Friday 19 September 2008
La matière première d'un roman policier
L'internet est une invention merveilleuse. Je peux non seulement suivre le procès des chefs maffieux capturés à Montréal en 2006 lors de l'Opération Colisée, mais je peux aussi consulter, d'un simple clic de souris, le dossier de la preuve. Bon d'accord, la prose est froide et le style télégraphique, mais il y a quand même là le contenu d'un roman policier. Ce n'est pas aussi passionnant que de lire The Road to Hell de William Marsden et Julian Sher, qui est un brillant récit de la guerre des motards des années 90 au Québec (avec ses héros et ses méchants, tous plus vrais que nature), mais quand même. Quand je lis sur un procès important au Québec, surtout quand il concerne le crime organisé, je me mets à déplorer qu'on n'ait pas une plus grande littérature policière. La matière première est là pourtant.
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