Sunday, 30 June 2013
Smuggler
This is the label of Smuggler, a beer from Rebellion Beer. They make quality products and it is one of my favorite microbreweries. Smuggler is available all year round, but I prefer to drink it during summertime. I usually drink it at The Ship, where I sit in the beer garden with a book to read, preferably some adventure or crime fiction story. When it is hot and sunny, it is pure bliss. Recently, I have started reading about piracy. It struck me that the grim bearded face of the smuggler on the label could as well be a pirate. Which makes the drinking of this beer all the more appropriate.
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Question existentielle (190)
C'est les vacances d'été pour beaucoup d'étudiants depuis peu, sauf ici en Angleterre qui les font commencer au moment où les commerces parlent du retour à l'école (l'horreur, l'horreur). Alors j'ai pensé à cette question existentielle, que j'espère n'avoir jamais posée (c'est un peu la question inverse de la 147):
-Quels sont vos souvenirs des débuts des vacances scolaires d'été?
-Quels sont vos souvenirs des débuts des vacances scolaires d'été?
30
English below, this is another bilingual post...
Nous sommes le 30 juin, dernier jour du mois, un dimanche. Dernier jour de la semaine, dernier jour du mois. Je me demande souvent si ça n'amène pas une certaine dynamique, une certaine perspective au passage du temps. Et c'est l'été dehors. Je n'y croyais plus.
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We are the 30th of June, the last day of the month. We are also Sunday, last day of the week. I often wonder if it does not bring a certain perspective to the passage of time. And it is summer outside. I can barely believe this is summertime.
Nous sommes le 30 juin, dernier jour du mois, un dimanche. Dernier jour de la semaine, dernier jour du mois. Je me demande souvent si ça n'amène pas une certaine dynamique, une certaine perspective au passage du temps. Et c'est l'été dehors. Je n'y croyais plus.
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We are the 30th of June, the last day of the month. We are also Sunday, last day of the week. I often wonder if it does not bring a certain perspective to the passage of time. And it is summer outside. I can barely believe this is summertime.
A Roman accent?
A few years ago, I had been told by a colleague that I had a Neapolitan accent when I speak Italian. Now a few weeks ago, I was told by a former colleague, native Italian speaker, that I have a... somewhat Roman accent. I was flattered as it is still a proper Italian accent. Now if only I could speak the language...
Saturday, 29 June 2013
Le Festival de Jazz de Montréal
Petit billet en ce 28 juin, si jamais il y a des amateurs de jazz parmi vous qui ne le savent pas (ce qui est peu probable): c'est le début du Festival de Jazz de Montréal. Ou le Festival International de Jazz de Montréal, comme son nom officiel l'indique. C'est international. Petite confession comme ça: je ne suis pas particulièrement amateur de jazz et je suis plutôt philistin en général en ce qui concerne mes goûts sur le jazz. J'y suis allé deux fois. C'était bien, mais le jazz n'étant pas ma musique de prédilection, ce n'est pas ce qui me manque le plus de mon village. Mais j'aimerais savoir ce que vous pensez du festival.
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Friday, 28 June 2013
The chips and mayonnaise at the Talbot
Following my Friday post of two weeks ago, I wanted to plug another pub and pub food I particularly enjoyed. An idea quickly came to my mind, however here is the problem: the pub is now closed. I don't know since when, I had not been there in a long, long, long while. I am talking about the Talbot in Windsor. I used to eat there on the last day of school with my then colleagues, when I was working at a school in Windsor. A job I ended up hating and which left me quite bitter. But before holidays, we had late lunch at the Talbot and it was delicious. Especially the chips, very tasty, and the mayonnaise to go with them, which was mixed with curry. They tasted very much like the ones from Eurosnack in Montreal. Another deceased restaurant. Such a loss.
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Le Saguenay Dry
Ainsi que je l'avais promis, voici un nouveau billet pour célébrer le 175e anniversaire du Saguenay-Lac-Saint-Jean. J'ai trouvé cette photo sur Facebook (Samuel Archibald, pour ne pas le nommer, l'avait téléchargée et trouvée je ne sais où). Mais enfin bref, voici diverses bouteilles de Saguenay Dry, le ginger ale qui était le cola rérional, avant de disparaître pour cause de pingrerie corporatiste. Mon petit frère avait blogué là dessus en 2006. Je l'ai mentionné dans un billet en septembre 2011, intitulé Saveurs mortes. Que ça n'existe plus est carrément tragique. La saveur n'était peut-être pas si tant fameuse que ça, enfin c'est un ginger ale, rien de transcendant, mais une journée chaude d'été ou en apéro avant une tourtière, ça avait un certain cachet. Je me souviens des deux derniers modèles de bouteille, à droite sur la photo. Le S à moitié limace rouge psychédélique, à moitié serpent de mer saguenéen, ça avait de la classe.
Thursday, 27 June 2013
New noir painting
I did not upload a painting of Fabian Perez in ages and thought I would do it tonight, just for fun. And because it feels like the right time to upload a painting of Fabian Perez on Vraie Fiction. I cannot afford to buy his work, I do not sell it (it wouldn't be my dream job, but that would come pretty close to it). As I mentioned it on my first post on Perez, the universe he paints is often very much like the one of old fashioned, hard-boiled crime fiction, filled with violence and sensuality, femmes fatales (I need to upload one of his femmes fatales one day), dark, smoky places. This painting is titled Smoking Man. And you can see on it, well, a man litting a cigaret or a cigar (cigarillo?) with an almost empty glass of wine next to him. I don't find smoking glamorous, for the record. But he does manage to make it look glamorous, and to give the man an aura of danger. Whatever he is, gangster or adventurer, he knows his business, he is the strong, silent type. This may be a stereotypical portrait, it is still a powerful one.
