Friday, 30 September 2011

Last hour of September

I already blogged something similar earlier on in French. There is less than an hour to September. A weird end of the month really: it is a quasi-Indian summer, the hottest September month in recorded history here. Autumn does not feel much like autumn and I find it uncomfortable. There is one fitting thing though: the end of the month is also the end of the week. I don't know why, but I like when the end of the month is symmetrical to the end of the week.

Saveurs mortes

Je viens de me bourrer la fraise avec un burger bien dégueu et des frites de Wimpy, une chaîne britannique de fast food assez proche de McDonald's. Il n'y a pas de McDonald's dans la petite ville où je vis, en fait je ne sais même pas où est le McDonald's le plus proche. J'aime bien manger du fast food un vendredi soir, des trucs pour me bloquer les artères, mais je m'ennuie du fast food "haut-de-gamme" qu'on a à Montréal: Frite Alors, L'Anecdote (surtout L'Anecdote), etc. Ou même le fast food prolétaire de Mont-Royal Hot Dog. Et je m'ennuie aussi beaucoup d'une chaîne qui je crois est maintenant morte, ou alors moribonde au point d'être comateuse: Eurosnack.

J'ai déjà mentionné Eurosnack ici dans le passé. C'était un clone de Frite Alors, honnêtement, mais dans les années 90 c'était mon endroit préféré à Montréal: les frites, les hamburgers (avec des champignons crus tranchés mince, je ne sais pas comment ils faisaient mais c'était délicieux), la mayonnaise, je trouvais à peu près tout délicieux. À chaque retour à Montréal, je m'arrêtais de façon obligée à Eurosnack pour mon premier repas. Ils ont fermé pour plusieurs raisons: beaucoup trop de mets au menu, trop de boissons, trop de choix de bières, beaucoup trop de mauvais sandwiches/choix de repas qui prenaient trop de place sur le menu et faisait de l'ombrage à ce que la chaîne faisait de mieux, un personnel de plus en plus amateur. Ce qui veut dire une chose: les hamburgers et les frites de chez Eurosnack sont maintenant morts. On ne les mange plus, les recettes sont perdues. Je dis cela même s'il reste peut-être encore des Eurosnack à Montréal, parce qu'il y a de fortes chances que les repas ne soient plus que l'ombre d'eux-mêmes et qu'ils n'ont plus grand-monde pour les apprécier.

Alors je me rappelle des saveurs, mais je ne les retrouve nulle part. Je trouve parfois des endroits où le goût se rapproche beaucoup (les frites et la mayonnaise du pub The Talbot à Windsor goûtent étrangement comme celles d'Eurosnack), mais ce n'est tout de même pas exactement la même chose. C'est comme le Saguenay Dry: ce n'était pas ma boisson gazeuse préférée, mais je l'aimais assez pour des raisons d'attachement nostalgique et de fierté régionale, maintenant c'est mort et c'est une tragédie.

This week's second great unknown line

Sometimes circumstances create them, especially at work. It is almost an Indian summer here. I say almost as it has not been below zero yet. But it is really hot outside. So this week at lunchtime I went out. I always bring my summer coat with me, out of habit, even though I don't need it. A colleague saw me getting back to work, the coat on my arm. She said: "You brought your coat with you? With that weather, you didn't need it."  To which I replied: "I brought it, I didn't wear it."

It was absurd , but that's why it was funny. Okay, next time, promise, the great unknown line will be from somebody else.

Le dernier jour de septembre

Déjà... Dernier jour de septembre, dernier jour de la semaine aussi, on est encore en plein presque été des Indiens (je suis toujours contre, même quand c'est bien plaisant d'être dehors). J'ai comme le goût de ne rien faire et de végéter, je ne sais pas si c'est la chaleur ou l'automne, mais j'irais bien m'enterrer dans un chalet au milieu de nulle part. J'ai entête Le Pic Bois de Beau Dommage à chaque fois que je voyage dans le train (à cause de l'allusion à l'été des Indiens, sans doute, ainsi qu'à l'allusion au train). J'espère que vous aimez, parce que je vais vous la faire subir:

Thursday, 29 September 2011

What's your poison?

An acquaintance asked me this question a few months ago in a local pub and it got stuck in my mind. I thought about it again today, it crept to the surface. I seldom go in local pubs now, I am too busy during the week and too tired during weekends. I like this question, it is polite, friendly, yet it is a warning, albeit a pleasant and mocking one. It is a nice way to offer to pay for a drink. My poison that time, and all the time, is of course beer. Real ale preferably.

Beer is my poison of choice, but I haven't been properly intoxicated with it for ages. I think the last time I was somewhat drunk was in March 2009. But back in my twenties, oh that was a different story. I didn't get drunk every night of course, even then my liver couldn't take it, but I could drink regularly, say one beer before dinner and a glass of wine or two during dinner. Now it is a Friday treat. I rarely go back into drinking on a daily basis, except on holidays. I love to try local products and when I am home I rediscover old friends (and find new ones). I am glad it never became an addiction, although there might have been a risk at some point in my life (but then who doesn't have a flirt with alcoholism?). Life would flavourless without poisons. And now I am wondering: what is yours?

Question existentielle (74)

Une question existentielle inspirée de ce billet nostalgique. La voici donc:

-Durant votre enfance, quels étaient vos jeux préférés?

Wednesday, 28 September 2011

Nosferatu like you have never seen it

Since Halloween is coming, I thought I would put here, from Phylactère Cola, a brilliant parody of the brilliant Nosferatu. The best parodies, the only good ones actually, show genuine love for the source material. This is why I find Phylactère Cola so brilliant: they don't make fun of the genres they parody, they pay homage to it. And a little addendum before you watch it: I once had a beer and chatted with the guy playing the corpse/vampire. We have a common friend.

Attiser les flammes de l'automne

Bon, nous sommes toujours en plein quasi-été des Indiens (parce qu'il n'y a pas eu gel au sol ce n'en est pas vraiment un), lequel risque de continuer encore pour le reste de la semaine. Je suis contre, je l'ai dit. Même si aujourd'hui, sortir quelques minutes pour l'heure du lunch était ma foi très agréable, je trouve qu'il y a plus d'inconvénients que d'avantages: j'ai souvent trop chaud, c'est le bordel dans mes tiroirs, mes vêtements chauds se mélangeant à mes vêtements légers, etc. Si j'étais enfant, je passerais la soirée dehors à jouer à Dracula avec mes frères, mais à mon âge... Au moins il y a les couleurs de l'automne.

Alors je vais essayer d'automniser ce blogue, en y mettant des photos automnales. Si les températures automnales ne viennent pas, au moins ce blogue en aura les couleurs. Celle-ci est une photo du sorbier familial, qui prend de belles couleurs la saison venue. Contrairement à cette autre photo automnale, celle du sorbier en est une où l'automne est de flammes rougeoiantes. Comme il devrait être.

Tuesday, 27 September 2011

A gallery of friends

I was wishing happy birthday in Italian (showing off?) to an Italian friend (duh!) on Facebook, someone who was not among my group of Italian friends and whom I lost contact with now, except via Facebook. I just said "buon compleanno", but I felt a bit strange, which I often do when I get in touch via Facebook with someone I haven't kept contact with. I often think Facebook is a gallery of faces, many of them belonging to people that don't exist in my life anymore.

