We went to the London aquarium today. I loved, loved, loved the experience. I am a child when it comes to sea life and fishes. As a child I used to play sea adventures throughout all the summer holidays. When it was sunny and hot, my brothers and I played it in the swimming pool. We were pirates, fighting pirates, or modern day pirates, or other sorts of evildoers, when we were not fighting man eating sharks (some white foam board, in lieu of great white). I mentioned it before, in French (here and there) and in English here. I have never been much of a sailorman myself, although I love to swim, but the idea of sea adventures always fascinated me. I spent many rainy afternoons watching Moby Dick, before I ever read the original novel.
All this to say that I loved my time at the aquarium. I was like a fish in the water. I was fascinated by the sharks, especially the sand tiger sharks, which almost looked like a great white on the blurry pictures I took. Talking about pictures, that was a challenge. I am not much of a photographer to begin with and taking a few snapshots of something as quick as a fish is especially tricky. So most of the pictures we took are not very good. But in the case of sharks, it gives the illusion of danger: it looks like the pics were taken at sea, close to a terrible predator. So my shortcomings as a photographer actually gave the images some threatening beauty. Or maybe I am kidding myself. Anyway, I put a picture of one of those sharks here, so you can judge for yourself.
There were also piranhas (another adversary in our childhood games), turtles, rays, eels, clownfish, crabs, a very shy octopus which we could not find (strange thing an octopus, I always think of them as dangerous Kraken-like creatures, always ferocious and ill-intended, in my imagination they are always more like this) and I forget so many other because I can't name them all. Ah yes, and there was also in one of the ponds the carcass of a whale, I presume that it was not an authentic one (although I am not sure and cannot be bothered to research it right now), but nevertheless it gave the place a unique atmosphere. It was like being in the ocean. We spent two hours there, but we could have spent the whole day. I wished we could have taken a dip in some of the ponds. Okay, maybe it is pushing the fantasy a bit, but it was really that nice.
Sunday, 31 May 2009
Saturday, 30 May 2009
Lire dehors
Quand il fait une chaleur estivale un peu trop intense comme aujourd'hui et que je n'ai pas envie de me faire suer à trop faire de l'exercice, et puisque je n'ai pas pour le moment de nouveau costume de bain, je profite du beau temps en lisant dehors. Ma femme et moi sommes allés profiter des bancs de la cour arrière pour lire en plein soleil. Je faisais cela assez souvent l'été dernier lorsque j'étais au chômage. Lire dehors me permet de ne pas être distrait par la télévision ou l'internet et c'est un moyen de profiter de deux plaisirs de la vie simultanément. Je renoue aussi avec une activité qui était la mienne alors que j'étais enfant et adolescent. J'ai lu la plupart de Moby Dick, le Faust de Goethe, Pianoplayers et beaucoup d'autres assis au soleil. Le beau temps autant que la pluie ont fait de moi un rat de bibliothèque.
Demain on ira sans doute à l'aquarium, ce qui donnera ici des photos plus intéressantes que celles d'un arbre du terrain.
Demain on ira sans doute à l'aquarium, ce qui donnera ici des photos plus intéressantes que celles d'un arbre du terrain.
Friday, 29 May 2009
Turn the world around
I don't want to seem like I am getting obsessed by Harry Belafonte, although I probably am. As I mentioned before, I am into summery/exotic/tropical music these days. I listen to this song on my iPod every evening I do the washing up, the sunset in my face gives it a particular feel. It turns dishwashing into a totally different experience. Well, not quite, but it is still really nice to listen to. Yes, this version got the Muppets in it, but I like the Muppets from time to time and recently I learned to appreciate them even more (more on that another day).
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Wednesday, 27 May 2009
Maxime Bernier chez les moines
Ca ne s'invente pas. Maxime Bernier a séjourné chez les moines de Saint-Benoît-du-Lac pour réfléchir à son avenir politique dans la tourmente entourant la révélation de sa liaison avec Julie Couillard. Enfant, j'ai déjà visité l'Abbaye Saint-Benoît-du-Lac, que j'avais bien aimée. L'athée anticlérical que je suis la plupart du temps n'a que peu de sympathie pour les prêtres de toutes sortes, mais j'ai toujours eu du respect, voire de l'admiration, pour les moines. Cela a à voir avec la solitude dans laquelle ils vivent, qui porte à la réflexion. Je comprends donc pourquoi Bernier a voulu se retirer pour réfléchir sur son avenir politique. Mais à en voir les résultats, je surestime ses motivations: il aura seulement prouvé qu'il est un bon petit catholique. Or, cela ne veut pas dire qu'il est devenu plus moral, plus scrupuleux ou ait eu un sens de l'éthique et du devoir plus développé à la suite de son séjour. En fait, il a prouvé par la suite ce que je sais depuis longtemps, que la dévotion n'est pas, n'est jamais la moralité. Et qu'elle vient souvent avec une bonne couche d'hypocrisie. Voilà ce qu'il a dit sur ce qu'il a découvert durant sa retraite:
"J'ai regardé pourquoi j'étais en politique. J'étais en politique pour défendre des valeurs que j'ai toujours défendues, soit la liberté individuelle, la responsabilité individuelle, l'intégrité et l'entrepreneuriat."
