Tuesday, 31 August 2010

Trois ans déjà

English below...

Cela fera trois and aujourd'hui que je suis marié. Selon ce que je peux en lire sur Wikipedia, ce seraient des noces de froment. Je ne sais pas trop comment souligner ça... Au moins, ce n'est pas comme au Royaume Uni, où on célébrerait des noces de... cuir. On va sans doute manger des crêpes ce soir...
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I have been married for three years today. I don't know exactly how to celebrate our wedding anniversary. According to Anglo-Saxon tradition, I should buy my wife something in leather (!!!), but as she is vegetarian, I will just offer her a nice dinner and maybe a nice piece of jewelery, if I can find one.

Monday, 30 August 2010

Happy 213th birthday Mary Shelley

I would have missed this as I usually do when it comes to these kidsn of things. My wife informed me tonight that it was the 213th anniversary of the birth of Mary Shelley, as Google had decided to commemorate it with a Google Doodle. And it is a really cool one.

Mary Shelley might not be my favourite writer, but I have a special fondness for her most famous work, as I read Frankenstein or the Modern Prometheus when I was a child, it was one of the first horror stories I read, before Dracula (maybe my favourite horror novel ever), before Le Fantôme de l'Opéra and right after The Strange Case of Dr. Jekyll and Mr. Hyde. I was fascinated enough by the novel that I read it a second time a year later. Like for Dracula, I only watched its adaptations later in my life.

I do not consider Frankenstein to be a pure horror story, not in the same way Dracula was. For me, it is more a Romantic tragedy with Gothic elements (and I use the word Romantic in the proper sense). Still, it is compelling reading and its author deserves to be given its due on this blog, as I admired her quite a lot and she introduced me to Romanticism.

L'odeur du varech

Nous sommes allés à la plage aujourd'hui. Il aurait fait assez chaud pour nous baigner (il y avait d'ailleurs des baigneurs), mais nous nous sommes contentés de marcher le long de la mer. Une chose m'a frappé: l'odeur du varech, laquelle était très forte. Elle avait aussi quelque chose d'appétissant: les huîtres ont le même parfum. Enfin, je ne crois pas qu'elles aient une odeur particulièrement distinctive, mais elles se parfument vraisemblablement au varech, d'où l'association que je fais. Il y avait d'ailleurs des cultures d'huîtres au large. Spectacle assez singulier pour qui n'a jamais vu ça. J'en ai pris quelques photos que j'espère mettre ici.

Ca m'a donné le goût d'en manger. Il faut dire que je suis assez friand d'huîtres, même s'il y a maintenant quelques années que je n'en ai pas mangé. Bien entendu, il est encore trop tôt pour en consommer, n'étant pas encore tout à fait rendu dans la saison des huîtres. Cela dit, septembre va bientôt commencer, alors je me demande si je ne devrais pas célébrer l'arrivée des mois en "bre" en mangeant des huîtres. La Bretagne est après tout l'endroit idéal pour les produits de la mer.

A different Monday

It is Monday today. While many people in England, France and Québec are about to get back to school, I am still on holidays. I will not have the Monday feeling today. And it is not merely because I am on holidays: I don't work in schools again. I have blogged about this before this month, I find it strange that my working life will not be lead by the school calendar. It is something new to me: I will be back to work, not back to school. It has a different ring to it.

But until then, I am on holidays. I will read outside and enjoy my time here. In a way, these holidays are a sort of exorcism for me, getting rid of my previous working life and adopting a new kind of calendar.

Sunday, 29 August 2010

Nos amis de Rennes

Il y a de ces amitiés qui se révèlent toujours enrichissantes, même après de longues années sans se voir. Grâce à une de ces amitiés. nous avons passé ma femme et moi un après-midi parfait. Nous sommes allés à Rennes voir une amie et rencontrer pour la première fois son mari. Ils habitent la ville depuis déjà quelques années, mais on n'avait pas réussi à se voir durant nos voyages précédents. Je ne l'avais pas revue depuis deux ans et demie, mais c'était comme si on ne s'était jamais quittés.

La journée était magnifique, la ville superbe et l'accueil chaleureux. Nous avons eu droit à une visite guidée de Rennes, laquelle était très tranquille parce que c'était dimanche. Cela dit, on a quand même pu trouver une petite crêperie d'ouverte où nous nous sommes tous goinfrés de crêpes (repas et dessert) arrosées de cidre. Et j'ai été incapable de payer, malgré mon insistance!
J'ai parlé de l'accueil chaleureux que l'on a reçu. C'est une chose que j'apprécie vraiment de mes amis français et que je ne retrouve pas autant ailleurs, en tout cas pas avec la même intensité: ils sont naturellement chaleureux.

Saturday, 28 August 2010

The last blast of summer?

Well, who would have thought about it? After a few gloomy days, it was hot and sunny today. I read outside and it was lovely. It looks like summer giving one last blast before autumn. But when evening came, the temperature dropped down. You can see that autumn is at the door.

Today, I officially and fittingly finished my summer reads (mainly crime fiction) and I will start my "autumn read" tonight (mainly scary stories), first by reading Shining City by Conor McPherson, which has been haunting me since I saw it. Usually, I have books on my summer read well into September. Now the new reading season will start in late August. In that aspect, summer is already a bit over for me. But during daytime it will last a bit longer, going away with a fiery blast.

Fromages estivaux québécois

Tiens, changeons de sujet, je ne veux pas bloguer ad vitam aeternam sur une rentrée scolaire qui ne me concerne plus. J'ai aujourd'hui acheté un fromage à pâte dure de Bretagne, un produit local donc. Ce sera mon lunch pour demain. J'ai également lu ce soir cet article sur les fromages à pâtes molles québécois, lesquels devraient être idéalement dégustés l'été. À mon sens, l'article apparaît un peu tard, mais l'été n'est pas encore fini, au Québec comme ici.

Un cousin m'a dit il y a presque deux ans, à Noël 2008, qu'il était étonné que les fromages québécois lui manquaient lorsqu'il vivait en France. C'est dire les progrès que l'on a faits nous Québécois dans ce domaine (comme dans bien d'autres). Un article comme cela me rendrait enthousiaste si j'étais présentement au Québec et j'aurais sans doute déjà fait un vins et fromages estival pour célébrer la fin de l'été. Maintenant, il me rappelle simplement que je manque des saisons entières de mon pays natal.

