Showing posts with label élections. Show all posts
Showing posts with label élections. Show all posts

Thursday, 23 May 2019

Feeling vindicated

Tonight, I voted at the European elections. My wife was not sure we should bother, but I told her it was important, so we did. There is another reason why I wanted to vote, why I want to vote to every election in my country of adoption. You remember I mentioned earlier this year a former colleague of mine in my current job, who was an arrogant jerk, a bully and whom I nicknamed the Snake. As I mentioned in that post, the Snake was a perfect embodiment of the Dunning-Kruger effect, an ignoramus who had more opinion than wisdom or knowledge to back them up. Back when we were on somewhat speaking terms and we were discussing politics (which means he asked me my opinion so he could bulldoze his own in retort), I told him I was pretty much a "free" voter in this country, affiliated to no party. He said: "But you cannot vote you're an immigrant". I replied that as a permanent resident and a citizen of the Commonwealth, I could vote in UK elections. I could have leave it there, but I was not too happy about his dismissive attitude. So I asked him if he understood what the Commonwealth was. He replied: "Not interested." Which means he had no clue. So tonight, I thought about that conversation and felt vindicated.

Tuesday, 2 October 2018

Les élections où je n'ai pas voté

Au moment où vous lirez ces lignes, vous saurez quel parti a gagné les élections québécoises et qui sera premier ministre du Québec. Je n'ai pas blogué sur le sujet car ça me déprime un peu beaucoup. J'ai voté pour la première fois de ma vie au référendum de 1995 et je suis souverainiste depuis plus longtemps encore, de voir "mon" parti s'enfoncer ainsi dans l'insignifiance et la désuétude me décourage du Québec. Si Couillard a perdu, au moins je pourrai me consoler que ce nain de jardin, fat, arrogant et condescendant ait mangé sa claque, que j'espère solide. Mais si c'est pour avoir mononcle Legault... Ou peut-être pire encore: la gauchiste de service qui "parle au vrai monde". Y a-t-il une expression plus stupide, d'ailleurs? Comme s'il y avait du faux monde. Je n'ai jamais vu un politicien s'adresser à une statue sur un monument, que je sache. Si j'avais pu voter, ]a aurait encore une fois le Parti québécois, par dépit et même si j'ai toujours cru que Lisée faisait un bon lieutenant, mais un mauvais chef. Quand même, malgré ses défauts et ses erreurs de jugement monumentales, il ne méritait pas ce que je soupçonne lui sera tombé dessus. Ben c'est ça, c'est déprimant.

Friday, 10 November 2017

Bienvenue et félicitations, Madame Néron

Toutes les élections ne sont pas tristes et j'ai récemment eu l'occasion non seulement de me réjouir, mais de crier de joie. D'abord la défaite du mononcle Coderre à Montréal. Je n'ai pas pu voter, mais j'aurais voté pour Valérie Plante sans hésiter. Mais peut-être mieux encore, Josée Néron a été élue mairesse de Saguenay. D'accord, l'enfant de choeur attardé et intimidateur auquel elle succède ne se représentait pas, mais ses chums de mononcles, eux, essayaient de garder la main basse sur la ville, MA ville, celle où j'ai grandi. Madame Néron parle souvent de l'administration Tremblay comme d'un "régime" et elle a parfaitement raison: elle a mis fin à vingt ans d'administration autoritaire, cachottière, antidémocratique. Tout le temps qu'il a été maire, Jean Tremblay a été un autocrate et un intimidateur, doublé d'un fondamentaliste catho. Il a fait passer le Saguenay pour une gang de ploucs avec sa stupide croisade pour la prière. Ce qui me réjouit, ce n'est pas tant la victoire de Madame Néron que la défaite humiliante de la gang à Tremblay. Cela dit, la nouvelle mairesse mérite amplement sa victoire. Elle a enduré pendant quatre ans la condescendance et le paternalisme du petit voyou. Elle a été patiente, déterminée, rigoureuse et elle lui a fait ravaler son arrogance. Alors bienvenue et félicitations, Madame Néron. Vous ramenez l'intelligence à l'hôtel de ville.

Thursday, 9 November 2017

Frank Drebin sings the American National Anthem

A year ago, I was waking up and America, or maybe Russia, had elected Donald Trump as President of the United States. I was wondering how to mention it on the blog, how to remember that hard wake up and I thought I better laugh at it. I know the Swine in Chief has a rather fetishist love for his country's national anthem, so this is I believe the proper homage for the man and those, in the US and abroad, who put him into power. The Star-Spangled Banner, sung by Lieutenant Frank Drebin in The Naked Gun. I remember fairly little of the movie and its sequels, but this is just unforgettable.