I find it strange that I have friends there which I only met briefly, two weeks in 2008 when I was doing one of the lousiest jobs I ever had (telemarketing). We were all in the same boat, all more talented, more deserving than what we were forced to do and it created a bond that is still present, that I can feel when they comment on my Wall. I do miss them. I miss my Italian friends even more I have to say. Sadly, I did not keep in touch with my friends from my acting class. Not at all. After all the promises, the very strong bond that is creating by sharing an art, nothing happened. We had one dinner. That was it. From my childhood and teenage years, I keep in contact with only a few friends.

A shame, really, but it is very difficult to keep in touch. More so when friends are basically all around the world. It is great to have people from so far away and from so many different cultures that you can call your friends, but they don't exactly live next door... So I am stuck with visiting the gallery of friends that is Facebook, and with my memories.

Je suis contre l'été des Indiens (oui, vraiment)

Techniquement, ce n'est pas l'été des Indiens, parce qu'il n'a pas gelé au sol et qu'on est encore en septembre. Cela dit, il fait beau, il fait chaud et il fera encore beau et chaud pendant quelques jours. Et ça ne m'intéresse pas. Sérieusement. Le soleil d'automne, j'aime, mais la chaleur, je l'aime l'été, pas l'automne. Je trouve la chaleur inconfortable. Et puis quand elle arrive si longtemps après l'été, surtout après un été aussi médiocre, c'est comme un invité qui arrive alors que la soirée est terminée et qu'on fait la vaisselle: c'est trop tard. Je sais, je sais: je suis un ours mal léché. Mais je préfère les automnes secs et froids.

Monday, 26 September 2011

A great unknown line about daydreaming

This one is from a colleague, I don't even know her name, so it is really a great unknown line. So here is the context: I was in the kitchen about to grab a glass when she nearly bumped into me, trying to grab her cup of coffee. She said: "Sorry, I was in my own world."

To which I replied: "It's okay, I am often in my own world."

Then came her great unknown line: "Sometimes it's the safest place to be."

Which is true. And it is reassuring that I am not the only one daydreaming at work. But don't tell anyone.

Question existentielle (73)

Une question existentielle sur une journée que j'aime assez peu et qui me laisse toujours vidé:

-Sur quoi bloguer un lundi?

Sunday, 25 September 2011

Hearty (and home cooked) food

The temperature has been warmer recently, but I still feel a chill in the evening that makes me want to eat hearty comfort food. It is the case every autumn: I crave fish and chips (I had some more yesterday), cookies and tea, macaroni and cheese, etc. The last month I had broccoli and cheese, which was delicious, grilled cheese sandwiches and about a dozen different sorts of vegetarian cottage or shepherd's pies. We call them "pâté chinois" in Québec, which differs from the cottage pie as it has cream corn between the mince meat and the mashed potatoes. We have it with beetroots. I used to find little interest in it as a child, for me it was a very common, bland dish. Now, of course, I crave it, as a nostalgic and homesick man, as someone who now enjoys plain food and as it is oh so very hearty.

But in the absence of a pâté chinois, the local cottage pies will do. I don't even mind that they are vegetarian, some of my favourite shepherd's pies are actually vegetarian now. Well, my favourite is: it's this one, the mash being made of Bramley apples and parnsip (very autumnal), the rest is veggie chicken Quorn, peas, carrots and other things. Like many pies, it tastes better when reheated.

Of course, hearty food tastes better when it is home cooked. This pie is easy enough to make and I want to cook it more often. I want to try myself at fish pies, which should be easy enough to do: I know how to make béchamel (although I haven't done so in years), which I did very often in Montreal, where I poured salmon flavoured béchamel on vol-au-vent, another hearty dish that made me survive through many autumns and winters in Montreal. I have limited cooking skills, so the little I know I try to make the most of it: béchamel, mayonnaise, grilled cheese sandwiches and... Well, that's it really. That sums up how much I know about cooking.

Photo automnale

Je pensais que le blogue devenait bien gris, alors j'ai cru bon d'y mettre une "nouvelle" photo, pour souligner l'arrivée officielle de l'automne. Cette photo a été prise en 2009 à Cambridge, en octobre et non pas en septembre, mais je la trouve singulièrement automnale, alors elle fera bien l'affaire, même si on voit encore beaucoup de feuilles vertes. Ces jours-ci, il fait plus chaud et il risque de faire encore plus chaud, mais les feuilles tombent régulièrement, alors on l'ambiance est bien automnale.

Je ne sais pas pourquoi, mais je trouve que les vieilles souches comme celle-ci ont un côté un peu terrifiant (je les trouve spectrales). Elle ont aussi, pour des raisons plus évidentes un côté mélancolique. Comme l'automne est la saison de la mélancolie, la photo est d'autant plus appropriée.

A chronicle or a self-portrait?

A question that came to my mind recently, about blogging: is a blog a chronicle or a self-portrait? I guess it depends of the blog. So I will rephrase my question and split it into two: is my blog, is your blog a chronicle or a self-portrait? It has elements of both: it gives account of current events in one's life in chronological order (it follows the seasons as I say), albeit sometimes tells stories set in the past in no particular chronological order (in my particular case those many nostalgia posts I produce). Then there is the other aspect of blogging: one talks about himself, what he likes and dislikes, his interests and also trivial things that come to his mind (like this post, for instance). It therefore gives some sort of psychological self-portrait. I sometimes wonder if one could identify me in the street after reading this blog.

Maybe a blog is in fact an unauthorised autobiography.

Un jour sans bloguer

Je n'ai pas blogué hier. Ca semble banal, mais ce non évènement est en fait une occurence assez rare: je blogue presque tous les jours et j'essaie de bloguer plus souvent et longuement durant les fins de semaines. Je trouve d'habitude le temps de le faire le samedi, mais j'ai été occupé hier. Samedi est en général une journée active, hier je l'ai été particulièrement. Mais aujourd'hui c'est dimanche, une journée plus tranquille et je compte me rattraper. Je ne sais pas pourquoi, mais c'est souvent lorsque je suis plus fatigué que je suis le plus inspiré.

Friday, 23 September 2011

Autumn equinox

Today is/was the autumn equinox. So it is officially autumn today. For me it has been autumn for a long time already, but let's commemorate the equinox. Here is a little explanation about the date of the equinox by my brother, which he gave here:

"The equinoxes and solstices are sidereally (or more accurately, solarly) defined, and the revolution of the Earth around the sun is not an integer multiple of its rotations on itself. The year is 365.2422 days, thus these events tend to hover around 2 days on the calendar."

From tomorrow onwards the nights will be earlier and earlier. I don't mind that, I find darkness calming.Now I will set scientific explanations aside. For me, autumn is a state of mind and an aesthetic attitude. Big words, I know. But still... I know it is not very original, but to celebrate autumn on this blog I decided to put here Autumn from The Four Seasons of Vivaldi, animated by Ferenc Cakò. Played to death, but still, it is worth listening.

