2025 A Few New Designs
4 months ago
Blogue d'un québécois expatrié en Angleterre. Comme toute forme d'autobiographie est constituée d'une large part de fiction, j'ai décidé de nommer le blogue Vraie Fiction.
Bon ben nous sommes vendredi et je suis en train de chiller à la maison parce que je n'ai pas envie de sortir. Un début de fin de semaine comme un autre. Et je pense à certaines fins de semaines à Chicoutimi. J'ai blogué assez souvent sur la librairie Les Bouquinistes, commerce indépendant qui était ma source privilégiée pour garnir ma librairie. J'y allais surtout le vendredi soir pas trop tard et le samedi dans la journée. Il y a pas grand-chose de plus plaisant que de passer quelques heures dans une librairie qui vous est familière. Et pour moi, Les Bouquinistes est la librairie familière. La première que j'ai connue, je crois. Il y avait, il y a encore, un choix de titres que bien des grandes surface pourraient envier. Et c'est pas mal plus convivial qu'une gande surface. Et enfin bref, je pense que j'y serais allé ce soir.
On this 25th of February, I have not only one but two birthdays to celebrate. The first, of a lesser importance, is the seventh anniversary of Vraie Fiction. I started this blog when I was unemployed and bored, to alleviate boredom, it became one of my main hobbies. The second, which is far more important (and maybe kind of relate to the first) is the birthday of Anthony Burgess, my favorite writer. He would have been 98. I would say that these two anniversaries were designed by Fate, but as I do not believe in Fate I am forced to say that they are completely coincidental. To commemorate, I will watch and read some interviews of him, and I will flicker through his novels. And of course, I am blogging this. The picture on the left shows Burgess as I first saw him on the back cover of A Clockwork Orange: middle aged but not elderly yet, messy hair, smoking either a cigaret or a cigar, kind of geeky looking and with these deep, analytical eyes.
Ce café a été fait par mon plus jeune frère pour ma femme, lors de notre dernier séjour à Montréal, avec son awesome machine à café. Pas pour moi, je déteste le café cordialement. Cela dit, rien que pour pouvoir boire un truc comme ça, il y a des moments où j'aimerais aimer le café. Dans la présentation en tout cas (pour le goût je ne peux pas juger), c'est aussi bien que tout ce qu'on trouve dans le commerce, à Montréal ou ailleurs. Il y a une autre chose aussi que l'on a remarquée à propos des cafés (les lieux publics, pas les breuvages) montréalais: ils restent ouverts tard, à tous les soirs de la semaine. Et ça me manque un peu, pouvoir m'arrêter le soir dans un commerce qui est autre chose qu'un débit de boisson.
Petite nouvelle de ma région d'origine, ça fait un bout de temps que je n'ai pas blogué sur le sujet. Enfin bref et sans plus attendre, j'ai récemment lu cet article sur un bienfait inattendu du Déluge du Saguenay de 1996 sur l'environnement: les sédiments charriés par les eaux ont recouvert le fond du Saguenay, lequel est pollué par le mercure. Ironique qu'une pareille tragédie, l'un des plus importants évènements de l'histoire de la région, ait pu avoir des effets bénéfiques. Bon, quand même, la rivière Saguenay est plus propre.
J'ai trouvé cette photo sur la page Facebook d'un ami, comme je trouve bien des niaiseries qui inspirent Vraie Fiction. Comme vous le voyez, c'est un lexique d'expressions, de l'anglais jusqu'au joual québécois. Bien entendu, tant l'anglais que le français sont écrits "correctement", on ne nous donne pas du slang ou de l'argot. Mais j'ai trouvé que le lexique avait quand même de l'allure. Bon, c'est parfois un peu vieux, surtout dans la prononciation et ça peut sembler bête, mais l'épellation de certains mots me laissent un peu dubitatif. J'écrirais "entéka" et non "antéka", par exemple. Mais bon, sinon c'est quand même un assez bon petit lexique québécois.
I have a nasty cold that is, like all nasty colds I have, particularly nasty. And long. My colds last forever. Which reminded me, like trivial things often do, about something of my past. I usually catch a cold in February, it is like a yearly doom. I remember particularly the ones I had in Montreal. Because the cold, wet and nasty air of Montreal winters is particularly nasty. And it is also very grey this time of year. See the picture, taken on the Boulevard Saint-Laurent. I spent most of the month of February back there sneezing, coughing, wishing I had more time to sleep and finding the journeys from the apartment to university and back little bit of torture. I told you, winter in Montreal is nasty when you have a cold. But when you are inside it's OK. So anyway, I haven't seen Montreal in February since 2006. It is not my favourite month, there or anywhere else. But I find the month more enjoyable in Montreal. Maybe it is the homesickness speaking, I don't know.
Surprise ce matin au réveil: il a neigé la nuit dernière! Ce qui fait qu'ily avait un peu de neige ce matin au sol. Bon, ce ne sont pas les neiges québécoises, mais on ne boudera pas son plaisir, il y avait quand même de la neige. De manière assez étonnante, il n'y a eu aucun retard dans le train que je prends pour me rendre au travail. Tout est allé rondement. J'en étais d'ailleurs un peu déçu: j'avais secrètement espéré un peu plus de temps à apprécier la neige. J'ai pris cette photo à la gare, afin de commémorer. Ce sera peut-être la seule et unique neige de l'année. Vers midi, à peu près tout était déjà fondu.