Permettez-moi de revenir à au cardinal Marc Ouellet. C'est l'une de mes bêtes noires et on n'y échappe pas. Dans cet article de Cyberpresse, le président de l'Assemblée des évêques du Québec, Mgr Martin Veillette, parle d'un décalage "inévitable" causé par sa longue absence du Québec. Il exemplifie en parlant des Québécois comme moi qui vivent à l'étranger. Et je crois qu'il comprend mal une grande part du problème.
Je suis un Québécois vivant à l'étranger, je retourne au Québec trop peu souvent et je suis sans doute inévitablement "en décalage" sur un nombre de sujets. Mais ce décalage est partiel et circonstanciel. Celui du cardinal Ouellet était et est toujours total et peut-être bien intrinsèque. C'est son éducation religieuse, sa foi, qui a fait de lui un vieil homme ignorant et insensible, incapable de comprendre, d'aimer ou même d'accepter un tant soi peu la modernité. Le décalage n'était pas inévitable, c'est le cardinal qui l'a créé lui-même en préférant se tenir avec des fondamentalistes religieux plutôt que de considérer même un peu que les changements au Québec avaient été une bonne chose. Le cardinal Marc Ouellet s'est emmuré dans les dogmes, les credos, les profondes niaiseries de son Églises. Le problème, c'est sa foi.
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