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Un sophiste qui cite Camus (ad nauseam)
Mon plus jeune frère m'a fait découvrir via Facebook cet article d'opinion du Devoir, écrit par un certain Jérôme Courcier,banquier, également licencié en philosophie, qui affirme qu'Albert Camus se serait opposé au mariage de conjoints de même sexe, qui a eu droit à une opposition hystérique. J'avais parlé il y a quelques mois d'obscurantisme franchouillard. Il semblerait que l'obscurantisme soit aussi répandu chez les licenciés en philosophie. L'auteur en lance une bien bonne: "Certes, il ne s’est jamais directement exprimé sur ces questions « de société », mais il me semble qu’il aurait contesté à la réforme dite du « mariage
pour tous » tant sa légitimité que son caractère nécessaire et
progressiste, et ce, pour des raisons tant philosophiques que
personnelles (il était orphelin de père)." Mon petit frère avait parlé de nécromancie, j'ai pensé que c'était plutôt un gros, gros, gros appel à l'autorité. Camus ne s'étant jamais prononcé sur la question, l'auteur utilise son nom pour faire passer ses jugements douteux. Même s'il s'était prononcé publiquement contre l'homosexualité, son opposition aurait alors été jugée selon la valeur intrinsèque de ses arguments. Et si Camus avait jamais utilisé les raisonnements fallacieux de Courcier, il aurait reçu une volée de bois vert bien mérité. Parce que Jérôme Courcier ne se contente pas de l'appel à l'autorité, il utilise un chapelet de sophismes: l'appel à l'émotion, l'argument de la pente savonneuse (comparant le mariage homosexuel à l'inceste, la pédophilie et la polygamie), etc. Mais c'est surtout un gros, et un grossier, appel à l'autorité. Et c'est minable pas à peu près.
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Wednesday, 26 June 2013
Bunk Moreland (!) on this blog
Well, it seems that (finally) Vraie Fiction is attracting other fans from The Wire. On this post, from more than a year ago, someone commented using the pseudonym of Bunk Moreland. The post was about raw eggs in a tall glass of beer for breakfast. "Bunk" gave an instructive comment, explaining that it may be a hangover cure. He also said he heard about tomato juice being added to the mix. which might be a Rhode Island variation. I need to try it once, if only for curiosity. But anyway, it made me very happy to see that an old post still brings readers and comments.
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Que sont mes bibliothèques devenues?
Photo prise dans l'ancien appartement familial à Montréal, alors que mes parents cherchaient à le vendre.je crois l'avoir déjà publiée sur Vraie Fiction. Enfin bref, je regardais ça récemment et je trouvais étrange de voir les étagères vides. Elles ont déjà été remplies à craquer ou presque. En tout et par tout, trois bibliothèques de la taille que vous voyez sur la photo (vous en voyez deux sur trois, donc) et une plus petite. Je me demande ce que sont devenues mes bibliothèques montréalaises. Ici, j'ai une bibliothèque misérable où les livres s'empilent dans un fatras décourageant. J'ai besoin de mes bibliothèques montréalaises, enfin je m'en ennuie beaucoup.
Tuesday, 25 June 2013
George Orwell's birthday
Something I remembered today, thanks to my many Facebook likes: George Orwell was born today, the 25th of June, 1903. The great George Orwell, who, as Christopher Hitchens said, "spoke the truth". I recently read Down and Out in Paris and London, which made me rediscover his genius. Yesterday I was in London, which I saw with new eyes. Of course, when I see London, a part of me sees it through the eyes of Winston Smith, from his most famous novel. Modern day London is very different than the nightmarish one of Orwell's cautionary take, still, you can indulge in a bit of projection. His name and his words have sadly been used in vain numerously and are still used now gratuitously. Many speak of Orwell, not many really read him, or understood him. Christopher Hitchens did and so did Anthony Burgess in the essay part of 1985. I would strongly recommend that people would come back to Orwell's writing, not only 1984 and Animal Farm, but also his other works. I have only recently discovered them, but I intend to preach by example.
Monday, 24 June 2013
Une chanson pour la Saint-Jean-Baptiste
Dites que je suis un peu chauvin, mais je ne pouvais pas terminer un soir de 24 juin sur un billet en anglais (déjà que je blogue sans doute plus en anglais qu'en français). Je me demandais quoi télécharger, puis je me suis rendu compte que je n'avais jamais encore mis sur Vraie Fiction de Raymond Lévesque. Voici sa chanson la plus célèbre, il me pardonnera je l'espère d'avoir choisi une interprétation par d'autres que lui. Mais trois grands le chantent, Vigneault, Leclerc et Charlebois (quand Charlebois était encore un grand). Et puis c'est dur de faire plus magnifique que cette chanson pour terminer une soirée de Fête Nationale. Quand les hommes vivront d'amour n'a pas vieilli d'une ride, pas plus que cette immortelle interprétation.
London for an expat
I went to London today, I came back a few hours ago. Incidentally, it is today Quebec's National Day, St John the Baptist's Day. It was a strange feeling, being in London for the 24th of June and away from Quebec on that day for the seventh year in a row. I have a conflictual relationship with London, a city I used to love, then I got fed up with it. It was the last place I would like to be on this day, the capital city of the British invader. Yet, for some odd reason, it kind of made sense when I got there. There was no Fleurdelisé, no Quebec music to listen to, no special event anywhere to celebrate. Yet I felt very much like a Quebeckers. I heard Quebec voices, I even managed to wish and be wished a happy National Day, in French. And for the music, well, I sang a bit walking in London (this song especially). Of course, it did not feel home, but maybe this is the best way to celebrate St John the Baptist's Day: as an expat, away from the big party and the dilution of the day in drunkenness.
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Sunday, 23 June 2013
Le tour de l'île
Après Vigneault, il fallait que je télécharge du Félix. Le tour de l'île est la première chanson de Félix Leclerc que je ne rappelle avoir entendue. L'île d'Orléans m'a toujours parue mystérieuse et presqu'exotique, même si terriblement familière, à cause de cette chanson. Parce que c'est la Saint-Jean demain et parce que je me rappelle avoir écouté cette chanson aux alentours de, je la télécharge ici.
Waterdeep
Tout le monde est malheureux
C'est la Saint-Jean demain et je n'aurai peut-être pas le temps de bloguer et je veux non seulement souligner mais célébrer notre fête nationale sur Vraie Fiction. Je voulais télécharger une chanson québécoise, je passais donc en revue celles que j'avais téléchargées pour l'occasion, puis je me suis rendu compte que ça fait depuis le 24 juin 2010 que je n'ai pas téléchargé de chanson de Gilles Vigneault. J'en ai vraiment honte, comme si j'avais contourné un incontournable pendant près de trois ans. Je crois qu'on oublie souvent à quel point il est un grand poète et chansonnier. Alors voilà Tout le monde est malheureux. Une chanson qui ne parle pas du mal du pays que ressent l'expatrié, mais qui pourrait, surtout lorsqu'on Fête la Saint-Jean-Baptiste de l'autre côté de l'Atlantique.
Saturday, 22 June 2013
Die Laaste Tango
This may sound strange, but I am going to plug a movie that I have not seen and I have little chances to find here in the UK. Or indeed elsewhere. I am talking about Die Laaste Tango, the first movie directed by South African crime writer Deon Meyer. I have been following the shooting through the author/director's page on Facebook.It was released Thursday the 20th. The story is both a crime thriller and a tragedy, about a cop hunted by a serial killer he once beat up to an inch of his life and a woman dying of cancer. You can read more about it here. All fan interest aside, this is a fascinating starting point. And then I watched the trailer and I was sold. Like in the novels of Meyer, gruesome violence mixes lives alongside tenderness. Of course I cannot say if a movie will be great from a mere trailer, but we might have a at least a very solid film here, a thriller with soul. Have a look at the trailer and see what you think:
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Une image montréalaise
Ceci est un petit billet nostalgique sur Montréal (que je considère souvent comme ma ville) et sur le Plateau Mont-Royal plus particulièrement. Parce que le Plateau n'est pas un trou à rats, comme l'a dit une stupide policière dont je tairai le nom et le matricule. Je regardais ce matin des photos de l'ancien appartement qu'on avait à Montréal. Je suis tombé sur celle-ci, du stationnement. C'est une photo banale, prise pour présenter aux acheteurs potentiels. Mais une chose m'a frappé: le stationnement est plein de verdure. On avait vendu l'appart à mes parents comme étant dans un coin champêtre du Plateau Mont-Royal. Mon père l'avait trouvée bien drôle. Mais je regarde cette photo et je me dis que ce n'était pas tout à fait faux. Je n'ai jamais été complètement citadin, je veux dire que je m'imagine mal vivre dans les grandes villes, mais Montréal a quelque chose de modeste pour une grande ville. Le Plateau Mont-Royal, c'est une petite ville, presqu'un village, dans une métropole, avec ce que ça comprend de petits commerces et de verdure. Mêmes certains stationnements, comme celui-ci, ont des airs de jardin. Et c'est un aspect du Plateau ainsi que d'autres coins de Montréal que je trouve particulièrement agréable.
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Friday, 21 June 2013
Solstice
English below. First bilingual post in ages...
C'est le solstice d'été aujourd'hui. Enfin, c'était. La journée la plus longue de l'année. Je suis demeuré dehors aussi longtemps que je le pouvais ce soir. Nous avons été chanceux: après un début nuageux, il a fait un soleil splendide le soir venu. Et comme c'était le solstice, le soir a duré longtemps. L'été a été modeste jusqu'ici, mais il semblerait bien que ce soit l'été.
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It was the summer solstice today, the longest day of the year and what is officially the beginning of summertime, although I consider summer to start with the first of June. The day did not start off good, as it was cloudy and cool. But then, when evening came, it was sunny and it remained so until. Well, until nighttime came, and as it is the solstice it came late. So summer seems to be here at last.
C'est le solstice d'été aujourd'hui. Enfin, c'était. La journée la plus longue de l'année. Je suis demeuré dehors aussi longtemps que je le pouvais ce soir. Nous avons été chanceux: après un début nuageux, il a fait un soleil splendide le soir venu. Et comme c'était le solstice, le soir a duré longtemps. L'été a été modeste jusqu'ici, mais il semblerait bien que ce soit l'été.
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It was the summer solstice today, the longest day of the year and what is officially the beginning of summertime, although I consider summer to start with the first of June. The day did not start off good, as it was cloudy and cool. But then, when evening came, it was sunny and it remained so until. Well, until nighttime came, and as it is the solstice it came late. So summer seems to be here at last.
Thursday, 20 June 2013
The pheasant of the train station
I have recently discovered something about one of the train stations on my commute. It is the one right after the station of my town. There is a pheasant on the station, twaddling along the platform. I am unable to identify which kind, all I know is that it is a pheasant. It is not as impressive as the fearless cats on the railway at my stop, but pheasant are more elusive than cats, in such environment anyway. I don't know if it is always the same one. There is a lot of trees and shrubs by the rails, so plenty of birds could be hiding there. The pheasant shows up in the morning sometimes, or in the evening, always safely away from the commuters (just like the cats), right at the end of one of the platforms. The pheasant' station is bigger than the cats' station. It makes for something else to look forward during my commute, another little something that makes life.
Question existentielle (189)
J'ai pensé à cette question existentielle en repensant au texte de Samuel. Et en passant la 188 n'a pas encore été répondue. Celle-ci a un côté nostalgique. Voici donc la 189e question existentielle:
-À quel moment vous êtes-vous rendu compte que vous aviez quitté l'enfance pour l'âge adulte?
-À quel moment vous êtes-vous rendu compte que vous aviez quitté l'enfance pour l'âge adulte?
Wednesday, 19 June 2013
Waiting for the storm...
I took this picture from my mobile phone, last Saturday. It was pouring rain and I had been caught outside. I remained in a shop until it calmed down. As I had plenty of time, I had the luxury to just wait inside, dry, or almost, until the rain had calmed down. I love big heavy rains, as long as I am not stuck in them. I wish I had been in a pub or a café with a book, then that would have been heaven. I love heavy rains, but I much prefer violent storms. I strongly believe it is never really summertime until a storm baptizes the season. (People will forgive me I hope this very Catholic metaphor.) These last few days, it has been warmer and warmer, but especially wet, the air has a kind of moist that announces a storm coming. And storms have been forecast around here, but so far have skipped the area. So I am waiting for the storm.