Faut quand même avoir du front tout le tour de la tête. Liberté individuelle, responsabilité individuelle? Elles vont de pair, mais l'ancien ministre n'admet pas qu'il avait failli à son devoir. Quant à l'intégrité, il s'en balançait un peu tant lors de sa liaison avec Julie Couillard que lorsque la nature des anciennes relations de celle-ci a été rendue publique. Durant sa retraite, ernier semble surtout avoir réappris à aimer le gars qu'il voyait dans le miroir chaque matin. Peut-être a-t-il aussi redécouvert Dieu, qui sait. Mais les moines de Saint-Benoît-du-Lac ont perdu un peu de mon respect. Si les monastères se relâchent les crétins dans la nature après les avoir reconfirmés dans leur connerie, ils ne servent vraiment plus à rien.
"J'ai regardé pourquoi j'étais en politique. J'étais en politique pour défendre des valeurs que j'ai toujours défendues, soit la liberté individuelle, la responsabilité individuelle, l'intégrité et l'entrepreneuriat."
Faut quand même avoir du front tout le tour de la tête. Liberté individuelle, responsabilité individuelle? Elles vont de pair, mais l'ancien ministre n'admet pas qu'il avait failli à son devoir. Quant à l'intégrité, il s'en balançait un peu tant lors de sa liaison avec Julie Couillard que lorsque la nature des anciennes relations de celle-ci a été rendue publique. Durant sa retraite, ernier semble surtout avoir réappris à aimer le gars qu'il voyait dans le miroir chaque matin. Peut-être a-t-il aussi redécouvert Dieu, qui sait. Mais les moines de Saint-Benoît-du-Lac ont perdu un peu de mon respect. Si les monastères se relâchent les crétins dans la nature après les avoir reconfirmés dans leur connerie, ils ne servent vraiment plus à rien.
Monday, 25 May 2009
Jump In the Line
Yesterday was the hottest day of the year so far. It was very nice to have some summer weather for a change. Hot weathers means to me summery music. As for my reading, I change my musical moods with the seasons. These days, I listen to Harry Belafonte a lot. So I thought I would put here Jump in the line. it is always a pleasure to listen to Belafonte, especially with this temperature.
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Sunday, 24 May 2009
Du sous-sol au grenier
Comme je l'ai déjà dit, notre appartement est situé au grenier. J'ai déjà dit, à diverses reprises, que j'aime vivre dans un grenier. Les angles singuliers lui donnent un charme indéniable. L'hiver, quand il fait froid, le grenier conserve la chaleur de tout l'édifice, ce qui le transforme littéralement en nid douillet. Cela dit, l'été est arrivé, c'est aujourd'hui la journée la plus chaude de l'année, alors notre appartement devient un four, au mieux un sauna en hauteur. J'exagère un peu: tant qu'on garde les fenêtre ouvertes, c'est supportable. Mais il fait déjà chaud et l'été est jeune.
Quand j'étais enfant, mes frères et moi passions les nuits chaudes de l'été à dormir au sous-sol. C'était pour nous une sorte de camping souterrain. J'ai ensuite eu ma chambre au sous-sol, alors je n'ai plus souffert, enfin je n'ai plus trop souffert de la chaleur estivale jusqu'à mes vingt ans. À Montréal, j'ai vécu dans un appartement sans air climatisé pendant quelques années, jusqu'à ce que la générosité de mes parents (et leurs fréquents voyages dans la métropole) corrige cet état de fait. Cela dit, maintenant je ne vis plus dans le luxe et l'abondance de la société nord-américaine, ni même dans le sous-sol qui me gardait si bien au frais. Je ne sais pas trop comment je vais vivre les jours de canicule qu'on nous promet. Il faudra me trouver une piscine, ou un nouveau sous-sol.
