Sunday, 20 November 2011
La fin du papier?
Je viens de lire cet éditorial de Mario Roy. Il m'a donné à réfléchir sur la disparition du livre en tant qu'objet. Je ne lis presque plus les journaux de papier. Je n'ai que très rarement imprimé de curriculum vitae et d'applications d'emploi depuis les six dernières années au moins. J'écris sur des fichiers Word, sur ce blogue, j'envoie des courriels mais presque jamais de lettres, pourtant quand je lis un bouquin, il a encore la forme classique d'un ouvrage fait de papier. Ma bilbiothèque, enfin mes bibliothèques si on compte celle à Chicoutimi, en font foi. Je suis encore incapable de lire un roman en ligne ou sur une fenêtre d'ordinateur. Je suis un terrible nostalgique dans tous les domaines, je ne croyais que je ne l'étais pas tout à fait dans le domaine de l'écriture/lecture, pourtant il semblerait que si. Et même si je vois des vertus à moins utiliser le papier (plus de place dans ladite bibliothèque et moins d'impact sur l'environnement, entre autres), je ne peux pas m'empêcher de trouver cela un peu dommage.
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3 comments:
Dimanche, j’arrive du salon du livre à Montréal, j’y ai vu la version papier d’un blogue que je suis sporadiquement, « J’écris parce que je chante mal ». Mon fils vient d’acheter deux livres qui reprennent les mêmes BD que sur leurs blogues, « L’ostie d’chat » et « Pain de viande et dissonances » qui lui vient du blogue « La plus jolie fin du monde ». Tout comme pour la musique, le web semble être un transit efficace à la lecture. Mais ce qui est le plus rassurant, c’est la quantité de personnes qui s’y trouvaient. Les stands étaient remplis des gens, les allés étaient remplies de gens. J’y vais chaque année, et c’est toujours la même chose. Des milliers de personnes fréquentent et achètent. Les sacs sont pleins. De plus, les beaux livres, ceux qu’on laisse là où les gens aiment les regarder ont encore la cote. Rassures-toi.
Je suis passé au Salon du livre itou. Il n'y a rien qui donne plus une haine de la lecture et des livres que ce genre de foire. Si ce n'était l'unique occasion de voir le cousin, j'aurais pas payer les 8$ pour y mettre les pieds (je préfère de loin le Salon des métiers d'art, gratuit d'entrée et plus intéressant, et pas de longue file pour rencontré son artisan préféré). C'est tellement mieux une librairie (en particulier, une place comme Les Bouquiniste, la quintessence de la librairie, petite, tranquille, propre et bourrée de livres de toute sorte, pas juste les dernier best-sellers en grande quantité). Cela dit, la mort du papier n'est pas encore pour demain.
J'étais prête à passer du côté obscure de la force jusqu'à ce que je m' aperçoive que les livres électroniques coûtent aussi cher que les versions hardcover alors que je suis plutôt consommatrice de softcovers!
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