Tuesday 24 October 2017

Une anecdote enfantine sur les citrouilles

En fin de semaine, j'ai vu cette décoration dans le magasin où l'on est allés. La bouille gentille de la citrouille, comme celle d'une fermière potelée et inoffensive, contrastait avec les déccorations plus effrayantes. Ça m'a fait penser à une anecdote datant de mon enfance, en deuxième année du primaire. Si j'ai déjà compté celle-là, veuillez m'en excuser. Mais enfin bref, dans ma classe de deuxième année, on y avait trois citrouilles, qu'on allait transformer en confiture vers la fin du mois. L'enseignante avait préparé une activité spéciale de français, sommes toutes pas mauvaise: écrire un curriculum vitae pour chacune d'entre elles. Il fallait trouver un nom pour chaque citrouille, dire où elle était née ("dans un beau potager à Chicoutimi, Montréal, whatever"), utiliser des synonymes autant que possible pour varier le vocabulaire (courbe, potiron, etc.) et ainsi de suite. Mais il fallait d'abord commencer par donner leurs noms aux citrouilles. Une par équipe, déterminée au vote. Je ne me rappelle plus des noms choisis, mais c'était tout ce qu'il y avait d'inoffensif: Fleurette, Charlotte, etc. Même à l'époque, je trouvais que ça ne collait pas avec la fête de l'horreur et du macabre. mais alors là pas du tout. Deux ans plus tard, avec la même enseignante, mon frère PJ avait réussi à faire voter le nom de Tortor pour son équipe. Ça ne voulait rien dire, mais ça sonnait mieux.

1 comment:

PJ said...

Effectivement, ça sonne mieux, et ça se voulait être une déformation de Tartare, la partie la plus infernale de l'Hadès de la mythologie grecque. Parce que j'étais déjà plutôt cultivé à cet âge tendre.