Tuesday, 29 April 2008
Observations sur les restaurants quétaines
Suite au précédent billet et par curiosité, j'ai jeté un coup d'oeil au site de Mikes. Est-ce moi ou est-ce que son menu est beaucoup plus sophistiqué, ou du moins tente-t-il de l'être, qu'il l'était par le passé? Dans les années 80, c'était un restaurant famillial simple, maintenant on catégorise le menu en italien (insalata, antipasti, pasta, griglia e specialità), même pâtes de vient pasta! Pourquoi pas rebaptiser le restaurant Michele, un coup parti? Et malgré mon italien très limité, je peux identifier les fautes: pizza ne prend pas de s au pluriel, et pasta est mis au singulier (ou en anglais?). Alors on sert des pizzas chez Mikes, mais seulement de la pâte, pas une variété de pâtes. Les desserts et déjeuners sont en français, et on utilise l,expression française de petits déjeuners pour parler du premier repas de la journée. Ca manque de constance, c'est parfois fautif et utiliser l'italien est extrêmement prétentieux pour ce qui demeure (aux dernières nouvelles) un restaurant famillial. Je soupçonne les consommateurs d'être assez facilement impressionnables, sans cela pes propriétaires ne feraient pas dans la quétaineries à ce point. J'ai cependant déjà vu (et, hélas, expérimenté) pire. Dans le genre restaurant pseudo-italien prétentieux, rien ne bat Pacini. J'y suis allé en 2001, il y avait un bar à pain (comme un bar à salade) avec des tranches de pain carré à beurrer de beurre à l'ail, à l'estragon, au fromage, ou whatever, et à griller soi-même. Ca ne goûtait rien, pas plus que la lasagne que j'avais commandée. C'est là que Pacini rejoignait l'Italie, j'imagine, mais la télévision, pas la gastronomie italienne: comme la télévision des ritals, c'était vulgaire et tape-à-l'oeil. Berlusconi aurait pu être propriétaire. Mais pour une expérience de la cuisine italienne au Québec (ou peu importe comme ils se présentent sur leur site web), faudra repasser, ou plutôt voyager.
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