Oh que je suis heureux depuis hier! Je n'en finis plus de bien savourer cette nouvelle: le maire de Saguenay a été défait en Cour Suprême. La mairie de Saguenay ne peut plus légalement être transformée en lieu de culte pour la promotion du catholicisme version Jean Tremblay, une foi bigote, stupide, celle d'un enfant de choeur attardé qui a vieilli, a une position de pouvoir, mais n'a pas plus de maturité que lorsqu'il était servant de messe. Jean Tremblay n'est pas un maire, c'est un missionnaire. Pire, un Croisé. Qui fait honte à sa région, à ma région avec sa dévotion d'un autre âge. Sa réaction au jugement était à l'image de l'homme: malhonnête, victimaire, confondant culture et foi, identité et catholicisme.
Je suis Saguenéen. Je suis Québécois. Je ne partage pas/plus le catholicisme que le maire guidoune à chacune de ses interventions publiques maintenant. L'identité québécoise et régionale vont bien au delà de notre passé catholique et ne peuvent être contenues par celui-ci. Le maire a toujours refusé de le comprendre. De même que ses stupides partisans (appelons un chat un chat). Je suis d'accord avec Jean-Marc Beaudoin qui dans Le Nouvelliste traite le maire de Tartuffe, tout en rappelant des réactions peu édifiantes des grenouilles de bénitier qui ont montré leur vrai visage au Saguenay, à Trois-Rivières et ailleurs au Québec défendant la prière. Ce n'est qu'une bataille de gagnée pour faire du Québec un endroit vraiment laïque. Mais ne nous méprenons pas: c'est une très grande bataille et une magnifique victoire contre ce qu'il faut bien appeler l'obscurantisme.
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1 comment:
Ha ha, I thought of you as soon as I heard this SCC decision yesterday -- it's having ramifications right across Canada with cities and municipalities ending prayers before meetings.
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