Quand j'étais enfant, mes frères et moi passions les nuits chaudes de l'été à dormir au sous-sol. C'était pour nous une sorte de camping souterrain. J'ai ensuite eu ma chambre au sous-sol, alors je n'ai plus souffert, enfin je n'ai plus trop souffert de la chaleur estivale jusqu'à mes vingt ans. À Montréal, j'ai vécu dans un appartement sans air climatisé pendant quelques années, jusqu'à ce que la générosité de mes parents (et leurs fréquents voyages dans la métropole) corrige cet état de fait. Cela dit, maintenant je ne vis plus dans le luxe et l'abondance de la société nord-américaine, ni même dans le sous-sol qui me gardait si bien au frais. Je ne sais pas trop comment je vais vivre les jours de canicule qu'on nous promet. Il faudra me trouver une piscine, ou un nouveau sous-sol.
Saturday, 23 May 2009
Summer, morning, work and other topics
No, I did not take this picture from my current window, it s picture my brother took from the window of my old apartment in Montreal. I put it here just because it looks summery enough and because I miss Montreal (I hope I don't sound like a broken record).
I am on holiday today, for a week. I am glad, it was time, work was getting to me. I think I sometimes get slightly bored out. My job is very good on long term, for my future career, but it is not exactly a challenging one. I also have the impression that I often get bossed around by teachers who might have experience working in a school, but do not have my education. I like most of my colleagues (some I even admire), but a few (very few) of them just are getting to me these days, more than the students ever could. They do nothing to get angry or to declare open war, it is just the dismissive attitude and overall coldness. The worst thing is that I don't know why they have this attitude and what I could have done (or not done) to offend them. I know I am not the only teacher to get this treatment, so I should not take it personally. It can still spoil my day. Nevertheless, I work in a time where unemployment is high, so I am not complaining. There is always time for anger later.
Anyway, I am on holidays, so I should be happy. It is beautiful outside and summer seems to be here at last. I woke up at 7:45 this morning. I have never been a morning person, I am more of a night owl. Years at university made me spend many sleepless nights trying to finish a paper or my thesis. I also find night to be the best time to read. But my new job turned my cycle upside down and I now wake up early even at weekends. So I have to learn to appreciate daytime for longer. It makes sense, as morning comes early and evening arrives late.
I am on holiday today, for a week. I am glad, it was time, work was getting to me. I think I sometimes get slightly bored out. My job is very good on long term, for my future career, but it is not exactly a challenging one. I also have the impression that I often get bossed around by teachers who might have experience working in a school, but do not have my education. I like most of my colleagues (some I even admire), but a few (very few) of them just are getting to me these days, more than the students ever could. They do nothing to get angry or to declare open war, it is just the dismissive attitude and overall coldness. The worst thing is that I don't know why they have this attitude and what I could have done (or not done) to offend them. I know I am not the only teacher to get this treatment, so I should not take it personally. It can still spoil my day. Nevertheless, I work in a time where unemployment is high, so I am not complaining. There is always time for anger later.
Anyway, I am on holidays, so I should be happy. It is beautiful outside and summer seems to be here at last. I woke up at 7:45 this morning. I have never been a morning person, I am more of a night owl. Years at university made me spend many sleepless nights trying to finish a paper or my thesis. I also find night to be the best time to read. But my new job turned my cycle upside down and I now wake up early even at weekends. So I have to learn to appreciate daytime for longer. It makes sense, as morning comes early and evening arrives late.
Friday, 22 May 2009
Les mauvais côtés du train
Je parle souvent des plaisirs que j'ai à voyager en train, qui est de loin mon moyen de transport préféré. J'ai une affection enfantine pour le train, je ne sais pas trop pourquoi, mais c'est comme ça. Or, de retour du travail, j'ai eu droit au pire que le train avait à offrir: des retards, des annulations et, en bout de ligne, une heure de plus à me déplacer.
Thursday, 21 May 2009
A dip in the water?
It is finally starting to look like summer here, with the sun and heat showing up. Which makes me long for a dip in a swimming pool. I love swimming, it is one of the very few sports (the other one being ice skating), for which I am naturally talented. I say that, and the last time I was on a pool was in 2006. I miss it. In Québec, almost every home has a swimming pool, I was lucky enough (and spoiled) to have one at an early age. For years summer was for me associated with the swimming pool. I blogged a few times about it. Here, I know I will have to settle for a public swimming pool, and probably not an outdoor one. There is nothing more fun than being in the water when it is hot outside, especially during a heatwave. One of the little simple pleasures of life that I absolutely adore.
