Après un mois de mai plus souvent qu'autrement froid, ou en tout cas frais, on a droit à un mois de juin jusqu'ici très estival: il fait beau, chaud, sec. L'été semble finalement arrivé. Bien sûr, il faut toujours se méfier du beau temps, mais disons que ça ressemble à l'été. Ce qui m'a fait bien sûr penser à ma récente question existentielle. Les réponses étaient fort intéressantes, parce qu'il semblerait qu'on associe automatiquement l'été aux vacances, même à l'âge adulte. Je crois également que l'on associe les vacances aux vacances scolaires, même si on a quitté le milieu de l'éducation. C'est à tout le moins mon cas: je trouve encore étrange de travailler en juin et rien n'est plus désagréablement surréaliste que d'être sans emploi en septembre alors que tout le monde travaille.
Enfant, l'été commençait en juin, avant que l'école termine. Les semaines de juin passées à l'école étaient une longue agonie. C'était la même chose au secondaire. Les choses ont changé au cégep, qui se terminait en mai, alors que l'été n'était souvent pas encore commencé. C'était encore plus différent à l'université, quand on tombait en vacances fin avril, souvent un peu après Pâques. À l'université et au cégep, j'avais des vacances particulières: je faisais exactement la même chose que durant l'année scolaire, soit lire et boire. Sauf que je buvais plus souvent (un peu plus souvent) et que je lisais ce que je voulais. Ca a changé en Angleterre: les vacances universitaires commençaient début juillet (aaaarrrgghhhh!) et se terminaient fin septembre, alors que l'été est terminé et qu'il est trop tard pour en profiter. Même quand septembre est chaud, on n'a plus l'esprit à ça. Je souffrais moins de recommencer le cégep en août.
Cela dit, on peut apprécier un mois de juin clément même sans être en vacances. Lire ou prendre une bière dehors me suffisent amplement.
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