As promised, Gounod's Faust, Walpurgis Night scene, partially. Sorry, couldn't find a real opera scene that was decent. The Walpurgis Night in Faust is often different from a production to another, because Gounod composed a couple of ballets to go with it, and these ballets are often cut, completely or partially.
Blogue d'un québécois expatrié en Angleterre. Comme toute forme d'autobiographie est constituée d'une large part de fiction, j'ai décidé de nommer le blogue Vraie Fiction.
Wednesday, 30 April 2008
Walpurgis Night
It is Walpurgis Night tonight, the Spring time, less popular version of Halloween. Because it is a much more marinal day, it had kept a lot of it's dark roots, and to some extend has a much more sinister connotation. I associate Walpurgis Night with two things: Faust and Stoker's short story Dracula's Guest. Have a look at the short story here, it's worth a read. A very efficient piece of horror. To read tonight, in the dark, alone. For those who don't want to read it and don,t mind crude animation, here's an animated adaptation of the story, transposed to the early XXth century instead of late XIXth, and with a Dracula who looks more like Murnau's Orlock, but it's enjoyable nevertheless.
I will try to put here a bit of Faust's Walpurgis Night scene, the music of Gounod is beautifully haunting.
I will try to put here a bit of Faust's Walpurgis Night scene, the music of Gounod is beautifully haunting.
Londres
Je suis allé à Londres hier, alors que ma femme avait une conférence là-bas. Il est toujours agréable de sortir de Marow et de redécouvrir Londres. Il faisait frais, mais à Londres j'ai toujours trouvé que c'est endurable, sans doute parce que le mauvais temps est l'état naturel de la ville et se marie bien avec. Je n'ai pas vraiment fait de tourisme, j'ai seulement pris le métro et marché dans Picadilly, Trafalgar et Westminster. J'ai acheté une gargouille absolument effrayante à la boutique de souvenirs de l'Abbaye de Westminster. Je vais acheter d'autres modèles la prochaine fois (si ma femme me laisse faire).
Tuesday, 29 April 2008
The Future according to Leonard Cohen
I thought I'd make an entry about a great great musician/singer/artist, from a great anglo and Jewish (now Buddhist, but still Jewish) Quebecker from Montréal: Leonard Cohen. I discovered him circa 1992, when The Future was released. I was blown away. I guess his coarse voice and pessimistic (and prophetic, I might add) lyrics just appealed to the teenager I was, but I still love it so much. So here it is, The Future, by Leonard Cohen, via youtube, I couldn't find the original video and this montage is unforgiveably cheesy, but you just need the music, the lyrics and the voice. Pure modern, and terribly contemporary, poetry.
Observations sur les restaurants quétaines
Suite au précédent billet et par curiosité, j'ai jeté un coup d'oeil au site de Mikes. Est-ce moi ou est-ce que son menu est beaucoup plus sophistiqué, ou du moins tente-t-il de l'être, qu'il l'était par le passé? Dans les années 80, c'était un restaurant famillial simple, maintenant on catégorise le menu en italien (insalata, antipasti, pasta, griglia e specialità), même pâtes de vient pasta! Pourquoi pas rebaptiser le restaurant Michele, un coup parti? Et malgré mon italien très limité, je peux identifier les fautes: pizza ne prend pas de s au pluriel, et pasta est mis au singulier (ou en anglais?). Alors on sert des pizzas chez Mikes, mais seulement de la pâte, pas une variété de pâtes. Les desserts et déjeuners sont en français, et on utilise l,expression française de petits déjeuners pour parler du premier repas de la journée. Ca manque de constance, c'est parfois fautif et utiliser l'italien est extrêmement prétentieux pour ce qui demeure (aux dernières nouvelles) un restaurant famillial. Je soupçonne les consommateurs d'être assez facilement impressionnables, sans cela pes propriétaires ne feraient pas dans la quétaineries à ce point. J'ai cependant déjà vu (et, hélas, expérimenté) pire. Dans le genre restaurant pseudo-italien prétentieux, rien ne bat Pacini. J'y suis allé en 2001, il y avait un bar à pain (comme un bar à salade) avec des tranches de pain carré à beurrer de beurre à l'ail, à l'estragon, au fromage, ou whatever, et à griller soi-même. Ca ne goûtait rien, pas plus que la lasagne que j'avais commandée. C'est là que Pacini rejoignait l'Italie, j'imagine, mais la télévision, pas la gastronomie italienne: comme la télévision des ritals, c'était vulgaire et tape-à-l'oeil. Berlusconi aurait pu être propriétaire. Mais pour une expérience de la cuisine italienne au Québec (ou peu importe comme ils se présentent sur leur site web), faudra repasser, ou plutôt voyager.
Monday, 28 April 2008
Officer Blue and Mr. Orange
I have been wanting to write a blog entry about those two thingies for ages. I don't know what's the name for it, but I called the blue one Officer Blue and the orange one Mr. Orange. I got those at a jobs fair, Officer Blue was from the police stand and the orange one from The Orange Grove. I know almost nothing about The Orange Grove, but I really loved them. They used to give them/sell those kind of little fur balls at the Mikes restaurants in Québec back in the 80s, and although I never was a big fan of the food there, I wanted to go there to get the P'tits Gloutons. Anyway, so here are Officer Blue and Mr. Orange. I'll try to get more of those
Pas encore tout à fait l'été
Il fait un peu toutes les températures aujourd'hui, même si le soleil est là assez souvent. Il a plu de manière intermittente, mais depuis que je suis en Angleterre, je m'y suis habitué. Le fond de l'air est frais à l'extérieur, même si l'appart est chaud. Tout ça pour dire que je ne sens pas d'humeur aussi estivale qu'hier. J'espère seulement que l'été sera plus chaud qu'en 2007 (où il n'y a pratiquement pas eu d'été). Pour l'instant, on a droit à une bonne fin d'avril.