Signe de l'été qui arrive...
...j'ai entendu un concert de tondeuses en revenant chez moi. C'est le genre de choses dont je pourrais me passer, mais outre le temps plus chaud, c'est un signe indéniable que l'été s'en vient. Ah oui, et il y avait des gens qui nettoyaient leur char en bedaine. C'est un autre signe immanquable.
Wednesday, 20 May 2009
Quoting Oscar Wilde
I thought I should blog a bit more tonight. I don't blog as often these days, I lack the time (and talent?) to write a great post, so I thought quoting a great writer would be an acceptable compromise. As you probably know, in another lifetime I once studied in Reading, where the great Oscar Wilde was imprisoned, an experience which inspired him to write The Ballad of Reading Gaol. I had already discovered Wilde with The Picture of Dorian Gray, which has been one of my favourite novels since I was 16. When I first arrived at Reading, I knew nothing of the place, save that it had a university where I was going to study and that Oscar Wilde had been in jail there. I grew to love Reading, but I always thought the town had something vaguely sinister. I bought The Ballad of Reading Gaol at the end of my first year there. I like It is one of the greatest pieces of poetry I have ever read, something I genuinely love even though I don't like poetry much. It has been much quoted, it is difficult to do it justice by putting here just a few verses. Here is an attempt anyway:
"Yet each man kills the thing he loves
By each let this be heard,
Some do it with a bitter look,
Some with a flattering word,
The coward does it with a kiss,
The brave man with a sword!
"Yet each man kills the thing he loves
By each let this be heard,
Some do it with a bitter look,
Some with a flattering word,
The coward does it with a kiss,
The brave man with a sword!
Some kill their love when they are young,
And some when they are old;
Some strangle with the hands of Lust,
Some with the hands of Gold:
The kindest use a knife, because
The dead so soon grow cold.
Some love too little, some too long,
Some sell, and others buy;
Some do the deed with many tears,
And some without a sigh:
For each man kills the thing he loves,
Yet each man does not die."
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Petits et grands plaisirs
Il semblerait qu'à cause de la Crise, les Américains investissent dans les petits plaisirs. J'ai trouvé ces article fort intéressant. Ca m'a fait remarquer que dans mon cas, je préfère souvent les petits plaisirs aux grands, surtout en ce qui concerne les plaisirs de la table. J'aime bien manger au restaurant, mais je prends autant de plaisir à manger un hamburger qu'un repas gastronomique. J'aime le chocolat belge très cher, mais j'aime autant le Toblerone et les barres Mars. En fait, il ne me faut pas grand chose pour être heureux. Même mes plaisirs littéraires peuvent parfois être d'une simplicité (ou d'un simplisme?) alarmante.
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Tuesday, 19 May 2009
Rêver de baignade
Récemment, un dossier de cyberpresse sur les piscines m'a fait rappeler que je ne me suis pas baigné dans une (ou dans un lac, ou dans la mer) depuis 2006. Ce qui est un peu compréhensible: tout le monde et son frère a une piscine au Québec, ou presque, et j'ai été privilégié très tôt dans mon enfance car ma famille avait une piscine creusée (le grand luxe à l'époque, peut-être encore un peu aujourd'hui). En Europe, les piscines sur les terrains privés sont rares et je n'ai pas eu la chance de nager dans une psicine publique depuis que je suis installé ici. Il faut dire que l'été 2007, trop froid, n'a pas aidé.
La piscine chez mes parents est encore là, mais très vieille et très peu utilisée. J'ai déjà mentionné sur ce blogue à diverses reprises les bons souvenirs que j'ai d'elle. Je ne jouerais plus au pirate maintenant, mais quand l'été finira par arriver, j'aimerais au moins pouvoir me rafraîchir.
La piscine chez mes parents est encore là, mais très vieille et très peu utilisée. J'ai déjà mentionné sur ce blogue à diverses reprises les bons souvenirs que j'ai d'elle. Je ne jouerais plus au pirate maintenant, mais quand l'été finira par arriver, j'aimerais au moins pouvoir me rafraîchir.