À propos du Royaume
J'écris un deuxième billet de suite en français (après celui d'hier) sur ma région et donc sur mes racines. Ainsi je l'avais dit sur ce billet, je veux célébrer sur Vraie Fiction le 175e anniversaire du Saguenay Lac-St-Jean. J'ai découvert ce vidéo sur YouTube, d'un certain Jean-Eudes Lavoie. je cherchais un vidéo qui parlerait de l'accent saguenéen, j'en ai trouvé quelques uns, des verts et des pas mûrs. Il y avait celui avec Michel Barrette que j'avais déjà blogué. J'en avais trouvé deux ou trois autres, dont un particulièrement niais. celui de Jean-Eudes Lavoie est beaucoup plus intelligent. En fait, dans sa brièveté, il est authentique, poétique, voire profond. Je souscris à ce qu'il dit. Sur le Saguenay Lac-St-Jean qui est "un pays dans une province", sur la nourriture régionale, sur l'accent bien entendu, sur l'appellation de Bleuet. C'est vrai que c'est quand on monte à Montréal que l'on devient Bleuet. Un surnom, c'est donné par les autres. Curieusement, il ne parle pas du Royaume, mais c'est peut-être parce que les Jeannois sont plus humbles que les Saguenéens, dont je suis. Nous avons tendance à la grandiloquence. Mais enfin bref, ce vidéo est plein d'affection pour ce pays dans une province. Qui est un peu un royaume aussi.
Tuesday, 18 June 2013
Pirates of today and yesteryear
Summertime is not quite coming, nevertheless, I have decided to read something that would be appropriate for summer. Which means mainly crime fiction. Violent, nasty crime fiction. I had not read the prolific Elmore Leonard in a long while, I have decided to read (one of?) his latest: Djibouti. I chose this one for a number of reasons. Among them, I was curious about such a contemporary novel, set in a contemporary time, with contemporary issues and background, written by... a 85 year old writer. I also chose to read this novel because it is about pirates. Modern day pirates. And I LOVE pirate stories, which I think go hand in hand with summertime. I used to play pirates a lot as a child, during summer. They were the traditional ones of folklore of course, but sometimes we did have make belief games that were modern high sea adventures too.
I also borrowed from the library a book about the history of piracy, from antiquity to today. I intend to blog more about it another day. So expect to see and read about pirates a lot on Vraie Fiction. I am very jealous of Elmore Leonard. Not only because he is a great crime writer (and remaining great as a prolific one!), but because he managed to be original again. One of my dreams was to write a book about contemporary pirates. And Elmore Leonard just did it! I envy him, but I will still enjoy the novel. Of course I will, it is about pirates.
Une actrice de Chicoutimi
Quand il m'arrive d'avoir honte de ma région et du maire de ma ville d'origine, j'essaie de me consoler en pensant aux personnages publics qui ont du bon sens et qui viennent du Saguenay. Or, j'ai appris qu'Hélène Bourgeois-Leclerc est native de Chicoutimi. Je n'avais pas remarqué son accent, d'ailleurs l'a-t-elle encore? Dans Les Bougon, elle l'a très authentiquement montréalais. Je ne sais pas si elle a passé son enfance à Chicoutimi, je ne me rappelle pas l'avoir croisée et je suis de la même génération qu'elle ou à peu près (c'est petit, Chicoutimi). Mais enfin bref, peu importe le temps qu'elle a passé au Royaume, de par sa naissance elle est saguenéenne, chicoutimienne, bleuette. Et, et, ET c'est une excellente actrice.
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Monday, 17 June 2013
A city without a mayor
I have read the news today and I am fuming. Michael Applebaum, the interim mayor of Montreal, has been arrested for corruption. Applebaum took over after Gérald Tremblay was forced to resign because he was (rightfully) accused of being a puppet in the hands of a corrupted administration. I often blogged about Gérald Tremblay in French, a despicable idiot unable to show any kind of leadership when his city was being looted by shady businessmen and members of organised crime, of course with the helping hand of the people that had put him in power. He was also a creationist, which is unrelated but speak volumes about his character. I had respect for Michael Applebaum, who came into power promising to be mayor only until the elections, with a reputation of probity that Montreal badly needed. And now. Well, now, he was just as rotten as the administration he was from. So Montreal is now without a mayor. Again. Technically, Applebaum is still mayor of course, even though people are calling (rightfully) for his resignation. Nevertheless, Montreal is de facto without a leader. The city has been devoid of a leader of any sort for more than a decade. Pathetic. In the same time, I cannot help but feel a sort of ferocious satisfaction at the sight of all these crooks and scumbags being taken care of by the police.
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Sunday, 16 June 2013
La paternité en un texte
J'ai brièvement blogué sur la Fête des Pères aujourd'hui, sous la forme d'une question existentielle (qui se feront rarissimes). Mon cousin Samuel (l'auteur d'Arvida) a écrit pour La Presse+ un texte sur la paternité et son père, lequel est incidemment mon parrain. Le texte est très touchant. Il est aussi plein de folklore familial, mais je pense que bien des pères et des fils (ou des filles) s'y reconnaîtront. Je vous invite à le lire et commenter.
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The irony of the Great British Summer
The Great British Summer is what Marks & Spencer calls its range seasonal food this year. Some of it is really delicious. That said, it is not seasonal, as it does not look much like summer and it does not feel like it. it often rains, it is mostly cloudy and it is not warm. Whatever I said recently in another post, it seems that summertime is not quite here, or already gone. I have heard the expression great British summer before, but I have no idea where it is from. Or what inspired it. Because right now, it is supremely ironic.
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Question existentielle (188)
C'est aujourd'hui la Fête des Pères, je voulais le souligner, mais de manière originale, alors je vais poser une question existentielle:
-Quel est le cadeau le plus quétaine à donner pour la Fête des Pères?
-Quel est le cadeau le plus quétaine à donner pour la Fête des Pères?
Saturday, 15 June 2013
The wisdom of George Orwell
I am about to finish Down and Out in Paris and London. I only have a few pages left (and I know it took so much more time than it should have had, since the book is quite short). I blogged about it here. George Orwell amazes me, because, as Christopher Hitchens said, he spoke the truth. Not merely because he was sincere, but because he was so darn accurate about life. I have decided to add here some quoted from the book, that stuck to my mind. Orwell, indeed, spoke the truth:
"I am glad that this happened, for it destroyed one of my illusions, namely, that Frenchmen knew good food when they see it."
"I think that one should start by saying that a plongeur is one of the slaves of the modern world."
"The mass of the rich and the poor are differentiated by their incomes and nothing else, and the average millionaire is only the average dishwasher dressed in a new suit."
"A beggar, looked at realistically, is simply a businessman, getting his living, like other business men, in the way that comes to hand. He has not, more than most modern people, sold his honour; he has merely made the mistake of choosing a trade at which it is impossible to grow rich."