Friday, 27 August 2010

The right time to leave the teaching profession

Today, my wife found this BBC article. It appears that less and less English pupils are bothering with Modern Foreign Languages in general and in French in particular. So they take MFL courses less and less in favor of easier (dumber?) courses such as Religious Education.

I am not surprised by this. However, I cannot help but feel disappointed and a little bit bitter. I don't think it is a good omen for the future generations in the UK. On a more positive, but selfish and cynical note, I chose the right time to leave the teaching profession for good. Indeed, jobs requiring French will be more and more filled by native speakers like myself. So getting back into the private sector might have been a good move after all. After two years of bad luck, frustration, sometimes poor decisions and overall morosity working in the teaching world, it would be a welcomed change.

Question existentielle (17)

Une question existentielle que je me pose depuis que j'ai blogué plus tôt aujourd'hui sur la rentrée scolaire:

-Quel est votre souvenir le plus marquant de la rentrée scolaire?

Je pose la question tant aux enseignants qu'aux anciens élèves. Pour une fois, vous pourrez me donner votre propre page de nostalgie.

Rain in the attic room

Well, not in the attic room exactly, but it feels/felt like it is/was right here. It has been raining on and off since this morning, most of the time heavily, we even had a bit of thunder. As I blogged before, an room close to the roof gets you closer to the elements. You can feel the weather more from the attic room where we sleep or the one where I write. It must be a brilliant place to find inspiration for atmospheric stories. I wonder if M.R. James wrote from an attic room (and yes, I am shamelessly plugging a previous post). It is always a pleasurable experience for me to witness a storm or heavy rains from an attic room. You can feel its strength and stay dry.

A quick word about the pictures: they will have to wait until I get back, as I did not bring anything to upload them on this computer. I took a few since I arrived here, but not many and I am not sure there are any good ones, so it might not be a big loss.

Cette rentrée scolaire que je ne vivrai pas

Marie-Claude Lortie a chroniqué sur la rentrée scolaire. C'est donc la rentrée scolaire cette semaine au Québec et ce le sera bientôt en Angleterre. J'avoue que je trouve ça un peu tôt en août. J'en souhaite une bonne à mes compatriotes blogueurs qui travaillent dans le monde de l'éducation.

La chronique de Marie-Claude Lortie ainsi que le blogue du Prof Solitaire m'ont fait réfléchir quant à ma relation avec le merveilleux monde de l'éducation. Ce sera l'une des rares années de ma vie où je ne participerai pas à la rentrée, soit en tant qu'étudiant soit en tant qu'enseignant. C'est quand même une expérience particulière pour moi, pas totalement nouvelle mais tout de même peu familière, car je suis naturellement porté à voir le temps et l'année qui s'écoule en fonction du calendrier scolaire. Lorsque j'étais enseignant, peu importe le niveau ou le milieu scolaire spécifique, j'attendais la rentrée avec un certain enthousiasme. Elle voulait dire que j'avais un revenu pour un certain temps et de quoi m'occuper. J'ai toujours trouvé le travail valorisant, peu importe le niveau. Le milieu de l'éducation lui-même, pas toujours. Enfin, maintenant j'en suis sorti (et je le dis avec le ton du toxicomane qui en avait assez).

Étudiant, c'était une autre paire de manches. J'ai longtemps détesté la fin des vacances plus que la rentrée elle-même. Il y a des rentrées scolaires que j'ai eues la mort dans l'âme: le secondaire un bien entendu, mais aussi le secondaire trois et ma première année à l'université. J'ai passé la plupart de mes études secondaires en solitaire, étrangement au cégep je me suis vite senti comme un poisson dans l'eau. C'est là que j'ai créé la grande majorité de mes liens d'amitié les plus durables. Ce sont aussi mes années d'éducation que j'ai le plus aimées. Le cégep, ça a été deux années trop courtes.

Cela dit, maintenant, lorsque je rentrerai de vacances, ce sera une journée de travail ordinaire. Je ne sais pas si j'aurai cette impression de suivre le calendrier scolaire.

Thursday, 26 August 2010

M.R. James

I watched yesterday evening this BBC documentary on M.R. James. The treasures you can find on youtube. I can also find many BBC adaptations of his ghost stories, which I will eagerly watch in the upcoming months. The documentary was so good that I decided to put it here. My small readership knows my admiration for M.R. James . There are many reasons for it, many of which you can know the documentary. M.R. James was also an academic, which I used to be in another lifetime. I love the way he turned familiar environments into unsettling nightmarish ones. As we are slowly getting closet ot autumn, I am getting more in the mood to read his stories.





Un vague sentiment de claustrophobie

Hier, ma femme et moi avons gardé Sky tout l'après-midi, ce qui était aussi bien parce qu'il a plu toute la journée. J'ai pu m'avancer dans ma lecture quand le chien ne demandait pas d'attention. Ca ne me dérange pas du tout d'avoir des vacances moins portées sur les activités touristiques, surtout qu'on a déjà fait notre part de tourisme cette année.

Cela dit, quand le soir est tombé j'avais un vague sentiment de claustrophobie. Je crois que rester enfermé toute la journée dans une maison perdue au milieu de la campagne bretonne, aussi charmante soient-elles (la maison et la campagne) est peut-être contre-indiqué. Je vais essayer de corriger ça aujourd'hui.

Wednesday, 25 August 2010

The cry of the owl

I know, this is also the title of a novel of Patricia Highsmith, but my post is absolutely irrelevant to it (actually I never read it).

It is a gloomy rainy day today and my wife and I are dog sitting. This morning, we were asked if we heard the owl crying last night. Sadly, I did not. In previous visits here, I have heard the owl and even seen a glimpse of it. Their cry can be quite spooky, and so is their appearance in the dark. They are at the origins of many ghost stories. It is not surprising hearing them and seeing their spectral face. I am in an ideal place to find inspiration for a ghost story: Brittany is a land filled with legends and superstitions, it almost looks like autumn, we are close to a wood and there are owls crying at night.

Question existentielle (16)

Une autre question existentielle inspirée de mes vacances:

-Qu'est-ce qui est essentiel en voyage, mais qu'on oublie toujours de mettre dans ses valises?

Tuesday, 24 August 2010

Garden wildlife

So I was reading in the garden this afternoon, right by the birds' manger. The birds are so comfortable with us that they don't stay away when one sits close to the manger: they just come by and eat. They are not the only ones who show up: there are also three mice (not the deadly three blind mice) who live in the ground by the plants nearby who come and eat what was left on the ground by the birds. I am usually not too keen on mice (too close to the rats), but those three mice I don't mind. I actually find them kind of cool.