Bagels and salmon tonight
I am going to have smoked salmon bagels tonight, with lots of capers, lemon, fresh tomato slices and onion. And cream cheese on it, of course. It will be nice. That said, it will not be half as good as the bagels from Saint-Viateur in Montréal. Of course not. While they have very good salmon here, the bagels are almost like donuts, they are too soft and not crispy enough. When I feel homesick, it's food I miss most. Wich reminds me that I am soon going to run out of peanut butter. I might need to travel back to Québec soon to get some.
Sunday, 27 April 2008
Kouign Amann
J'ai eu l'occasion, durant notre séjour en Bretagne, de manger un dessert local absolument délicieux, le Kouign Amann. Le nom est absolument bizarre, mais le dessert lui-même est délicieux et très caramélisé. J'ai envoyé une carte postale à l'un de mes frères avec la recette dessus. Je vais sans doute l'essayer moi-même un de ces jours, mais ça promet d'être plus difficile que le gâteau au chocolat que je rate une fois sur deux (la présentation, parce que c'est quand même délicieux). je crois que le Kouign Amann est un dessert qui s'apprécie mieux à l'automne ou en hiver, lors de temps froids, ou à tout le moins frais, quand un gâteau lourd réchauffe le corps et on ne se sent pas trop coupable des calories emmagasinées. Une considération que semble partager ce connaisseur. Des information supplémentaires sur le dessert ici.
Premier orage d'été?
Je pense avoir entendu le tonnerre, et soudainement le temps est sombre. Je crois qu'il va y avoir de l'orage.
Note plus tard (11:24AM): Il y a bien eu un orage, mais c'était bien modeste.
Note plus tard (11:24AM): Il y a bien eu un orage, mais c'était bien modeste.
Summer reading
It is still very hot today, so I am in a Summery mood. I think I might drive my wife crazy with Underneath the Mango Tree. I am about to finish Officer Down so I guess I am enjoying it, but that means I have to read a book soon after. I don,t know if I told it here, but I like to read stories according to the time of the year: stories set in winter/Christmas during Christmastime (On Her Majesty's Secret Service for example), horror stories for Autumn (because of Halloween) and for Springtime and Summer, novels set during a warmer period of the year, or simply adventure/crime novels (what in French is called "lectures d'été", because it's easier to read, "lighter"). I don't know if it's bizarre, but that's how I read, anyway most of the time (I am not maniacal about it, obviously). I don't think Ed McBain's Heat would have been as enjoyable read in the middle of winter. I read it in the heatwave of 2006. It makes it easier to choose a book among the ones on your bookshelf, when you have a wide choice. (which is often my case). Anyway, I put in this entry another image from the Detective Tales magazine (April 1936 edition). I love the guy's eyepatch and where he shoots from. I don't know the story, but it seems a good one.
Saturday, 26 April 2008
Underneath the Mango Tree
Maybe it's because of the weather, it's feeling really summery today, but I have that old song from Dr. No in the head. I loved that aspect of Dr. No: the way the music was part of the plot. ironic as well that Honey Rider was singing this when Bond found her, it's a love song about marriage and the joys of a quiet, normal life, something James Bond was never really fond of. Anyway, here's the song I had in the head all day.
Bientôt la Nuit des Walpurgis
Après véréfications sur wikipedia, j'ai eu la confirmation que la Nuit des Walpurgis est pour très bientôt (le 30 avril ou le 1er mai). Comme je suis amateur d'histoires d'épouvante, je m'intéresse à en savoir plus sur cette nuit qui est considérée comme une autre Halloween. C'est une des dates de l'année où les sorcières se réunissaient en sabbat. J'ai deux souvenirs vivaces de la nuit des Walpurgis: la scène onirique dans le Faust de Gounod où Méphistophélès célèbre la soirée sur le mont Hartz, en compagnie de Faust et de sorcières (la fête sera gâchée par le spectre de Marguerite), et la nouvelle Dracula's Guest de Bram Stoker, dans laquelle un Anglais (Jonathan Harker?) se fait surprendre en Autriche par un vampire lors de la Nuit des Walpurgis, et est sauvé in extremis par Dracula. Je vais sans doute lire une histoire d'épouvante pour souligner, je ne sais pas quoi exactement, je verrai. J'écouterai sans doute un peu de Faust également.
Friday, 25 April 2008
Glimpses of Liverpool
Going to work, a year ago, I used to pass every day in front of Metropolitan Cathedral of Liverpool. It looked like a nuclear reactor and it was ugly like only modern architecture can be (well, that's what happens when the other team takes all the good old churches), but it grew on me. Maybe it's only because it was a familiar sight I miss, but I miss it.
Quoting the great Burgess
I have never quoted Anthony Burgess on this blog yet, and since today I am not very inspired, I might as well do it now. So there it is, a little aphorism:
"Laugh and the world laughs with you, snore and you sleep alone.”
Thursday, 24 April 2008
La fièvre du CH de l'Angleterre
J'essaie de suivre autant que possible le hockey, malgré l'énorme distance entre ici et Montréal, et donc l'impossibilité de regarder les matchs (je pourrais si je voulais me coucher aux petites heures du matin et faire souffrir ma femme). Le grabuge lors de l'élimination des Bruins était disgracieux, mais prévisibles, et franchement la police a été d'une jovialisme affligeant. Cela dit, j'espère que le Canadien se rendra jusqu'à la coupe et la gagnera. J'ose espérer que les fans feront preuve de dignité et la polcie d'intelligence (je demande peut-être trop du SPVM ces temps-ci, mais je croyais Delorme moins con que ça). J'ai trouvé cette chanson (en anglais) sur le blogue de Patrick Lagacé. Elle a un petit côté messianique qui est de circonstances.
The Devil and the werewolves
Here is another werewolf tale, with the Devil thrown in it for good measure. Enjoy.
