Showing posts with label SPVM. Show all posts
Showing posts with label SPVM. Show all posts

Wednesday, 9 September 2015

Bonne nuit pour le Buonanotte?

Je blogue encore une fois sur une nouvelle criminelle et juridique montréalaise (après mon billet de samedi passé inaperçu), glânée dans La Presse: le restaurant Buonanotte, lieu de rencontre de la mafia montréalaise, se fait serrer la vis par le SPVM. Son permis d'alcool est révoqué pendant quarante jours et le restaurant accepte à se soumettre à une série de mesures. Je ne sais pas si elles porteront fruit, je l'espère un peu, avec prudence. Peut-être que c'est le début de la fin pour le restaurant, s'il finit par devoir chasser sa clientèle la plus fidèle. Comme je le disais il y a un peu plus d'un an, on a là tous les éléments pour une bonne histoire policière: des individus louches, un restaurant au nom évocateur, la police et Montréal comme théâtre. Rien que pour ça, ça mérite que je le souligne.

Saturday, 5 September 2015

Les voleurs d'argent

La photo prise au York Castle Museum, je l'ai téléchargée ici un peu gratuitement, parce que je parle d'une nouvelle policière, mais incidemment et ironiquement c'est une nouvelle policière montréalaise. Enfin bref, pour aller dans le vif du sujet après ce long préambule: le SPVM recherche des voleurs qui ont volé de l'argent. je ne parle pas des billets de banque, mais du métal précieux. Ils ont d'abord volé un camion-remorque, puis un conteneur qui renfermait le métal. C'est assez insolite comme larcin. Pour les résidents de Montréal, lisez l'article de La Presse et si jamais vous voyez le camion, le conteneur ou avez des informations à donner à la police, appelez le 514-393-1133. Vous mettre aux aguets sera ma BA d'expatrié aujourd'hui. Et je termine ce billet en disant que c'est tout de même un crime qui frappe l'imagination.

Wednesday, 19 August 2015

Un alligator à Montréal

Parfois la réalité rattrape la légende urbaine la plus tirée par les cheveux. Nous en avons eu un exemple aujourd'hui à Montréal: Le SPVM a capturé un alligator en cavale. Un saurien. En cavale. À Montréal. Bon, on a déjà eu des cas de boas, mais un alligator, je crois que c'est une première. Bon, je n'ai rien d'autre à dire sauf que ça a fait ma journée, parce que bien que ce soit un fait divers très divers, il est en même temps vraiment inusité.

Saturday, 13 June 2015

Un flic québécois en Suède

Je voulais mentionner sur ce blogue une nouvelle que j'ai lue hier: un policier du SPVM à la retraire en vacances en Suède a permis l'arrestation de deux malfaiteurs. Cette histoire m'a fait sourire pour plusieurs raisons: les policiers du SPVM se conduit depuis encore trop longtemps comme des petits guignols de paroisse en s'habillant comme des clowns, jusqu'aux funérailles de Parizeau. Ca fait plaisir de savoir que certains policiers du SPVM savent encore se comporter comme des policiers probes et compétents, même en vacances, même à la retraite. Bien entendu, ça ne veut rien dire sur la génération qui est toujours en service. Ils sont peut-être tous devenus des clowns sans respect pour leur propre uniforme et leur propre travail. Mais bon, je ne bouderai pas mon plaisir: ça me rend fier qu'un flic québécois, fût-il du SPVM, se comporte comme un flic compétent.

Et puis bon, ça peut paraître bêtement trivial, mais il y a aussi le fait que ça s'est passé en Suède. J'ai une affection particulière pour la Suède, parce que ma famille a acueilli une étudiante suédoise pendant un an et je la considère un peu comme ma grande soeur. Nous avons visité la Suède il y a plusieurs années, 21 ans en fait, et c'est un pays aussi magnifique que charmant. Que ça se soit passé en Suède me rappelle donc de bons souvenirs. Et, comme j'aime le pays et ses habitants, je suis fier qu'un Québécois y soit considéré comme un héros. Alors voilà, sergent-détective Bruno Blouin, je vous admire et vous envie.

