Je pensais à cela en mangeant des restes de bagels aux restes de saumon fumé ce soir: j'aurais bien mangé un sandwich exotique de Folie en Vrac (et non, je n'avais curieusement pas la nostalgie du bagel de St-Viateur, peut-être parce que j'en avais un peu ma claque de la contrefaçon que l'on appelle bagel ici). Ce que j'aime du Plateau Mont-Royal, enfin ce qui me manque du Plateau quand j'y repense, c'est un peu beaucoup la proximité avec la bouffe. Je ne parle pas seulement des restaurants, mais de toutes les épiceries fines comme Folie en Vrac, des saucissiers, des pâtisseries (bien sûr), des fruiteries, enfin de tout. Je parle souvent de bouffe, je sais. Mais il le faut bien parfois. Un petit détail qui m'a ennuyé la dernière fois que je suis allé crécher sur le Plateau: le Pain Doré sur Mont-Royal n'existe plus. Je sais, je sais, on a Premières Moissons, mais le Pain Doré faisait une baguette aux rillettes de canard, moutarde forte et cornichons à l'aneth qui était délicieuse.
Mais bon, Folie en Vrac a l'air là pour rester. À part les sandwiches, j'y achetais surtout des olives, des olives fourrées au feta ou auf romage de chèvre. Parfois des baklavas. Mais Folie en Vrac, c'est surtout un dépanneur parfait pour un lunch ou un souper rapide qui va goûter quelque chose, avec un San Pellegrino ou un autre breuvage du genre. Une fois sur deux la personne qui prépare le sandwich est nord-africaine, parfois une Québécoise. Le repas made in Folie en Vrac est exotique, mais en même temps terriblement montréalais. Je veux dire: on ne trouve pas ce genre de sandwich ailleurs, pas à ma connaissance en tout cas. À Vancouver, ils ont les japa dogs. À Montréal on a, entre autres, les sandwiches de Folie en Vrac.
Saturday, 14 April 2012
Petite page de nostalgie gastronomique montréalaise
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