Pastorale (récit satirique)

Ce billet ressemble un peu à celui-ci. Je fais ici une confession: j'ai toujours trouvé, depuis au moins le secondaire, que le métier d'animateur de pastorale était le plus profondément crétin du merveilleux monde de l'éducation au Québec. J'espère que je ne choque personne. Je ne me rappelle pas avoir rencontré une seule fois un animateur de pastorale (ou une animatrice) qui n'était pas un dévot béat sans éducation. Je trouve la dévotion béate pathétique en général, mais celle d'un homme ou d'une femme qui ne voit pas plus loin que les clichés de son catéchisme. Dans tous les cas, ce n'est pas la place de l'école de faire la promotion d'une foi, alors l'animateur de pastorale n'a pas plus sa place là

Il y en avait un notamment, que j'ai vu durant tout le secondaire et qui était un ami d'un ami. Il jouait de la guitare et chantait Dieu et me tapait royalement sur les nerfs. Au moins il avait des sensibilités environnementalistes, mais ça ne change rien  au reste. À la fin d'un cours de religion en secondaire 2 passée en pastorale (ça permettait de remplir une heure à apprendre absolument rien), l'animateur de pastorale avait pris une petite chandelle parmi tout un paquet et l'avait allumée sur le cierge pascal qui était dans le local, disant un truc comme: "moi je n'ai pas peur de me faire juger, je prends ma lumière de Dieu" ou un truc du genre. Enfin bref, Dieu l'allumait. Tout le monde s'est regardé, l'a regardé, se demandant où il voulait en venir. Il avait dit ensuite: "n'ayez pas peur non plus". J'avais trouvé l'heure particulièrement stupide, j'en avais plein ma claque, pour la première fois je me demandais ce que Dieu avait à faire de pareil twit dans son troupeau. Je voyais où il voulait en venir: il voulait qu'on allume la petite chandelle pour montrer que nous aussi, on acceptait Dieu dans notre coeur, ou whatever. Alors je me suis levé, j'ai pris une chandelle, l'ai allumée sur le cierge en disant: "faut bien que quelqu'un le fasse pour qu'on en finisse". Les autres ont suivi, l'animateur de pastorale avait les yeux comme deux ronds de flan. Il a dit par la suite que j'étais "quelqu'un de lumineux". J'aurais pu dire que je n'avais qu'allumé une chandelle parce que je savais que c'était ce qu'il voulait qu'on fasse, pas parce que je pensais que ça avait une signification profonde. J'ai simplement haussé les épaules. Amusant quand même, les plus ardents croyants de mon adolescence ont contribué à la déconversion.

Thursday, 22 September 2011

A Hobbit's home

I read this piece of news in the Metro today, it made me smile: a family in Wales built a house under a hill, just like a Hobbit's house. The geek I am sometimes (often) with (sometimes) hippy tendencies got envious reading this. Who wouldn't live in a Hobbit's home? You read Tolkien's books and you think that's stuff of fairy tale, modern fiction at best. And yet it is possible. And it looks like it does in fiction. I am not sure how eco-friendly this house really is, but it sure has character. Primitive, yet it seems quite cosy. I have been living in the attic for the last few years (properly in the attic since 2007), it is how I prefer to live, but I do find the idea of living undergrounds, or at least underhill, if there is plenty of light, very appealing.

Le vingt-deux septembre

Une chanson de Brassens, profondément de circonstance, parce qu'on est le 22 septembre. PJ me l'a fait découvrir pas plus tard qu'hier. Chose amusante: Brassens y mentionne Prévert et des Feuilles mortes. J'ai toujours pensé que Georges Brassens était un chansonnier de l'automne, je ne sais pas trop pourquoi. Cette chanson est bien sûr une chanson automnale, qui exprime parfaitement la mélancolie de la saison.

Wednesday, 21 September 2011

Official first day of autumn?

I had to mention it on the blog: today should be the autumn equinox, being the 21st of September and all, but apparently it will only be on the 23rd. In my mind, it starts on the first day of September anyway,but this year it seems that it showed up much earlier anyway. Still, it is the 21st of September today and it sure feels like autumn.

Consonne affriquée

Hier, j'ai raconté sur Facebook cette anecdote qui a déjà fait l'objet d'un billet. Il y a eu beaucoup de réactions, notamment de mes amis du cégep ainsi que d'un ancien prof de linguistique. Il m'a demandé si je me rappelais du terme phonétique. J'ai répondu: "consonne affriquée", ce qui est exact. J'ai eu l'air d'un excellent ancien élève, mais en fait c'est mon frère PJ qui m'avait soufflé la réponse ici. J'ai beaucoup aimé mes cours de linguistiques et le prof qui les donnait, je me rappelle de bien des choses, mais moins de celle-là. Je lui dois quand même (au prof et au cours qu'il a donné) un séminaire que j'ai donné à Liverpool et une présentation pour un emploi que j'ai obtenu (et perdu par la suite). Alors j'espère que ce billet sur la consonne affriquée me vaudra des commentaires.

Tuesday, 20 September 2011

Strange Italy

I was going through old emails in my inbox (I do this sometimes) and I fumbled on an email from an old Italian friend. The email dated back from 2006, I haven't heard about him since then. He was telling me about his life, he has started trying to become a journalist. His English has always been limited and he always used a lot of direct translations from Italian. In the title subject of his email, he had written: "a kiss from Italy" ("un bacco da Italia", I think). A mark of affection, but which I found very strange coming from a male friend.

And this is something I will never quite understand from Italians: the display of male affection among friends, or even acquaintances. I come from a Latin culture where men and women kiss on the cheeks to greet people, but I always felt strange seeing and experiencing the way Italien men kiss and hug their masculin friends. I know it is the case of many mediterranean cultures, even Southern French do it. I just find it weird. I may have been called "the most Italian of all Canadians" by one of them (hugging me as he said this), but I this is one aspect of Italian culture I will never fully integrate. I am a reserved Northern man when it comes to friendship. But I still miss my Italian friends.

Dzisque dzur

Hier mon collègue, qui parlait à un client français, m'a demandé comment dire "hard drive" en français. je lui ai répondu: "disque dur" et soudaine ça m'a frappé: je prononçais "dzisque dzur". Quand il l'a répété au client, je crois qu'il n'a pas saisi tout de suite. Mais ça a fait ma journée: je prononce encore les d en dz. Comme à chaque fois que je m'en rends compte, ça me rassure d'avoir conservé l'accent.

Monday, 19 September 2011

A new great unknown line

It has been a while since I published a great unknown line. Last Saturday, my wife and I went to the birthday dinner party of one of her friends. I bloggged about it in French recently. I liked the people there, but was tired and not feeling like partying. As I mentioned in my post in French, I am not in my twenties anymore and I could feel it. It was a pseudo Japanese restaurant that turned into a club or quasi-club after 9. The food was okay, but I don't like those iffy concepts, trying to make a restaurant feel young and hip and funky. So halfway through dinner, at 9 o'clock (9 o'clock!), the music became very loud and thy dim the lights to the point where it was borderline pitch black. My front seat neighbour joked that it was now more a disco than a restaurant and impossible to talk without shouting. Then I said, looking at my plate:

"And I like to see what I eat."

It made him laugh. If I ever write a review of the place, I will place this line somewhere. Sure, it is not nearly as intelligent as the last great unknown line that my Italian friend came up with., but it is a neat little efficient line.

Question existentielle (72)

Une question existentielle inspirée de ce billet qui date déjà, à propos des bêtes noires. J'en ai eu, vous en avez eu aussi, alors je me pose cette question:

-Quelles sont ou quelles ont été vos pires bêtes noires?

Sunday, 18 September 2011

The Dracula game

This is another nostalgia post. Years before I read the novel, I was fascinated by Bram Stoker's famous vampire. It only became stronger when I read the novel. But before I read the novel and watched many, many of the movies, my first knowledge of Dracula beyond the traditional images you could find at Halloween and on old poster of movies I did not have the right to watch was a gamebook written by J.H. Brennan called Dracula's Castle. All of his gamebooks had been translated in French at that time and gamebooks was a big craze as a child. His Grailquest series was a parody of the Arthurian legend, not always good, and Demonspawn was a neat pastiche of Conan the Barbarian, done pretty much with a straight face. His Horror Classic Gamebooks were heavy on parodic elements too, but they also borrowed a lot from old horror movies. I loved the book cover of Dracula's Castle, with a Dracula clearly inspired by Christopher Lee. In my mind and until I read the novel, Dracula always looked like Christopher Lee, with the feral, bloodthirsty demeanour that burst from the aristocratic mask.