Le Chien d'Or
J'ai trouvé ici une série de légendes québécoises (et d'autres), dont celle du Chien d'Or, que j'avais oubliée. D'autres informations ici et ici. J'aime beaucoup le quatrain prophétique qui accompagne le bas-relief (j'offre ici la transcription en français moderne):
Je suis un chien qui ronge l'os.
En le rongeant, je prends mon repos.
Un temps viendra, qui n'est pas venu,
Où je mordrai qui m'aura mordu.
La légende québécoise est une sombre histoire de meurtre et de vengeance familliale. L'écrivain William Kirby en a fait un roman, The Golden Dog. Les éditions Ovale en avaient fait une version édulcorée pour leur série de contes québécois, où un marchand se faisait voler son effigie du Chien d'Or par un compétiteur, lequel échappait la plaque sur son pied, le cassant net. Alors la vengeance du chien était de... casser le pied d'un commerçant malhonnête. Ca manquait d'ironie tragique, c'est le moins qu'on puisse dire. Je crois qu'à l'origine, le quatrain est une menace voilée aux conquérants anglais.
Je suis un chien qui ronge l'os.
En le rongeant, je prends mon repos.
Un temps viendra, qui n'est pas venu,
Où je mordrai qui m'aura mordu.
La légende québécoise est une sombre histoire de meurtre et de vengeance familliale. L'écrivain William Kirby en a fait un roman, The Golden Dog. Les éditions Ovale en avaient fait une version édulcorée pour leur série de contes québécois, où un marchand se faisait voler son effigie du Chien d'Or par un compétiteur, lequel échappait la plaque sur son pied, le cassant net. Alors la vengeance du chien était de... casser le pied d'un commerçant malhonnête. Ca manquait d'ironie tragique, c'est le moins qu'on puisse dire. Je crois qu'à l'origine, le quatrain est une menace voilée aux conquérants anglais.
Wednesday, 23 April 2008
Je suis un écrivain japonais
Le titre n'est pas de moi, mais de Dany Laferrière. Je ne l'ai jamais lu, mais j'ai reçu par la poste ce roman, cadeau de mes parents. Alors je vais me mettre à le lire. J'ai déjà rencontré l'homme deux fois, il est d'une intelligence remarquable. Dommage qu'il ait déconné autant quand Michaëlle Jean est devenue gouverneure générale, il m'avait alors franchement déçu.
Duke of Cambridge
I got back from The Duke of Cambridge, which I always wanted to visit. Very nice pub. There is a beer garden that is actually a ménagerie, with parrots, doves and hens, anyway various birds, some kept in cages, some flying free. Too bad it is a smoking place (beer gardens usually are) because although a bit kitsch (the place is decorated with gnome gardens and such), it was lovely. The very few locals that were there today were quite nice and friendly. I had two half pints, one bitter (can't remember the name, it won an award in 2005) and one ale called The Spirit of Saint George. They seem to have a good turnover of real ales, so I am quite happy. They are proud of their Sunday lunch, so I will have to get back there one day. However, since they sell their hens to butchers so they can get killed, I am not sure my wife will want to encourage this local pub.
Happy St-George's Day
Tuesday, 22 April 2008
Saint George
A little bit of Mozart
I spent all yesterday baking the catastrophy cake, listening to Mozart. It was pure bliss (Mozart AND the cake). As I haven't written much today, here's the Kyrie of the Great Mass in C Minor (and as I said before, we can find treasures on youtube):
Enfin un vrai jour de printemps!
Il fait beau et chaud ici, il fait soleil et pour la première fois en six mois j'ai pu enlever le double-fond de mon manteau (et c'était toujours trop chaud. Aujourd'hui, une guêpe a même volé d'une fenêtre ouverte à une autre. Nous aurons peut-être droit à un été digne de ce nom. Touchons du bois.
Monday, 21 April 2008
Pulp Fiction: The Villains
I received this anthology from my wife for my birthday, among other things. Isn't she nice? I cannot wait to read it. I love the face of the badguy, he looks so sinister.
Another catastrophy cake
Gâteau d'anniversaire
Je viens de mettre au four mon gâteau de fête, un gâteau au chocolat, également le fruit d'une recette de ma grand-mère. Convertir en mesures anglaises était assez ardu, mais c'est fait. J'ai léché la cuillère et le plat pour ne rien perdre. La pâte pas cuite est néanmoins délicieuse.
C'est à mon tour...
...de me laisser parler d'amour, comme le dit la chanson. C'est ma fête aujourd'hui.
For the English speakers who don't understand the allusions of my title, here's an explanation. Never liked the "happy birthday" song so much.
For the English speakers who don't understand the allusions of my title, here's an explanation. Never liked the "happy birthday" song so much.
Sunday, 20 April 2008
Don Giovanni
This entry is about another piece of epiphany of mine: Don Giovanni. Probably my favorite opera. I first got to know about it in Amadeus, where they show the last scene, when the Commandatore came to supper and sends Don Giovanni to Hell. Beautiful and chilling. Then I got the opera at my birthday (I was something like 10 or 11). Mozart managed to blend everything perfectly: comedy and terror. And the music is simply wonderful.
The last scene marked me so much that I used to play it with my brothers. Here it is, with Samuel Ramey as Don Giovanni. Ramey has a great voice and plays Don Giovanni's sensuality and power perfectly, he is a "grand seigneur, méchant homme". The treasures you can find on youtube.
The last scene marked me so much that I used to play it with my brothers. Here it is, with Samuel Ramey as Don Giovanni. Ramey has a great voice and plays Don Giovanni's sensuality and power perfectly, he is a "grand seigneur, méchant homme". The treasures you can find on youtube.
