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Friday, 3 September 2010

Trop chaud

Marie-Claude Lortie a écrit un billet sur la chaleur montréalaise et demande s'il fait encore chaud en France, au Saguenay, etc. Je peux lui répondre qu'il fait trop chaud ici, trop chaud pour septembre en tout cas. Alors que je voudrais qu'il fasse un temps d'automne, plus confortable et qui nous fait moins regretter le retour au travail imminent, il fait chaud comme il ne l'a pas fait depuis des semaines. Je sais que l'on n'est début septembre et qu'il faut s'attendre à ce genre de température, mais quand même. J'en ai soupé de la chaleur et j'aimerais qu'il fasse un peu plus frais.

Friday, 27 August 2010

Cette rentrée scolaire que je ne vivrai pas

Marie-Claude Lortie a chroniqué sur la rentrée scolaire. C'est donc la rentrée scolaire cette semaine au Québec et ce le sera bientôt en Angleterre. J'avoue que je trouve ça un peu tôt en août. J'en souhaite une bonne à mes compatriotes blogueurs qui travaillent dans le monde de l'éducation.

La chronique de Marie-Claude Lortie ainsi que le blogue du Prof Solitaire m'ont fait réfléchir quant à ma relation avec le merveilleux monde de l'éducation. Ce sera l'une des rares années de ma vie où je ne participerai pas à la rentrée, soit en tant qu'étudiant soit en tant qu'enseignant. C'est quand même une expérience particulière pour moi, pas totalement nouvelle mais tout de même peu familière, car je suis naturellement porté à voir le temps et l'année qui s'écoule en fonction du calendrier scolaire. Lorsque j'étais enseignant, peu importe le niveau ou le milieu scolaire spécifique, j'attendais la rentrée avec un certain enthousiasme. Elle voulait dire que j'avais un revenu pour un certain temps et de quoi m'occuper. J'ai toujours trouvé le travail valorisant, peu importe le niveau. Le milieu de l'éducation lui-même, pas toujours. Enfin, maintenant j'en suis sorti (et je le dis avec le ton du toxicomane qui en avait assez).

Étudiant, c'était une autre paire de manches. J'ai longtemps détesté la fin des vacances plus que la rentrée elle-même. Il y a des rentrées scolaires que j'ai eues la mort dans l'âme: le secondaire un bien entendu, mais aussi le secondaire trois et ma première année à l'université. J'ai passé la plupart de mes études secondaires en solitaire, étrangement au cégep je me suis vite senti comme un poisson dans l'eau. C'est là que j'ai créé la grande majorité de mes liens d'amitié les plus durables. Ce sont aussi mes années d'éducation que j'ai le plus aimées. Le cégep, ça a été deux années trop courtes.

Cela dit, maintenant, lorsque je rentrerai de vacances, ce sera une journée de travail ordinaire. Je ne sais pas si j'aurai cette impression de suivre le calendrier scolaire.

Monday, 24 May 2010

Avoir un jardin?

Je viens de lire cette chronique de Marie-Claude Lortie sur le jardinage en milieu urbain. Pas inintéressant. Je suis plutôt citadin, cela dit je me suis découvert un amour pour le jardinage, enfin certains aspects. Surtout la cueillette de fruits, dont les pommes dont Lortie parle. Je ne me vois pas faire du cidre, mais j'aimerais avoir mon propre pommier. Ici, c'est impossible. Je devrai me contenter de offrir mes services de jardinier amateur à ma belle-mère, ce qui consiste surtout à couper les bouts séchés des plantes et à cueillir les légumes du carré de légumes qu'elle fait pousser. Je l'ai déjà dit ici: le jardinage a quelque chose de relaxant que j'aime bien. J'avais un ami qui en faisait entre deux chapitres de thèse de doctorat, pour occuper son esprit à des considérations plus concrètes, ce qui lui faisait un bien immense, m'a-t-il dit.

Friday, 12 February 2010

Ca commence à me déprimer sérieusement

Je parle bien sûr du climat de religiosité qui souffle sur le Québec et risque de lui donner un sérieux rhume. Je pense en particulier, mais pas exclusivement, à la dernière controverse concernant des écoles confessionnelles juives orthodoxes et le gouvernement québécois, qui semblait (semble?) prêt pour les accommoder à chambarder le temps d'enseignement à la grandeur de la province... André Pratte n'y voit aucun problème sur le fond, seulement sur la manière dont ça (n')a (pas) été annoncé. Demain, son éditorial va s'appeler "La croisade laïciste". Ca promet. Je sens que je vais le trouver indigeste. Parce que je ne me suis jamais considéré comme un croisé, mais à ce rythme-là je pourrais le devenir.