Wednesday, 4 February 2015

La farce de Matricule 728

Je suis étonné de n'avoir pas blogué à son sujet lorsque les frasques de la patrouilleuse du SPVM Stéfanie Trudeau, alias Matricule 728, se sont produites en 2012. C'est étrange, parce qu'elle m'a mis drôlement en colère. Le Matricule 728 représente tout ce qu'il y a de pire dans une certaine culture policière, au SPVM et ailleurs. Une brute épaisse et fascisante (et je n'utilise pas ce mot à la légère), qui hait les citoyens du Plateau Mont-Royal qu'elle avait le devoir de protéger et qui ne méritait pas de porter l'uniforme, encore moins une arme. Mais bon, mieux vaut tard que jamais, j'apprends que son avocat essaie de la défendre en accusant le ministère public d'avoir laissé tombé les accusations contre ceux qu'elle a brutalisés, alors ça me met suffisamment en rogne pour bloguer à ce sujet. Je sais, un avocat de la Défense, ça doit bien défendre son client, mais j'aurais aimé qu'il ait la décence de lui faire plaider coupable. Je suis naïf comme ça. Alors bon, je pourrais simplement rappeler et commenter les faits, mais j'ai pensé que la moquerie et la dérision sont encore les meilleures armes des civils qu'elle déteste tant. Et il n'y a pas meilleure dérision que la chanson de Laurent Paquin. Je ne suis pas son plus grand fan, mais je trouve que là, il a su donner le bon ton de sarcasme et de méchanceté. Il avait retiré sa chanson peu après l'avoir mise sur YouTube, sous prétexte que ça avait choqué certaines personnes à cause de propos soi-disant homophobes et misogynes. Je ne trouve pas du tout. La satire permet certains raccourcis et la grossièreté n'est pas interdite pour dénoncer les brutes. Et je suis heureux qu'elle soit disponible sur d'autres comptes que le sien.

Saturday, 5 July 2014

Restaurants montréalais et crime organisé

Quelqu'un a envie de lire un billet sur les affaires criminelles montréalaises? Je viens de lire cette nouvelle sur La Presse, à propos du restaurant Queue de cheval à Montréal, qui doit réouvrir après un déménagement, mais que les agents du SPVM soupçonnent de financement illégitime. Ce ne serait pas le premier restaurant montréalais qui ferait du blanchiment d'argent, si les soupçons du SPVM sont fondés. Mais ce qui me frappe à chaque fois que je lis une nouvelle comme celle-là, c'est que tous les éléments d'un roman policier solide y sont: un restaurant haut de gamme apprécié par le jet set, des individus louches et pleins de fric, des ressources financières obscures, une force policière vigilante... Et Montréal pour théâtre.

Tuesday, 19 March 2013

L'arroseur arrosé

C'est un vieux gag qui peut demeurer très drôle, en tout cas très satisfaisant, celui de l'arroseur arrosé. Il est arrivé récemment à Guy Hébert, directeur général de la Ville de Montréal, pitoyable petit politicalleur résidu de l'administration de Gérald Tremblay. Il a cherché à congédier Marc Parent, chef du SPVM, parce que celui-ci enquêtait sur un contrat de la ville. Pour cette tentative d'intimidation et d'ingérence dans le travail policier, il a dû démisionner. Bon débarras. J'ai eu des mots durs envers Marc Parent l'année dernière, cela dit j'avais accueilli sa nomination avec enthousiasme. Je suis d'accord avec Patrick Lagacé: on s'est attaqué à un homme droit, parce que c'était un homme droit. La chronique de Michèle Ouimet sur la controverse est également intéressante. Ce serait une autre histoire déprimante sur la corruption qui sévit à Montréal. Celle-ci, cependant, finit bien, avec la minable petite brute qui se fait servir exactement sa propre médecine. Ca me donne une certaine joie furieuse.

Friday, 9 March 2012

Les étudiants et les matraques

Bon, je me lance dans un autre billet sérieux un vendredi. Mes lecteurs savent que je m'intéresse aux nouvelles policières et que j'admire le travail de la police. Pas aujourd'hui. Aujourd'hui le SPVM me met à nouveau en colère. Je me désespérais d'eux en 2008, quand ils avaient réagi comme des moumounes durant les émeutes de 2008. Réaction timorée de petite police paroissiale qui oubliait ses devoirs et laissaient des ivrognes faire du grabuge à Montréal. J'avais mis ça sur le dos de l'incompétent qui était à leur tête. Ils me désespèrent maintenant parce qu'ils ont joué les gros bras contre des étudiants en grève. et je ne peux plus jeter tout le blâme sur la plante en pot qui leur sert de chef. J'ai lu ce billet du Prof Solitaire qui m'a illustré jusqu'où c'est allé. La chronique de Patrick Lagacé sur le sujet ici. Je partage entièrement son opinion.