Sunday, 17 May 2009
The Greek connection
I was watching the second episode of The Wire (I might blog about it one day, I am falling in love with it), and something occurred to me: I often blog about Italy, but I also have strong connections with Greece. As a child, I was really into Greek mythology after watching Clash of the Titans and Ulysse 31, a passion that I still have as an adult. My love for greek mythology, which has transpired through this blog, developed into a love for Greek gastronomy (especially baklavas, which as a child I found both exotic and delicious). At uni, because I was hanging out with Greeks (not as often as Italians, but still), the Brits were mistaking me for them. It was because of my accent they couldn't identify, and because I apparently looked like one. More importantly, I met my wife through Greek friends, which is enough to feel eternally grateful to them. Now one of my favourite crime writers (my favourite writer of crime fiction) is of Greek origins. It seems that I cannot escape Greek culture, even in its modern, Americanised form. This reflection came to me as Pelecanos worked on The Wire, although not on the first season. I think Greek culture, and especially Greek fiction, endures today because it is so strongly connected to our psyche. Crime fiction (in novel, cinematic or television form) is contemporary tragedy and epic poetry, it is our mythology. All modern fiction is, to a degree. That Pelecanos is Greek makes perfect sense.
And on a side note, Greeks really make delicious food. But more on that another day.
And on a side note, Greeks really make delicious food. But more on that another day.
Saturday, 16 May 2009
Snob
"J'suis snob... J'suis snob
C'est vraiment l'seul défaut que j'gobe
Ça demande des mois d'turbin
C'est une vie de galérien
Mais lorsque je sors à son bras
Je suis fier du résultat
J'suis snob... Foutrement snob
Tous mes amis le sont
On est snobs et c'est bon"
Boris Vian, J'suis snob
C'est Eurovision ce soir, alors nous allons passer la soirée à regarder le concours avec des amis. La musique y est rarement bonne, soyons francs. Mais bon, on a tous le droit d'être quétaine une fois de temps en temps.
Tiens, je vais poser une question existentielle qui me hante parfois: serais-un un élitiste ou pire, un snob? Obama s'est récemment fait attaquer, assez stupidement, par la les néoconservateurs (ou néocons, ce qui est une expression involontairement plus exacte) parce qu'il préférait la moutarde de Dijon sur ses hamburgers, au lieu du ketchup. Je suis entièrement d'accord avec lui: le ketchup ne goûte rien et la moutarde forte rehausse le goût de la viande rouge. En fait, j'aime les hamburgers élaborés, avec de la moutarde forte, du vrai fromage, parfois des chutneys, de l'oignon rouge, etc. Je préfère la bière de microbrasserie à la lager. Je préfère les classiques dans tous les domaines, du film à la musique. Et comme dans la chanson de Boris Vian citée plus haut, je me suis même une fois tapé un ulcère...
En guise de conclusion, et comme je ne retrouve plus le lien sur youtube, je laisse ici un lien menant à la chanson en question. J'écoutais souvent Boris Vian à une certaine époque pas si lointaine. Je le connais plus comme chanteur que comme écrivain, en fait.
EDIT: J'ai pu retrouver J'suis snob sur youtube, qui marche beaucoup mieux aujourd'hui qu'hier. Donc voici la chanson:
C'est vraiment l'seul défaut que j'gobe
Ça demande des mois d'turbin
C'est une vie de galérien
Mais lorsque je sors à son bras
Je suis fier du résultat
J'suis snob... Foutrement snob
Tous mes amis le sont
On est snobs et c'est bon"
Boris Vian, J'suis snob
C'est Eurovision ce soir, alors nous allons passer la soirée à regarder le concours avec des amis. La musique y est rarement bonne, soyons francs. Mais bon, on a tous le droit d'être quétaine une fois de temps en temps.
Tiens, je vais poser une question existentielle qui me hante parfois: serais-un un élitiste ou pire, un snob? Obama s'est récemment fait attaquer, assez stupidement, par la les néoconservateurs (ou néocons, ce qui est une expression involontairement plus exacte) parce qu'il préférait la moutarde de Dijon sur ses hamburgers, au lieu du ketchup. Je suis entièrement d'accord avec lui: le ketchup ne goûte rien et la moutarde forte rehausse le goût de la viande rouge. En fait, j'aime les hamburgers élaborés, avec de la moutarde forte, du vrai fromage, parfois des chutneys, de l'oignon rouge, etc. Je préfère la bière de microbrasserie à la lager. Je préfère les classiques dans tous les domaines, du film à la musique. Et comme dans la chanson de Boris Vian citée plus haut, je me suis même une fois tapé un ulcère...
En guise de conclusion, et comme je ne retrouve plus le lien sur youtube, je laisse ici un lien menant à la chanson en question. J'écoutais souvent Boris Vian à une certaine époque pas si lointaine. Je le connais plus comme chanteur que comme écrivain, en fait.
