Une collègue hispanophone m'a dit aujourd'hui alors que je retournais de la pause du midi (que j'avais écourtée à cause de la pile de travail à faire) que j'avais donc l'air sérieux. Bien sûr que j'avais l'air sérieux: une pile de travail à faire, c'est lundi, il pleut, il vente, j'ai une pile de travail à faire, ai-je dit que j'avais beaucoup de travail? Cela dit, je ne crois pas que ça ait rendu ma journée plus facile d'avoir l'air sérieux. Alors je vais tenter de faire comme elle m'a conseillé et de sourire. Mais je déteste avoir le sourire forcé, ils ne sont pas naturels et ils ne rendent pas plus serein.
Autre anecdote: elle m'a appelé Guillermo, qui est bien sûr mon nom en espagnol. Mes amis italiens m'appelaient parfois Guglielmo, j'ai entendu plus rarement quelqu'un m'appeler par un autre variante. Je ne sais pas pourquoi, mais cette anecdote a fait ma journée. Peut-être parce que ma mère m'appelait parfois Guillermo quand j'étais enfant, allez savoir pourquoi. Peut-être parce que, comme l'a commenté un ami sur ce billet, ça démontre une fois de plus que je suis un genre de Zelig. Ca n'a quand même pas amené l'Espagne ici...
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1 comment:
Avoue que Guillermo, c'est plus classe que Ti-Pierre. Ou "Salut de Yab OK"...
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