"It is curious how people take it for granted that they have a right to preach at you and pray over you as soon as your income falls below a certain level."
There would be more to quote. His observations on religious charities and church people are brilliantly corrosive without ever going in the territory of unfair hostility. So yes, I will not stress it enough, read it.
"I am glad that this happened, for it destroyed one of my illusions, namely, that Frenchmen knew good food when they see it."
"I think that one should start by saying that a plongeur is one of the slaves of the modern world."
"The mass of the rich and the poor are differentiated by their incomes and nothing else, and the average millionaire is only the average dishwasher dressed in a new suit."
"A beggar, looked at realistically, is simply a businessman, getting his living, like other business men, in the way that comes to hand. He has not, more than most modern people, sold his honour; he has merely made the mistake of choosing a trade at which it is impossible to grow rich."
"It is curious how people take it for granted that they have a right to preach at you and pray over you as soon as your income falls below a certain level."
There would be more to quote. His observations on religious charities and church people are brilliantly corrosive without ever going in the territory of unfair hostility. So yes, I will not stress it enough, read it.
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Le feu (La photo du Mois)
Celle-là, je me sens presque coupable de la publier. Elle a été prise en novembre, lors de la Guy Fawkes Night. Elle date de... Novembre! Mais bon, on peut difficilement trouver plus approprié pour représenter le thème.Enfin bref, c'est un feu.
Vous pouvez voir les feux des autres participants aux liens plus bas:
A bowl of oranges, Agrippine, A'icha, Akaieric, Akromax, Alban, Alexinparis, Alice Wonderland, Angélique, Anne, Anne Laure T, Arwen, Ava, Bestofava, BiGBuGS, Blogoth67, Calamonique, Cara, Carnet d'escapades, Carnets d'images, Caro from London , Caro JulesetMoa, Caterine, Cath la Cigale, Cathy, Cekoline, Céline in Paris, Champagne, Chat bleu, Cherrybee, Chloé, Christeav, Christelle, Christophe, Cindy Chou, Claire's Blog, Coco, Cocosophie, Cricriyom from Paris, Dame Skarlette, DelphineF, Djoul, Dr. CaSo, E, El Padawan, Elodie, Eurydice, Fanfan Raccoon, Filamots, flechebleu, François le Niçois, Frédéric, Galinette, Gilsoub, Giselle 43, Gizeh, Guillaume, Happy Us, Hibiscus, Homeos-tasie, Hypeandcie, Isa ToutSimplement, Isaquarel, J'adore j'adhère, Josiane, Julie, Krn, La Fille de l'Air, La Messine, La Nantaise, La Papotte, La voyageuse comtoise, Lau* des montagnes, Laulinea, Laurent Nicolas, Lavandine, L'Azimutée, Les bonheurs d'Anne & Alex, Les voyages de Lucy, Les voyages de Seth et Lise, Leviacarmina, LisaDeParis, Louisianne, Lucile et Rod, Lyonelk, M, M.C.O, magda627, Mamysoren, Marmotte, Mathilde, Meyilo, Mimireliton, MissCarole, Morgane Byloos Photography, N, Nicky, Nie, Ori, Photo Tuto, Pilisi, Renepaulhenry, scarolles-and-co , Sinuaisons, Solveig, Sophie Rififi, Stephane08, Tambour Major, Testinaute, Thalie, The Parisienne, Thib, Tuxana, Un jour, une vie, Une niçoise, Violette, Viviane, Wolverine, Xavier Mohr, Xoliv', Zaza.
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Friday, 14 June 2013
The club sandwich of the Crown in Cookham
I have decided to start a new series of blog posts, food-related, a bit like the Friday sandwich treat posts I used to blog (remember those?). In this one, I will merely plug a restaurant or a pub, or something in particular on their menu. I have decided to start with one of those village pubs that makes England so enjoyable. The pub I am refering to is The Crown in Cookham, which I did not visit very often and only one visit was memorable enough. About a year ago, I went there with my colleagues for lunch. I had their open club sandwich. You can see it on the menu. It was a discovery. I was surprised to love it so much. I think very little of English bacon, in fact I usually don't like it at all. Since bacon is an important part of a self-respecting club sandwich, I also think very little of British club sandwiches. This one, however, was not only decent, it was great. And adding avocado to the mix was a stroke of genius. It is by far one of the best club sandwiches I had in a restaurant, a fancy version of the classic. If you stop by the village (which is absolutely lovely), stop at The Crown and try it. The rest of the menu seems good too. But their club sandwich was devilish.
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Question existentielle (187)
J'espère sérieusement que je ne serai pas répétitif. Ca commence à sérieusement sucer, je crois même que la 186 était une question répétition d'une autre question. Allez savoir, avec 186, maintenant 187 questions existentielles. Alors voici la nouvelle:
-De tous les souvenirs de votre enfance, lequel vous rend le plus nostalgique et pourquoi?
-De tous les souvenirs de votre enfance, lequel vous rend le plus nostalgique et pourquoi?
Thursday, 13 June 2013
Thor's Journey to Utgard
It is Thursday, which mean's the Norse god Thor's Day, which is a good excuse as any to upload on Vraie Fiction another image from Gods & Heroes from Viking Mythology, another beautiful drawing by Giovanni Caselli. I really wonder how an Italian artist can draw Viking mythology so well. This is one of the bookmark-like image that are at the beginning of every chapter/story of the book. The story in question was titled Thor in the giants' stronghold and was about Thor's journey to Utgard, a giants's fortress where Utgard-Loki reigned (not to be mixed with the God Loki, also featured in the story). You can read an version of the adventure here. There are others you can easily find if you Google. I don't want to give too much away, but let's just say that in this story, the great Thor seems that he may have met his match. it is a rare thing to see Thor struggling against his sworn enemies the giants and here he struggles to the point of defeat. But nothing is as it seems in mythology. In the image, you can see Thor and his companion journeying into Jotunheim, the land of the giants, surrounded by "typical plants of the northern woods". You can see at the back the mortal Thialfi, his sister Roskva, then Loki the Mischief Maker (gotta love those nicknames) and of course opening the way Thor the Thunder God, holding Mjolnir. Somehow, it reminds me of a players characters party in Dungeons & Dragons, when they venture in a forest.
