Monday 9 April 2012

Le Québec et le (cinéma) sacré

Je viens de lire la chronique de Stéphane Laporte sur Pâques au Québec, tel que fêté maintenant. Un passage m'a particulièrement intéressé: celui où il parle des films bibliques à l'horaire. Il semblerait qu'il y en ait eu très peu, et à des heures impossibles. Pourtant, s'il y a un moment de l'année où traditionnellement on met des films sacrés à la télévision, c'est bien Pâques. Je ne suis pas un grand fan, bien entendu, à part bien sûr Jésus de Nazareth et Moïse, tous deux scénarisés par Anthony Burgess. J'ai toujours été profondément déçu du reste. J'ai vu dix minutes de King of Kings vendredi après-midi. Une horreur hollywoodienne particulièrement ridicule. Je trouve Ben Hur assez facile aussi, mais au moins c'est un peplum divertissant, à défaut d'être intelligent. Donc, ce n'est pas que je déplore la perte du sacré au Québec, loin de là, je sais par ailleurs que Jésus de Nazareth a plus d'effet sur la foi de bien des enfants que n'importe quelle messe (je parle d'expérience), mais Pâques devrait un temps où l'on regarde autre chose que ce que l'on peut voir toute l'année à la télé. Et Jésus de Nazareth est quand même une tradition en soi dans le temps de Pâques. Et puisque l'on n'est plus très religieux, pourquoi ne pas mettre de vieux peplums à l'horaire? Spartacus, ou les films de Sergio Leone avant qu'il fasse des westerns... Ce ne sont pas des chef d'oeuvres, mais ils appartiennent à un genre qui a ses qualités et qu'on ne voit plus.

3 comments:

Cynthia said...

Je pense que le gros problème de ces films c'est qu'ils sont vieux et qu'il n'y a pas eu de relève dans las films religieux.

PJ said...

Vieux? On appelle ça des classiques. Et il y a eu une certaine relève, dont quelques mini-séries dans la fin des années 90 et début 2000, y compris The Passion of the Christ côté cinéma. Mais rien n'est devenu particulièment mémorable, alors ils ont vite disparu des ondes.

Anonymous said...

Et Jésus de Montréal!