Une pensée pour le homard

Je viens de parcourir cet article du Devoir, sur le homard québécois et sa popularité. Ce qui me rappelle que je n'ai pas vraiment mangé de homard depuis des années. Depuis une décennie, si je ne trompe pas, je n'ai pas mangé de homard complet, bien qu'il y en ait eu un peu au banquet du mariage de mon petit frère. Il faut dire que 1)ma femme n'apprécierait pas, le homard faisant partie de ces animaux dont la cuisson est particulièrement cruelle pour une végétarienne et 2)ici ils sont hors de prix et 3)je ne saurais comment l'apprêter. Et l'odeur dans un appartement comme le nôtre, pardon.

Je ne mange donc guère plus de fruits de mer, à part des moules et parfois des crevettes. Enfant, les fruits de mer étaient la sorte de nourriture que je trouvais absolument gastronomique et luxueuse. Bien sûr, il y avait les hot-doyes et les hambégers (comme disaient les locaux) des barbecues, que j'adorais, mais le homard avait quelque chose d'aristocratique. Maintenant, à en croire l'article, il fait son chemin dans ces mêmes barbecues. Je me demande si les enfants aiment pour autant. Il a une couleur rouge tout ce qu'il y a d'apétissant.