Courir le loup-garou
En relisant le conte que j'ai découvert hier, je me suis rendu compte d'une chose: je n'ai sans doute jamais "fait mes pâques", et ça fait plus de sept ans que je ne suis pas allé me faire confesser. À en croire le folklore québécois, je devrais être dû pour courir le loup-garou. Cela dit, je ne serais pas le seul. J'aime bien cette expression: courir le loup-garou. De même que les causes de lycanthropie très particulières au Québec: les esprits laïques, les jouisseurs, étaient voués à la malédiction. La lycanthropie n'était pas une maladie virale, comme dans les films, elle avait une dimension religieuse.
Les loups-garous reviennent au goût du jour au Québec, comme on peut le lire ici. je suis heureux qu'on fasse des films de genre, mais je me demande ce que ça va donner.
Saturday, 19 April 2008
When I first met Nero Wolfe
I first read a Nero Wolfe mystery probably back during Christmas of 1993 (it was about that time or the year after), where my parents bought my brothers and I a comic book adaptation of The Red Box. The comics was part of a French series that was adapting crime fiction, with iconic characters such as Arsène Lupin, Mr. Wens, Rouletabille and of course Sherlock Holmes. Arsène Lupin's stories, the first I discovered, seemed quite closely adapted, and so were Wolfe's, but the Sherlock Holmes series were a big disappointment: they just invented their own stories, which were quite pale in comparison to Conan Doyle's originals. The Rouletabille series was quite uneven and not very faithful either, they used material from other novels of Gaston Leroux and put the character in it for the sake of it, so instead of being straight crime fiction stories, they often verge into the supernatural or science-fiction. I don't like mix of genres.
So at Christmas 1993 (or so), I got La Cassette rouge and I was blown away. great, witty writing, a nice mix of whodunit (which I was loosing interest into at that time) and hardboiled fiction (which I was slowly but surely getting into), a detective both very eccentric and yet not really mundane. Wolfe had his own sense of justice and could be merciless. He was not your amateur sleuth. And Archie Goodwin sure was no Watson: he had the writing skills and the attitude of private eyes such as Philip Marlowe. I don't know why I lost touch with Rex Stout's characters. Maybe because I didn't like the previous adaptation (which we got next Christmas), Les Compagnons de la peur (The League of Frightened Men), which didn't have the same artist drawing the characters, and the writing of the adaptation wasn't quite polished yet. Maybe it was because I couldn't find the original novels in my little town of Chicoutimi. Maybe it was because I took the decision to read serious literature. In any case, the comic books series was short-lived and I lost sight of the very large Nero Wolfe, until I regained interest in him reading the entry on him in the Thrilling Detective website and until I found Murder in Style/Plot it Yourself in the local library. So I intend to read more.
So at Christmas 1993 (or so), I got La Cassette rouge and I was blown away. great, witty writing, a nice mix of whodunit (which I was loosing interest into at that time) and hardboiled fiction (which I was slowly but surely getting into), a detective both very eccentric and yet not really mundane. Wolfe had his own sense of justice and could be merciless. He was not your amateur sleuth. And Archie Goodwin sure was no Watson: he had the writing skills and the attitude of private eyes such as Philip Marlowe. I don't know why I lost touch with Rex Stout's characters. Maybe because I didn't like the previous adaptation (which we got next Christmas), Les Compagnons de la peur (The League of Frightened Men), which didn't have the same artist drawing the characters, and the writing of the adaptation wasn't quite polished yet. Maybe it was because I couldn't find the original novels in my little town of Chicoutimi. Maybe it was because I took the decision to read serious literature. In any case, the comic books series was short-lived and I lost sight of the very large Nero Wolfe, until I regained interest in him reading the entry on him in the Thrilling Detective website and until I found Murder in Style/Plot it Yourself in the local library. So I intend to read more.
Loup-garou: deux autres contes québécois
Bogue d'Or
Un billet brassicole pour commencer la journée et un retour sur la Bretagne par ricochet. Je vous ai déjà parlé de la Telenn Du lors d'un précédent billet. Mes beaux-parents m'ont envoyé une carte postale avec en prime l'étiquette d'une bière que j'avais bue là-bas. La Bogue d'Or est une bière à la châtaigne et elle est absolument délicieuse. Je crois que c'est une bière qui se boirait mieux l'automne (c'est d'ailleurs ce qu'on mentionne sur l'étiquette), mais comme il faisait frais et qu'on n'a pas vraiment eu d eprintemps, c'était tout comme. C'est un produit de la Brasserie Lancelot. Alors voilà pour la plogue.
Friday, 18 April 2008
Theresa Schwegel: Officer Down
I have started reading Officer Down, the first (and very recent) novel of Theresa Schwegel, an American crime writer. The book received the 2006 Edgar Award for best first novel. I have read only a few pages, but it is quite good so far. Apart from the fact that she writes at the present tense, which has always irritated me for some reason, I like her style which, although not exactly original, is very solid and in the hardboiled tradition. I envy her as well, because she is quite young, probably younger than I am, and not only did she get published, but she won a price, and a big one at that!
Bonhomme Sept-Heures
J'offre un billet sur le folklore québécois pour commencer la journée. Le Bonhomme Sept-Heures est notre version du croquemitaine ou du Père Fouettard, ou le Bogey Man américain. Je me rappelle en avoir eu très peur en première année quand on avait lu en classe L'Hiver ou Le Bonhomme Sept-Heures de Ginette Anfousse (je ne retrouve pas de lien sur le livre, désolé), en plein hiver, quand le soir tombait vite. Je me rappelle beaucoup plus du conte des éditions Ovale, mais c'était comme la plupart des contes publiés par Ovale (sauf pour Le Baiser maléfique, sinistre à souhait), un conte bonbon pas effrayant du tout, où tout n'était qu'un rêve à la fin. Anyway, je me suis toujours demandé quelle menace exactement représentait le Bonhomme Sept-Heures. Une fois les enfants capturés, qu'en faisait-il? Il les mangeait? Il les faisait travailler comme esclaves on ne sait où? Il les ramenait à leurs parents? (Ce qui me semblerait logique, puisque les petits monstres n'étaient pas couchés, qui voudrait s'encombrer de petits chenapans?) Je me rappelle d'une émission avec animation sur les contes québécois, lus et animés par Félix Leclerc en personne et que je veux retrouver absolument. Il y avait une excellente version de la légende de Rose Latulippe (où Satan amenait en Enfer toute la population d'un village), une version de la Chasse-Gallerie (où on entendait sacrer dans une émission pour enfants), un mot sur le loup-garou, mais également un petit numéro sur le Bonhomme Sept-Heures, où on le voyait redonner les enfants toujours dehors la nuit tombée à leur mère. Il sauvait même un chat, bref malgré son air sinistre il avait tout pour se faire aimer.
