Se sentir chanceux

Comme je le disais dans mon dernier billet en anglais, nous sommes aller à la fête d'un an du fils d'une amie/connaissance de ma femme. On y a vu beaucoup de bébés et de jeunes enfants. Le plus jeune avait trois semaines, mais il y en avait de dix ans... Et un de presque deux ans, le cousin du jubilaire, qui souffrait d'épilepsie et avait donc un retard dans son développement: il ne peut toujours pas se tenir assis, notamment, encore moins se traîner et marcher à quatre pattes comme fait déjà petit loup. Ses parents ne semblent nullement découragés, mais je crois que ça doit être une épreuve difficile au quotidien, aussi épuisante qu'angoissante. Je suis d'un naturel assez inquiet, la paternité a fait décupler mes inquiétudes, mais aujourd'hui je me suis senti vraiment chanceux d'avoir un petit garçon en bonne santé.