Wednesday, 17 January 2018

Les Hiboux de Charles Baudelaire


Sous les ifs noirs qui les abritent,
Les hiboux se tiennent rangés,
Ainsi que des dieux étrangers,
Dardant leur oeil rouge. Ils méditent.

Sans remuer ils se tiendront
Jusqu'à l'heure mélancolique
Où, poussant le soleil oblique,
Les ténèbres s'établiront.

Leur attitude au sage enseigne
Qu'il faut en ce monde qu'il craigne
Le tumulte et le mouvement,

L'homme ivre d'une ombre qui passe
Porte toujours le châtiment
D'avoir voulu changer de place.


La photo a été prise dans le Derbyshire et je la mets ici car elle accompagne mon propos. Qui n'est rien d'autre que le poème plus haut de Charles Baudelaire, tiré des Fleurs du mal. Il est plus que temps que je le redécouvre. Parlant de redécouverte, j'ai décidé d'en apprendre plus sur les hiboux (et les chouettes aussi). Ils me fascinent depuis longtemps et je veux être au fait de tout ce qui les concerne. C'est donc par hasard où je suis sur le poème, qui décrit parfaitement je trouve l'aspect fascinant des hiboux.

1 comment:

PJ said...

Je viens de comprendre quelque chose sur le rōmaji avec ce poème. Passe, place, zutto, tout devient clair.