Thursday, 22 October 2015

Un calembour atroce post-électoral

Bon, je blogue assez peu de politique sur ce blogue, sauf si c'est pour planter le mollah Tremblay ou l'idiot du village qui s'est encore fait élire en Beauce. Mais avant-hier, PJ a commis un calembour atroce (apparemment tiré d'un ancien Bye Bye) sur Facebook et je me sens forcé dele partager ici:

"Savez-vous ce que Thomas Mulcair mange sur ses toasts à matin? Des confitures."

J'avoue que je l'ai trouvée bien bonne. Pas que je sois particulièrement heureux du résultat des élections, mais Tom a échappé le ballon avec la controverse du niqab et je crois que ça a été ce qui l'a coulé, ultimement. Le grain dans l'engrenage, pour ainsi dire. Je n'aime pas les fondamentalistes, quelles que soient leurs croyances. Je crois que j'aime encore moins ceux qui prônent une politique d'apaisement envers les fondamentalistes. Et sa position d'apaisement m'a d'autant déçu que j'avais du respect pour Mulcair. Sauf qu'il ne s'est pas comporté en homme d'état, mais en petit politicien qui veut plaire à sa base la plus gogauche. Ou pire: en avocat avocassier. Alors je me permets ce petit moment schadenfreude et ce calembour aussi cruel qu'atroce. J'espère que tu aimes tes toasts le matin Tom, avec des confitures.

Wednesday, 5 September 2012

Les urnes et les balles

Je ne pensais pas bloguer ce soir. Trop fatigué, soucieux de bloguer moins mais mieux, soucieux aussi d'apprendre à me faire désirer (les derniers billets, en français comme en anglais, ont été fort peu commentés). Et puis il y a eu l'élection hier. Jean Charest est défait, comme député et comme premier ministre. Bon débarras. Pauline Marois première femme première ministre de l'histoire du Québec. Un petit grand moment, même si la victoire est modeste, surtout après ce qu'elle a enduré. Djemila Benhabib défaite, ce qui m'a profondément attristé. Après toute la condescendance et le mépris dont cette femme intelligente a fait l'objet, après cette fronde ignoble menée par le minable petit mollah Jean Tremblay, elle méritait la victoire. J'ose espérer que ce ne sont pas par frilosité catholique qui ait influencé les électeurs de Trois-Rivière à sauver la libérale. Parce que dans ce cas, ils devraient avoir honte. Enfin, je me console en me rappelant que Jean Tremblay aura à composer avec une députation rérionale péquiste. Bien fait pour lui.

Mais bien entendu, ce que j'ai lu au réveil ce matin, la première chose que j'ai apprise des élections, c'est qu'un tueur fou avait tenté d'assassiner Pauline Marois. La première ministre nouvellement élue. J'aurais pu prononcer un énorme cliché, qu'on croyait que ça ne pouvait se passer qu'aux États Unis, mais je ne m'étonne pas, malheureusement, de ce qui s'est produit. Surpris, choqué, mais pas étonné. Comme le fanatisme religieux d'un maire, le délire haineux n'est pas l'apanage américain. Je suis attristé parce qu'il y a eu mort d'homme. Je me console cependant en me disant que nous avons ce matin une première ministre bien vivante et en santé. Il s'en est fallu de peu pour que les balles violent l'expression des urnes.

Tuesday, 9 September 2008

Quand on parle franglais

J'essaie d'habitude de ne pas parler politique sur ce blogue. Sérieusement. Pas parce que je n'aime pas ça, mais le sujet me déprime un peu ces temps-ci et il y a d'autres blogues pour ça, sur des gens qui s'y connaissent mieux que moi. J'ai un peu blogué politique, par ricochet, et la dernière fois ça m'a valu les visites d'un troll. Mais Patrick Lagacé a aujourd'hui blogué sur Justin Trudeau (le fils de l'autre), candidat libéral dans Papineau, qui a lancé sur son site web un message dans les deux langues officielles. Mais dire qu'il passe de l'anglais au français serait un euphémisme: il passe d'une langue à une autre dans la même phrase! Ridicule? Ce serait un euphémisme également. Grotesque, ça ressemble plus à ça. Dans un sens, la forme est appropriée, car elle épouse la vacuité et l'imbécilité du fond: si on peut comprendre ce qu'il y a à comprendre, le message est rempli de généralités, de clichés, de barbarisme et de narcissisme. Justin Trudeau semble surtout aimer deux choses: son visage et le son de sa voix, qu'il rend mielleuse. J'avais l'impression d'entendre un élève enthousiaste mais médiocre réciter sa poésie. Cet homme est d'une insignifiance... Le groupe Prenez garde aux chiens (jamais entendu parler jusqu'à aujourd'hui, mais je vais corriger ça) en a fait une parodie brillante de méchanceté, plus vraie que vraie, que je me fais un plaisir de mettre ici:



Cela étant dit, j'espère que mon blogue ne sera jamais comme ça. Quand même, puisque je passe d'une langue à une autre, il faudrait éviter ça.