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Tuesday, 18 April 2023

Wednesday, 27 March 2019

Redécouvrir la lecture

Non, malgré le titre, je ne parle pas d'expérience personnelle. Pour moi, ce n'est pas nouveau et je lis beaucoup déjà. Mais j'ai récemment lu un excellent texte de Patrick Lagacé, Émile et Alexis, dans la mer des mots. Il raconte la redécouverte de la lecture par un père qui a décidé de passer moins de temps sur les réseaux sociaux. C'est une résolution que j'aimerais suivre, en tout cas plus que je le fais. Sauf que je n'abandonnerai, n'abandonnerais pas Vraie Fiction. Mais j'essaie aussi de transmettre le goût de la lecture à mon fils et je crois prêcher par l'exemple au moins un peu. Jusqu'ici, j'ai lu huit livres cette année (deux de moins qu'Émile), ce qui n'est pas mal. J'essaie d'en lire deux par mois et au moins quelques classiques parmi eux, ainsi qu'un par année que je relis. Et vous, quelles sont vos résolutions et vos programmes de lecture?

Saturday, 20 June 2015

Merci, Monsieur Simoneau

Je viens de lire l'article de Patrick Lagacé sur Alain Simoneau, le militant laïque et compatriote saguenéen qui a poursuivi en justice le maire de Saguenay Jean Tremblay sur la prière au conseil municipal. Je savais qu'il avait reçu des menaces des lâches bondieusards, mais je ne savais pas à quel point. Enfin, j'ai souvent blogué sur cette controverse, la dernière fois le 16 avril, je tenais à remercier Monsieur Simoneau publiquement sur mon blogue. J'ai eu le plaisir d'échanger avec lui à travers divers forums sur Facebook, j'ai également été comme lui la cible d'un troll (comme internet en crée trop souvent), un onctueux paranoïaque qui pensait que j'étais anarchiste à cause d'une photo d'Odin (je vous jure, les chats noirs étant paraît-il un symbole pour les anarchistes). C'est là que j'ai pris conscience du degré de fanatisme des disciples du maire. De leur imbécilité et de leur ignorance, ça, je savais déjà. Et ça m'a donné une idée plus précise de ce qu'Alain Simoneau avait eu à endurer pendant neuf ans. Parce qu'il a fait ce qui était juste même si c'était difficile, parce que sa cause qu'il a défendue courageusement fait progresser tout le Québec, parce qu'il a montré qu'au Saguenay, on est pas tous des enfants de choeurs attardés, je lui lève mon chapeau. Merci, Monsieur Simoneau.

Monday, 25 May 2015

Les vertus (imaginaires?) du thé

J'ai récemment lu le dernier billet du Pharmachien qui déboulonnait les cures de jus de fruit. Comme d'habitude, ce fut à la fois drôle et intéressant. Coincidence ou pas, Patrick Lagacé a planté le jus d'orange dans une récente chronique. Tout ça m'amène à me questionner sur mes propres idées reçues sur un certain produit de consommation: le thé. J'ai tendance à croire ceux qui vantent ses vertus (le menu d'Aux Vivres par exemple), simplement parce que j'aime le thé. Je ne compte pas baisser ma consommation, mais je ne veux pas être crédule. Qu'il agisse comme stimulant, je le conçois facilement car il a de la caféine. Mais dire que certains thés réduisent le cholestérol, sont antioxidants et tout le reste, je trouve ça fort de... Thé.

Tuesday, 19 March 2013

L'arroseur arrosé

C'est un vieux gag qui peut demeurer très drôle, en tout cas très satisfaisant, celui de l'arroseur arrosé. Il est arrivé récemment à Guy Hébert, directeur général de la Ville de Montréal, pitoyable petit politicalleur résidu de l'administration de Gérald Tremblay. Il a cherché à congédier Marc Parent, chef du SPVM, parce que celui-ci enquêtait sur un contrat de la ville. Pour cette tentative d'intimidation et d'ingérence dans le travail policier, il a dû démisionner. Bon débarras. J'ai eu des mots durs envers Marc Parent l'année dernière, cela dit j'avais accueilli sa nomination avec enthousiasme. Je suis d'accord avec Patrick Lagacé: on s'est attaqué à un homme droit, parce que c'était un homme droit. La chronique de Michèle Ouimet sur la controverse est également intéressante. Ce serait une autre histoire déprimante sur la corruption qui sévit à Montréal. Celle-ci, cependant, finit bien, avec la minable petite brute qui se fait servir exactement sa propre médecine. Ca me donne une certaine joie furieuse.