EDIT: J'ai pu retrouver J'suis snob sur youtube, qui marche beaucoup mieux aujourd'hui qu'hier. Donc voici la chanson:
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Friday, 15 May 2009
Italian voice
Sometimes the smallest thing can make your day. It happened to me yesterday, when I had a bit of a chat with a colleague. She studied Italian for years and is very good at it and she knows a bit of French, she wants to improve it, so she speaks to me in French. I try to answer with my very limited Italian, mixed with some French and English when I can't find the words, which is very often. Anyway, I couldn't say much, so I used my usual line: "Io parlo bene italiano ma non capisco una sola parola" (I speak Italian very well, but cannot understand a single word). She was quite impressed and said "but you've got a Neapolitan accent". It is strange, as I have never been anywhere near Naples and most of my Italian friends were from the North. Maybe I got it from all that time spent listening to opera. I said it before, it seems that I am gifted for Italian, so it is a shame that I never learned it properly. But to know that I could get an authentic accent (or somewhat authentic anyway) made me feel quite happy.
Le voile au Québec?
Ce sont des histoires qui me mettent le feu. Ainsi donc, la Fédération des Femmes du Québec est contre l'interdiction de signes religieux dans la fonction publique, donc contre l'interdiction du port du voile. Pire, la ministre responsable est du même avis. Du pure délire. Je suis un fervent défenseur de la séparation entre l'Église (ou toute Église) et l'État. Or, dans un lieu de travail public, lorsqu'on représente ce tétat, on devrait laisser de côté sa foi. C'est une question de principe, mais je crois que toute société occidentale devrait tenir ce principe pour sacré. C'est trahir le caractère laïque de l'état québécois que de laisser quelque fonctionnaire que ce soit, et j'incluerais les enseignants et les policiers, que de porter des signes qui les identifient à une foi. La foi n'a rien à voir avec la fonction publique. Par ailleurs, en ce qui concerne le voile islamique, même s'il peut être porté par choix, il n'en demeure pas moins que l'on légitimise ainsi l'emprise qu'ont les éléments plus radicaux de la société islamique sur leur communauté en laissant le voile se faire porter par des employés de l'État. Cela dit, même si on le porte par choix, il n'en demeure pas moins qu'un bureau gouvernemental n'est pas une mosquée ou une église. Il en va de même pour les écoles et les postes de police. On a beaucoup écrit là dessus dans les médias québécois, je vous recommanderais la chronique de Joseph Facal, celle de Christian Rioux et les deux chroniques de Marie-Claude Lortie, celle-ci et celle-la.
Et pour continuer sur ma lancée, quelqu'un peut m'expliquer ce qu'est l'intégrisme laïque?
Et pour continuer sur ma lancée, quelqu'un peut m'expliquer ce qu'est l'intégrisme laïque?
Thursday, 14 May 2009
Citons Mallarmé
Je pensais écrire à propos des nouveaux cours d'ECR ou de la controverse sur le voile dans la fonction publique au Québec, mais il se fait tard et je n'ai pas le temps de m'étendre sur ces sujets. J'en aurais beaucoup à dire, alors je ne veux pas expédier ça en quelques minutes. Cela dit, je veux bloguer aussi souvent que possible, alors je vais citer brièvement Mallarmé, ce sera la pensée (improvisée) du jour:
"Un coup de dés jamais n'abolira le hasard."
C'est bref, mystérieux, évocateur. Il faudra bien que je me réconcilie avec la poésie un jour, je pourrais en profiter pour redécouvrir Mallarmé.
"Un coup de dés jamais n'abolira le hasard."
C'est bref, mystérieux, évocateur. Il faudra bien que je me réconcilie avec la poésie un jour, je pourrais en profiter pour redécouvrir Mallarmé.
Monday, 11 May 2009
Far away on our small planet
My brother is getting married this year, and I learned yesterday that the man leading the ceremony was a childhood friend of ours, an army officer. Another friend of mine (from the same group of friends, incidentally), a private, has been in Afghanistan since March. I got some news from him recently. Everything is fine, but I am worried about him. I wonder how he gets through such life in such environment. In his email, he compared the current war to the movie Jesus of Nazareth (I swear I did not make that one up), except with tanks and cell phones. I have never been much into army except maybe when I was a very young child and I liked the uniform. I never cared about hierarchies and indoctrination. I do understand that violence is sometimes a necessity, that such violence has to be regulated by professionals, that we need an army and a police (I am very much a Machiavellian in that regard), but I never liked it. However, and partly because a good number of my friends are now soldiers, I have learned to appreciate it, or at least appreciate the people in it. I mentioned this before. I am also glad that my friends do love their job. It might sound silly, but it reminds me that they are still humans.
