Tuesday 9 September 2008

Quand on parle franglais

J'essaie d'habitude de ne pas parler politique sur ce blogue. Sérieusement. Pas parce que je n'aime pas ça, mais le sujet me déprime un peu ces temps-ci et il y a d'autres blogues pour ça, sur des gens qui s'y connaissent mieux que moi. J'ai un peu blogué politique, par ricochet, et la dernière fois ça m'a valu les visites d'un troll. Mais Patrick Lagacé a aujourd'hui blogué sur Justin Trudeau (le fils de l'autre), candidat libéral dans Papineau, qui a lancé sur son site web un message dans les deux langues officielles. Mais dire qu'il passe de l'anglais au français serait un euphémisme: il passe d'une langue à une autre dans la même phrase! Ridicule? Ce serait un euphémisme également. Grotesque, ça ressemble plus à ça. Dans un sens, la forme est appropriée, car elle épouse la vacuité et l'imbécilité du fond: si on peut comprendre ce qu'il y a à comprendre, le message est rempli de généralités, de clichés, de barbarisme et de narcissisme. Justin Trudeau semble surtout aimer deux choses: son visage et le son de sa voix, qu'il rend mielleuse. J'avais l'impression d'entendre un élève enthousiaste mais médiocre réciter sa poésie. Cet homme est d'une insignifiance... Le groupe Prenez garde aux chiens (jamais entendu parler jusqu'à aujourd'hui, mais je vais corriger ça) en a fait une parodie brillante de méchanceté, plus vraie que vraie, que je me fais un plaisir de mettre ici:



Cela étant dit, j'espère que mon blogue ne sera jamais comme ça. Quand même, puisque je passe d'une langue à une autre, il faudrait éviter ça.

2 comments:

Jazz said...

On peut pas faire autrement que de se demander à quoi il pense exactement...

Fais le en fraçais et en anglais, mais calvaire, pas les deux dans la même phrase.

Pas besoin d'être d'un bord ou de l'autre mais parle une langue ou l'autre.

Ben, il se cale. Profondément... Personne n'a besoin de le faire pour lui.

Guillaume said...

Je crois que lorsqu'on fait une erreur de PR de cette proportion, il faut s'attendre à ce qu'on soit critiqué, moqué, parodié. Justin Trudeau est responsable de son propre malheur. J'avoue que la caricature qu'en fait Prenez garde aux chiens était tellement délicieusement "poignard" (comme dirait ma mère), que je n'ai pas pu résister à la tentation de la publier ici.