Monday, 6 October 2008
L'éducation et la culture au Québec
Pas que j'aime particulièrement me retourner le fer dans la plaie, mais il y a des jours où j'aimerais résider encore à Montréal. Ainsi donc, ils engagent maintenant des enseignants sans permis, ce qui n'est pas un mal. Je suis sceptique quant aux bienfaits d'un baccalauréat en pédagogie de quatre ans alors que les enseignants manquent cruellement de culture générale. La pédagogie ne donne aucune culture et je me rappelle de l'ignorance crasse de bien des profs de secondaire. Il y en avait des bons, mais le ratio de "syndiqués solides" (pour reprendre une expression de Prenez garde aux chiens dans un sketch assez comique) était passablement élevé. J'ai déjà parlé de l'enseignement secondaire au Québec ici. Cela dit, j'ai longtemps essayé d'enseigner à ce niveau, à défaut de travailler dans un cégep (ce qui est très difficile). Sans vouloir me vanter, je croyais pouvoir relever modestement le niveau des cours. Peine perdue, parce que pas de permis d'enseignement. Aujourd'hui, à en croire ce que je lis dans cyberpresse, ça ne poserait plus vraiment problème. Mais je me demande quel genre d'autorité on peut avoir quand on possède une "tolérance d'enseignement".
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1 comment:
Tu liras Andrew sur l'enseignement au secondaire, t'as pas vraiment le temps d'enseigner...
Et ce genre de nouvelle cache la realite. Les seules places ou ils manquent de profs, c'est dans les coins eloignes. Les vrais postes, il n'y en a pratiquement pas. C'est tout du temps partiel, amalgame pour payer le moins cher possible et surtout ne pas donner de l'anciennete.
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