Anyway, learning that he was in Afghanistan made me thoughtful. When this war started, I knew I would be touched by it, but I did not grasp the reality of it. Afghanistan seemed so far away. It is still, but paradoxically it is also so much closer than it ever was.
Anyway, learning that he was in Afghanistan made me thoughtful. When this war started, I knew I would be touched by it, but I did not grasp the reality of it. Afghanistan seemed so far away. It is still, but paradoxically it is also so much closer than it ever was.
Réhabiliter le Plateau
J'ai lu cet article aujourd'hui, sur mon village d'adoption à Montréal. Quand je dis que Montréal est ma ville, il faut comprendre que le Plateau y représente la plus grande part. Là-bas, c'est chez moi plus qu'ailleurs. Le Plateau Mont-Royal a maintenant mauvaise réputation: trop branché, trop snob selon certains, multiethnique, trop montréalais. C'est injuste. Le Plateau Mont-Royal a peut-être la bohême un peu surfaite, il n'en demeure pas moins que c'est peut-être l'endroit le plus accueillant à Montréal, l'endroit, même gentrifié, où la grande ville devient familière, prend des dimensions humaines. Je suis donc heureux qu'une étude le réhabilite. Et ça me rappelle que je m'en ennuie beaucoup.
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Sunday, 10 May 2009
Feux follets
Hier, j'ai décidé de raconter à mes élèves du samedi matin le conte des feux follets adapté aux Éditions Ovale que j'avais lu dans mon enfance. (Où les trouve-t-on ces bouquins d'ailleurs? On dirait qu'ils sont épuisés). N'ayant pas le livre en question, je me suis basé sur ce résumé trouvé sur internet. Le début a bien fonctionné, avec les enfants qui vont cueillir des fraises, mais beaucoup ont décroché quand sont apparus les feux follets, car ils ne comprenaient pas ce que c'était. J'ai eu beau leur donner la traduction anglaise, il semblerait que ce soit une créature oubliée du folklore. Dommage. Il a aussi fallu que j'explique ce que c'était qu'un chas d'aiguille et ça a ralenti le dénouement de l'histoire. Ca n'en prend pas beaucoup pour fasciner des enfants (ici, des champs de fraises) et encore moins pour les ennuyer à mourir. Au moins ils ne feront pas de cauchemars à cause de ce que je leur ai raconté.
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Thursday, 7 May 2009
Familiar strangers
I find my commuting a bit exhausting, but I do like some aspects of it. The fact that it is mainly done by train gives me plenty of time to read, and as I said before I enjoy travelling by train. Not only can I read a lot, but the journey to Windsor is visually beautiful, although one gets used to see Windsor Castle every morning. I recently discovered that the faces of some of the commuters going through the same journey have now become familiar to me. It is funny, seeing all those strangers who are now part of my everyday life, if only for a few moments. When one is missing, I almost get worried. I wonder if they noticed me, or if I am still invisible to them.
Wednesday, 6 May 2009
Plaisirs littéraires coupables
Bon, j'essaie de bloguer une fois par jour, afin de décrocher du boulot le soir et de ne pas perdre la main. Histoire de ne pas transformer ce blogue en chronique culinaire, météo et musicale, histoire également de rappeler que c'est aussi un blogue qui parle un peu parfois de fiction en général et de littérature en particulier (mes premiers amours), j'ai décidé de rebloguer sur Fantômas ce soir. Lors de notre dernier voyage en Bretagne, j'ai acheté dans une librairie de seconde main trois Fantômas, pour la modique somme de un Euro chacun, moins un Euro puisque l'un des romans (enfin, c'est un grand mot) m'a été offert gratuitement. Les acheter en Bretagne, c'est approprié, puisque Pierre Souvestre était Breton. Enfin... J'ai aussi pu regarder les deux premiers épisodes de la série de films de Louis Feuillade. Enfin...
Les romans sont souvent fort mal écrits, ils sont remplis d'invraisemblances et tirés par les cheveux. Cela dit, ils sont terriblement amusants. Qualité littéraire ne veut pas toujours dire que c'est intéressant à lire. Fantômas, ça se lit comme on mange du chocolat Cadbury: c'est trop sucré, trop riche, trop peu subtil, mais c'est tellement bon. Je crois que ça a beaucoup à voir avec la personnalité de Fantômas, tellement amoral qu'il exerce sur le lecteur une fascination presque malfaisante.
