Petit morceau de nouvelles régionales datant d'il y a quelques jours. Je ne l'avais pas partagé jusqu'ici. Enfin bref, le bureau régional de Radio-Canada a indiqué sur sa page Facebook qu'un harfang des neiges a été vu à Jonquière. Avec cette photo pour le prouver. Bon, on en a vu chez mes parents par le passé et ça n'a pas fait les nouvelles rérionales. Mais au moins, la photo du harfang est jolie.
Thursday, 25 February 2021
Un harfang des neiges à Jonquière
Saturday, 21 November 2020
Bobbie/Bobby: sauce de discorde
Bon, je recommets un billet gastronomique encore une fois, mais j'ai une excuse: c'est tiré d'une nouvelle régionale qui m'a rappelé quelques souvenirs. Et ça va sans doute rallumer la fibre nostalgique de tout Saguenéen, expatrié ou non. Toujours est-il qu'il y a des sauces barbecues de marque Bobby qui se vendent maintenant au Saguenay. Rien à dire jusqu'ici, sauf pour ceux qui se rappellent sans doute qu'il y avait naguère jadis un restaurant très populaire à Chicoutimi et Jonquière, appelé Bobbie. Un restaurant comme on en faisait avant, qui y allait fort sur les mets viandeux et les patates frites. Je ne me rappelle pas y avoir été pour autre chose que leurs déjeuners, qui étaient copieux et bons mais sans plus. Bobbie a eu son heure de gloire durant les années 80, 90 si je me souviens bien ça battait de l'aile déjà. La dernière fois que j'y suis allé, c'était justement dans les années 90, mais c'était en fin de soirée. Un peu plus tard, je ne sais plsu quand exactement, celui de Chicoutimi a fermé et finalement le Bobbie de Jonquière est passé au feu en 2008. Et là une sauce sort avec le même nom. Toujours est-il que ça a créé une controverse, lire l'article du Quotidient à ce sujet. La sauce en question serait peut-être celle de l'ancien restaurant, peut-être pas, mais ce qui semble certain, c'est que la nouvelle compagnie qui possède Bobby a voulu capitaliser avec le branding de Bobbie. Toute une histoire, très rérionale. Mais le principal attrait de Bobbie, ce n'était sans doute pas sa nourriture, mais plutôt sa drôle de mascotte, jaune moutarde avec des pois et une chevelure orange (des pepperoni et des frites, respectivement, selon cet article). Je n'ai jamais vu Bobbie la créature en chair et en os, mais on le voyait allongé sur l'enseigne du restaurant. Sinon, je sais que l'héritière d'un des fondateurs songe à le faire renaître, mais je ne suis pas certain qu'il ait encore sa place à notre époque.
Thursday, 9 April 2020
RIP Ghyslain Tremblay
Wednesday, 12 June 2019
"Bi'liothèque 'e Jonquière"

Thursday, 22 November 2018
"Tu es du Saguenay quand..."
C'est un vieux, vieux meme que j'ai vu pour la première fois dans les médias sociaux il y a longtemps et que j'ai déjà partagé en 2011. Je l'ai retrouvé récemment sous cette forme et il n'a pas pris une ride. J'ai donc décidé de le partager ici encore une fois...
Sunday, 17 September 2017
T'es du Saguenay quand...
Tuesday, 8 September 2015
Théâtre saguenéen

Monday, 27 October 2014
La Brasserie du Capitaine

Saturday, 27 September 2014
À propos du Salon du Livre du Saguenay-Lac-St-Jean
Thursday, 13 February 2014
Mon alter ego?
Monday, 6 August 2012
Pas de voleurs à Arvida?
Dans le bouquin de mon cousin, ma grand-mère dit souvent "y a pas de voleurs à Arvida". C'était peut-être vrai de son temps, mais ce n'est plus vrai maintenant. Ce ne l'était sans doute pas du mien non plus: Jonquière ayant "avalé" Arvida et Jonquière n'étant pas en reste de bandits, comme chaque Saguenéen sait (le nombre de bars per capita indiquerait une présence du crime organisé), il a dû entacher au moins un peu la petite ville qui n'en plus une. Mais un cambriolage sur Gay Lussac, c'est une invasion d'un territoire sacré pour moi, celui de l'innocence enfantine.
Thursday, 19 July 2012
Our share of Apocalypse
First things first, a disclaimer: I did not lose my home, no loved one died. I saw the flood mostly through the television screen and mostly dry. The day before, I had gone back from the video club absolutely soaked, my mum and I had a good laugh about it. It hadn't stop pouring outside. I was considering going out that night, but because it couldn't stop raining I had decided against it. The next morning, we had learned that the water had gone over the dams. And we saw on the television images like the one I uploaded here. Familiar places that were drowned, houses that were carried away by landslide and dirty water, streams and small rivers turning into furious torrents. I was lucky enough: Chicoutimi was built on steep hills and valleys, the family house was on top of a hill. So we remained safe. We didn't have running water for a bit, we didn't have drinkable water for longer (in theater it is called a dramatic irony), but overall we were okay.
We learned only later how close we were to an even worse disaster. Our neighbour was a fireman and worked non stop over that period of time. He told us later that the water purification plant could have been taken away by the flood. Had it happened, the whole city would have been evacuated, if not the whole region. It was a traumatic event for all of us. I had spent my whole childhood and teenage in Chicoutimi, I had never left it to live somewhere else yet, I was pretty much a home boy, a Blueberry through and through. The next autumn, I was going for the first time to live in Montreal, to start my first year at university. For the first time I was going to be an expatriate. I never felt so much of a guy from Saguenay that first year in Montreal: my accent was giving me away, then people were asking me about the Flood.
I gave a nickname to the event: "our share of Apocalypse". I guess I was feeling poetic. I thought it would make for a great title for a novel. For now, it will be good enough for a blog post.