Watching the mice and the birds, and knowing that this house also has bats, lizards and sometimes owls as neighbours, I felt like I was in a setting for an Autumnwatch animal program. It was feeling like summertime more than it ever did in the last few weeks, yet there was something that reminded me of the program. Maybe it is because Autumwatch opened my eyes to the proximitythere is between us and the animal kingdom. There is a wood nearby, but wildlife is practically at our doorstep.

Se sentir utile

Être en France pour voir la belle-famille a quand même certains avantages, dont un en particulier: je peux me sentir utile dès que ma femme et moi sortons de la maison pour entrer en contact avec le civilisation française. C'est quand même bien d'être le seulf rancophone et l'un des seuls à pouvoir parler français. Et, cerise sur le sundae, les contacts avec les autochtones me permettent de constater qu'il y a une distance culturelle entre la France et le Québec que je n'ai pas comblée. Aujourd'hui, j'ai appris que les Français ont du fil dentaire, pas de la soie dentaire. Ca m'a rassuré: je ne perds pas mes racines.

Reading outside

One of the good things about being on holidays is that it sometimes allows you to do some extensive reading. When I work, I only read sporadically, even at weekends. If I was doing lots of tourism, it would not be possible, but this is a more quieter kind of holidays we are having now. So I can read a lot and keep my mind on the text. Reading while commuting is a great way to kill time, but what I am doing now is more relaxing.

I am also lucky enough that this Breton summer so far has been good for this: it is in general nice outside, not too hot to be unbearable but warm enough to be comfortable. So I spend a great deal of time reading outside, with a beer or some tea. Pure bliss.

Écrire sur rien

Je viens de lire la chronique d'aujourd'hui de Pierre Foglia. Amusant, parce que c'est un peu ce qui m'arrive présentement: je suis en vacances chez mes beaux-parents et je ne fais pas grand-chose. Enfin si, mais rien de bien touristique et surtout rien de significatif: je lis dehors (le bonheur!) et je me promène dans les bois bretons. Ah oui, et je ne me suis pas rasé depuis le début des vacances. Mais je ne fais rien de significatif, rien de notable. Cela dit, mon blogue est un blogue sur rien ou pas grand-chose, comme bien des blogues je crois (tous?). Alors voilà, j'écris sur rien.

Sunday, 22 August 2010

Writing from the attic room

I am one spoiled blogger, as I said recently. Today, I even think that I am spoiled rotten. As I am writing this, I am in an attic room in my in-laws's house. I say attic room and it is not quite the attic, but it is on the floor above ground and one of the walls follows the angle of the roof. I love this particular kind of rooms in a building, I feel like it is a particularly stimulating environment to live in.

So we are on holidays visiting my wife's family. usually when I use the computer, I would squat in the computer room when there is not too many people (so I won't bother anyone with my typing). But my father-in-law installed this computer in a small room next to our bedroom. It is a perfect working place. I can see the garden from the window and it is just small enough to feel like a creative nest (I often compare attics to a nest).

I discovered this recently (probably because of this post from Mozart's Girl ): in my everydaylife, in my own flat in an otherwise lovely attic (as most attics are), I lack a proper writing room. I had this when I was living in Montreal (but it was also my bedroom, so it also made me an insomniac), but not since then. Some place remote from distractions, where I can devote time and energy to writing. If I was a serious writer and not merely a blogger, I would probably want a room like this. I would probably need a library full of books next to the desk where I have the computer, I would also cover the walls with atmospheric posters and ideally I would have a cat close to me, as for some reason I think they are the perfect animal companions for this solitary creature that is the writer.

Des nouvelles du monde brassicole québécois

Une bonne nouvelle pour les amateurs de bière: le Festibière de Québec a été un franc succès. Il y a des moments comme ça où j'aimerais être au Québec plus souvent. J'ai l'impression d'être à un océan de là où l'action se passe. J'ai une confession à faire: je n'étais pas au courant qu'il y avait un Festibière à Québec avant d'avoir lu l'article. On peut en apprendre plus sur l'évènement ici et .

Cela dit, je ne devrais pas me plaindre. Je suis présentement en Bretagne, où les microbrasseries sont nombreuses et où la culture de la bière est peut-être aussi sinon plus développée que celle du vin (ce qui est bien entendu une rarissime anomalie en France). Je vais donc me rincer la dalle dans les jours qui viennent.

Friday, 20 August 2010

A legendary building in Montreal

Those who can read French among my readers have probably noticed that I blogged about the police recently. With this post, one could think that this blog is turning into a kind of "police work" chronicle. I am a big crime fiction aficionado, and through it I developed a keen interest ont real crime history and real crime news. I also developed a deep admiration for real crime fighters and what they accomplish. And Québec in general and Montreal in particular has a fascinating crime history that could make great novels.

Anyway, I am a spoiled blogger: Jazz from Hapazardlife wrote a post just for me, with a picture of one of my favourite buildings in Montreal, the headquarters of the Sûreté du Québec. As I said in my comment on her post, I love this building not because it is particularly interesting for an architectural standpoint (although it might be), but because of what it represents, because of the history it has. This is where the strategies to put an end to the Québec Biker War were made, when outside little thugs thought that Montreal was their hunting grounds, this is where Maurice "Mom" Boucher was imprisoned, this is where the men who destroyed his empire worked, this is where the first strikes of so many battles against organised crime, many of them ongoing, were ordered. The Parthenais headquarter is our Scotland Yard, our J. Edgar Hoover Building. It should be better known. So I am glad Jazz gave it a bit of exposure.

La chronique en question

Pour faire suite à mon billet d'hier, voici la chronique de Patrick Lagacé sur la nomination de Marc Parent à la tête du SPVM. À lire les commentaires enthousiastes des policiers, une constatation me vient tout de suite à l'esprit: fallait-il qu'Yvan Delorme soit détesté pour qu'ils acclament le nouveau chef ainsi!

Thursday, 19 August 2010

Old bridge

This picture was taken in Grasmere, during our holiday in the Lake District. It never ceases to amaze me that such small places have such amazing views. There is nothing even average about the villages and towns there. Everything looks from another time,

I wanted to put this picture here, just because. Now is just as good excuse as any. I never thought it would be as good excuse as any. I have a thing for old things, and old bridges make no exception. They are like closed doors and old wells, they symbolise the passage to another world. In the Lake District, it was appropriate as we often felt in a different land.