Histoires de pêche
Cette photo a été prise par mon père, qui me l'a envoyée il y a quelques jours. J'espère qu'il n'y a pas trop de coeurs tendres parmi mes lecteurs. C'est, bien entendu, le résultat d'une pêche, pas loin d'être miraculeuse, en tout cas abondante. Des truites. Mon père vient de prendre sa retraite, alors il aura le loisir d'aller pêcher autant qu'il veut. Comme il ne blogue pas, je partage les photos qu'il m'envoie.
Enfant, j'avais une certaine fascination pour la chasse, mais je n'ai jamais été un amateur de pêche sportive. Je crois que je n'ai simplement pas la patience qu'un pêcheur doit avoir. En grandissant, ça n'a pas changé, mais j'ai appris à apprécier (beaucoup) les produits de la pêche. En fait, maintenant je mange plus de poisson que d'autres viandes. Je me rappelle avoir été à deux parties de pêche, les deux fois pour pêcher de la truite. La première fois c'était je ne sais plus où, PJ avait pêché une truite énorme de je ne sais plus combien de livres. Un record familial, semble-t-il. La seconde fois c'était au Pavillon chasse et pêche de Chicoutimi, où on avait pêché trois truites à la chair blanche et dégueulasses.Ca m'a dégoûté de la truite pour un temps. J'ai peu à peu appris à les réapprécier, quand j'ai découvert le pâté à la truite (ah! le pâté à la truite). Je suis un amateur de poisson, tous les poissons, mais la truite fraîche dans un pâté à la truite, c'est dur à battre.
Enfant, j'avais une certaine fascination pour la chasse, mais je n'ai jamais été un amateur de pêche sportive. Je crois que je n'ai simplement pas la patience qu'un pêcheur doit avoir. En grandissant, ça n'a pas changé, mais j'ai appris à apprécier (beaucoup) les produits de la pêche. En fait, maintenant je mange plus de poisson que d'autres viandes. Je me rappelle avoir été à deux parties de pêche, les deux fois pour pêcher de la truite. La première fois c'était je ne sais plus où, PJ avait pêché une truite énorme de je ne sais plus combien de livres. Un record familial, semble-t-il. La seconde fois c'était au Pavillon chasse et pêche de Chicoutimi, où on avait pêché trois truites à la chair blanche et dégueulasses.Ca m'a dégoûté de la truite pour un temps. J'ai peu à peu appris à les réapprécier, quand j'ai découvert le pâté à la truite (ah! le pâté à la truite). Je suis un amateur de poisson, tous les poissons, mais la truite fraîche dans un pâté à la truite, c'est dur à battre.
Wednesday, 12 June 2013
The Detective Tales cover for June
Well, it is this time again, when I upload in Vraie Fiction an old pulp cover from Detective Tales. Here is one that I hope screams June and summertime. It does not feel or look like summertime outside, at least I can make this blog looks like a summery read. So this is the Detective Tales cover from June 1938. It is dark and dramatic. And it is set on a boat. The hero, maybe (probably?) a private eye, is gunning at an unknown threat, while the heroin in the very red is at the center of the frame, going down a scale to join him, as a villain who is also a sailor man has his knife ready to stab her. Both the hero and the damsel in distress have clothes partly shredded. My idea: the boat in question belongs to smugglers, the two protagonists came on the ship uninvited, they got in a bit of trouble earlier, they may have become prisoners and they are now not only trying to escape, but to take control of the ship and make it change course. I would read a story like this one by the swimming pool.
L'été aura été bref...
Bon, ben, heu, merde, il pleut. Il ne fait pas chaud, la température étant juste en dessous des 20 degrés. Et on est bientôt au milieu de juin. Juin, c'est le mois où je m'attends à ce que l'été se manifeste. Modestement, avec éclat, mais qu'il se manifeste. Or, malgré ce que je disais plus tôt dans le mois sur ce billet, il semblerait que l'été soit encore une fois aux abonnés absents. Je songeais à écrire comme titre: encore un été pourri, mais je n'arrive pas à me rappeler quand exactement on a eu un vrai été chaud, ensoleillé, bref estival. Même la pluie n'est pas une pluie d'été. Est-ce que c'est l'été quelque part dans le monde, cette année? Qu'on me le dise. Selon ce que je dis, on dirait que non. Ici, il aura duré une grosse semaine.
Monday, 10 June 2013
Monday Line
Here is a new great unknown line for this Monday, to start the week on the right foot. I was asked this morning the usual by a colleague: "How are you?" I answered: "One step closer to rigor mortis." It might sound sinister, but it is a cathartic line. It takes the bad blood away acknowledging that Mondays are Hell.
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Sunday, 9 June 2013
Nuit Blanche sur Tableau Noir
Petit billet qui est aussi une plogue de dernière minute. C'est aujourd'hui la denrière journée de Nuit Blanche sur Tableau Noir, le festival qui est surtout un marché à ciel ouvert sur l'Avenue Mont-Royal. Il fête ses 18 ans cette année. Mon petit frère m'a dit hier que la pluie diluvienne a gâté la fête, mais ce qui est bien avec Nuit Blanche c'est que ça se reproduit plus d'une fois durant l'été. Je me souviens de la Grande Fresque de Nuit, qui colorait l'Avenue (fermée aux voitures pendant ces jours-ci) et des mangues offertes sur bâton, avec, si on le voulait, des grains de chilli pour la saveur. La Grande Fresque a été annulée cette année à cause de la pluie. J'espère qu'il ne pleut pas trop présentement et que mon lectorat montréalais le visitera. Nuit Blanche sur Tableau Noir m'a un peu fait découvrir le Plateau Mont-Royal quand je m'y suis installé. C'était en 1996, le festival était alors encore nouveau.
A wild garden
I took this picture last week, in a nearby cemetery by the Church of England's church of this town. I am not a religious man by any stretch of the imagination, as my readership knows I am antheist and anticlerical, but I like old churches and old cemetaries, especially in Europe, when there are old tombstones dating back from centuries. It also happens to be a garden. At the entrance, a message says it remains unkempt to make it natural. I love this philosophy, making the garden unspoiled by human hands, still wild and unruly. It makes it more alive, in a way. And walking through it was very pleasant.