So anyway, one warm early September afternoon, my brothers and I were bored stiff. It was the last day of a teachers strike and we didn't know what to do with ourselves. We went to a nearby park where we saw an acquaintance, a friend of a friend, who had many gamebooks, including Dracula's Castle. I don't now exactly why, maybe it was because Halloween was already in our minds, but we decided to play a make belief game of Dracula, using the gamebook as source material. I played three characters: William Harker (why not Jonathan Harker? I think because most of my characters were named William and because Jonathan Harker was a XIXth century character and our game was set in contemporary period), Van Helsing (a more sinister vampire hunter, as he was described in the gamebook) and Dracula himself. PJ played a vampire hunter who had stakes that he stick together and turn into a cross (nice little piece of gadgetry) and the others played other vampire hunters. All afternoon, we fought Dracula's minions: vampires of course, but also wolves, devils, zombies, and Dracula, who always had the upper hand. We never got the better of the Count that day, and unfortunately we never played the game again.We were planning a big showdown in the upcoming weeks, when Dracula would be destroyed after we combined our strengths.

To this day I am sad we didn't finish the job. I wish I had played Dracula again, as villains are such interesting characters. It was a silly game really, there was close to zilch of Stoker's story in it, but it had an influence on the years to come. We discovered in the acquaintance we had met a kindred spirit and he became a close friend, even to this day. In our mind, it replaced the Halloween game. Both were children's make believe games, but this one was slightly more adult already, because of the source material. Indirectly, it lead us to Dungeons & Dragons and Call of Cthulhu. We also and more importantly became curious about classic horror literature and started looking for Dracula, Frankenstein and the others in the local library. The Dracula game sharpened our interest in it. On longer term, it made us discovered other classics, XIXth century literature first then more. All this because we were bored stiff one afternoon.

Ne plus avoir vingt ans

Hier, ma femme et moi sommes allés à la fête d'une amie et ancienne collègue à elle. Elle fêtait ses trente ans dans un restaurant/club japonais jeune et funky qui m'a vite tapé sur les nerfs, parce qu'il essayait trop d'être cool, jeune et funky. En fait, elle les aura dans une semaine, mais on la fêtait maintenant. Ca m'a rappelé quand j'ai moi même frappé la trentaine. C'était à Liverpool, j'avais presque senti la trentaine plonger sur moi durant la soirée, quand minuit a sonné. J'étais jeune, je ne l'étais plus tout à fait.

Hier, je me suis à nouveau rendu compte que je n'ai plus vingt ans: je ne peux pas boire autant que je le savais, surtout pas les cocktails (en passant c'est étonnant l'inventivité des restaurants pour inventer des cocktails inédits, surtout des variations inutiles sur des classiques), je n'endure pas la musique trop forte, je n'aime pas manger dans un restaurant qui a des allures de discothèques et je trouve que s'habiller pour sortir en ville est inconfortable, surtout quand il fait froid dehors.

On dit "ne plus avoir vingt ans" et cela veut dire avoir de l'âge. C'est une expression teintée de regrets et de nostalgie. Pourtant, je n'ai pas vraiment la nostalgie de cet aspect-là de mes vingt ans. La vie était plus simple (pas nécessairement plus tranquille), j'y avais moins de responsabilités et de soucis, mais étant d'esprit casanier, je ne m'ennuie pas des longues nuits qui se terminaient aux petites heures du matin. Je suis pourtant un oiseau de nuit. Seulement, si j'aime demeurer réveillé la nuit, je n'aime plus trop sortir tard le soir.

Saturday, 17 September 2011

Acting and singing (this topic again)

I stopped quickly at the local fayre today. It seems that there is always one here or nearby. This was a local "carnival", but didn't really feel like a carnival. There were just a few tents, with charity organisations and local societies giving leaflets and selling things. I didn't stay long, but long enough to visit the kiosks of the local operatic society and the local drama society. I thought I might as well, since I miss acting. It will not be any time soon, but I am not sure those two groups are quite right for me.

Maybe I am being snobbish, but the operatic society seems to be doing exclusively musicals and, while I have nothings against musicals per se, I want to do opera. I know my voice probably does not have the strength to sing say Don Giovanni, but even as an amateur among amateurs, one can perform at least some classical arias in a concert. Maybe not all, but some. The drama society seems to be more interesting,and most people there seem quite older than me, but that's a good thing: I have something to offer. And it's quite pleasant, at 34, to be called "young man". But the next auditions will not happen any time soon (they make two productions a year), so I will not hold my breath. They might do a stage version of Allo Allo! which could be quite fun, but I am not sure I'd like to play for two hours an English cliché of a French person, even for a comedy. I didn't fell in love with those yet and I fell in love straight away and completely with all the acting/singing courses or productions I have been in. So I don't know.

Des nouvelles des champignons

Ceci est une suite de ce billet. J'ai découvert d'autres champignons récemment. Il y en a de toutes sortes sur le terrain: des gros secs et blancs, d'autres plus dorés et luisants. Ils n'ont pas été arrachés par la voisine qui fait du jardinage (et qui m'énerve). Je n'ai pas vu jusqu'ici de ronds de sorcières, mais il se pourrait fort bien que certains finissent par apparaître. Dans tous les cas, je suis heureux de voir des champignons et si grand nombre. Ce n'est pas tout à fait l'automne sans champignons.

Friday, 16 September 2011

Friday treats

I had a rough, tiresome week. I don't complain (or I try not to), this is life, so it often sucks, but it becomes necessary to switch off and cool down on a Friday night. It is a question of survival. So tonight I tried to treat myself. Firstly, I stopped for a drink at the local pub. Then I bought some more beer at home (Guardsman from the very young Windsor & Eton Brewery, which makes me like Windsor more). I flavoured the pizza we had with what was left of olives in a jar (I had bought them for a puttanesca). Some cheap pitted green olives, but I love olives, even cheap ones. It doesn't take me much to be happy, or to find comfort food. The downside to the beer/olives mix is that I am now dehydrated and drinking gallons of water. But oh, what a lovely moment I had! My Friday treats change from week to week, usually it involves drinking, eating and reading (I have piles and piles of books). This Friday, it was beer and olives. And now I wonder what is yours.

St-Jean-du-Doigt (chanson du vendredi)

Je n'ai pas blogué sur Thomas Fersen depuis 2008. Je me demandais quelle chanson mettre sur mon blogue aujourd'hui et puis j'ai pensé à St-Jean-du-Doigt. Chanson que je trouve absolument irrésistible, quoique je ne sache pas trop pourquoi. Peut-être que je la considère une chanson de beuverie montréalaise. Fersen n'a beau pas être québécois, il l'est bien un peu d'adoption.

Thursday, 15 September 2011

Autumn lights and shadows

Here is another seasonal post. I will try to vary a bit, but I have to use circumstances. About a week ago, I mentioned that it was feeling and looking like autumn. It is true of the evenings: as I am typing this it is already dark outside. And we are not eight o'clock yet. That time of the evening, we call it in Québec "entre chien et loup", "between a dog and a wolf". It has a deliciously sinister tone. Perfect time to read ghost stories, which I will do tonight if I can.

When shadows are getting taller and the temperature drops,one appreciates more staying inside and enjoying the comfort of home. I used to feel cabin feverish here, not so much now. Not in the evening anyway. Some people find it sad that the days are getting shorter, but I don't mind at all. Autumn is the season of comfort and it is so with its displays of lights and shadows: daylights are never as agressive in autumn and darkness is calming in the evening. And I don't wake up ridiculously early because the bedroom is bright as if it was midday! So I enjoy these early evenings.