Bienvenue, Monsieur Parent

Ce n'est pas parce que je suis de l'autre côté de l'Atlantique que je ne suis pas les nouvelles québécoises et plus particulièrement les nouvelles montréalaises. Ma famille sait que je suis fasciné par l'actualité policière et criminelle depuis plusieurs années déjà. J'ai donc appris aujourd'hui que Marc Parent sera maintenant chef du SPVM. Patrick Lagacé a réagi sur son blogue. Je lirai avec intérêt sa chronique de demain.

Je crois que c'est une excellente nouvelle. En fait, Marc Parent était mon candidat préféré des cinq prétendants à la succession du décevant Yvan Delorme, lequel avait terminé sa carrière en minable petit roitelet, pusillanime quand il s'agissait de défendre ses hommes, à la fois lâche et démagogue quand les partisans du Canadien faisaient du grabuge, en conflit d'intérêt avec des hommes d'affaires véreux par dessus le marché. Je ne le regretterai pas. Marc Parent, lui, a semble-t-il le respect de ses hommes, il habite le territoire qu'il avait à charge et il est un homme de terrain. Il me semble le candidat idéal, du moins sur papier. Je partage également l'aversion de bien des policiers envers le second en lice, Jean-Guy Gagnon, le dauphin de Delorme.

Alors bienvenue, Monsieur Parent. J'espère que saurez rappeler à vos hommes qu'ils sont toujours policiers lorsque les Canadiens jouent en série.

Obscurantist schools

Yesterday, I watched the documentary Faith School Menace with Richard Dawkins. It troubles me to the point of anger when I see such things. Faith schools is a faith racket allowed and funded by the state. There is no other way to describe a system that have children cut themselves from society, learn the superstition of creationism as if it was factual, learn about life through the narrow ideological frame of religion. Actually, there is a word to label such thing, much stronger than racket: it is obscurantism. Schools should not be the extension of families or subservient to them, it should not mimick the stupidity of some parents, it should on the contrary open children to the world in all its complexity and teach them to become informed, educated citizens.

I have witnessed how faith hijacked even public schools in this country, how it gets the children on their knees, how it keeps them in ignorance (and how it did not even give these kids a religious culture). I will watch more of the series, hoping that the public will too. Willful ignorance is perhaps the greatest threat this generation of children is facing. Let's hope that the great tradition of secular humanism this country has will be stronger in the end.

Compter les heures

Cette photo a été prise à Keswick, je crois que c'était au Pencil Museum. Une des choses que j'aimais de cette ville (ce village?), c'était son originalité. Je sais que j'ai déjà utilisé ce titre pour un autre billet, mais il me faut le réutiliser aujourd'hui. Enfin, je m'ennuie un peu ces temps-ci alors je compte un peu les heures jusqu'à ce que quelque chose d'excitant arrive (ce qui ne saurait tarder, mais je n'en dis pas plus pour établir un certain suspense).

Enfant, il m'arrivait souvent ainsi de m'ennuyer dans le quotidien, que ce soit durant l'année scolaire, quand elle ne finissait plus, ou en vacances, quand elles étaient sur le point de terminer. J'avais inventé avec mes petits frères un "entre-jeu", où l'on jouait les personnages de nos jeux d'enfance (les policiers, les agents secrets, les chasseurs de vampires, etc) alors qu'ils n'étaient pas en train de faire des tâches héroïques. C'était une façon intéressante de donner de la dimension à nos personnages imaginaires, ainsi qu'une vie propre, presque parallèle à la nôtre. On a continué cela jusqu'à l'âge adulte, en un sens, lorsque l'on discutait de notre campagne à Donjons & Dragons ou à Call of Chtulhu. Même maintenant, quand je trouve la journée monotone, j'essaie de trouver des idées pour nos jeux de rôles ou je pense à des histoires que j'espère écrire un jour. Je ne sais pas si ça fait de moi un Don Quichotte ou un geek fini.

Wednesday, 18 August 2010

Portrait of the artist as a speechwriter

Re-reading old posts, I discovered that tacitly promised here to blog about the writing process of the speech I gave to the wedding of my brother and my now sister-in-law. I will not follow this promise per se, as I am not sure I want my modest readership would like to read about it and it has been a year and well, my memory of the creative process leading to its conception is vague at best.

Talking about the creative process, this one made me suffer. I mentioned last year that it was "agonising" and that I swept "water and blood". All this drama for a few minutes long performance that was not even recorded. I remember well enough the anxiety of finding the right words and the funniest anecdote. It is easy enough to talk about oneself, I am a natural at that, but about other people it is trickier. I wonder how real writers do. It ended up really well, I think partially because I know how to perform on a stage. Still, I left the finished speech on a computer in Montreal and I wish I had send it to myself in an email. As an artist, I am a vain one, even for minor works.

Question existentielle (15)

Une question profondément existentielle et d'une importance capitale qui m'est venue il y a quelques jours quand je me suis fait couper les cheveux:

-À quelle fréquence un homme devrait-il se faire couper les cheveux?

Tuesday, 17 August 2010

Autumn at the door?

Well, the Woodland Trust might be wrong after all. Whatever they predicted, it looks like Autumn is already at the door here. It might be warm most of the time, but it is often windy and somewhat gloomy, I see colleagues and fellow commuters wearing warmer clothes, I do not go out without my coat, etc. These are little signs that don't lie. My wife even heard a friend who told her that Autumn was already here! I wouldn't go that far, but there is a general mood leaning this way. I suddenly long for hearty food, heavy cakes, biscuits, hot tea and dark beers.

Of course, it all depends on what you consider to be the characteristics of autumn. Officially, it starts on the 21st of September with the Equinox, so we still have a long way to go. However, if one thinks that what marks the seasonal change is not astronomical but environmental and meteorological, then autumn might actually be at the door. And I am not complaining.