Je suis pour le principe de la grève, bien que je sois contre ses motivations. Les frais de scolarité doivent/auraient dû augmenter, sans doute pas de manière aussi radicale, mais il faut néanmoins qu'ils augmentent. Cela dit, ayant vu comment certains recteurs et hauts placés à l'université se la coulent douce avec l'argent alloué à leurs institutions, je sais que les sacrifices et l'austérié nécessaires pour renflouer l'université doivent être partagés par tous. Cela dit, les étudiants ont le droit de faire la grève et ce n'est pas comme s'ils mettaient, disons, Montréal-Nord à feu et à sang. Les flics auraient dû ranger les matraques. Je leur pardonne d'avoir la main lourde sur des forcenés, sur des sans-abris en colère, sur des petits voyous, je leur pardonnerais d'avoir la main lourde sur des crapules s'ils avaient la main lourde sur des crapules. Mais sur des étudiants naïfs et excessifs? Ils n'ont aucune excuse.

Monday, 13 February 2012

La police me décourage parfois

Je pensais beaucoup de bien de Marc Parent, chef du SPVM. Je pense en général beaucoup de bien de la police, en tout cas de ces policiers, moins des officiers galonnés. Puis, à la suite de cette histoire de taupe au SPVM, le gouvernement décide de faire la chasse... aux sources qui ont révélé aux journalistes l'histoire de la taupe. La chronique de Patrick Lagacé ici, celle d'Yves Boisvert .  Donc, la SQ enquêtera sur le SPVM pour trouver non pas où le système de sécurité a failli, mais comment le public l'a su. Et Marc Parent qui ne trouve rien à redire. Marc Parent que j'avais louangé ici. Son prédécesseur était un incapable à la loyauté déplacée, Parent est en train de se transformer en cocu content. Pitoyable. Et j'ai honte de mon enthousiasme quant à sa nomination. Je rêve d'un jour où on aura des officiers supérieurs compétents et intègres à la SQ et au SPVM. Je suis sans doute naïf.

Sunday, 22 January 2012

Tragédie policière moderne

Je suis avec intérêt l'actualité policière québécoise. Récemment, je suis plutôt servi côté vrai drame policier. Il y a eu la condamnation de Tony Conte dont j'ai parlé vendredi. Mais l'Affaire Davidson, sur la taupe du SPVM qui a tenté de vendre une liste d'agents doubles à la maffia, est plus troublante et plus rocambolesque. La chronique de Patrick Lagacé sur le sujet ici. Il y aurait là la matière d'un roman policier, mais dans le genre profondément tragique: un officier de police respecté de son entourage, un membre de l'élite même, qui trahit les siens, qui est ensuite en danger de mort et qui a peut-être été poussé au suicide par ses anciens collègues. Cette histoire-là, je l'ai lue à plusieurs reprises, vue aussi. Yves Boisvert mentionne Le Parrain II sur son blogue.  Je pourrais en nommer d'autres.

Mais là, on parle de la réalité, pire, de l'actualité policière. La tragédie s'est jouée, se joue, dans notre époque, dans notre Québec. Les flics qui manquent de loyauté, je les méprise profondément. La faute d'Ian Davidson était plus grave, mais ses motivations sont jusqu'ici tellement nébuleuses que je suis plus troublé qu'en colère. Et peut-être aussi qu'à cause du suicide je ne peux pas le mépriser autant que je le ferais.

Thursday, 11 August 2011

Un fanatique religieux de Montréal

Ce genre de nouvelle me déprime peut-être plus que les récentes émeutes à Londres. Un fêlé doublé d'un fanatique religieux (sa foi ayant nourri sa folie) de Montréal a lancé des menaces de mort sur internet entre autres à PZ Myers. Cela dit, lorsqu'il lance pareilles menaces, c'est tous les athées, dont moi, qu'il menace. Or, on sait ce qu'un esprit malade peut faire quand il délire. C'est une chose à prendre très au sérieux. Hélas, le SPVM a tardé à réagir. J'ai un profond respect pour les flics du SPVM, mais parfois ils sont durs à aimer. Et dans ce cas-ci, on parle de menaces de morts caractérisées.

Je soupçonne que cette déplorable apathie soit partiellement causée par la méfiance tacite qu'ont bien des Québécois envers les athées. Et également l'espèce de bienveillance excessive qu'ils ont toujours envers les gens de foi, quand ceux-ci sont chrétiens. La mère du fêlé semble être aussi pire que lui. Ce n'est pas surprenant, mais ce n'est pas pour rassurer non plus.


