Friday, 27 August 2010

The right time to leave the teaching profession

Today, my wife found this BBC article. It appears that less and less English pupils are bothering with Modern Foreign Languages in general and in French in particular. So they take MFL courses less and less in favor of easier (dumber?) courses such as Religious Education.

I am not surprised by this. However, I cannot help but feel disappointed and a little bit bitter. I don't think it is a good omen for the future generations in the UK. On a more positive, but selfish and cynical note, I chose the right time to leave the teaching profession for good. Indeed, jobs requiring French will be more and more filled by native speakers like myself. So getting back into the private sector might have been a good move after all. After two years of bad luck, frustration, sometimes poor decisions and overall morosity working in the teaching world, it would be a welcomed change.

2 comments:

PJ said...

Je suis d'avis qu'il devrait être obligatoire d'apprendre une seconde langue. On l'a facile au Québec avec l'anglais qui se retrouve partout, mais j'ai toujours regretté de ne pas en avoir appris une troisième (le Latin ça ne compte pas). Une nouvelle langue, c'est une nouvelle façon de penser qui ouvre plus de portes, et nous ouvre au monde beaucoup plus qu'un cours de religion.

Guillaume said...

Tu as parfaitement raison. Je disais d'ailleurs la même chose à mes élèves lorsque je travaillais à l'école: apprendre une autre langue c'est trouver une nouvelle perspective pour voir le monde. Je regrette aussi de ne pas avoir appris l'italien de façon plus sérieuse. Je ne dis pas qu'apprendre le latin ne compte pas, mais le latin qu'on a appris au secondaire, c'était si peu que pas.

Les Anglais risquent de s'handicaper de manière sérieuse économiquement avec une main d'oeuvre unilingue. Quand je suis cynique, je dis que c'est tout gain pour moi.