Cthulhu pour les enfants

Ca doit être parce que c'est août, mais j'ai des envies de jouer à Call of Cthulhu. Comme le disait mon frère, c'est un jeu de rôles de fin d'été. Mais à penser à Cthulhu, il me revient en tête une chanson parodique inventée (je crois) par ce même frère. Enfant, lors de ma Confirmation (et lors d'autres cérémonies religieuses bébêtes) on avait chanté:

"C'est fête aujourd'hui
Pour tous les amis
Qui ont répondu
À l'appel de Jésus"

Chansonette stupide et profondément mièvre, même pour une chanson pour enfants. Devenus adolescents puis adultes, petit frère l'a transformée comme suit:

"C'est fête aujourd'hui
Pour tous les amis
Qui ont répondu
À l'appel de Cthulhu"

Ce qui est franchement plus comique.

Monday, 16 August 2010

Signs of changing times

A year ago, we were at the wedding of my brother and my sister-in-law. I congratulated them yesterday. Same time last year, I was thinking about settling permanently here in the UK and I thought that things were changing quickly. They did, in a way. This year, it doesn't seem so, but there are signs that things are changing. I am in a totally different line of work, for one. It is August month, and August is a month of transition. I bought local postcards and I got interested into local events, the latter I have never done in the years we have lived here (maybe a sign that we will leave this place). Not that much is happening, but I can feel things moving slowly.

Il a dit QUOI?

Bon, je reviens (encore!) sur le sinistre ensoutané. Il a donné sa dernière messe sans s'étouffer dans son hostie. Patrick Lagacé revient sur la cérémonie et pose une question fort pertinente au premier ministre Jean Charest. Mais ce qui m'a fait bondir, c'est ce que le vieux con a dit dans son homélie: "Le message de la vérité n’est pas toujours bien reçu."

Ce n'est même plus de l'arrogance, c'est de la vanité fanatique. Le cardinal Ouellet ne sait rien de rien de la vérité. Il l'a rejetée depuis sa petite enfance en faveur des dogmes de son Église. Il se crisse de la vérité parce qu'il a depuis longtemps rejeté le doute qui est nécessaire à la pensée. Et le vieux tabarnak est incapable de reconnaître qu'il s'est peut-être trompé! Qu'il parte pour Rome au plus sacrant.

Sunday, 15 August 2010

The reading list for the weeks ahead

August so far has been rainy and a little bit gloomy. During daytime it is warm enough to feel like summertime still, but it does not look like summer. Not much anyway. It might change before the end of the month.

Now, the far from perfect weather made me spend more time inside reading and I got into my the crime novel I am reading much faster than expected. Reading makes me fight Sunday boredom and melancholia, and August melancholia too, so it makes me a faster reader. This means that I have to quickly plan the reading list for the weeks ahead.

As people might know, the books I read are often chosen according to the seasons and the time of the year. We are already at the middle of August, so I will allow myself to read some more crime fiction for the next two weeks or so. Then, as September starts I will gradually switch to horror fiction, most likely M.R. James. There are a couple of short fiction books I have that I want to get back into, maybe between two novels. Horror stories will be on my reading list until Halloween of course, then it will be back to crime fiction and hopefully more serious reading. I say this and I will most likely read Shining City before the end of summertime. If I plan correctly, I might be able to stay busy until Christmas. Of course, I do not adhere strictly to the list, but it gives me a nice frame if I cannot decide which the books I am going to read.

La mort des librairies indépendantes?

Je viens de lire la chronique d'hier de Pierre Foglia. Ce genre d'histoire m'attriste toujours un peu. Je ne pense pas que les grandes chaînes soient nécessairement le mal et la bête capitaliste dévoreuse et sans âme, mais ici ils représentent un risque pour la littérature en général. Parce que Archambault et Renaud-Bray ont peut-être plus de marge de manoeuvre et de pouvoir d'achat que la librairie du coin, la vente au détail en masse favorise le best seller au détriment des oeuvres plus obscures. J'ai trouvé des trésors dans les petites bouquineries du Plateau, chez Olivieri ou encore aux Bouquinistes à Chicoutimi (tiens, ils ont un blogue!)que je n'aurais pas trouvés ailleurs. Et je ne veux pas seulement dire des grandes oeuvres, mais des petits bouquins intelligents sans être des chefs d'oeuvre, mais qui valaient néanmoins la peine d'être découverts.

Saturday, 14 August 2010

Exotic mood

It happens sometimes: I get into a particular "cultural" mood. Maybe I am just a shallow tourist deep down. Recently, my wife and we made spanakopita, one of our favourite "couple" meal. So I had again a Greek feeling. I wish the weather had been Greek too. But it was neither hot nor dry. I also try to speak Italian as much as I can with an Italian colleague of mine, hoping to improve it. And there was a company dinner last night in an authentic Mexican restaurant (as in: the fajitas did not taste like your Old El Paso mix). So I am in an exotic mood. Since I put enough of Italian songs here (or songs in ITalian), I thought I put that Greek song you can hear near the end of the second season of The Wire. I put it here because I am in this exotic mood, because I love the song and because the Greeks were maybe my favourite villains in the whole series.

L'Orage espéré

Je désespérais d'assister à un orage cet été. Or, aujourd'hui 14 août 2010, il a plu des cordes et il a tonné. Oh, pas de grands coups de tonnerre et pas énormément, mais c'était immanquablement du tonnerre. Donc, nous avons eu un authentique orage. L'été peut donc terminer maintenant, il a eu droit à son baptême de feu et d'eau.

That "Back to school" feeling again

I went quickly to WH Smith today, a retailer I often dislike. Like last year at about the same time of the year, the cashier gave me a 20% discount for any school products. At least it was not as early as July this year. Still, I find it too early in August. The voucher is valid from the 16th to the 209th of August. Enough to remind me that school holidays are passing by.

I am glad I am not a student or working in a school anymore, because the feeling would be worst, but it is still there. I hated the "back to school" feeling I had as a child back in August, seeing the advertisement on display in every shop. The holidays were always too short. I am not on holiday yet and I still have the "back to school" feeling.

Le décalage "inévitable"

Permettez-moi de revenir à au cardinal Marc Ouellet. C'est l'une de mes bêtes noires et on n'y échappe pas. Dans cet article de Cyberpresse, le président de l'Assemblée des évêques du Québec, Mgr Martin Veillette, parle d'un décalage "inévitable" causé par sa longue absence du Québec. Il exemplifie en parlant des Québécois comme moi qui vivent à l'étranger. Et je crois qu'il comprend mal une grande part du problème.