Sunday, 10 March 2013

La suffisance de Jean Pelletier

Quelqu'un a envie d'une petite controverse dominicale? Je reviens rapidement sur l'infopub de Céline Galipeau avec Marc Ouellet que Radio-Canada a qualifié d'entrevue. Patrick Lagacé avait dénoncé la forme et le fond, ou plutôt l'absence de fond, dans une chronique virulente, mais parfaitement justifiée. Jean Pelletier, Directeur de l'Information à Radio-Canada lui a répondu . Une réponse hautaine et lâche, à l'image de l'attitude de sycophante que Radio-Canada a trop souvent envers l'Église catholique.

Lagacé avait entièrement raison dans sa chronique: l’entrevue de Galipeau était d’une complaisance honteuse. Je sais bien que Jean Pelletier veut protéger ses journalistes, mais il doit le faire avec honnêteté intellectuelle et courage, alors qu’ici sa réponse suinte la mauvaise foi: il parle à peine et encore qu’en termes vagues de l’entrevue qui a soulevé la colère du chroniqueur. Il prétend que le cardinal en a dit bien plus qu’il l’aurait souhaité. Ah oui? Quoi? Quand? Sur quels sujets? Pelletier ne le dit pas, c’est à se demander s’il a pris la peine de regarder l’entrevue, ou s’il a sorti une réponse toute faite. Plus aberrante que l’insignifiance de Céline Galipeau devant un papable auquel c’est un devoir de poser des questions difficiles, il y a l’insignifiance vaniteuse du Directeur de l’information à Radio-Canada. Comme quoi le titre n'est pas garantie d'intelligence. En fait de réponse, il aurait mieux fait de se taire.

Wednesday, 6 March 2013

Le cardinal et l'obséquieuse

Il y a des lectures comme ça qui me mettent en colère. La chronique de Patrick Lagacé aujourd'hui, sur l'entrevue téteuse de Céline Galipeau à Marc Ouellet. Vous pouvez la voir ici et bien vociférer après. Je suis entièrement en accord avec le fond et la forme de la chronique de Lagacé: Céline Galipeau a été obséquieuse, mièvre, servile, complaisante, envers un fondamentaliste, un phallocrate, un obscurantiste de premier ordre. Il a eu une grosse passe droite, Galipeau lui a offert un bel exercice de relation publique. Pathétique, pitoyable, minable, profondément honteux. J'ai trouvé Céline Galipeau profondément insignifiante, une lectrice de nouvelles plus qu'une journaliste, toujours obséqieuse lorsqu'elle était en entrevue avec des gens de pouvoir. Maintenant, après avoir vu une entrevue aussi parfaitement lubrifiée, je sais quel métier elle devrait avoir. Et je reste poli. Elle devrait s'appeler Sainte Innocente.

Saturday, 31 March 2012

Le sacre québécois

J'ai lu avec intérêt la chronique de Patrick Lagacé sur les sacres québécois. Je suis un peu désolé d'apprendre que les anglicismes commencent déjà à prendre le pas, pour la jeune génération, sur nos bons vieux sacres issus de la liturgie catholique, l'hostie devenue un stie interjectif, le Christ devenu un crisse bien sifflé et le fameux tabarnak qui est sans doute le plus connu hors Québec. J'espère que ce dernier ne sera pas perdu. Je tiens à ce qu'on garde ces grossièretés bien de chez nous pour deux raisons simples: 1)on n'éliminera pas l'existence des jurons dans quelque culture que ce soit, autant en avoir des distincts 2)les sacres québécois sont un pied de nez au catholicisme, qu'il désacralise et à l'Église catholique, dont il défie l'autorité. On me dira que l'Église catholique n'a plus vraiment d'influence au Québec. Ce n'est malheureusement pas vrai: certains peuvent encore sévir. Alors qu'on leur rappelle leur insignifiance, la profonde stupidité de leur pompe, de par un sacre bien senti, c'est non seulement nécessaire, c'est essentiel.

