Fiction et réalité criminelle

Comme mon lectorat le sait, je lis beaucoup sur l'actualité criminelle et policière en général et au Québec en particulier. Or, il se passe beaucoup de choses ces temps-ci. J'ai donc appris l'assassinat du parrain de la mafia montréalaise et je suis les développement de cette affaire dans l'actualité. Bien des choses me troublent dans cette histoire. D'abord la sympathie qu'on les mafiosi de la part de certains membres de la population québécoise (Patrick Lagacé y fait un peu allusion ici). Le crime organisé au Québec a fait beaucoup de mal à toute la société québécoise et à ses institutions. Ca me révolte toujours de voir que certains relativisent ça. Ensuite, bien que j'aie toujours dit que les nouvelles criminelles québécoises sont d'excellentes matières premières pour des romans policiers (genre étrangement peu développé), je crains que ce que la violence qui agite le monde criminel à Montréal ne finisse en guerre ouverte comme on en a eu durant les années 90, avec des victimes innocentes. La fiction est cathartique, alors que la réalité est laide et sinistre.