Mafalda siempre
Une amie sur Facebook (je commence bien des billets comme ça, je pense que c'est une marque de notre époque) a montré cette image tirée de Mafalda. Je l'ai mentionnée auparavant, mais je n'avais pas consacré un billet sur elle. Je l'ai d'abord lue alors que j'étais enfant, puis à l'adolescence, Mafalda m'a fait passer à travers bien des fins de vacances et des jours de pluie. Elle m'a conscientisé politiquement et elle m'a fait découvrir l'histoire contemporaine. Bien entendu, elle m'a d'abord, et surtout, fait rire. Je n'ai jamais été très attiré par la langue espagnole comme je l'étais de l'italienne, je le regrette un peu parce que je sais que Mafalda s'apprécie beaucoup plus dans la langue originale. Cela dit, je crois que l'on peut saisir le sens de sa pensée dans cette vignette même en n'ayant que de vagues notions d'espagnol. Ah, la sagesse de Mafalda!
Saturday, 8 June 2013
Crowded little town
This weekend, the town where I live is hosting a regatta. It used to be a prestigious event, now it is an excuse for drinking and to hold a fayre. It also means that the town gets very crowded, with plenty of people coming in for the weekend, dressed nicely, but mainly here for the booze. Yesterday evening I could tell it was that time of the year: there were tickets attendants at the train station, even though there is hardly a train station to talk of. The place was also swarming with police officers. The overpacked streets is already strange enough, but the police presence adds to the surreal feel.
C'est-tu la fête à quelqu'un?
C'était une question posée par un des personnages de François Pérusse, dans une de ses 2 Minutes du Peuple. En fait, c'était une réponse à une question et également un réplique tordante. Je vous laisse deviner quelle était la capsule en question. Cela dit, c'est aujourd'hui la fête de mon petit frère (le bébé de la famille) ainsi que celle de mon filleul. Mon filleul qui aime bien cette chanson de Pérusse, que j'ai déjà téléchargée sur Vraie Fiction, mais que je fais encore pour souligner simultanément ces deux anniversaire:
Friday, 7 June 2013
Edward Hopper and me
My cousin Samuel (who is also incidentally a writer) tagged my name on Facebook on... a painting by Edward Hopper.The painting which you can see at your left. I have no idea why, all of sudden I had received a message saying I had been tagged, I looked at the picture and it was this painting. I had to ask from which artist it was. And I knew, still know nothing about Hopper. According to the tag, I am either the man with his back to front window, or the invisible man outside looking at him. The blonde has been tagged as Sam's stepmother (!). I have no idea if this has any deep or trivial artistic meaning. I love the painting. I guess my counsin knows my tastes well. He does read this blog. I love the old fashioned, simple feel of the painting. And now I need to learn more about Edward Hopper. After all, he might have painted me.
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Le Saguenay
Ceci est bien entendu une photo de la rivière Saguenay, absolument superbe (la rivière et la photo). Quelqu'un aurait-il pu le deviner même sans le titre du billet? J'ose espérer que oui. Il n'y a pas beaucoup de rivières dans le monde aussi majestueuses. De ma mémoire en tout cas, je n'en ai pas vu beaucoup. Certains Saguenéens l'appellent un fleuve. C'est mon père qui me l'a envoyée, à ma demande. Je l'ai téléchargée sur Vraie Fiction par patriotisme exacerbé et parce que c'est le 175e anniversaire de ma région (dire ma rérion). Je l'avais promis, cet été je célèbre le Royaume du Saguenay, comme on appelle également mon coin de pays. Il fallait bien que je rende hommage à sa rivière, ou son fleuve.
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Wednesday, 5 June 2013
Signs of summertime
I mentioned before a former colleague of mine, who quit the job she had to travel round the world for a few months and with whom I share my daily commute. A few days ago, she told me that she is planning to travel again in a few months. She said: "I want to go somewhere where there are seasons." I thought it was funny, funny enough in fact to make it a great unknown line. We haven't had much seasonal changes in England in the last few years, not during summertime anyway. That said, it is a very unfair comment this year, as there are signs that summer is finally arriving in England, after a muddled up, cold Spring:
-It is sunny and warm.
-In fact, it is warm enough for me to wear short sleeves shirts, for the first time since August 2012. Early August 2012.
-It smells of barbecue in the air. Ah! The smell of barbecue!
-The grass has been cut on every lawn. And it smells of cut grass everywhere.
-There's bugs and insects everywhere.
The only thing really missing is a summer storm, but I will obviously blog about it when it happens.
-It is sunny and warm.
-In fact, it is warm enough for me to wear short sleeves shirts, for the first time since August 2012. Early August 2012.
-It smells of barbecue in the air. Ah! The smell of barbecue!
-The grass has been cut on every lawn. And it smells of cut grass everywhere.
-There's bugs and insects everywhere.
The only thing really missing is a summer storm, but I will obviously blog about it when it happens.
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Radio-Canada change de nom?
Mes lecteur se rappellent peut-être que j'avais vociféré lorsque l'Auditorium Dufour a été rebaptisé. Mon petit frère PJ m'a aujourd'hui appris une nouvelle via Facebook qui me met également en colère, peut-être encore plus: Radio-Canada change de nom. Pour "Ici". Que c'est que ça veut dire, ici? C'est une décision abrutissante de stupidité et qui ne peut être excusée par l'avarice d'une entreprise privée. Le diffuseur existe depuis 1936, c'est un nom qui a une signification dans notre mémoire collective, c'est en travaillant pour Radio-Canada que de grands personnages publics se sont d'abord fait connaître. On change ça pour un mot de trois lettres, banal, vague. À ce qu'il semblerait, nos décideurs publics ne savent pas ce que ça veut dire, "brand recognition". Une marque, ça se protège. Je mets ma tête sur le billot: il va y avoir des réactions virulentes et quelques volées de bois vert. Bien fait pour eux. On ne brade pas comme ça le nom d'un bien public.
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Monday, 3 June 2013
Of Gamebooks and Mazes
I finished The Warlock of Firetop Mountain yesterday, which I had bought recently to quench a thirst for childhood nostalgia and Dungeons & Dragons . I had my fix, I should be okay for a little while. I have to confess one thing: I had to cheat, as I got officially lost in a maze of underground passages. I found the right path here. I wonder how we used to do it without the internet and websites to help us go through it. I had never played this book, playing it was a rediscovery: gamebooks were often very challenging, especially when they had mazes, which the early ones often did. One could easily get lost in them. It was a bit of a flaw really: I got bored and frustrated and can only imagine how a child could endure it. Incidentally, in our early D&Dr games, we also used to go through too many dungeons, often too large, often with mazes in them. Still, it represents a challenge, a bit pointless perhaps, nevertheless a challenge which we rarely see in today's games. I enjoy gamebooks for the atmosphere mainly, something that I find lacking in most of games for children nowadays, but they also had other qualities: they promoted discipline, focus and patience. Especially in those darn mazes.