Question existentielle (71)

Une question existentielle bien nébuleuse trouvée il y a quelques intants:

-Quel(s) endroit(s) peut-on considérer chez soi?

Wednesday, 14 September 2011

I miss acting (again)

Okay, this is another gloom and doom post, but I can't help it. I received yesterday an email from an acting school I used to go to when I lived in Montreal. One of those generic emails sent to all former students, about what it coming this term and which class to subscribe to, etc. You read it and it is so inviting. But I live far from Montreal. It would have been fun. I did only one course with them, years ago, but it is only since last year that I started feeling ready to go back to acting.

I say this, yet I haven't done acting since April. I didn't do the next course, for various reasons, and now I don't think I can do acting any time soon, again for various reasons, one of them being that I will lack time. It's not only the weekly class, you need to invest lots of time in it that I sadly do not have. And it is the energy it needs too: I know my classes were energising, but it also requires a lot of it and I am catching my breath enough as it is. So I am feeling stuck: I badly want to find time, energy, to get into the right state of mind to commit myself to acting, and I cannot really do it. And so I get that pang of sadness when I receive those emails. I need to live with it.

Comment je faisais avant?

Je me pose cette question, qui est trop spécieuse pour être une question existentielle: comment je faisais avant pour endurer le voyage quotidien de chez moi à mon travail? Je me levais vers six heures et demie, je prenais le train vers deux heures, quinze minutes pour me rendre à la gare, une heure de train, trente minutes de marche. C'est donc plus de trois heures de navette par jour. Tout ça pour se rendre dans un école où la moitié de mes collègues me regardaient de haut et où on me vampirisait le talent pour un salaire minable. Et le samedi je donnais mes cours de français le matin, ce qui me coupait la moitié de ma journée de congé.

Pourtant, je n'étais pas fatigué comme maintenant quand je revenais chez moi. Je ne passe pas le tiers du temps que je passais dans un train, pourtant j'arrive à la maison et je suis crevé, mes muscles et mes os me font mal, je n'ai plus de concentration ni d'énergie et j'ai l'impression que mon cerveau est du jello. J'ai quand même assez d'énergie et de présence d'esprit pour bloguer: en 2009, j'ai pondu 320 billets. Alors que j'écris ces lignes, j'en ai produit 477. Mais je me demande quand même où je trouvais l'énergie avant pour tout ce voyagement, comme dirait ma mère. Peut-être que je vieillis. Peut-être que c'est le travail lui-même qui épuise plus que le déplacement.

Tuesday, 13 September 2011

Craving fish and chips

How about a trivial post after the serious ones I did recently? I take this blog way too seriously sometimes and I forget that trivia is fun. Let's have a mayonnaise kind of topic.

When I was walking back from work, I passed a small take away place that sells Chinese food and... fish and chips. I could smell the fish and chips from where I was. It always has the same effect on me: I salivate like I hadn't eaten in days. As I was famished, it didn't make my condition any easier. So I started craving fish and chips. Badly.

It happens fairly often, more often when the temperature is cooling down and I want hearty food. For me, fish and chips is the quintessential comfort food: rich, delicious, it clogs your hearteries and it fills you up for the night. With lots of malt vinegar and salt, it is simply irresistible. And there is fish in it, so at least there is something about it that is healthy (yes, I'm serious, I am a fierce believer in the virtues of fish). I discovered fish and chips when I started my studies here, it saved me from starvation many, many, many evenings. It also helped me deal with nasty hangovers. I used to eat it fairly often. But I haven't done in a while, which is a shame.The last time I remember eating fish and chips is in the Lake District, back in July 2010. This is way too long. I need to

My dad, during his trip here last April, probably had fish and chips every other meal, by the end of his holidays he could tell me where to find the best ones (in a local restaurant). What struck me in my father's search for the best fish and chips recipe is that something that is so familiar and homey here can be perceived as so exotic. I guess there is something in me that is now British. I usually don't buy them in restaurants, or even pubs, I prefer to find mine in the small take aways. But I will have some soon from Marks & Spencer. Not quite the same experience, but it will calm my craving for a while.

Le temps du cidre

Voici un autre billet saisonnier. La photo de gauche a été prise en Bretagne l'année dernière. Je ne sais pas si le titre de ce billet est exact car je ne sais pas si le cidre a une saison, si c'est une boisson saisonnière. J'en bois à chaque fois que je vais en Bretagne, en plus des bières locales, peu importe la saison. Cela dit, comme on fait les récoltes à l'automne, comme nous sommes l'automne et comme surtout la pomme est peut-être LE fruit automnal, hé bien je considère que c'est maintenant le temps du cidre.

Je préfère de loin la façon bretonne de boire le cidre que la façon anglaise: on prend des bolées de cidre plutôt que des pintes. J'ai d'ailleurs acheté des bolées pour ici. J'ai bu du cidre anglais en fin de semaine, dans une bolée bretonne. Je ne sais pas encore de quel pays je préfère le cidre. Pour la bière, il n'y a pas de débat: je suis un buveur de ales anglaises, même si les Bretons savent brasser. Pour le cidre, c'est plus délicat parce que je m'y connais moins. Les Anglais ont une quantité de cidres cheaps parfaitement dégueulasses, mais ils ont aussi des produits de qualité que je commence à peine à découvrir. Mais bon, l'automne est encore jeune...

Monday, 12 September 2011

Alone in a crowd

Maybe it is because I have been listening to The Sound of Silence a little bit too often recently, but I keep having these words I used to describe the song yesterday, that it was "about solitude in a crowd". I have this feeling from time to time, sometimes it is stronger than usual. I felt like this last Friday on the way back home in the train, when it was overcrowded with Friday commuters. I felt it again today. I have no social life to speak of since the end of my last acting class, yet I don't crave it right now. I feel like a hermit, a monk or a bear. Maybe it's autumn coming, I don't know, but I do feel slightly asocial.

Feuilles au vent

Il a fait doux ces temps-ci, plus en fait qu'à la fin d'août. Septembre est souvent comme ça, souvent très estival. L'automne arrive lentement, ou alors elle nous tombe dessus comme une chape de plomb. Cela dit, il y a des signes irréfutables que l'automne est arrivée et qu'elle va rester: les feuilles qui tombent. Hier, nous sommes allés ma femme et moi nous promener dans un parc. Il faisait doux, mais il y avait un petit vent qui rafraîchissait la température. Pas un vent très fort, mais assez pour faire voler les feuilles à rase-motte. Sur le chemin du retour, ça m'a frappé: le trottoir était couvert de petites feuilles jaunes. Aujourd'hui le vent était plus fort et la température plus froide, alors je suis rentré du travail dans une parfaite journée automnale.

Sunday, 11 September 2011

The Sound of Silence

I watched the 9/11 ceremonies on TV today. Paul Simon from Simon & Garfunkel sang The Sound of Silence. Strangely enough, I had this song in the head these last few days. It was a fitting song for the remembrance day. I thought Simon looked really fragile and broken. I don't easily cry, but I was very close to tears then.

I associate this song with The Graduate, and September days when I was getting back to university, feeling solitary. It is a song about solitude in a crowd, something we all felt at some point or another. This is how many of us felt that day I think. The Future by Leonard Cohen is for me the song of 9/11 and the new era that the atrocity gave birth to. But this one is appropriate for grief and closure.