Je suis un Québécois vivant à l'étranger, je retourne au Québec trop peu souvent et je suis sans doute inévitablement "en décalage" sur un nombre de sujets. Mais ce décalage est partiel et circonstanciel. Celui du cardinal Ouellet était et est toujours total et peut-être bien intrinsèque. C'est son éducation religieuse, sa foi, qui a fait de lui un vieil homme ignorant et insensible, incapable de comprendre, d'aimer ou même d'accepter un tant soi peu la modernité. Le décalage n'était pas inévitable, c'est le cardinal qui l'a créé lui-même en préférant se tenir avec des fondamentalistes religieux plutôt que de considérer même un peu que les changements au Québec avaient été une bonne chose. Le cardinal Marc Ouellet s'est emmuré dans les dogmes, les credos, les profondes niaiseries de son Églises. Le problème, c'est sa foi.

Thursday, 12 August 2010

Evening shadows

This is a picture of Keswick, I put it here because I am shamelessly using my last holidays' pictures and because it is a beautiful one that fits the topic.

We went for a walk yesterday, my wife and I. We take evening walks more and more these days. We walked around the little streets we seldom use and looked for places we had not seen in a while. It was superb. The dying lights of the day, the growing evening shadows, it was beautiful and eerie. And we even had a fluffy cat to stroke (now that is a bonus here when you walk: there are plenty of friendly cats). Pure happiness. The surroundings here are not nearly as spectacular as in Keswick, but the evenings make up for it.

L'accent suisse?

Bon, ce billet en est un autre sur mon accent, après ça c'est le dernier pour un bout, promis. Quelqu'un m'a dit que j'avais l'accent suisse. C'est bien la première qu'on me dit une chose pareille! Je n'ai été en Suisse qu'une fois, à Saint-Moritz, pour trois jours en plein mois d'août ou de septembre (je ne m'en rappelle plus) et j'ai trouvé ça très monotone. Tout de même, où ai-je bien pu trouver ça? La seule chose que j'aime de ce pays, à part ses paysages, c'est sa fondue!

Wednesday, 11 August 2010

The thrill of the first pages

I finished reading The Talented Mr Ripley today, on the train to work. I might be spouting clichés here, but there we go anyway: I always have difficulties finishing a book, whether it is a fun read or a boring read. The boring ones I cannot bring myself to read them quick enough, the ones I love I finish them with regret. Highsmith's novel was an enjoyable read, even though I still think I preferred the movie.

But that means that on the way back, I could read another book. I decided to read Trois Carrés Rouges sur Fond Noir by Tonino Benacquista. (Sorry for the French links, but I cannot find info on him or his novels in english right now). Benacquista has always been a great read, making quality crime fiction with loveable human characters, a fair deal of violence but just enough of literary quality to make the book a smart read. I only read the first few pages, but it already appears like it is quality stuff.

I will spout another cliché: I love the first few pages of a good book. I don't think anything can beat the thrill of the first few pages, when you know you made the right choice and that the plot will be great. Nothing might have happened yet, but the stage is set. That is partially why I come back to Benacquista, Pelecanos and of course Burgess: they all make great start.

Question existentielle (14)

Une question qui m'est venue à l'esprit aujourd'hui, notamment parce que l'on va repartir en vacances relativement bientôt:

-Quel est le meilleur temps dans l'année pour prendre des vacances?

Tuesday, 10 August 2010

A late Autumn?

I am shamlessly putting here pictures of our last holidays. This one was taken in the Keswick Museum and I have no idea who painted it or if it represents autumn or a stormy summer day in Cumbria. Nevertheless, it looks like Autumn enough on the picture, from this distance at least.

My wife gave me this BBC article today, saying that autumn will arrive late this year. The article does not mention if it is going to be warm or cold, but it says that the leaves will fall later and that the fruits will not be ripe early. It does not look like autumn will be late right now, if anything it looks like it is peeking through already: the weather hasn't been summery since the beginning of August and (this might be explaining that), some trees already had a few leaves changing their colour. Not many, but enough for me to notice them. The heatwaves of June and July certainly seem like a distant memory. It is not like 2007, when we barely had a summer. Ironically enough, Autumnwatch started later that year, in November if my memory is correct. It disappointed me.

August is the month when I prepare myself mentally to the next season, trying to forget that the holidays were going and that I was going to go back to school. I was trying to look forward to the good sides of the season. As a teenager/young adult I used to play Call of Cthulhu, it was our "end of summer" game. One day I will blog about this one (yes, I am sometimes a total geek). And there was also the harvest. I hope the apples, berries and others don't come too late this year. I could go fruit picking right now.

Il me manque un manteau

Il m'est (re)venu une chose à l'esprit aujourd'hui, alors qu'une pluie fine mais constante finit par me tremper un peu trop pour que je sois confortable dans le manteau d'été que je porte: je n'ai plus ici de manteau fait pour les températures plus difficiles. J'ai un manteau d'été correct, mais j'ai deux manteaux d'automne/hiver qui ont tous deux connus des jours meilleurs. Un Timberland qui est en très mauvais état, qui ne me couvre pas assez l'hiver et qui est tellement épais qu'il donne l'impression que je porte un gilet pare-balles en dessous, un autre que j'ai acheté à Liverpool et qui est le journées d'automne... tant qu'il ne pleut pas à verse.

Parfois je me demande si je ne me considèrerai pas confortablement installé dans mon pays d'adoption qu'une fois j'aurai rapatrié (ou expatrié?) mon Kanuk. Cela dit, une fois il me faudrait encore un bon manteau d'automne. Reste à le trouver. Le pire, c'est que je crois que j'ai manqué ma chance: lors de notre voyage au Lauke District, il y avait treize magasins de plein air à la douzaine à Keswick où nous résidions, tous vendant des manteaux à prix réduits. . Et c'est l'endroit parfait pour trouver le bon manteau: la région a un climat particulièrement ingrat, rarement chaud même l'été et prompt aux caprices de la température.

Je n'ai jamais consacré le temps qu'il aurait fallu, un bon après-midi à me trouver un manteau chaud et qui tient au sec. En vacances, on pense assez peu à se préparer à ce qui nous attend dans quelques mois. C'était une erreur. La photo plus haut est celle de George Fisher, un magasin plein de charme avec une tea room au deuxième étage. Je n'ai vraiment aucune excuse pour ne rien avoir acheté. Si d'habitude le magasinage de linge m'ennuie au plus haut point, j'ai rarement eu l'occasion d'acheter des vêtements dans un environnement qui a autant de cachet.