Les romans sont souvent fort mal écrits, ils sont remplis d'invraisemblances et tirés par les cheveux. Cela dit, ils sont terriblement amusants. Qualité littéraire ne veut pas toujours dire que c'est intéressant à lire. Fantômas, ça se lit comme on mange du chocolat Cadbury: c'est trop sucré, trop riche, trop peu subtil, mais c'est tellement bon. Je crois que ça a beaucoup à voir avec la personnalité de Fantômas, tellement amoral qu'il exerce sur le lecteur une fascination presque malfaisante.
Tuesday, 5 May 2009
Why this blog is called Vraie Fiction
I don't know if this post should be considered a mise en abyme, which is a nice little literary device, but there it is anyway... I said recently that I was in a Summery mood and that the time was getting warmer and sunnier. Well, I was contradicted yesterday, as I wrote in French. But not only this, but what I said on Sunday was not quite true. I presumed it was much hotter, but going out after blogging I discovered that there was a cold wind that made the temperature much cooler than I thought/wanted. So there it is, some of my recent blog entries were not factual. It made me think about the fictitious nature of any sort of autobiography. I did not lie, I just rearranged reality for the sake of a good post (and there was also a good bit of wishful thinking mixed into it). This blog is (partially) an online personal journal, it has also a good share of invention. That said, believe it or not (anymore), the temperature is getting warmer.
Monday, 4 May 2009
L'art de parler trop vite
Les choses qu'on peut dire... Je trouvais récemment que ça ressemblait de plus en plus à l'été. Aujourd'hui, mai a des allures d'octobre. Si ce n'était de la verdure, on dirait en effet que c'est l'automne, la température étant très froide (pour un mois de mai s'entend), il ventait, il pleuvait, c'était d'un gris très gris. Il semblerait que je doive me recouvrir en mai alors qu'avril était plutôt chaud vers la fin. Alors voilà, j'ai péché par excès d'optimisme et d'enthousiasme.
Sunday, 3 May 2009
Summer mood
As you might know if you have been reading this blog for a while, I love seasonal changes. I can live with freezing cold days or heatwaves as long as they are supposed to be seasonal. Nothing makes me feel happier than a sunny, frisky and sunny Autumn day or a hot Summer day. And the smells that brings the new season are always lovely, except Springtime where it often stinks of mould. I hate hot Autumns, hate even more hot Winters and get grumpy when Summertime is cold and wet like in 2007. All this to say that the new sunny and hot (well, nearly hot) weather that arrived as early as this early May makes me feel quite happy, and hoping for better days in June, July and August. Summer means to me Summery readings (more crime fiction and the Bond books I haven't read yet), Summery movies (mainly Bond movies and spaghetti westerns), Summery music (yes, that kind of music) and Summery clothes (i.e. not wearing black clothes all the time). I wish it would include Summery activities more, but I haven't been in a swimming pool in ages. It all depends on the temperature, a heatwave might turn this wish into necessity. There is a French market in town, something that comes in May here. French products are often associated with Summer and hot temperature, at least the products that come from the midi, such as olives which I love to buy and garlic. It has been a nice weekend so far.
And I put this weather vane here only for arbitrary reasons. I took the picture a bit less than a year ago, I did not know where to put it but did want to put it on the blog.
And I put this weather vane here only for arbitrary reasons. I took the picture a bit less than a year ago, I did not know where to put it but did want to put it on the blog.
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Saturday, 2 May 2009
Le deuxième jour de mai...
...que donnerai-je à ma mie? J'ai déjà parlé de cette chanson ici. Je n'ai pas pu bloguer hier, alors je souligne aujourd'hui que nous sommes le deuxième jour de mai. Il fait beau, il fait chaud, c'est vraiment le printemps qui commence à ressembler à l'été. J'ai enseigné aujourd'hui comme à chaque samedi, les enfants on chanté Alouette, je te plumerai, qu'ils commencent à savoir un peu beaucoup, alors je vais peut-être leur enseigner La Perdriole. Je connais aussi celle-là, qui est bien mais un peu courte. Je pensais à leur apprendre À la pêche aux moules, dont je n'ai toujours connu que le refrain, mais en lisant les couplets, je les trouve beaucoup trop pleins de sous-entendus.
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