Question existentielle (70)

Je pose aujourd'hui une question existentielle sérieuse. Une fois n'est pas coutume, mais il fallait que je la pose:

-Quels sont vos souvenirs du 11 septembre 2001?

Ten years of darkness

Well, it is this day again. I blogged about 9/11 a lot and when I started thinking about this new post, I wondered if I could write something I haven't said. This year again, it is Tracie Harris in her webcomic Atheist Eve who sums it up for me. Otherwise, I have little more to say about the event that I already did here, here and here. I still have the same feeling now.That this terrorist attack was an acto fo devout worship.

Sure, there are some reasons to be fairly optimistic. Al Qaeda is just a shadow of itself, Bin Laden was killed, and apparently New York is thriving. But we also integrated fear, religious fanatics still get a free pass because they are men of faith (regardless of the label of this faith), the sharia is still being applied here in the UK... From the rubbles of the World Trade Center on this day ten years ago grew a great cloud of smoke. I wonder if we haven't been covered by it, covered by the darkness since then.

Aujourd'hui, le 11 septembre

C'est aujourd'hui le dixième anniversaire du 11 septembre. Quoi dire? Je suis en train de rassembler mes pensées pour un billet en anglais. J'écris surtout sur le 11 septembre en anglais, comme j'écris sur le mollah du Saguenay en français. Mais aujourd'hui 'aimerais d'abord porter l'attention de mon lectorat sur un éditorial de Mario Roy. Je l'ai trouvé fort juste et aussi profondément déprimant. Je me demande parfois si on n'a pas assisté à la mort de la civilisation, il y a dix ans de cela.

Saturday, 10 September 2011

Autumn reads?

Today I had to go to a shopping center, something I usually hate, hate, hate. It was not a bad experience today, because it was relatively short. And it was a fruitful one: I got a warm coat, something I had been needing for a while. I am prepared for the chilling days now.

As usual, I stopped in the nearest bookstore, in this instance a Waterstone's hoping to treat myself. It was not a strange experience as I thought it would be a few weeks ago, but it was not as satisfying as it usually is for me in a bookshop. Case in point: I didn't buy anything. It is far from my favourite Waterstone's: too small, not enough choice, usually too crowded (that I was expecting, but still). There was a section for "autumn reads", which I thought was a neat idea, but it was pretty much only crime fiction. Let there be no ambiguity: I love crime fiction. But surely, there should be horror books among them, for autumn reads? The horror section of this shop was quite poor and plagued by vampire romance. I need to find a better bookshop.

Encore un peu d'Arvida

Je reviens sur ce billet, simplement pour porter l'attention de mon lectorat surun article du Devoir sur le livre de mon cousin. Un vout de l'article m'a fait sursauter: lorsqu'on parle d'une histoire qui évoque "la trace fantasmée d'un «gros chat» qui hante un coin de forêt". Si ce n'est pas un développement sur le canular du monstre du Sentier du Golf, je me demande bien ce que c'est. Un chat, c'est bien mieux qu'un dinosaure, même fantôme. Le mythe a gagné en maturité et en intérêt depuis mon enfance.

An owl opening its wings

I don't have much to write about this picture. I wanted to put it here for a few reasons: because it's a good picture, because owls are impressive birds, whether they are still or they fly, because it is autumn and I associate this bird with autumn and of course Halloween, which I am already getting in the mood for. Now tell me this owl isn't ghostly. In motion, with its cry it's even more obvious. So I hope my readers enjoy this picture.

Brassens au Québec

Mon père m'a envoyé cet article, à propos de la visite de Georges Brassens au Québec, il y a de cela cinquante ans. Je savais qu'il était venu une fois, mais j'en savais très peu à part cela, en fait rien du tout. Je ne savais rien du rôle que Félix Leclerc avait joué pour convaincre Brassens de venir. J'ai frissonné d'entendre L'Orage interprété à Montréal dans les extraits audios.Comme j'ai déjà mis la chanson sur ce blogue, j'ai pensé mettre ici La mauvaise réputation, que Brassens chanta en rappel à Montréal, pour célébrer l'anniversaire de cette visite.

Friday, 9 September 2011

Insert title here

I am playing with the blog as a form now. Well, sort of. It is not, like I was fearing not long ago, that I lack inspiration. Tonight it is Friday (still, for a few minutes) and I lack energy. I got a few posts in me, but I would need time and strenght to give them shape. So this post is a non-post, one of those little nothings that makes life. It is not particularly original or new here: I used to write many of those when I started blogging. But before Saturday starts, here is one post about virtually nothing. Stay tuned for something hopefully more interesting.

Question existentielle (69)

Une question existentielle à propos de ce blogue et d'autres. J'ai un lectorat modeste mais assidu et je regarde ce blogue et certains billets sont plus commentés que d'autres. En fait, certains semblent ignorés alors que d'autres sont ignorés, ou en tout cas personne ne commente. Alors voici la question:

-Qu'est-ce qui fait qu'un billet de blogue est commenté plus qu'un autre?

Thursday, 8 September 2011

Jack of all trades...

...master of none.  I love this expression, which doesn't exist in French (tthere are equivalents, but they don't have the same punch), as it describes what I am perfectly. I thought about this when Gwen commented on my recent post about mayonnaise. She was generous enough to say that I was a man of many talents.

She may be true, but I never developed them fully. I am a specialist in almost nothing. I am a medievalist, but never taught medieval literature. I know how to make mayonnaise and I am very good at it, but otherwise I am a limited, even terrible chef. My cakes are often so terrible that I even gave them a name: catastrophy cakes. I do think I am naturally talented as an actor, but I never developed it enough to make it a profession. And I have a beautiful singing voice, but again, I haven't really worked on my voice to grow it it into a professional one. I never even took the risk to become a failed actor, a failed baritone, a failed writer...

Well, at least I can make good mayonnaise, I can sing and given the proper preparation I can go on the stage and be a character. I like the extended version of the expression, which cheers me up: "Jack of all trades, master of none, though often times better than master of one". I think I might ask this one to be written on my tombstone.

Je n'ai pas vu la rentrée

Un autre billet saisonnier, je m'en excuse. Je promets de changer de sujet pour mes prochains billets. je me suis rendu compte d'une chose cette semaine: la rentrée des classes est arrivée, en Angleterre comme au Québec et je ne l'ai pas vue. Je la voyais pourtant venir de très, très loin. Et elle est arrivée, pourtant je ne l'ai pas vue. Morale de cette histoire qui n'en est pas une: le monde de l'éducation est derrière moi, tant comme étudiant que comme enseignant. J'ai beau avoir un pincement au coeur quand j'entends ou je vois des annonces de la rentrée des classes, comme si j'étais encore dans ce monde-là, je n'y vis plus.

Ce qui devrait vouloir dire que je ne devrais pas penser l'année en terme d'année scolaire. Je rêve depuis des années de prendre des vacances à l'automne. Ca n'arrivera pas maintenant, malheureusement, étant trop occupé au travail pour les prochains mois. Les seules "vacances" que j'ai eues à l'automne étaient lorsque j'étais sans emploi. On n'apprécie pas autant.

Wednesday, 7 September 2011

A crisp autumn day

A short post tonight. I might sound like a broken record. Not might, actually, I do sound like a broken record. But today was a perfect autumn day. It was sunny, it was just chilly enough, it was windy enough. And the light! Oh the light was simply beautiful. Autumn light always is, in morning or evening. It is a soothing light. Going to work, I was longing for staying outside, just walking around. I am in the mood for tea and biscuits, or hearty food after a long walk in the crisp autumn air. I hope we have this weather over the weekend.