Friday, 9 March 2012

Les étudiants et les matraques

Bon, je me lance dans un autre billet sérieux un vendredi. Mes lecteurs savent que je m'intéresse aux nouvelles policières et que j'admire le travail de la police. Pas aujourd'hui. Aujourd'hui le SPVM me met à nouveau en colère. Je me désespérais d'eux en 2008, quand ils avaient réagi comme des moumounes durant les émeutes de 2008. Réaction timorée de petite police paroissiale qui oubliait ses devoirs et laissaient des ivrognes faire du grabuge à Montréal. J'avais mis ça sur le dos de l'incompétent qui était à leur tête. Ils me désespèrent maintenant parce qu'ils ont joué les gros bras contre des étudiants en grève. et je ne peux plus jeter tout le blâme sur la plante en pot qui leur sert de chef. J'ai lu ce billet du Prof Solitaire qui m'a illustré jusqu'où c'est allé. La chronique de Patrick Lagacé sur le sujet ici. Je partage entièrement son opinion.

Je suis pour le principe de la grève, bien que je sois contre ses motivations. Les frais de scolarité doivent/auraient dû augmenter, sans doute pas de manière aussi radicale, mais il faut néanmoins qu'ils augmentent. Cela dit, ayant vu comment certains recteurs et hauts placés à l'université se la coulent douce avec l'argent alloué à leurs institutions, je sais que les sacrifices et l'austérié nécessaires pour renflouer l'université doivent être partagés par tous. Cela dit, les étudiants ont le droit de faire la grève et ce n'est pas comme s'ils mettaient, disons, Montréal-Nord à feu et à sang. Les flics auraient dû ranger les matraques. Je leur pardonne d'avoir la main lourde sur des forcenés, sur des sans-abris en colère, sur des petits voyous, je leur pardonnerais d'avoir la main lourde sur des crapules s'ils avaient la main lourde sur des crapules. Mais sur des étudiants naïfs et excessifs? Ils n'ont aucune excuse.

Monday, 13 February 2012

La police me décourage parfois

Je pensais beaucoup de bien de Marc Parent, chef du SPVM. Je pense en général beaucoup de bien de la police, en tout cas de ces policiers, moins des officiers galonnés. Puis, à la suite de cette histoire de taupe au SPVM, le gouvernement décide de faire la chasse... aux sources qui ont révélé aux journalistes l'histoire de la taupe. La chronique de Patrick Lagacé ici, celle d'Yves Boisvert .  Donc, la SQ enquêtera sur le SPVM pour trouver non pas où le système de sécurité a failli, mais comment le public l'a su. Et Marc Parent qui ne trouve rien à redire. Marc Parent que j'avais louangé ici. Son prédécesseur était un incapable à la loyauté déplacée, Parent est en train de se transformer en cocu content. Pitoyable. Et j'ai honte de mon enthousiasme quant à sa nomination. Je rêve d'un jour où on aura des officiers supérieurs compétents et intègres à la SQ et au SPVM. Je suis sans doute naïf.

Sunday, 22 January 2012

Tragédie policière moderne

Je suis avec intérêt l'actualité policière québécoise. Récemment, je suis plutôt servi côté vrai drame policier. Il y a eu la condamnation de Tony Conte dont j'ai parlé vendredi. Mais l'Affaire Davidson, sur la taupe du SPVM qui a tenté de vendre une liste d'agents doubles à la maffia, est plus troublante et plus rocambolesque. La chronique de Patrick Lagacé sur le sujet ici. Il y aurait là la matière d'un roman policier, mais dans le genre profondément tragique: un officier de police respecté de son entourage, un membre de l'élite même, qui trahit les siens, qui est ensuite en danger de mort et qui a peut-être été poussé au suicide par ses anciens collègues. Cette histoire-là, je l'ai lue à plusieurs reprises, vue aussi. Yves Boisvert mentionne Le Parrain II sur son blogue.  Je pourrais en nommer d'autres.

Mais là, on parle de la réalité, pire, de l'actualité policière. La tragédie s'est jouée, se joue, dans notre époque, dans notre Québec. Les flics qui manquent de loyauté, je les méprise profondément. La faute d'Ian Davidson était plus grave, mais ses motivations sont jusqu'ici tellement nébuleuses que je suis plus troublé qu'en colère. Et peut-être aussi qu'à cause du suicide je ne peux pas le mépriser autant que je le ferais.

Wednesday, 20 July 2011

Et maintenant La Peste

Je vais bientôt terminer la lecture du roman policier. Comme il m'arrive parfois de vouloir lire un peu plus sérieux que ce que je lis d'habitude, j'ai décidé de me plonger dans la lecture de La Peste d'Albert Camus. Ce roman ou L'Étranger est le livre obligé de littérature française que l'on met sous les yeux du cégépien québécois, ce qui marque souvent le début de sa conversion vers l'athéisme. Pour moi, ça a été L'Étranger, en première année de cégep. Pour d'autres, comme Patrick Lagacé le raconte dans une chronique récente, ça a été La Peste. J'ai enseigné la littérature existentialiste française dans une autre vie, mais ô honte, je n'ai pas encore lu La Peste. Je compte corriger ce déplorable état de chose.