Sunday, 8 August 2010

Past on paper

Today, my wife and went through lots of things that were clustering the flat, including and especially a lot of old papers. Sometimes it brings back fond memories, this time it was sadly a little more painful. Because among the papers found were the lists of properties that were available for rent when I first moved here, some forms to fill for the estate agencies and a map of the area on which I had written notes about where to find what.

I spent a few afternoons here before I started working, trying without success to find a place for us. Then when I started working my wife and I spent almost a month in B&Bs. I promised her and myself that we will never go through that again. This is partially why I am reluctant to move. It is just nice to have a place that we can call home, at least for a little while more. We have been moving way too often in the not so distant past, those papers we gladly got rid of were a memory of that. Now they have been shredded. Good riddance.

Le temps des bleuets

Comme mon petit frère le mentionne dans son plus récent billet, c'est maintenant la saison des bleuets au Québec, surtout au Saguenay-Lac-St-Jean, d'où nous venons. Pour les lecteurs qui ne le savent pas, a région et le Lac-Saint-Jean en particulier est réputée pour ses bleuets, à un point tel que c'est le surnom que l'on donne à ses habitants. J'ai blogué souvent sur les bleuets. L'année dernière, lors de mon voyage à Montréal, j'avais eu droit à du chocolat aux bleuets des Pères trappistes et de la tarte aux bleuets faite par ma mère. La tarte aux bleuets n'a jamais été ma tarte préférée, mais le mal du pays et la nostalgie la rendaient savoureuse.

Cette année, j'ai acheté des bleuets à un prix prohibitif pour la quantité. Août est le début du temps des récoltes, autant profiter des fruits saisonniers. Je songe aussi à aller faire de la cueillette, de pommes ou de cerises, dans un avenir proche.

Saturday, 7 August 2010

And what beautiful light it gave

I saw yesterday the recent interview Christopher Hitchens gave to Anderson Cooper about his cancer. I got so fascinated by that I watched it twice in a row. I haven't read Hitchens much, apart from some articles here and there, but I watched him a fair deal on TV. I admire the man, his great culture, his profound intelligence and his merciless lucidity.

I don't really want to blog about serious subjects like cancer. I want this blog to be as much as possible about pleasant topics. However, I have a personal dislike for cancer (for reasons I might blog about one day) and what Hitchens says about the disease and what lead him to have it is both very thoughtful and poignant. He admits that he burns the candle by both ends and then says "what beautiful light it gave". Witty, funny and remorseless. I hope to be able to say such at the end of my life.

Cé plin de fotes

Enfin, j'exagère peut-être un peu, mais je trouvais que cela faisait un bon titre de billet. Un autre billet sur la langue en très peu de temps, j'imagine que je suis encore un peu un linguiste. Tous les littérateurs le sont par ricochet.

Bref, je constate parfois que je fais beaucoup de fautes bêtes que je ne faisais pas lorsque j'écris en français, dans ce blogue ou ailleurs. Je crois que c'est symptômatique de vivre dans une langue étrangère et de passer la plupart du temps à lire et écrire en anglais. Je dois être vigilant, parce que je ne veux pas prendre de mauvais plis, surtout pas pour un ancien enseignant. J'essaie de les corriger au fur et à mesure, alors j'espère que ça ne se voit pas trop.

Friday, 6 August 2010

Maybe a strange question...

...but certainly a great unknown line. Now is as good a moment to tell the anecdote, as I feel inspired about nothing else. So we were about to go to Brittany last Christmas and we stopped at the local pet shop to get something for Sky. I asked the staff:

"Excuse me, but do you have any triceratops?"

I was thinking about finding a relative of Toppy, which we had bought in Springtime earlier this year, since Sky got quite fond of Toppy (see the dramatic video of Sky unwrapping her then new friend here). And Toppy is adorable, so nice that you could give it to a child and it would be like giving a normal teddy bear. That said, seeing the quizzled expression of the staff girl, I could tell that she did not have triceratops. In a pet shop, and no triceratops! In the end, we settled for a reindeer.

Les orages saguenéens

Je viens de voir des photos qu'une amie a publiés sur Facebook, j'ai appris que le Saguenay a subi hier des orages violents. J'en ai lu un peu plus sur le sujet ici (ah Le Quotidien!). Il y a des moments comme ça où je m'ennuie vraiment de ma région quasi natale (mais à toutes fins pratiques je suis saguenéen), de Chicoutimi, de ce coin de pays que j'ai quitté presque sans regret à une certaine époque. Tout ça pour un orage d'été.

Thursday, 5 August 2010

Missing this summer?

This is what I was wondering yesterday. I don't mean because I am working, I mean that it is already August, it has not been very hot so far and the weather has been average at best, and there a lot of things associated with summer that we haven't done. Swimming is one of course. A chat with one of our neighbours yesterday reminded us that we haven't had a barbecue this year. My grandfather used to eat outside way into Autumn, so I guess it is not too late technically (and it could make for a resurrected family tradition), but I doubt my wife would like the idea much. Oh, and a small anecdotal thing I miss: eating a whole fresh mango. I used to eat one at this street festival on the Plateau Mont-Royal. It was offered by one of the fruiteries there. They were putting the mango on a stick with bits of dry chili on it. Delicious and original. I have never seen anything like this outside Montreal.

Geeks, nerds et autres espèces humaines

Je viens de lire cet article dans Cyberpresse sur les geeks. Une question qui me revient parfois: suis-je un peu geek, voire nerd? Une anecdote à ce sujet: mon petit frère et moi, on regardait nos nombreuses cartes de Donjons et Dragons étalées par terre, avec les différents royaumes, humains, nains ou elfiques, les lieux mystérieux et sacrés inventés, on discutait des lieux et du meilleur endroit pour cacher un artefact (le centre de notre présente campagne) quand il dit, du ton d'un homme qui vient d'avoir une épiphanie: "Guillaume, on est des nerds!"

Je sais qu'il y a une différence entre nerd et geek, mais je n'ai jamais eu l'intention de devenir l'un ou l'autre, pourtant j'en ai certaines caractéristiques: je suis souvent socialement inepte, je m'intéresse à des sujets les geeks/nerds (D&Dr, James Bond, les vieilles séries télé, il fut même un temps où je regardais Star Trek, c'est dire) et je ne suis pas sportif. Ca m'angoisse un peu rien que d'y penser.