Un champignon

J'ai vu un autre signe de l'automne ce matin: un champignon dans le jardin. Pas bien gros, mais bien gras, bien visible, bien sauvage. J'espère bien que la vieille dame qui fait le jardinage et qui est plutôt envahissante si jamais on a la malchance de la croiser ne l'arrachera pas.

J'ai déjà blogué sur les champignons (et incidemment sur un champignon apparu sur le terrain). Je détestais le goût des champignons quand j'étais enfant, mais j'ai appris à les apprécier en vieillissant. Même quand je n'aimais pas les manger, j'appréciais leur association avec le surnaturel. Aujourd'hui, le champignon est pour l'automne ce que le premier flocon est pour l'hiver: le signe que la saison est bien arrivée.

Tuesday, 6 September 2011

The season of arachnids

This is another anecdotal post. I am surprised to find myself creative, in spite of what I was fearing. Autumn is definitely here: it is cold and gloomy outside, or much colder than it has been, even after the (allegedly) coldest summer in twenty years. It also means that it is now the season of spiders, when they get home for winter. I find spiders beautiful, some of them anyway, but I like them less when they are black and hairy and take over the flat. And I have to take them out myself, which I don't like either (no, my wife wouldn't let me kill them).

Maybe favourite local shop is maybe a gardening/DIY shop, which looks like the most unexciting place you can find, but it is actually quite interesting. They have a miniature model of the old train station that doesn't exist anymore, which in itself makes it worth visiting. But they also have a spider repellent. It is conker based and it smells way too strong, but it does keep them away. I plan to spray some around for the next few days. So for now the smell of conkers, just like the look of a black hairy spider, are for me signs of autumn.

Arvida: la ville, le livre, la famille

Mon petit frère m'a récemment suggéré deux choses: 1)ploguer un bouquin écrit par notre cousin et 2)faire de même, je veux dire écrire un bouquin. Pour la deuxième, ce sera difficile et un peu long. Pour la première, ce billet est la plogue en question. Si, si.

Je dis plogue, car je ne peux honnêtement pas parler de critique: je n'ai pas encore lu le livre. Même si je l'avais lu, je serais biaisé. Samuel Archibald, "geek de service à l'UQAM" (je le cite) et accessoirement mon cousin de par ma mère (son père est le frère de ma mère et mon parrain), a donc écrit un livre sur Arvida, ville où il est né et a grandi, ville où ma mère est née et a grandi et où j'ai passé beaucoup de temps durant mon enfance. C'est une sorte de recueil de contes/nouvelles/histoires d'horreurs/autobiographie/récits épiques. Cette description est sans doute profondément inexacte, mais je crois que c'est quand même un peu ça. Un livre de fiction qui fait la chronique vraie d'une ville maintenant inexistante (elle a été fusionnée), il fallait que j'en parle sur un blogue qui s'applique Vraie Fiction, même si je ne l'ai pas lu.

Comment ploguer un livre jamais lu? Parler de l'auteur serait un peu trop facile et je ne connais pas beaucoup Samuel Archibald l'auteur. Pour moi il est Sam le cousin. Mais je connais la ville pour y avoir passé beaucoup de temps durant mon enfance et pour y avoir joué avec Sam. Et je connais Samuel le conteur. Alors je vais raconter ici deux anecdotes, une sur lui et Arvida, une autre sur moi et la ville.

Il fut un temps où mes frères et moi étions fascinés de cryptozoologie: nous croyons au yéti, au monstre du Loch Ness, etc. Or Samuel nous avait fait croire qu'il se cachait dans le Sentier du Golf à Arvida un dinosaure, ou un fantôme, ou un dinosaure et un fantôme, ou un fantôme dinosaure. Ca semble absurde raconté comme ça, mais je dis l'exacte vérité: on croyait qu'il y avait quelque chose, une entitée sinistre, dans le Sentier menant au golf. Je crois que Sam avait fini par y croire aussi. On y avait marché et un coup de vent nous avait fait frissonner de terreur. L'angoisse jaillissant d'une journée de fin d'été, dont j'ai déjà parlé ici, je l'ai connue à ce moment-là. Alors voilà la première anecdote: Samuel était alors déjà un conteur et avait rendu vraie dans nos esprits une histoire invraisemblable.

La seconde anecdote est celle-ci: j'étais en Italie chez une amie, je passais une matinée dans son salon à écouter du Mozart sur un vieux vinyle. Tout le mobilier était vieux, les Italiens ont souvent je crois une affection pour leurs vielles choses. Il y avait là un globe terrestre, d'une autre époque lui aussi. Or, sur ce globe terrestre, il n'y avait pas indiqué Chicoutimi, ou Jonquière, ou aucune autre ville sur le Saguenay. Il y avait seulement Arvida.

Monday, 5 September 2011

Musing on mayonnaise (yes, really)

I quickly got inspired today, in spite of my fears of yesterday. Maybe not the most pleasant experience for inspiration, but there you go. It is going to be a lighter post, in tone at least.

So today at work, I went to the nearest sandwich shop to buy myself lunch. I ordered a chicken mayonnaise sandwich, the kind I love and makes me feel better after feeling gloomy. I loooove chicken mayonnaise sandwich, when it is well made. This one was not. I don't know if the chicken was bad. I honestly cannot say. But it had more mayonnaise than chicken, more mayonnaise than bread even. It was a disgusting mess. I love mayonnaise. I have it on chips, with potatoes, with chicken, with eggs, with raw vegetables as dips. But that was too much. And it was not good mayonnaise. I think I could have eaten it without a problem had it been good mayonnaise.

I make my own mayonnaise, when I have time and plenty of things in the fridge to eat it with. I published the recipe here in French. I will publish it in English one day, promise. Knowing how to make mayonnaise is a useful skill. It made me discover things about acting. Mayonnaise is one of the greatest invention of gastronomy. it is simple, rich, it has a subtle yet rich taste and it just makes you feel good, even though sometimes it might make you feel nauseous. When it is bad one, of course you are going to feel nauseous. So the moral of the story is: I better make my own next time.

Question existentielle (68)

Je sais, je sais, mes billets sont un peu sombres ces temps-ci, mais ça arrive. Une question existentielle qui ressemble un peu à la numéro 10. Elle m'est venue à l'esprit aujourd'hui:

-Y a-t-il un remède (et si oui lequel) au sentiment de mélancolie qui me prend chaque lundi?

Sunday, 4 September 2011

Blank mind

I was quoting a few months ago a latin quote: "Nulla dies sine linea". I try to blog every day, one post in French, one in English. I want to keep this blog alive. And I feel right now, with a bit of anxiety, that I am out of inspiration. I feel tired, maybe it's because it is Sunday evening, I don't know. Maybe it's the house chores that took too much time and energy and it got to me. But when I'm looking forward, I feel like there might not be many posts for the next days. I hate this feeling, but I feel drained. I hope the next weeks and autumn bring inspiration. But if my readers don't find many posts, there is no need to worry. I am alive and well, but my mind is blank.

Un rapace (mais lequel?)

Bon, faisons un peu dans le blogue animalier. Parmi les oiseaux de proie qui étaient exhibés lors de la foire où l'on est allés la semaine dernière, il y avait celui-ci, que vous pouvez voir à gauche. Je ne sais même pas si c'est un épervier, une crécerelle, un faucon ou whatever. Alors si quelqu'un le sait, ou a une idée, qu'il me le dise. Dans une autre vie, j'aurais aimé être ornithologue.

