Aujourd'hui, alors que je prenais mon lunch sur le tard (je le prends souvent sur le tard parce que mes journées sont chargées), j'ai reçu un appel d'une compagnie qui engage de manière contractuelle des enseignants en langues pour donner des cours privés à domicile. J'ai déjà travaillé pour eux en 2008, quand je cherchais désespérément à garder mon c.v. garni et à avoir un revenu quelconque. Enfin bref, il y avait quelqu'un qui voulait des cours durant le jour. J'ai dit non. J'aurais sans doute dit non pour des cours du soir également, parce que j'ai besoin de mes soirées et que si je les consacre à autre chose qu'à ne rien faire (ou à bloguer!), c'est pour faire quelque chose que j'aime énormément.
Ca m'a fait un bien énorme de leur dire non. C'est un moment comme celui-là qui me fait rendre compte que j'ai quand même progressé professionnellement, que j'ai gagné en dignité. De 2008 à 2010, j'ai eu longtemps l'impression que je gardais à peine ma tête au-dessus de l'eau de peine et de misère. Ca arrive parfois, il faut vivre avec, mais ça suce le temps que ça dure. De me rendre compte que je n'aie plus besoin de courir après les petits contrats, d'avoir le luxe de dire non, j'ai l'impression de prendre une douce revanche contre des gens qui m'ont un peu exploité par le passé.
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3 comments:
Chanceux, je suis loin d'être rendue là !
Ah, et pourquoi pas? Tu sais, ça arrive presque du jour au lendemain! Il n'y a pas un an j'étais un peu désespéré côté emploi.
Disons qu'en tant de secrétaire je ne peux pas dire non en grand chose ... vivement une job dans mon domaine!
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