La 79 et la 124 (argh!)
Il fallait que ça arrive, de puis le temps que je pose des questions existentielles. En fait, c'est arrivé il y a un bout de temps: j'ai posé la même question deux fois. La 79 et la 124 traitaient toutes deux de chansons de feux de camp. La première fois, la question était mieux posée. Et c'était un meilleur temps pour la poser: octobre plutôt qu'avril. Mais ça m'a affecté un peu de voir que je me répète. Bien sûr, tenir un blogue le plus régulièrement possible, depuis plus de cinq ans, j'étais condamné à le faire. Mais je crois que j'ai posé trop de questions existentielles. Alors je songe à y mettre fin, en tout cas les mettre en jachère. Et Vraie Fiction ayant été très peu commentée ces temps-ci, je crois qu'il faut que j'apporte des changements au blogue.
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Sunday, 2 June 2013
A barn owl
This picture of a barn owl was not taken by me, obviously. t was taken by the webcam of Springwatch. I thought I would upload it on Vraie Fiction because the colours fit so well with the blog's background. And because it is an owl and I love owls. I love how ghostly they are, especially barn owls (and they were at the origins of many haunting stories), with their spectral faces and deeply black eyes. I recently complained on this blog that Springwatch is aired way too late, when Spring is already becoming Summer. That said, I still love the show all the same and its many stars. So I won't complain too much for now on, I will just enjoy the wild life.
Arvida en France
Je parle encore une fois d'Arvida. Le livre, lequel vient récemment d'être publié en France par Phébus. J'ai téléchargé une image de la page couverture. Le livre est présenté dans les mêmes mots que dans l'édition originale:
"À l’autre bout du monde il y a Arvida, ville modèle érigée au début du vingtième siècle par l’industriel américain Arthur Vining Davis.
Le narrateur de ce livre est né là, dans la capitale de l’aluminium, construite en cent trente-cinq jours. Petite utopie nordique peuplée de braves gens, de menteurs compulsifs et de pures crapules. Dans les quatre paroisses d’Arvida, le long du Saguenay et par-delà l’horizon bleuté des monts Valin, on se raconte des histoires de nuits en forêt et de matins difficiles. Des histoires de jeunes filles innocentes et de bêtes sauvages, de meurtre raté et de mutilation rituelle, de roadtrip vers nulle part et de maison hantée. Des histoires tantôt tristes, tantôt drôles, tantôt horribles, et souvent un peu tout ça à la fois, mémorables pour leur profonde authenticité, même si, il faut bien le dire, elles sont toutes à moitié fausses et à moitié inventées.
Digne fils de son conteur de père, Samuel Archibald se révèle dans ces pages un émule de Cormac McCarthy obsédé par Proust, un héritier d’Anne Hébert qui a trop lu Jim Thompson et Stephen King."
Je dis dans les mêmes mots, mais lus dans un contexte français, ils prennent une tournure exotique. J'ai même cru un instant qu'ils avaient été écrits spécifiquement pour la version française. Mais enfin bref, cela veut dire qu'Arvida sera disponible un peu partout en France. Je recommande donc à mon lectorat de l'Hexagone de courir se l'acheter.
"À l’autre bout du monde il y a Arvida, ville modèle érigée au début du vingtième siècle par l’industriel américain Arthur Vining Davis.
Le narrateur de ce livre est né là, dans la capitale de l’aluminium, construite en cent trente-cinq jours. Petite utopie nordique peuplée de braves gens, de menteurs compulsifs et de pures crapules. Dans les quatre paroisses d’Arvida, le long du Saguenay et par-delà l’horizon bleuté des monts Valin, on se raconte des histoires de nuits en forêt et de matins difficiles. Des histoires de jeunes filles innocentes et de bêtes sauvages, de meurtre raté et de mutilation rituelle, de roadtrip vers nulle part et de maison hantée. Des histoires tantôt tristes, tantôt drôles, tantôt horribles, et souvent un peu tout ça à la fois, mémorables pour leur profonde authenticité, même si, il faut bien le dire, elles sont toutes à moitié fausses et à moitié inventées.
Digne fils de son conteur de père, Samuel Archibald se révèle dans ces pages un émule de Cormac McCarthy obsédé par Proust, un héritier d’Anne Hébert qui a trop lu Jim Thompson et Stephen King."
Je dis dans les mêmes mots, mais lus dans un contexte français, ils prennent une tournure exotique. J'ai même cru un instant qu'ils avaient été écrits spécifiquement pour la version française. Mais enfin bref, cela veut dire qu'Arvida sera disponible un peu partout en France. Je recommande donc à mon lectorat de l'Hexagone de courir se l'acheter.
Saturday, 1 June 2013
"You're from Qweebek"
This is something that happens very rarely: I have been identified as a Quebecker today. This is I believe the second time in this town. It was in a shop, the owner, a lady in her 50s-60s I'd say, guessed it right away. She recognised it because her mother was from Alberta and her son used to live in Quebec and date a girl from Quebec. I learned a good bit of her life story. I always find funny the way English people, or English speakers in general, say the name of my place: "Qweebek". Makes it sound so exotic.
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Juin
Cette photo a été prise le mois dernier, j'ai songé à la télécharger pour la photo du mois, mais j'ai finalement préféré l'autre. Les commentaires n'ont pas été nombreux pour la photo du mois, sans doute parce que je n'ai pas beaucoup visité les autres sites. J'essaierai de faire mieux ce mois-ci. Ce mois-ci, donc, qui est juin depuis pas plus tard qu'aujourd'hui. Il fait nuageux avec des éclaircis et je crois qu'il fait relativement chaud, mais ce n'est pas encore très estival pour le premier mois de l'été. Parce que oui, je considère le début de juin comme le début de l'été. Alors je publie pour commencer le mois cette photo, avec une rivière (la Tamise) et le bateau, je la trouve assez estivale.
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