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Tuesday, 18 July 2017

Des cataclysmes et des journalistes

C'est aujourd'hui/demain le 21e anniversaire du Déluge du Saguenay. L'année dernière, année de ses vingt ans, j'avais blogué sur le sujet comme je le fais chaque année à pareille(s) date(s) le 18 et le 19. Ce soir, alors qu'il tombe des cordes et que forcément ça me rappelle ce temps-là de notre histoire, je reviens sur mon billet du 19 juillet 2017. J'y avais écrit: "pour la toute petite histoire, il y a eu Louis Lemieux, bedonnant journaliste devenu Godzilla régional surgi des eaux, propulsé sur la scène nationale qu'il n'a malheureusement jamais quittée. Parfois la tragédie prend des allures de farce." Les tragédies, et les cataclysmes également. Lemieux a en effet depuis l'époque toute l'éloquence d'un Godzilla. Au Saguenay, on aurait dit qu'il était simple. Il l'est toujours. Signe cependant que je suis un expatrié, je me suis trompé quand je disais qu'il sévissait toujours à Rad Can. Il a pris sa retraite en 2014. Pour moi, il sera toujours l'ahuri gesticulant en cherchant son souffle alors que notre région s'engloutissait dans l'eau et la vase.

Monday, 18 July 2016

Il y a vingt ans, le Déluge...

Demain sera le vingtième anniversaire du Déluge du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Une tragédie et une page de l'histoire régionale que j'ai vécue directement. Je voulais commencer à le souligner aujourd'hui, parce que, dans un certain sens, ça a commencé un peu avant le 19, alors que la pluie n'arrêtait pas de tomber. Je me rappelle encore la veille être allé porter des cassettes VHS (ça ne rajeunit personne) au club Première Vidéo (ou Servidéo comme ça s'appelait, ou ça ne s'appelait peut-être plus), une marche de cinq minutes. J'étais revenu trempé jusqu'aux os, ma mère m'avait donné une serviette pour me sécher les cheveux et on avait bien ri. Je me rappelle de bien des petits détails de cette journée-là. C'est le lendemain que la catastrophe s'est révélée, avec des grandes parties de Chicoutimi sous la flotte, d'autres villes encore plus touchées, puis l'eau courante qui part (l'ironie ne m'avait pas échappée), l'urgence, les pertes humaines dans certains cas. Notre journée et notre soirée du 19 ont été une longue séance à regarder les images apocalyptiques et à subir la couverture atroce de Louis Lemieux, journaliste bête et sans envergure, monstre créé par la catastrophe et propulsé sur la scène nationale, où malheureusement il sévit encore. Mais ce dont je me rappelle d'abord, c'est que le 18 juillet 1996, j'avais les cheveux trempés par la pluie.