Sunday 28 February 2010

Bouquineries et bouquinistes

Mon père m'a envoyé cet article, en réaction je crois à mon billet précédent. Dommage que la Bouquinerie Saint-Denis ferme, je l'aimais bien. Pas autant que ma préférée dont j'ai parlé ici, mais j'y allais de temps en temps. Je ne crois pas avoir acheté un seul bouquin là-bas (je devrais avoir honte, mais d'habitude j'avais déjà tout dépensé mon argent sur Mont-Royal), cela dit j'aimais bien l'atmosphère là-bas.

Avant de vivre à Montréal, je n'achetais pas de livres usagés. C'est sur le Plateau que j'ai découvert la richesse de ces commerces. On peut en effet y trouver des trésors. Il y a un plaisir à bouquiner là-bas que je n'ai jamais ressenti dans une vraie librairie, sauf Olivieri (où il faudrait que je retourne d'ailleurs). Ce que j'aime dans les librairies usagées, c'est justement que l'on trouve souvent ce que l'on ne cherchait pas ou ce que l'on n'espérait plus trouver. À noter que je n'ai trouvé dans aucune autre ville des bouquineries de pareilles qualités. Il est vrai que j'ai assez peu exploré Paris et que je n'étais peut-être pas aux bons endroits.

Dans une autre vie, je crois que j'aurais pu devenir un bouquiniste, ou du moins un employé de bouquinerie. C'est même étrange que je ne l'aie jamais été lorsque je suis arrivé sur le marché du travail. Avec ma formation, ça aurait une étape logique. Ca ou bibliothécaire.

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