This Friday (on Friday the 13th, of all days!), there will be a bit of anniversary celebration at work because the company is now twenty years old. And since it was founded in the early nineties, it the theme is... the nineties. Which I am a bit dubious about. I mean, it makes sense, but it just doesn't feel so long ago, and the nineties don't have the same nostalgic imprint as, say, the seventies or the sixties. I blogged about the nineties myself, a bit less than three years ago, a post that got unnoticed. I spent my teenage and early adulthood in the nineties, yet for me it was already then a time of nostalgia, a decade built on nostalgia.
Anyway, I might muse a bit more about it on Friday. For me it will most likely be a Friday like any other. I rarely join in office celebrations, I participate very little. One cannot accuse me of laziness. It will be a 90s themed celebration, with videogames and clothes from the time, but I wonder what was really typical of the nineties in any aspect. I remember living them, but the feeling of the time period, of something specific to it, is all muddled up: I still have my sideburns which I grew then (1995 I think), I listen to the same music (which dates from way before) and my clothes are little or no different than the ones I used to wear then. Actually, I think I probably have some of the same clothes I wore then!
Wednesday, 11 January 2012
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3 comments:
On a délaissé les t-shirts un peu. Et les courants nostalgiques ont justement des cycles d'à peu près 20 ans... Les jeunes adultes, entrant dans "le vrai" âge moyen, avec ses responsabilités et ses soucis, s'aperçoivent avec nostalgie que leur adolescence, où ils rêvaient d'être plus vieux et plus libres, et le début de leur majorité où ils ont vécu l'ivresse de cette nouvelle liberté sans avoir à trop se soucier des conséquences, c'était pas mal. Ils étaient plus libres qu'ils ne le pensaient, et physiquement plus capables d'en prendre que maintenant. Subitement, ils se sentent plus vieux, et se remémorent leur jeunesse, avec des lunettes teintées de rose.
Une décennie renie toujours la précédente (qui était ridicule et avait un manque flagrant de goût), mais l'autre d'avant n'était finalement pas si mal, avec le recul. Dans les années 80, ils vendaient des albums de compilation de musique des années 60. Dans les 90, ils étaient nostalgiques des années 70. Dans les 2000, les années 80 ont à leur tour repris du poil de la bête dans l'imagination collective. Et maintenant, dans la deuxième décennie du 21ième siècle, on se dit, mon Dieu, Kurt Cobain était-tu génial comparé à ses bimbos sans cervelles et sans talent qui sont autotunés à mort. Et même les vedettes qui se veulent anti-conformistes semblent plagier la toujours vivante (mais combien momifiée) Madonna des années 80-90. Et ceux qui on vu Star Wars au cinéma avant que ça ne devienne Episode IV dans le générique, et, plus tard A New Hope ont trouvé que George Lucas a bafoué leur enfance avec les épisodes I à III, sans se rendre compte que leurs enfants étaient justement émerveillés par cette trilogie prequel de merde. D'aileurs, Phantom Menace a déjà plus de 12 ans... attends de voir comment le public va aimer le film en rétrospective dans 8 ans.
Will a 90's nostalgia theme incorporate all of the 70's nostalgia that was so rampant at the time? ;-)
I can't think of what defined the 90's? Grunge, cellphones, cloning and the internet. A rather incredible decade technology and science, but otherwise a bit bland. I wonder if a baby 30 or 40 years from now will look back and say "wow I wish I had lived in the 90's!" I doubt it somehow.
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