Tuesday, 14 June 2011

Ouch! Était-ce bien nécessaire?

Après avoir lu la chronique de Patrick Lagacé sur l'hymne "national" pour la Saint-Jean de 2011, j'ai décidé de me faire ma propre idée et d'écouter la chanson. L'horreur, l'horreur. Je me demande si je vais survivre à ça. La liste que Lagacé fait est somme toute exhaustive et je n'en rajouterai pas. Je connais très peu Raôul Duguay, que de nom en fait. Je me pose simplement une question: est-ce vraiment nécessaire d'avoir un hymne pour chaque Saint-Jean-Baptiste? Ce n'est pas comme si on n'avait pas quelques hymnes nationaux officieux déjà, ce n'est pas comme si on n'avait pas de grandes chansons dans notre répertoire pour utiliser comme chansons-thèmes. Des airs connus comme des airs oubliés. Et bon, cette année, on a cette horreur.

Saturday, 16 April 2011

La loyauté d'un flic

Un billet de Patrick Lagacé aujourd'hui m'a fait lire un article du Devoir sur Yvan Delorme, l'ancien chef du SPVM, sur lequel j'ai déjà blogué. J'ai déjà eu du respect pour lui, jusqu'à ce qu'il prouve sa profonde incurie en tant que chef de police, à plusieurs reprises.

Ce n’est pas seulement troublant: c’est enrageant. Déjà qu’Yvan Delorme avait montré qu’il était un chef incapable, sans leadership aucun, même pas foutu de contrôler des partisans du CH paquetés un soir de séries, incapable de prêcher à ses hommes la rigueur et la probité, par la parole ou par l'exemple, maintenant on sait qu’il faut enquêter sur sa loyauté envers la police et qu’il était peut-être bien l'homme de paille d'hommes d'affaires véreux. On savait qu’il était incompétent (appelons un chat un chat), maintenant on peut le soupçonner sérieusement d’avoir été le Kim Philby du SPVM. Je sais, il est innocent jusqu'à preuve du contraire. Mais coupable ou non il dans tous les cas, hors de tout doute raisonnable, un innocent.

Friday, 20 August 2010

La chronique en question

Pour faire suite à mon billet d'hier, voici la chronique de Patrick Lagacé sur la nomination de Marc Parent à la tête du SPVM. À lire les commentaires enthousiastes des policiers, une constatation me vient tout de suite à l'esprit: fallait-il qu'Yvan Delorme soit détesté pour qu'ils acclament le nouveau chef ainsi!

Monday, 16 August 2010

Il a dit QUOI?

Bon, je reviens (encore!) sur le sinistre ensoutané. Il a donné sa dernière messe sans s'étouffer dans son hostie. Patrick Lagacé revient sur la cérémonie et pose une question fort pertinente au premier ministre Jean Charest. Mais ce qui m'a fait bondir, c'est ce que le vieux con a dit dans son homélie: "Le message de la vérité n’est pas toujours bien reçu."

Ce n'est même plus de l'arrogance, c'est de la vanité fanatique. Le cardinal Ouellet ne sait rien de rien de la vérité. Il l'a rejetée depuis sa petite enfance en faveur des dogmes de son Église. Il se crisse de la vérité parce qu'il a depuis longtemps rejeté le doute qui est nécessaire à la pensée. Et le vieux tabarnak est incapable de reconnaître qu'il s'est peut-être trompé! Qu'il parte pour Rome au plus sacrant.

Saturday, 31 July 2010

"Ils" sont de retour

Appris sur le blogue de Patrick Lagacé: Julie Couillard a un blogue/site elle aussi. J'imagine que c'était inévitable, mais franchement elle aurait pu se retenir un peu. Après tout, aà part avoir couché avec des crapules, qu'est-ce qu'elle a fait pour être célèbre? Et son ex, l'idiot du village beauceron devenu député, qui en a un aussi, encore une fois on ne peut pas l'éviter, mais je ne peux pas m'empêcher d'être découragé. Pas que je crois que je blogue de façon particulièrement profonde, mais Ah oui, Bernier a écrit un texte imprégné de mauvaise foi et de démagogie en réplique à André Pratte sur l'élimination du recensement. Parce que c'est écrit et que ça a vraisemblablement été révisé par un autre que lui, le texte de Bernier est n'est pas rempli de plénoasmes et les bafouillements, mais ça ne l'empêche pas d'utiliser tous les sophismes du livre: argument à la popularité, homme de paille, démagogie, etc. Je parlerais de malhonnêteté intellectuelle, mais pour ça il lui faudrait un intellect.

