Je viens de lire cette chronique d'Yves Boisvert sur Luc Ferrandez, le maire du Plateau Mont-Royal et sa politique anti-voitures. J'ai déjà blogué sur Luc Ferrandez ici. Les gens du Plateau ont parfois (souvent) une mauvaise réputation, ils sont vus comme trop à gauche, trop caricaturalement écolos, trop hippies. Je crois que c'est une vision caricaturale des habitants.
Je suis, ou du moins j'ai été, Montréalais d'adoption. Je me considère encore montréalais. Comme bien des Saguenéens à l'époque (on parle ici des années 90), je me suis ramassé sur le Plateau Mont-Royal. Le Plateau, c'est mon chez-moi. Si je suis plus à gauche qu'à droite sur l'échiquier politique, je ne suis pas un idéologue et je me suis lassé de l'étiquette "de gauche". Humaniste, oui, absolument, mais socialiste? Pas/plus vraiment. Je me sens toujours chez moi sur le Plateau Mont-Royal, même si le député provincial m'agace souvent, même si l'antipathie de certains de ses militants envers la police m'agace (ah! les putains d'affiches accusant un certain agent du PSVM d'être un meurtrier, placardées partout en 2009!). le Plateau n'est pas vraiment un nid de gauchistes, ni même de la gauche caviar. Les gauchistes sont plus bruyants sur le Plateau, surtout lorsqu'ils sont caricaturaux. En fait, au nombre de petits commerces qui font son charme, il peut légitimement représenter les forces du petit capital.
Subscribe to:
Post Comments (Atom)
1 comment:
On a beau essayer de le faire passer pour un fou mais moi les banlieusards avec leurs chars qui venaient tous les week-end j'avoue que ça me fatiguait!
Post a Comment