Les affres du vin rouge

Je crois qu'il va falloir me résoudre à abandonner la consommation de vin rouge. Enfin bref et donc, je m'achète du vin rouge vendredi, parce que je nous fais, à ma femme et moi, un spaghetti tunisien. Ca va mieux avec du rouge. En fait, quand je bois du vin, je préfère le rouge, point. Résultat: monumentale crise d'éternuements moins de trente minutes après avoir bu la dernière gorgée. Pendant une heure environ. Et après, durant toute la soirée jusqu'au matin, une congestion comme si j'avais un mauvais rhume. C'est à cause des sulfites, me suis-je laissé dire. Ce n'est pas la première fois que ça m'arrive: depuis deux ans, c'est pas mal l'histoire de ma relation avec le vin rouge. Ce qui fait de moi quelqu'un d'un peu bête pour m'entêter à en boire au lieu de changer mes habitudes de buveur et être plus responsable. Vous pourriez dire que je suis un con gestionné (calembour atroce ici). Quoique là, je crois que je n'ai guère le choix.