Monday, 17 May 2010

Il remet ça?

Je ne voulais pas bloguer sur le cardinal Ouellet une autre fois, je ne pensais pas bloguer sur lui de sitôt, mais il ne m'a guère laissé le choix: ses propos sur l'avortement après un viol ont fait des vagues. La réaction de Patrick Lagacé (et le billet sur son blogue ici). Celle de Richard Martineau ici. La mienne, de réaction? Je n'arrive pas à trouver des mots que je n'ai pas déjà dit pour exprimer ce que je pense sur la mesquinerie, la petitesse, la stupidité, la profonde ignorance, l'aveuglement de ce puceau du troisième âge. Je disais qu'il voyait le monde "à travers la phraséologie étriquée de son bréviaire". C'est bien pire: c'est un esprit malveillant qui fantasme à l'idée qu'un jour la société québécoise se fera piétiner sous la botte des ayatollahs catholiques de son espèce.

Saturday, 15 May 2010

L'éducation comme vue de l'esprit

Un billet sur le blogue de Richard Martineau m'a mené à une chronique de Christian Rioux, qui réagissait à une lettre abrutissante de stupidité d'une étudiante québécoise. J'ai souvent honte de l'école de mon adolescence, ce genre de lettre me rappelle que si les choses ont peut-être changé, c'est pour le pire. Ou à tout le moins elles ne se sont pas améliorées. Ce qui me met en colère avec l'éducation au Québec, c'est l'hostie de démagogie qui remplace la rigueur intellectuelle. En fait, le mépris de la connaissance et de la a culture semblent devenues des valeurs institutionnelles. Enrageant. J'ai particulièrement apprécié ces mots de Rioux:

"Comment ne pas conclure que notre étudiante est finalement le produit malheureux d'un enseignement qui ne met plus l'accent que sur la communication? T'sais veux dire. On n'apprend plus le français en lisant Flaubert et Anne Hébert, mais des articles de journaux. (...) ceux qui étudient le français devront se contenter de textes médiocres, sans style et sans génie glanés sur Internet ou de ces torchons bourrés d'anglicismes que le club de hockey le Canadien distribue dans nos écoles avec la bénédiction du ministère.

Personne n'a jamais expliqué à Alex qu'avant d'écrire, il fallait d'abord apprendre à se taire — c'est d'ailleurs le plus difficile. Qu'il fallait lire beaucoup avant de songer à énoncer une petite idée. Qu'il valait mieux faire de nombreuses rédactions sur l'automne et peut-être même apprendre quelques poèmes par coeur avant de penser à avoir une opinion. Et que le vrai travail ne commençait qu'au moment de se relire."

Ah, et pour la petite histoire, je suis depuis un certain temps le blogue du Prof Solitaire (découvert grâce au blogue de Patrick Lagacé) qui brosse un portrait sans compromis de l'école québécoise. Je compte le mettre sur le blogroll.

Thursday, 13 May 2010

Parlons de hockey, puisqu'il le faut

J'ai pu constater l'ampleur de la fièvre du hockey à Montréal lors de mon dernier séjour dans la ville. Je dis fièvre du hockey, mais il faudrait peut-être plutôt parler de fièvre du Canadien. Comme l'a déjà dit un commentateur sportif, je ne sais plus lequel (et je paraphrase): Montréal n'est pas une ville de sports, ce n'est pas non plus la ville d'un sport, c'est la ville d'une équipe. J'ai été partisan du Canadien toute mon enfance, je le suis toujours, malgré ma relative indifférence pour le hockey une fois venu à l'âge adulte. Je suis partisan, mais je ne suis plus un chaud partisan. Ca a un peu à voir avec les conneries récentes de l'équipe, de même que l'infantilisme des fans.

Cela dit, je suis heureux qu'ils aient éliminé les Penguins hier. Même si ça m'agace que certains aient quand même fait des conneries, il semblerait que tout le monde ait pris les choses de manière plus responsable, les partisans comme la police (je ne m'ennuie pas trop du jovialiste Yvan Delorme). Quant à la victoire en elle-même, je partage le sentiment de Patrick Lagacé. Et je regrette un peu de n'avoir pas suivi ça d'un peu plus près quand j'étais là.