Saturday, 16 April 2011

La loyauté d'un flic

Un billet de Patrick Lagacé aujourd'hui m'a fait lire un article du Devoir sur Yvan Delorme, l'ancien chef du SPVM, sur lequel j'ai déjà blogué. J'ai déjà eu du respect pour lui, jusqu'à ce qu'il prouve sa profonde incurie en tant que chef de police, à plusieurs reprises.

Ce n’est pas seulement troublant: c’est enrageant. Déjà qu’Yvan Delorme avait montré qu’il était un chef incapable, sans leadership aucun, même pas foutu de contrôler des partisans du CH paquetés un soir de séries, incapable de prêcher à ses hommes la rigueur et la probité, par la parole ou par l'exemple, maintenant on sait qu’il faut enquêter sur sa loyauté envers la police et qu’il était peut-être bien l'homme de paille d'hommes d'affaires véreux. On savait qu’il était incompétent (appelons un chat un chat), maintenant on peut le soupçonner sérieusement d’avoir été le Kim Philby du SPVM. Je sais, il est innocent jusqu'à preuve du contraire. Mais coupable ou non il dans tous les cas, hors de tout doute raisonnable, un innocent.

Monday, 8 November 2010

Cops

Right now I am watching a documentary on Channel 4, Coppers, about well, the UK police force. It is a world I am both foreign to and familiar with. I first got into the police world through fiction, via the crime novels I was reading, then the TV dramas I became a fan of. It probably really started with Omertà at home, when I really started to be interested about the work of police officers. There was also the gang war of the 90s which set Montreal ablaze, and which made me more aware of the admirable work of the SQ and the SPVM (except that muppet). I blogged about it here. I became fascinated with real crime history and crime news.

A friend of mine, an army officer, once told me, when I was unemployed, that I should consider a career in the police force, since I was so much into it. It was a ridiculous suggestion. Police officers are to me what birds are to ornithologists: a subject of study and observation, but nothing I could ever think to be a part of. I love to go to crime museums (I dragged my wife to the one in Vancouver), I once chatted with two patrol officers of the SPVM in a café and asked them what type of guns they had (I learned that the SPVM cops have Walthers, the SQ ones have Glocks), I can question a police officer in details about police procedure, ranking, etc. I am fascinated with the little details of a cop's life, the lingo they use, the uniforms, the reports they have with the medias, with the judiciary, etc. I think I could write a convincing picture of police life, if I had the discipline to put my mind into it.

Friday, 20 August 2010

La chronique en question

Pour faire suite à mon billet d'hier, voici la chronique de Patrick Lagacé sur la nomination de Marc Parent à la tête du SPVM. À lire les commentaires enthousiastes des policiers, une constatation me vient tout de suite à l'esprit: fallait-il qu'Yvan Delorme soit détesté pour qu'ils acclament le nouveau chef ainsi!

Thursday, 19 August 2010

Bienvenue, Monsieur Parent

Ce n'est pas parce que je suis de l'autre côté de l'Atlantique que je ne suis pas les nouvelles québécoises et plus particulièrement les nouvelles montréalaises. Ma famille sait que je suis fasciné par l'actualité policière et criminelle depuis plusieurs années déjà. J'ai donc appris aujourd'hui que Marc Parent sera maintenant chef du SPVM. Patrick Lagacé a réagi sur son blogue. Je lirai avec intérêt sa chronique de demain.

Je crois que c'est une excellente nouvelle. En fait, Marc Parent était mon candidat préféré des cinq prétendants à la succession du décevant Yvan Delorme, lequel avait terminé sa carrière en minable petit roitelet, pusillanime quand il s'agissait de défendre ses hommes, à la fois lâche et démagogue quand les partisans du Canadien faisaient du grabuge, en conflit d'intérêt avec des hommes d'affaires véreux par dessus le marché. Je ne le regretterai pas. Marc Parent, lui, a semble-t-il le respect de ses hommes, il habite le territoire qu'il avait à charge et il est un homme de terrain. Il me semble le candidat idéal, du moins sur papier. Je partage également l'aversion de bien des policiers envers le second en lice, Jean-Guy Gagnon, le dauphin de Delorme.

Alors bienvenue, Monsieur Parent. J'espère que saurez rappeler à vos hommes qu'ils sont toujours policiers lorsque les Canadiens jouent en série.