Il y a également un groupe qui a écrit un Manifeste pour un Québec pluraliste, que je me promets de ne pas signer. Je commence à en avoir marre de l'attitude masochiste culpabilisante d'une certaine élite intellectuelle québécoise envers les religions, qu'elles soient maison ou d'importation. Christian Rioux écrit une réponse fort intelligente. Marie-Claude Lortie lance certaines questions pertinentes également. La réplique de Richard Martineau au manifeste frôle dangereusement l'attaque ad hominem, mais elle lève le voile sur l'attitude bonasse d'un des signataires envers un système de loi absurde et incompatible avec la société occidentale. Étrange comme il faudrait automatiquement mettre ses gants blancs quand quelqu'un se drape dans sa foi pour se soustraire aux règles de vie en société. Ca me met en colère, peu importe où ça se produit, mais à plus forte raison dans mon Québec natal, où la laïcité devrait être protégée sans ambiguité et surtout sans honte.

Tuesday, 17 November 2009

Poutine again

Ce blogue devient Ma femme va trouver le sujet de ce billet dégoûtant, ou "dégûuuuuutant" comme elle dit. Marie-Claude Lortie a écrit un billet sur la poutine et l'intérêt que le plat national officieux (l'officiel est le pâté chinois) du Québec a suscité récemment chez le New Yorker. Le podcast de la conversation ici.
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This blog is turning back into a food blog it seems. Anyway, to my wife's probable dismay, the poutine is getting famous outside Québec. The New Yorker has been interested about it and you can find here the podcast of very interesting conversation about the dish and its cultural significance.

Friday, 15 May 2009

Le voile au Québec?

Ce sont des histoires qui me mettent le feu. Ainsi donc, la Fédération des Femmes du Québec est contre l'interdiction de signes religieux dans la fonction publique, donc contre l'interdiction du port du voile. Pire, la ministre responsable est du même avis. Du pure délire. Je suis un fervent défenseur de la séparation entre l'Église (ou toute Église) et l'État. Or, dans un lieu de travail public, lorsqu'on représente ce tétat, on devrait laisser de côté sa foi. C'est une question de principe, mais je crois que toute société occidentale devrait tenir ce principe pour sacré. C'est trahir le caractère laïque de l'état québécois que de laisser quelque fonctionnaire que ce soit, et j'incluerais les enseignants et les policiers, que de porter des signes qui les identifient à une foi. La foi n'a rien à voir avec la fonction publique. Par ailleurs, en ce qui concerne le voile islamique, même s'il peut être porté par choix, il n'en demeure pas moins que l'on légitimise ainsi l'emprise qu'ont les éléments plus radicaux de la société islamique sur leur communauté en laissant le voile se faire porter par des employés de l'État. Cela dit, même si on le porte par choix, il n'en demeure pas moins qu'un bureau gouvernemental n'est pas une mosquée ou une église. Il en va de même pour les écoles et les postes de police. On a beaucoup écrit là dessus dans les médias québécois, je vous recommanderais la chronique de Joseph Facal, celle de Christian Rioux et les deux chroniques de Marie-Claude Lortie, celle-ci et celle-la.

Et pour continuer sur ma lancée, quelqu'un peut m'expliquer ce qu'est l'intégrisme laïque?

Sunday, 22 March 2009

Les sucres

C'est le temps des sucres au Québec et je le manque. Marie-Claude Lortie parle de la cabane à sucre du Pied de Cochon dans son blogue. Cela m'a rappelé que je n'ai pas visité de cabane à sucre depuis une éternité. Cela dit, je me contenterais de beurre d'érable. Je manque le temps des sucres depuis que je suis installé en Angleterre. ce serait bien d'introduire la tradition ici (enfin, ici présentement est en Bretagne, je veux dire bien sûr dans la Grande Bretagne), mais je ne sais pas faire grand-chose à part des grands-pères à l'érable et ma femme n'aime pas trop les produits de l'érable de toute façon.

Friday, 31 October 2008

Déprimants gâcheurs de fêtes

Certaines écoles au Québec ont décidé d'interdire les bonbons pour l'Halloween, parce que c'est mauvais pour la santé. Un autre article ici, la réaction de Marie-Claude Lortie (que je n'aime pas d'habitude, because des propos d'une vacuité ridicule, notamment lorsqu'elle parle de Sarah Palin) ici, celle de Richard Martineau ici. Je suis d'accord avec eux. L'Halloween n'est pas un jour ordinaire, la valeur festive du 31 octobre devrait être une excuse suffisante pour relaxer les interdits et certains règlements concernant l'alimentation dans les écoles. Que va-t-il arriver l'année prochaine, on va interdire les déguisements de vampires, sorcières et fantômes parce qu'ils sont trop violents? La nature même de l'Halloween c'est 1)d'apprivoiser ses peurs. 2)de faire bombance (comme dans les sociétés primitives on mangeait les surplus qui ne pouvaient pas être conservés indéfiniment). Si on dénature la seconde caractéristique (commune à bien des fêtes), ce qui est déjà aberrant, dénaturera-t-on un jour la première?