Martin Terrier était pauvre, esseulé, bête et méchant, mais
pour changer tout ça, il avait un plan de vie beau comme une ligne
droite. Après avoir pratiqué dix ans le métier d'assassin, fait sa
pelote et appris les bonnes manières, il allait rentrer au pays
retrouver sa promise et faire des ronds dans l'eau... Mais pour se
baigner deux fois dans le même fleuve, il faut que beaucoup de sang
passe sous les ponts.
Ceci est une citation de la quatrième de couverture de La position du tireur couché de Jean-Patrick Manchette. C'est le premier Série Noire que j'ai lu, un cadeau de mon parrain (à Noël 1997). J'ai déjà parlé de cette découverte dans ce billet. Ces temps-ci, je me sens comme le goût de le relire. Il est malheureusement de l'autre côté de l'Atlantique. C'est en fait le seul roman de Manchette que j'ai lu (sauf une adaptation bédé sur laquelle je bloguerai peut-être un jour) et je me dis qu'il me faudra que je corrige ça aussi. Il y a une violence impitoyable dans les romans de Manchette avec une sobriété dans la prose qui est assez difficile de trouver ailleurs. Enfin bref, je parlais de catharsis hier, j'aurais comme envie d'une dose cathartique d'un polar bien noir.
Friday, 26 January 2018
La position du tireur couché
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