Thursday, 8 November 2012

Une leçon de gastronomie anglaise

Je suis en train de lire, de peine et de misère, Les 7 filles d'Avalon, d'Isabelle Granger. Je vais peut-être, sans doute, bloguer un peu plus à ce sujet. J'hésite à être trop méchant pour le moment, c'est après tout un cadeau. Mais une chose ce soir m'a fait hurler et je ne peux la passer sous silence: l'héroïne, qui fait sa maîtrise à l'Unviersité de Bristol (où elle bénéficie du programme le plus avantageux pour un étudiant en maîtrise, un pur fantasme) sert du pâté chinois qu'elle a cuisiné à un Anglais. Celui-ci trouve ça dégoûtant. Et j'ai tout de suite décroché. Pour une raison simple: le pâté chinois, c'est une variante québécoise du cottage pie/sheperd's pie anglais, le nom même est une mauvaise traduction de sheperd's pie (lequel se fait avec de l'agneau). On offre du pâté chinois à un Anglais et il reconnaîtra tout de suite ce que c'est, c'est un met très commun ici, il se mange partout. Je l'ai déjà mentionné ici. Je ne sais pas si madame Granger a déjà mis les pieds en Angleterre, mais elle s'est fourvoyée ici. Le livre est faible pour d'autres raisons, mais cet exemple est symptomatique. J'aime le pâté chinois, je suis fier de cette variante québécoise d'un classique anglais, mais la seule différence notable, la seule particularité québécoise, c'est le maïs.

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