Thursday, 17 April 2008
Pour un instant
Histoire de ne pas faire de jaloux, étant donné que je blogue plus souvent en anglais ces temps-ci, et sur des sujets plus intéressants, je vous offre une chanson "classique" québécoise.
For my Anglophone readers (listeners?), here's a canonical Québec song, from the 70s group Harmonium.
For my Anglophone readers (listeners?), here's a canonical Québec song, from the 70s group Harmonium.
Bang Bang, You're Dead
My wife says I am conservative when it comes to music, and it's absolutely true. I don't like much of the modern stuff, music production could have stopped after Pink Floyd and I wouldn't have missed much in my collection. That said, according to my wife I enjoy new songs and groups only when the music they play is old-fashioned. I discovered recently (well, almost two years ago) through the BBC short-lived series Sorted (a shame they axed that one, by the way), the tune Bang Bang, You're Dead, by Dirty Pretty Things. Love it to bits. I don't know exactly what I love so much about it: it's sort of good old rock beat, it has a bit of a Ennio Morricone feel, juuuuuust enough to be perceived, there is the British accent, and it all mixes so well.
So here you are, here's the official clip from youtube, so you can judge for yourself:
So here you are, here's the official clip from youtube, so you can judge for yourself:
Je veux un chat
Je n'ai pas beaucoup d'inspiration aujourd'hui, alors je n'ai pas écrit jusqu'ici. Ma femme s'en est inquiété (je vous jure). Du temps que j'étais à Liverpool, vivant dans une maison victorienne superbe mais délabrée (maintenant en vente, ai-je découvert aujourd'hui), j'avais une coloc pas très sociable mais qui avait amené avec elle une chatte. Je veux dire l'animal, bien sûr. Un chat noir comme la nuit, adorable, sans nom, que j'avais baptisé Miss Kitty et qui m'avais pris en affection. J'ai passé beaucoup de soirées à corriger des devoirs, préparer des cours ou lire des bouquins avec elle à côté de moi qui ronronnait (ou qui dormait, car elle prenait ses aises. Anyway, elle a quitté le logement avant moi, ce qui m'a beaucoup attristé, surtout qu'aucune des photos que j'avais prises d'elle n'a été développée, pour une raison obscure.
Alors voilà, j'ai décidé après son départ qu'une fois installé un peu en permanence quelque part, je prendrais un chat. On n'a pas le droit d'en avoir ici et il se peut qu'on déménage bientôt, alors c'est hors de question pour le moment, mais ça me trotte dans la tête depuis mon départ de Liverpool.
Alors voilà, j'ai décidé après son départ qu'une fois installé un peu en permanence quelque part, je prendrais un chat. On n'a pas le droit d'en avoir ici et il se peut qu'on déménage bientôt, alors c'est hors de question pour le moment, mais ça me trotte dans la tête depuis mon départ de Liverpool.
Wednesday, 16 April 2008
Nero Wolfe
I am about to finish Murder in Style by Rex Stout. The original American title, Plot it Yourself, is much, much better. The British title just sounds too generic. Hopefully before going to bed I will have finished reading it. Anyway, I am rediscovering this writer and his obese detective. It is actually the first Nero Wolfe novel I read, but I got first into his universe by reading the short-lived French comic books adaptations. He is such a wonderfully written character: he loves orchids, he is misogynistic, he has an impossible temper and reclusive (never lives his house but twice a year or so), he is an art lover, he loves to eat good food (the meals he has are absolutely decadent) and he loves beer. It's a shame he is not better known by the mainstream public.
Ouch! The French Eurovision song 2008
There is a controversy about The French Eurovision song, because it's in English (partially). It has been the case in the past, so the controversy comes a bit late. What should be a matter of controversy is how bad the song is. But I guess that's Eurovision after all. Still, ouch!
Mayonnaise
Bon, j'offre un autre billet culinaire. J'ai fait de la mayonnaise hier, ce qui veut dire: 1)qu'on va manger des crudités comme entrée cette semaine. 2)qu'on va manger beaucoup de repas avec des frites cette semaine (fish and chips le vendredi, je crois). 3)que j'ai trop de mayonnaise, parce que j'en fais toujours trop.
Les ingrédients:
-Une tasse d'huile (je préfère l'huile d'olive mais cette fois-ci c'était de l'huile bête).
-Deux ou trois cuillerées à soupe de vinaigre (je préfère le jus de citron, mais j'ai utilisé du vinaigre de cidre de pommes de Sainsbury's, lequel était excellent).
-Une cuillerée à soupe de moutarde (je prends de la moutarde forte, d'habitude de la moutarde de Dijon mais hier j'ai pris de la moutarde française gracieuseté de Waitrose, ce qui est plus ou moins la même chose).
-Un oeuf.
-Sel et poivre.
Les ingrédients:
-Une tasse d'huile (je préfère l'huile d'olive mais cette fois-ci c'était de l'huile bête).
-Deux ou trois cuillerées à soupe de vinaigre (je préfère le jus de citron, mais j'ai utilisé du vinaigre de cidre de pommes de Sainsbury's, lequel était excellent).
-Une cuillerée à soupe de moutarde (je prends de la moutarde forte, d'habitude de la moutarde de Dijon mais hier j'ai pris de la moutarde française gracieuseté de Waitrose, ce qui est plus ou moins la même chose).
-Un oeuf.
-Sel et poivre.
Tuesday, 15 April 2008
Deuxième Calvin and Hobbes
J'ai acheté mon second Calvin and Hobbes en fin de semaine, durant notre après-midi en ville. J'étais parfois plié en deux de rire. Ma femme ne partage pas mon enthousiasme, mais certains gags arrivent à la faire rire. J'aime particulièrement la mythomanie (pas tout à fait le terme exact, peut-être que don quichotisme ou munchausenisme seraient plus exacts, si ces termes existent, parce que je crois que je les ai inventés) de Calvin. Je veux parler de sa capacité à s'imaginer vivre des aventures fascinantes alros qu'il s'ennuie à l'école, à faire ses devoirs, etc. Je faisais la même chose quand j'étais enfant et je peux témoigner de l'authenticité du portrait.
The Selfish Giant
Found on youtube, an animation movie adapted from a tale by Oscar Wilde, very sweet, and some of the animation was done in Québec so I love it even more. For you to enjoy in three parts while I am out.
Here comes the sun
The sun is back, at last, with the internet connection it seems. And when I say "the sun", I mean: it's hot outside, at last. We didn't have out time here since Summer 2006, we barely had a Springtime in 2007 and no Summer, so I am glad we will have at least a day of warm weather, especially after the rain and wind of the last few months/the last year.
De retour...
J'ai à nouveau accès à internet. Miracle! Touchons du bois, on ne sait jamais. Enfin, je peux continuer à bloguer.
Sunday, 13 April 2008
Escargot
J'ai parlé trop vite, la connection est un véritable escargot maintenant, c'est long, c'est long... Ironique pour une petite ville pleine de compagnies de nouvelles technologies, il n'y a pas de lieu public pour surfer sur le net digne de ce nom ici.
En direct de Costa
J'ai appris hier que ma connection ne sera pas disponible avant le 21 avril à minuit (ce qui m'a mis en colère et je l'ai fait savoir à mon fournisseur qui ne fournit plus vraiment). Alors je blogue de Costa (une chaîne de cafés), alors que ma femme boit un mocha (je bois moi-même un Coke zero, mais je suis ici pour internet, pour être honnête). Ce n'est pas idéal, mais ça fait l'affaire et au moins la connection est bonne. J'aurais préféré un pub (hé!).
Thursday, 10 April 2008
Detective Tales, April 1953
BT sucks
I am writing from the local library, where the computers are very slow. I lost internet connection for a week at home, because of a mistake from my internet provider. Some service they give! I will try to write as soon as as often as I can, but it made me quite angry.
Tuesday, 8 April 2008
Liverpool, sweet Liverpool
I often get bitter about England. You might think I am when you read this blog, anyway. It sure gets lonely down here. But at heart, I am an anglophile. I read English novels more than any other kind of literature, I admire British actors more than from any other nationality and I more importantly, I feel at home in England, more than in France, for instance. And as you know from this entry, I love Liverpool to bits. I thought a lot about Liverpool recently. I have seen, without visiting properly, two ports: Saint-Malo, a beautiful one and Portsmouth, maybe the ugliest place in England. It made me think about the only proper port city I have lived in. Liverpool isn't beautiful, I knew it the moment I got in Lime Street Station in 2006. It's not beautiful, but I started loving it at that moment. Even the ugliness of Lime Street Station, that's saying something. I never quite understood why. I am not a big fan of the Beatles (neither are the Scousers, by the way, at least not all of them), I couldn't care less about football and the weather was horrible. But there is an attitude there, there is something about the North of England, it's not joie de vivre, but simply plain, honest satisfaction with the little things in life. Maybe it's because of the important Irish community, and therefore important Catholic community. Anthony Burgess (yes, I had to plug him) loved Liverpool enough so the city could compete in his heart with his native home of Manchester. That's something else to love about Liverpool: it's close to Manchester. I have been there only once, but it's the birthplace of my favorite writer and many actors I worship. Liverpool is also quite hilly, just like Chicoutimi, so I never felt out of place there. And the pubs, and the local breweries! There is just so much to love.
Here is the Liverpool 2008 European Capital of Culture theme song, sung by Ringo Starr. I am not a big fan of the song, since it's more a Beatles autobiography than anything else, but some of the lyrics express my feeling about the place. Sorry, I couldn't find a better link.
Here is the Liverpool 2008 European Capital of Culture theme song, sung by Ringo Starr. I am not a big fan of the song, since it's more a Beatles autobiography than anything else, but some of the lyrics express my feeling about the place. Sorry, I couldn't find a better link.
Rose Latulipe
Il semblerait que ce billet sur mon blogue m'ait rendu relativement populaire. Alors par pure opportunisme je vais (re)faire la promotion d'une légende québécoise hélas trop peu connue de nos jours, parce que (je le soupçonne), c'est une histoire effrayante sur la tentation d'une jeune fille, Rose Latulippe/Latulipe qui la mène à sa perte (ou non, selon les versions, je vous laisse deviner quelle fin je préfère). Rose Latulippe a quand même eu une influence énorme sur notre mémoire collective: non seulement il y a eu une série de variantes à son histoire, mais elle a fait l'objet d'un ballet et diverses adaptations. À droite, vous pouvez voir la couverture du Diable à la Danse, un ouvrage de l'Université Laval sur le sujet. À gauche, Le baiser maléfique, livre qui m'a fait connaître le conte et a hanté mon enfance. Les éditions Ovale faisaient d'autres adaptations libres de contes québécois, mais souvent en version édulcorée. Celui-là avait gardé toute sa nature angoissante.
For English speakers, here is the person/story I am talking about.
Detective Tales
Hey, here's something fun, I found here a list of great little art covers from some pulp magazines. Ah, those were the days, when one could just write, write and write some sex and violence stories, with no literary value whatsoever, make a living from it and still get away with it. I love the illustrations, they all have shock value and they just make you want to read them. I wonder if they were being drawn before somebody would come up with a story to go with them. I used to put the covers as wallpapers for my computer, one different following the month of the year (an April cover for April, etc) but since this computer is shared between my wife and I and since she finds those illustrations sinister and a bit repulsive, I had to compromise for something more marriage friendly. But anyway, here's the 1939 April cover of Detective Tales for you to enjoy. tell me you don,t want to read the story and know what happen to that girl.
Quoi faire quand on a un mardi de libre et rien à faire?
Réponse: on blogue! Je vais essayer d'écrire quelques billets qui n'ont aucun rapport avec: 1)le voyage en Bretagne 2)la température. 3)Cette ville de résidence qui suce. Revenez régulièrement sur ce blogue chers (et nombreux) lecteurs.
Monday, 7 April 2008
Paranoland
For my English readership, here is a little gem from Phylactère Cola, a comic group from Québec specialised in absurd humour. It's absolutely brilliant, a mix of shadow show, old Universal Frankenstein movies, sci-fi and horror stories, with lots of dark humour to mix everything. I watched the original French version years ago, and found out today on youtube the English one, which I present for your enjoyement (tell me what you think about it and why you think it is so efficient):
Day at home
It's my first day as a "house husband" (therefore my wife's first working day). It happened in the past, but not in a while. It is dreadfully boring here. One needs to work to enjoy doing nothing.
Sunday, 6 April 2008
RIP Charlton Heston
Charlton Heston is dead. He represented a great era of cinema, but I don't know what to think of the actor. It's not because I didn't like his NRA time (I didn't like it, but that's not the point), but I never knew how to take him as an actor. I love acting, as an art I practiced as an amateur, as a window to human's psyche. I have a tremendous admiration for actors. I felt really sad when the great Marlon Brando died, I could kill for Cate Blanchett, I have an undying admiration for Al Pacino, Robbie Coltrane, Christopher Eccleston, Robert Powell, Michel Côté (gotta go for my country at least once), Ciaran Hinds, Pierre Fresnay (the whole casting of Le Corbeau, actually, all unknown now who did a magnificent job), so many of them I will not start to list them all. Old, new, famous, unknown, forgotten, I just love acting that much. As long as they are good (and even then, they don't have to be that good, just committed to their art) I will love them unconditionally. I enjoyed the work of Charlton Heston in Planet of the Apes, I enjoyed Ben Hur as an action movie, I enjoyed his small role in Brannagh's Hamlet, but I was never touched by his Moses (I much prefer Moses the Lawgiver with Burt Lancaster, but then again the script was of Anthony Burgess, although I swear I prefered it before I even knew Burgess even existed) and thought that in The Greatest Story Ever Told his John the Baptist was just too much... himself playing himself with a fake beard. I always felt he had more charisma (and surely he had plenty of that) than acting skills (which were adequate, but never outstanding). It is true I haven't seen many of his movies, I will try to correct that and hopefully will have a better idea of the actor behind the public man.
Blondes, brunes, brumes
De retour dans notre petite ville trop tranquille, je ne veux pas parler que de température, alors je reviens (encore) sur mon voyage en Bretagne, ou un aspect de celui-ci. J'ai eu l'occasion d'essayer le cidre, mais aussi les bières locales. Les produits de la brasserie Lancelot est présente à peu près partout, sauf dans quelques bars qui carburent encore, à la Stella Artois et autres bières mièvres. Je préfère les bières anglaises, mais les produits de Bretagne se défendent fort bien. Durant notre journée en Brocéliande, j'ai essayé une Telenn Du au lunch. Superbe couleur ambrée, un petit air de brume que son goût semble reproduire.
En avril...
...ne te découvre pas d'un fil. Il a neigé ce matin. En avril, en Angleterre. Ce n,est rien comparé à ce que le Québec a eu jusqu'ici, mais c,est quand même rare. Et c'est trois mois trop tard. J'apprécie moins en avril. Voyez-vous, j'aime les changements saisonniers: des étés chauds, des automnes frais, des hivers avec de la neige et des printemps qui réchauffent au moins un peu.
Saturday, 5 April 2008
Cidre de Bretagne, cidre d'Angleterre
Une autre (re)découverte faite en Bretagne: le cidre. Ils en font beaucoup, c'est une fierté régionale (nationale?) comme ailleurs le vin ou la bière. L'Angleterre a une bonne production de cidre aussi, on peut y trouver d'excellentes marques, mais elles sont englouties dans des décalitres de produits cheaps à l'usage des ivrognes, ce qui est tragique. J'ai donc redécouvert le cidre en Bretagne, où il a vraiment le goût de pomme. Je vais faire de plus amples recherches de ce côté-ci de la Manche. Ici, j'aime bien le Green Goblin, mais j'aime pas mal tout ce que produit la Wychwood Brewery, alors...
J'ai parlé trop vite...
...Il grêlonne dehors. J'imagine que c'est un temps d'avril, mais je me sens d'humeur moins printannière que ce matin.
Et de retour de voyage, il semblerait que les billets de mon blogue soient redevenus d'une banalité affligeante. Promis, juré, je cherche une citation profonde à vous mettre sous la dent (pour mon lectorat francophone, parce que mon lectorat anglophone a été un peu trop gâté ces temps-ci).
Et de retour de voyage, il semblerait que les billets de mon blogue soient redevenus d'une banalité affligeante. Promis, juré, je cherche une citation profonde à vous mettre sous la dent (pour mon lectorat francophone, parce que mon lectorat anglophone a été un peu trop gâté ces temps-ci).
Le printemps enfin?
Il faisait chaud hier, il semble faire chaud aujourd'hui, le soleil brille, est-ce que le printemps serait enfin arrivé? Difficile à dire en Angleterre, surtout au mois d'avril.