Je suis moins impressionné de voir un rapace comme celui-ci, parce que contrairement aux hiboux et aux chouettes il est diurne. Donc, j'en ai déjà vu des semblables (enfin pas de la même famille, mais des semblables) dans la nature, en fait dans l'arrière-cour chez mes parents. Nous avions des éperviers et des faucons qui venaient dévorer les oiseaux. Ils étaient plus gros que celui-ci. Tout de même, même s'il est mignon comme un poussin (enfin je trouve), on sait rien qu'à voir son port de tête, son bec et ses serres que c'est un féroce prédateur.

Saturday, 3 September 2011

Villains

I recently blogged in French about heroes and villains. Villains of all sorts, in all genres, are fascinating creatures. I don't like caricatures and ridiculous villains, it matters that they have good motivations (complex or simple, they have to be good), but in general I like them to be unambiguously evil. Like Dracula was in the original novel, or say Noah Cross in Chinatown. If they have to be believable, they need no excuse, let alone justifications, for their evil nature. Power, greed, cruelty, they should be in themselves strong enough motivations. In real life, badguys are often amoral, or have a twisted code of honour. Why should they be softer in fiction?

In horror fiction, my favourite villain is by far Dracula. When it comes to crime fiction, the choice is so wide I get lost. Maybe the original Blofeld from Bond's novels, if you consider James Bond novels as crime fiction. There is something bout his puritanism, his work ethics that just gives you the chill. As archetypes, I love to hate a good old evil mobster or wiseguy, or a femme fatale. Again, there are so many to choose from. My brothers and I created in our make believe games a handful of villains that were quite interesting. PJ had invented a sort of modernised Fantômas, named Le Squale (the Shark) and I once played Dracula (him again) one afternoon in September. And years later in Call of Cthulhu I had as a nemesis for the player characters a warlock named Nevill Byron, freely inspired by Joseph Curwen. He was more than a century old yet looked like in his forties and was making the good guy's life a misery.

But I wonder if my readers have favourite badguys and why.

Parlons sandwich

Je blogue souvent sur la bouffe ces temps-ci. Parfois les circonstances m'y forcent. J'ai lu un dossier très léger dans Cyberpresse sur quatre sandwichs faciles à faire (paraît-il). Des quatre, c'est bien sûr la variation du classique bagel au saumon fumé qui m'intéresse le plus. Je suis assez conservateur lorsque vient le temps de faire un bagel: je ne déroge à peu près pas du classique bagel+saumon fumé+oignons+tomates+câpres+fromage+un peu de jus de citron. Donc je ne suis peut-être pas assez aventureux pour changer une recette que j'aime autant. Cela dit... Cela dit, mes lunchs sont tristounets ces temps-ci, alors il faudrait peut-être que j'essaie ces sandwichs faciles à faire.

A ghostly owl

Last year I blogged about owls, one of those birds that fascinate me. They are impressive creatures, even in captivity. I saw some in the wild (the back garden in Chicoutimi, there was a snowy owl who made a feast of some of the birds there), heard some in the wild...

And last weekend, we went to a country fayre and there was a birds of prey display, including some owls. I quickly took a few snapshots. I will publish more of them in the following days and weeks. You can tell autumn is here and Halloween is coming, I am in this state of mind. I said before that owls are ghostly, because of both their appearance and their cry. Even in the middle of the day, you can easily see why on this picture. It looks terrifying.

Les mois en "bre"

photo prise en Bretagne l'année dernière, on y voit de l'ostréiculture. Avouez que vous ne trouverez pas ce terme très souvent sur un blogue ou ailleurs. Nous sommes en septembre et, comme je l'ai appris tout jeune, c'est donc le début de la saison des huîtres, laquelle s'étend durant tous les mois en "bre": septembre, octobre, novembre, décembre. J'aime les huîtres depuis tout jeune, je me demande bien pourquoi d'ailleurs, c'est le genre de choses qui aurait dégoûté un enfant. Pas moi. Depuis que j'ai quitté Montréal, je n'en mange plus. Je m'en plaignais déjà en 2008. Cela fera maintenant six ans que je n'en ai pas mangé. Il faudra que j'essaie d'en trouver ici. J'ai encore quatre mois, mais ça passe vite...

Friday, 2 September 2011

A Clockwork Orange and teddy bears

A Youtube video that never ceases to cheer me up and make me laugh. It is a parody of a scene from A Clockwork Orange, obviously done by a big fan of the movie. To parodise something is to recognise its relevance, said someone, I don't remember who. The clip is both funny and unsettling, because it is so close to the original scene, the lines played with the exact tone and beat, with the same background music. Even the white teddy bear looks like Alex! And there is something fitting about the teddy bears: they are innocent just like Alex and like him are also feral animals. Parodies can also be full of symbolism and intertext. Enjoy this one.

Feux d'artifice

Après une semaine difficile au travail, c'est un spectacle plaisant que j'ai vu ce soir après le souper: il y avait des feux d'artifice dans une arrière-cour à quelques rues plus loin. Je me demande bien de la raison pour laquelle il y en avait. Un anniversaire? Ma femme a pris quelques photos, mais elles sont paraît-il très mauvaises, alors je ne les ai pas téléchargées.

Quand je pense aux feux d'artifice, je pense surtout aux nuits de la Saint-Jean au Québec, quand papa en faisait des "maison", comme ceux que j'ai vus ce soir. Pendant quelques années on a eu des feux d'artifice pour la Saint-Jean-Baptiste, tard le soir, je me rappelle surtout que les nuits étaient très froides. Un 24 juin, froid. On a abandonné cette tradition après quelques années,  à la préadolescence et l'adolescence, on allait chez l'une de mes tantes pour voir ceux organisés par la ville. Elle vivait en hauteur à Chicoutimi et la vue était superbe. Mais ça ne valait pas les feux d'artifice "maison".

Les Anglais font surtout des feux d'artifice lors de la Guy Fawkes Night. J'y ai assisté asssez souvent, j'y ai vu des feux d'artifice impressionnants (surtout lors de la Guy Fawkes Night à Liverpool), mais encore là, peut-être parce que j'ai grandi, mais ils n'ont pas un effet aussi intense que ceux de mon enfance.

Thursday, 1 September 2011

Bats in the park

I walk outside sometimes in the evening, something I blogged about before. As it was a lovely evening, just cool enough to be enjoyable, we went for a quick walk in a nearby park. Then I saw familiar creatures in the evening shadows, little elusive shadows flying around, between the fire of the setting sun and the growing darkness. Bats of course. We have bats in the garden here, I didn't know they were also in the park nearby, I guess it was to be expected. I felt very much in autumn. Strange that people find bats scary, even downright sinister, there is something shy in their behaviour. Their presence made me appreciate the park, and the walk, even more.

Question existentielle (67)

Je publie beaucoup de questions existentielles ces temps-ci et je me répète beaucoup, mais je voulais poser cette question existentielle:

-Que représente le mois de septembre pour vous?

Septembre/September

 English below... Long time I haven't written a bilingual post.

C'est aujourd'hui le premier jour du mois de septembre. Comme d'habitude, je le souligne ici. Pour moi, septembre est le vrai début de l'automne. Il a fait plus beau que la semaine dernière, mais l'air est hors de tout doute automnal: il y a une brise fraîche et les arbres commencent déjà à prendre des couleurs. Et la luminosité est automnale également.
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It is the first day of September today. As usual, I mention it here. For me, autumn starts with the first day of September, not twenty days later. It was nicer today that it has been in the last week, but the feel was most definitely autumnal: there was a cool breeze and the trees are aalready looking more colourful. And the daylight have someting autumnal.