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Tuesday, 21 November 2017

Celle qui n'était plus

Je fais souvent dans la suggestion de lecture en anglais, j'ai songé à en faire une en français pour faire changement. J'ai déjà blogué sur Celle qui n'était plus de Boileau-Narcejac en 2009. Ça a inspiré un très grand film policier, presque un film d'horreur, enfin un thriller que j'ai d'abord découvert. Mais au départ, c'est un polar fort bien ficelé et dont l'intrigue de base est la même dans ses très grandes lignes, le dénouement un peu aussi, mais tout le reste, les personnages, les lieux, l'atmosphère parfois, est très différent. C'est difficile à expliquer sans vendre une partie de la mèche. Dans Les diaboliques, la maîtresse et la femme d'un directeur d'école prompt à la violence conspirent pour le tuer. Dans le roman, c'est le mari et la maîtresse, à l'instigation de cette dernière, qui assassinent l'épouse, pour ensuite jeter le cadavre dans un lavoir afin de faire croire à une noyade accidentelle. Cadavre que l'on ne retrouve pourtant pas...

Je disais dans mon billet de 2009 que c'est un roman policier qui porte sur la banalité du mal: "Les personnages ne sont pas des tueurs en série, des princes du mal mais des gens ordinaires qui sont sous l'emprise de leurs propres faiblesses, lesquelles les transforment en monstres, à leur plus grande horreur." J'ajouterais que c'est une lecture de novembre parfaite parce que justement l'action se passe en novembre, dans toute sa grisaille.

Wednesday, 4 November 2009

De nouvelles lectures

L'Halloween étant passée, j'ai commencé à lire autre chose que des histoires d'horreur. Je suis donc depuis le début de novembre en pleine lecture d'un roman policier passionnant de Boileau-Narcejac, un classique qui est la source d'un autre classique sans doute maintenant beaucoup plus célèbre, classique cinématographique celui-là. Je suis venu à la lecture de Celle qui n'était plus après avoir vu Les Diaboliques d'Henri -Georges Clouzot. Je suis un grand admirateur du réalisateur, en particulier mais pas exclusivement à cause de son Corbeau, dont j'ai déjà parlé sur ce blogue. Le roman de Boileau-Narcejac est très différent du film quant à son intrigue, il est également beaucoup plus introspectif dans son approche et n'a pas les répliques géniales de Clouzot. Cela dit, la matière première est la même dans les deux oeuvres: la banalité du mal. Les personnages ne sont pas des tueurs en série, des princes du mal mais des gens ordinaires qui sont sous l'emprise de leurs propres faiblesses, lesquelles les transforment en monstres, à leur plus grande horreur.

Dans un ordre d'esprit beaucoup plus trivial, j'ai choisi un bon moment pour lire le roman: l'action se passe au début de novembre. Pour moi qui aime les lectures saisonnières, je suis servi.

Plus bas, la bande-annonce des Diaboliques de Clouzot: