Surprise, surprise, quelqu'un a commenté sur un billet datant de 2013, portant sur... le spaghetti tunisien. Il vient de Germain Bonneau (que je salue) qui raconte l'histoire du met en détails. Je reproduis le commentaire ici. Et, inspiré par lui, j'ai fait un spaghetti tunisien hier, au grand plaisir de ma femme et de mon fils. Enfin, voici le commentaire:
Cher expat! Le fameux spaghetti tunisien continue sa longue et
fructueuse carrière. L'écrivaine québécoise (originaire de Chicoutimi,
tout comme moi) en parlait encore il y a quelques jours dans une
entrevue. Maintenant, je vous révèle la véritable histoire de ce plat
tellement convivial!
Fin 1976, ma compagne du temps, Geneviève
Tremblay et moi-même avons créé le café-restaurant La Bougresse, dont la
renommée s'est répandue d'un océan à l'autre (merci à Joël Le Bigot!)
J'y suis resté pendant 8 ans, alors que Geneviève poursuivait l'aventure
(bien différente) avec de nouveau associés.
Au début, nous
avions une courte carte sur laquelle figurait le fameux spaghetti
tunisien. La recette nous avait été refilée par un ami, le bijoutier
Pierre Laroche, qui avait vécu un certain temps en Tunisie. Nous avons
adopté et adapté la recette qui a connu le succès qu'on connaît!
L’un
des avantages du spaghetti tunisien est que le plat se mange aussi bien
chaud qu’à la température de la pièce… En pique-nique avec un bon rosé
frais, ça fait fureur. Évidemment, il faut aimer l’ail et la sauce
harissa, qu’on peut doser au goût des convives…
Pour la petite
histoire, sachez que le principe de La Bougresse était le suivant : «Ne
pas servir ce qu'on servait ailleurs, offrir ce qu'aucun autre
restaurant de la région n'offrait.» Le principe valait aussi pour le
vin; à l'époque où l’on trouvait dans tous les restos les Pisse-Dru,
Mouton-Cadet et autre Liebfraumilch, c'était un tour de force pour
lequel nous pouvions compter sur les suggestions du conseiller en vins
(était-ce Jean Aubry?) du Salon des vins de la SAQ.
La Bougresse a été rachetée par des hommes d’affaires en 1986. Le restaurant a changé de propriétaire et de nom en 2010.
Geneviève cuisine toujours. Quant à moi, après une carrière d’archiviste, je suis devenu producteur de films documentaires.
J’espère que cette histoire vous a plu!
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