Saturday, 5 September 2009
560 pages
Avec le retour en Angleterre et le décalage-horaire, j'ai perdu de vue certaines nouvelles locales. Aujourd'hui, en me remettant à jour, j'ai appris les derniers développements sur l'affaire Maxime Bernier. Vous trouverez ici l'article du Devoir qui en dévoile plus sur la nature des documents laissés chez son ancienne flamme. Bien sûr, Bernier s'en prend au Devoir. Notons qu'il n'apporte aucun contre-argument pour infirmer ce qu'avance Le Devoir. Ce qui ne m'étonne pas: entre se sauver chez les moines et grogner à chaque fois qu'on lui fait remarquer qu'il est nu, le minable petit roitelet de Beauce, dont la petitesse est inversement proportionnelle à la haute opinion qu'il a de lui, n'en est pas à une lâcheté près. Vous pouvez lire la réaction des partis d'opposition ici (avec une photo impitoyable de Bernier) et l'excellent éditorial de Bernard Descôteaux ici. Outre ce que vous pouvez lire sur la nature des documents laissés, ce qui m'a frappé, c'est le volume de ces documents: 560 pages. 560 pages! Comment peut-on être assez lunatique pour oublier 560 pages? Comment peut-on ensuite essayer de faire croire qu'il n'y a pas d'information confidentielle de haute importance dans une brique gouvernementale de 560 pages? 560 pages qui auraient pu tomber dans les mains de membres du crime organisé. Est-ce que Maxime Bernier n'a pas honte des fois? On ne lui a pas enseigné le repentir dans sa retraite chez les moines? On ne lui a certainement pas donné une once d'intelligence ou de bonne foi.
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