Max le lapin

Le lapin que j'ai offert à ma femme. J'ai décidé de le montrer ici avant qu'elle ne le mange, il passera à la postérité. Tout de même, on n'est pas aussi extravagant ici que ma famille l'était à Pâques quand j'étais jeunes. On avait alors des oeufs en chocolat Lowney's de différentes saveurs (introuvables de nos jours), des oeufs Laura Secord, un animal en chocolat (des chocolatiers Lulu)pour chaque frère, PJ recevait de son parrain un énorme lapin en chocolat, de chez Lulu également. On peut voir les produits saisonniers de la compagnie ici, ça n'a guère changé depuis mon enfance, même le stupide joueur de hockey y était (je ne l'ai jamais aimé celui-là). J'ai eu une période lapin en chocolat (choix classique et conservateur), puis ours en chocolat (pour faire original), puis gros écureuil en chocolat (parce qu'à part le lapin géant que PJ recevait de son parrain, c'était le produit où il y avait le plus de chocolat). Je m'ennuie un peu de ces extravagances. J'imagine que de nos jours, j'apprécie l'agneau (avec un verre de rouge), je n'ai plus à manger "un petit morceau de jambon" et je peux toujours manger du chocolat, alors je n'ai pas à me plaindre.

Quand ma femme est venue à Montréal en avril 2004, je lui ai acheté un mouton en chocolat à Première Moisson, parce que c'était un mouton mignon comme tout et parce que c'est la seule façon pour elle de manger du mouton (ou du lapin, ou de la poule, ou de l'ours). Cette année, elle m'a acheté (de chez Thorntons) un chat en chocolat qui fait un calin à une souris, ainsi qu'une tasse accompagnée d'un lapin en chocolat Lindt. J'adore les chats, j'aime moins les souris (cousines des rats, que je déteste), alors ça a j'imagine un certain esprit pascal de réconciliation. Ce qui est mignon, c'est qu'elle a fait inscrire mon nom sur le chat, comme on peut le voir sur la photo de droite.

Et je suis bien conscient de faire ici un billet culinaire encore une fois, avec un peu de contenu religieux au travers. Mea culpa.