Ah oui, la photo a été prise au Bond Museum à Keswick, c'est la reproduction du tank dragon que l'on voit dans Dr No. J'ai traîné ma femme là. J'ai été déçu du musée, mais il est la preuve qu'on peut être un geek fini et en faire une occupation profitable.

Wednesday, 4 August 2010

Dramatic rain

We had some heavy showers today, but sadly no storm. I enjoy rain sometimes, especially big showers, as long as I can stay inside and dry. Rainy afternoons are lovely when you want to read and rainy nights are soothing when you want to sleep. Rain is great to set the atmosphere in a pulp fiction story and you might as well have the real thing outside to enhances the experience. Heavy rain is brilliant because it is so dramatic. Francis Ford Coppola said something about it in the commentaries on The Godfather: bad weather is free special effects. I agree with this.

At work, part of the roof is a glass window, which makes it quite sensitive to weather. Our flat in the attic has the same quality: it makes you closer to wild weather. I could have stayed in the stairs watching and listening to the rain when it started, but it would have looked silly. I will have to wait for the weekend to enjoy it here.

Retour inattendu sur l'accent

Je ne pensais pas rebloguer là-dessus de sitôt, mais un incident aujourd'hui m'a inspiré ce court addendum: un Français a aujourd'hui reconnu mon accent d'emblée. Je suis heureux et aussi un peu soulagé. Voilà c'est tout. Le titre est presqu'aussi long que le billet.

Tuesday, 3 August 2010

Living in an atmospheric town

Before I start, a disclaimer: this is a picture of Keswick, not of the town we live in, or anywhere nearby. I was walking in town recently (I seem to be doing that often these days), which of course made me thoughtful. The town I live in is not half as bad as sometimes I thought it was, when I was bitter and unemployed. Now it is a bit of a haven for many reasons. I feel home here, maybe not quite when I wanted to end up at first, but I warmed up to it.

It is certainly a pretty, picturesque town, at least in some areas. Not nearly as much as some towns we saw on holidays here and abroad, but it is still pretty. Back in 2008, when I was bitter and unemployed, my wife and I considered moving, closer to her working place. Since I had plenty of time and I found the place a bit claustrophobic, I was the one going around visiting flats. We decided to stay, partially because we didn't find any apartment that was better than our lovely attic, but it was also because the towns around were a bit bland. I didn't see it like this then, but we live in a place full of charm. In the end, we decided to stay.

When I first came here for an interview for that job I ended up getting, losing and hence hating (although I don't think I ever liked it), I loved the town badly. It was early October (I am easily charmed in October), the colours were magnificent, I was feeling confident about the position, before and after the interview, everything seemed right here. I do not have this idealised vision anymore, but since we see that we are likely to move I find it more attractive, akin to how I saw it the first time. I hope we will stay long enough to see it in October.

Encore l'accent

Une anecdote qui m'a troublé aujourd'hui: une collègue m'a dit aujourd'hui que je neutralisais mon accent québécois quand je parlais français. Je sais que je le fais pour des raisons pratiques, mais ça m'agace quand même un peu. J'aimerais quand même garder mon accent, chantant ou non. C'est un souci que je me fais quand je suis en contact fréquent avec d'autres francophones. La petite fille qui m'a corrigé parce que je prononçais son nom différemment m'a fait une fleur sans le savoir. Cela dit, j'espère avec une certaine appréhension que, lors de mon prochain voyage au Québec, quelqu'un va me dire "Toi, tu viens du Saguenay." Je ne l'ai pas entendue depuis quatre ou cinq and et ça me manque beaucoup.

Monday, 2 August 2010

The right distance

I don't like to blog too much or too precisely about work, as I spend enough time there that I want the blog to be a way to forget about it a bit. However, I made a trivial observation about my current commuting that I wanted to share here because I blogged about it before. So here it is: my job is at the perfect distance from my home. By that I mean that I don't have to do a very long commute by train (just the time to read a few novel's pages), but I am just far away enough to be away from work when I am at home. I don't bump into colleagues (or ex colleagues) during evenings weekends and when I get home I am tired but not overly exhausted. And when I am exhausted, it is because of work, not because of commuting. I can wake up at a decent time in the morning and when I go to bed I don't have insomnia because I am stressed about the commuting. Oh, and I don't have that feeling that I live in the shadow of my working place. We might not stay in this town for that much longer and my commuting time might change accordingly, but until that day comes, I can enjoy the current situation.

La société des loisirs?

Je viens de lire cet article dans Cyberpresse sur la société des loisirs, qui paraît-il est morte avant d'avoir vécu. C'est toujours un problème: quand on a du temps, on n'a pas d'argent. À tout prendre, je préfère travailler er avoir moins de loisirs, mais c'est vrai que je dis ça parce que j'ai eu un peu trop de temps libres ces dernières années. Cela dit, mes loisirs sont pour la plupart assez simples et ne nécessitent pas beaucoup de moyens. La plupart du temps, j'ai besoin d'avoir accès à une bibliothèque et une librairie, les deux correctement équipées, où me procurer de quoi lire. Et je peux incorporer ce temps de loisir à un horaire assez chargé, alors je m'en sors.

Sunday, 1 August 2010

Fighting boredom

Sunday being Sunday, and first day of August being well, August, I could easily get bored today. Enjoying free time is not always such an easy thing. I get too tired and demotivated to spend time doing something tedious (house chores, more house chores), yet I don't want to be inactive. I have been doing okay so far, having a list of things entertaining enough, yet being not too demanding for the lazy person I am at weekends to be considered farniente activities. So I decided to:

-Watch an episode of The Wire. (Still to be done. I am on season five right now, almost sad that there will be no new episode to watch after that.)
-Read the novel I am currently reading. Bookworms have no excuse to be bored, unless they run out of reading material on their bookshelves.
-Have a drink at the café in the corner with my wife. Not our favourite place, but an interesting place nevertheless and it makes a nice change.
-Discussing/planning the next fun move/activity/relatively near future with wife. In a way that is often more entertaining than anything else.

Question existentielle (13)

Je ne veux pas me répéter après après années. Nous sommes le premier jour d'août et j'ai déjà blogué sur le sujet l'année dernière exactement dans les mêmes termes que je voulais utiliser cette année. Et j'ai souvent (et récemment) blogué sur la mélancolie qui me prend lorsqu'arrive ce mois. Je vais donc souligner le début du mois d'août par une question existentielle:

-Est-ce que le mois d'août est un non-mois, un rien de trente-et-un jours entre deux saisons?