Quoting Stanley Kubrick
For no specific reason, here's a quote from Stanley Kubrick (Playboy interview by Erick Nordern, September 1968):
The most terrifying fact about the universe is not that it is hostile but that it is indifferent; but if we can come to terms with this indifference and accept the challenges of life within the boundaries of death – however mutable man may be able to make them – our existence as a species can have genuine meaning and fulfillment. However vast the darkness, we must supply our own light.
I always loved that statement, which is very existentialist (I always thought that many of Kubrick movies had existentialist themes). I will try to apply this in my own life, as it is at the moment pretty uneventful. I have no difficulty to understand and agree with Kubrick on this one: the universe is epically indifferent.
The most terrifying fact about the universe is not that it is hostile but that it is indifferent; but if we can come to terms with this indifference and accept the challenges of life within the boundaries of death – however mutable man may be able to make them – our existence as a species can have genuine meaning and fulfillment. However vast the darkness, we must supply our own light.
I always loved that statement, which is very existentialist (I always thought that many of Kubrick movies had existentialist themes). I will try to apply this in my own life, as it is at the moment pretty uneventful. I have no difficulty to understand and agree with Kubrick on this one: the universe is epically indifferent.
RIP Max the Bunny
My wife finished today Max the Bunny. I still have to eat the head of the cat and my own Lindt bunny.
Friday, 4 April 2008
Comment j'ai découvert l'Ankou
J'avais sans doute six ou sept ans quand j'ai lu l'album de Spirou du même nom. Je me rappelle assez peu de l'histoire, mais l'Ankou avait fait une plus forte impression que les autres personnages. Je crois que l'Ankou était un personnage trop sinistre pour le comique léger et bon enfant des Spirou, mais je suis curieux de relire l'album. Je suis également plus curieux de voir ce qu'on a fait du personnage dans une série plus sérieuse.
Nostalgie de Bretagne
Je suis de retour depuis moins de vingt-quatre heures et j'ai déjà la nostalgie de la Bretagne. Le séjour ne pouvait être plus long, mais il a quand même été un peu court. J'aurais aimé visiter plus d'endroits et acheter plus de bouquins (au moins mes beaux-parents n'auront pas de difficultés à me trouver des cadeaux pour mon anniversaire/pour Noël des prochaines années). Un constat à mon retour: Portsmouth est une ville bien laide, même sous le soleil.
À Saint-Malo
Nous sommes de retour de Bretagne (et, ironiquement, je peux maintenant taper mes billets sur un clavier québécois), la traversée fut très plaisante, le voyage en train un peu moins (trop long, trop de changements). Nous avons à peine vu Saint-Malo, on l'a traversé et c'est tout en fait, mais je me promets de revisiter la ville.
Durant toute la traversée, j'ai eu en tête les paroles d'une chanson que mes voisins chantaient dans mon enfance:
À Saint Malo beau port de mer (bis)
Trois beaux navires sont arrivés
Nous irons sur l'eau nous irons promener
Nous irons jouer dans l'île.
Ils remplacent souvent "trois beaux navires" par "trois gros navires", mais dans mon souvenir c'est la première version qui me vient en tête. Le reste des paroles ici. Les paroles avec traduction anglaise ici.
Durant toute la traversée, j'ai eu en tête les paroles d'une chanson que mes voisins chantaient dans mon enfance:
À Saint Malo beau port de mer (bis)
Trois beaux navires sont arrivés
Nous irons sur l'eau nous irons promener
Nous irons jouer dans l'île.
Ils remplacent souvent "trois beaux navires" par "trois gros navires", mais dans mon souvenir c'est la première version qui me vient en tête. Le reste des paroles ici. Les paroles avec traduction anglaise ici.
Wednesday, 2 April 2008
A vision of Brocéliande
I don't know and don't think I gave justice in words to the effect Brocéliande had on me. I saw no spirit, no dragon, but the place is haunting. So I put these pictures, hoping the images will illustrate better than words what the forest can inspire. For those wo want more, there is still that entry from my wife's blog.
Crucifix
What struck me in Brittany is the omnipresence of the croix de village. Well, of all those crucifixes you see around. France is a secular country, much more than any other in Europe, but even they never managed to get rid of some remnants of Catholicism. That said, I like those crucifix, it gives the surroundings character.
Tuesday, 1 April 2008
cats and witches
Chêne à Guillotin
Abbaye de Paimpont
Here are some pictures of the Abbaye de Paimpont. Beautiful old place, parts of it is medieval. It is a beautiful church. You can see at the right of this entry a statue of Saint Judicaël, a Breton saint (his Day is the 16th of December, for those who want to celebrate this lesser known holy person). I have also a picture of Saint John the Baptist somewhere (patron Saint of Quebeckers, so I am particularly found of him). And I have some good news about my soul: it appears that I am not doomed yet. Holy water didn't burn me, I checked. It could have for the unbelievers, but I didn't dare to spray them with it.
Arbre d'Or
Here is a quick entry, about the Arbre d'Or, where Merlin is supposed to have been imprisoned. I prefered the surroundings to the tree itself. The forest is really gorgeous around there. I wish we had had the time (and the boots) to explore the path that passes by the tree a bit longer, but it would have been a few kilometers of walk in the mud. Anyway, you really feel in another world by moments, it was really a nice experience.
Journey to Brocéliande
We went to Brocéliande (also known as Paimpont, but I prefer its Celtic name) yesterday. We didn't see all (not Barenton, for instance), but the forest is so big and there is so much to see. I will see barenton next trip. We went to the Tombeau de Merlin, the Château de Comper and some other things, I will write entries with pictures later on. I didn't see any Korrigan, or l'Ankou (but it was daytime), not even the ghost of Merlin or the Lady of the Lake. But that was still nice, and the forest really has character.