Tuesday 2 August 2011

Le Scrabble et moi (et vous aussi)

Ma belle-mère et ma femme ont joué au Scrabble hier soir. Je n'ai pas joué avec elles parce que le Scrabble m'ennuie à mourir et qu'elles connaissent ma méthode pour jouer: bluffer des mots. C'est toujours quant à moi la meilleure façon de jouer et de gagner à ce jeu qui est, d'un point de vue linguistique à tout le moins, profondément débile. Étant un peu linguiste à mes heures (enfin, ayant étudié la linguistique et parfois l'ayant enseignée aussi), le Scrabble m'agace souverainement dans son essence, qui est de vider les mots de leur essence, justement. On le jouait dans le cadre d'une session dans notre cours de français en Secondaire II. Déplorable symptôme de l'état de l'éducation au Québec: alors qu'on aurait dû lire des textes de la littérature et faire de la grammaire, on plaçait des mots sur un plateau et on essayait de faire des points.

Cela dit, je serais curieux de savoir si je suis le seul ici (dans le petit monde virtuel de ce blogue avec qui je partage mes pensées) à avoir joué a Scrabble en inventant des mots qui n'existent pas. D'autres Philistins? J'aimerais ausi savoi quels ont été les faux mots utilisés, au cas où je suis amené à rejouer au Scrabble. On ne sait jamais.

1 comment:

Cynthia said...

Je suis essentiellement capable de faire des mots de 2 à 3 lettres au scrab, je gagnerais peut-être plus souvent en trichant!