Blogue d'un québécois expatrié en Angleterre. Comme toute forme d'autobiographie est constituée d'une large part de fiction, j'ai décidé de nommer le blogue Vraie Fiction.
Saturday, 30 April 2016
Walpurgis Night!
Of course I could not stay silent about it: tonight, April's last night, is Walpurgis Night. I explained it to the Ticklers today, what tonight was about. Well, what it is about for me: a sort of Halloween in April, only six months until the real Halloween happens. The mum of one of the Ticklers, a friend of ours, who is a bit of a neo-Pagan, said it was Beltane. But I prefer its more sinister and unsettling aspect that I think is incarnated in Walpurgis Night than the neo-Pagan mumbo jumbo. For me, it's about devils and ghosts showing up and witches gathering. I took this picture on Halloween night of course, and will read a scary story or two before going to bed to commemorate Walpurgis Night. In a way, this is the first date of my countdown to Halloween. So happy spooky Walpurgis Night everyone.
Le temps des cornichons et des olives
Je suis donc allé au marché français pour sa première journée en ville, comme je le bloguais plus tôt. Ce qui veut dire surtout me stocker en cornichons et en olives. Tout d'abord les cornichons, acides juste ce qu'il faut, accompagnés d'oignons, je les prends à l'apéro et je pourrais passer au travers de la boîte d'un coup avec de la bière.
Ensuite les olives, que je mange à l'apéro, ou à tout moment de la journée en fait. J'adore les olives, ne me demandez pas pourquoi, et toutes les variétés d'olives: aux herbes de Provence, dans le vinaigre, farcies d'aïl ou d'amandes, kalamatas, avec piment fort, piment doux, je suis incorrigible. Mais c'est l'aventure gastronomique à chaque bouchée.
Ensuite les olives, que je mange à l'apéro, ou à tout moment de la journée en fait. J'adore les olives, ne me demandez pas pourquoi, et toutes les variétés d'olives: aux herbes de Provence, dans le vinaigre, farcies d'aïl ou d'amandes, kalamatas, avec piment fort, piment doux, je suis incorrigible. Mais c'est l'aventure gastronomique à chaque bouchée.
Criminal slang
A few days ago, I finished The Martini Shot by George Pelecanos. Which means I have now read all his books. I am literally up to date with my Pelecanos. This shows how much I love him as a crime writer. But anyway, it was about something I wanted to blog about: I learned a new crime slang term reading The Martini Shot. In the novella that gives its title to the book, there is the mention of the expression "Jamaican roll." And no, it is not, as one would naturally think, a joint. Well, yes it is, I mean I have heard/read about it used as a synonymous for spiff and if you google it that is what you will find. Nevertheless, a Jamaican roll is also, apparently, a roll of dollar bills where phony money has been mixed with real one. I don't know where Pelecanos fount it and maybe he made it up, but I loved the term, so thought I would mention it here.
Au marché de Brive-la-Gaillarde...
Il y a le marché français aujourd'hui et pour trois jours, dans la petite ville anglaise où je vis, un évènement que j'aime beaucoup. Elle me permet d'acheter des produits français et de parler français pour autre chose que le travail. Je ne crois pas s'ils viennent de Brive-la-Gaillarde, mais à chaque fois qu'ils arrivent j'ai en tête Hécatombe de Georges Brassens. Il faudra bien que je visite le marché de Brive-la-Gaillarde un jour, d'ici là je vais aller à celui qui est en visite ici. Avec cette chanson en tête.
Friday, 29 April 2016
This Friday's sandwich treat
Every Friday, I don't eat a lunch I made myself, instead I buy one at the local sandwich shop near work. It is my treat to celebrate the coming of the weekend. I am a man of habits, so I have the same thing: a can of Coke, a baguette with chicken mayonnaise, with tomatoes, lettuce, onions and black olives (green olives when I can, but they seldom have green olives). The olives make the difference and truly turn this rather banal sandwich into something else. I sometimes add peanuts. They don't have salted peanuts, so I go for dry roasted peanuts (from KP). I bought the bag of peanuts today as well, because this weekend is a three days bank holiday weekend, so that deserved a bag of peanuts to celebrate. But this time, the guy at the till, who knows my order by heart, had forgotten the onions. So it was somewhat disappointing: something was missing. On the plus side, this coming weekend I intend to renew with other gastronomical treats. I will blog about them, for now suffice to say I know they will not be disappointing.
L'art et le crime...
"Vous savez, on peut mêler l'histoire de la criminalité à celle de la
peinture. Au début, on peignait comme on tue, à main tue. L'art brut, on
pourrait dire... L'instinct avant la technique. Ensuite est intervenu
l'outil, le bâton, le pinceau. Un beau jour, on s'est mis à peindre au
couteau. Regardez le travail d'un Jack l'Éventreur... Et puis on a
inventé le pistolet. Peindre au pistolet apportait quelque chose de
définitif et radical. Et maintenant, à l'ère terroriste, on peint à la
bombe, dans la ville, dans le métro. Le graffiti anonyme qui saute au
coin de la rue..."
Trois carrés rouges sur fond noir, Tonino Benacquista
Je suis en train de lire un roman de Benacquista, l'un de mes auteurs de polars français préférés. Ce que je lis en ce moment de lui est Les morsures de l'aube (dont on a fait un film), mais c'est Trois carrés que je voulais citer ici depuis longtemps, cette citation qui débute ce billet. En fait, je crois qu'elle suffit en elle-même et que de la commenter serait superflu. Il est fort, Benacquista. Suis-je le seul à penser que les analogies faites ici entre l'art et le crime sont brillantes? Elles sont également prophétiques.
Trois carrés rouges sur fond noir, Tonino Benacquista
Je suis en train de lire un roman de Benacquista, l'un de mes auteurs de polars français préférés. Ce que je lis en ce moment de lui est Les morsures de l'aube (dont on a fait un film), mais c'est Trois carrés que je voulais citer ici depuis longtemps, cette citation qui débute ce billet. En fait, je crois qu'elle suffit en elle-même et que de la commenter serait superflu. Il est fort, Benacquista. Suis-je le seul à penser que les analogies faites ici entre l'art et le crime sont brillantes? Elles sont également prophétiques.
Thursday, 28 April 2016
Mysterious Gate
I had noticed this gate, leading to a place called "Archers' Court," a long time ago. It is one of the many old or oldish properties we cannot afford. I wonder who can. I had noticed it a long time ago, but a few years ago I noticed it again and I had a shiver. The gate to Archers Court does not only look elegant with its worn out wood, it looks unsettling and frightening. Maybe it was because the day was overcast and cool, but I think the gate itself, with its bars (and enough space to throw arrows at you) is scary. Back in 2009 I blogged about a mysterious door. Well, this is a mysterious gate. It does not completely hide the property behind it and its garden, but it is guarding it all the same and the bars give both the gate and the place a menacing look. Like long, sharp teeth in the mouth of a monster. Archers Court, or at least its garden, could be a great setting for a scary story. I want to see it around Halloween time. It is a long time away, but I can't help but think of the holiday when I see this gate. It looks like the perfect haunted place.
Le Québec en un tableau anglais
Photo prise au York Castle Museum, d'un tableau montrant des soldats anglais faisant du portage... dans la forêt québécoise. On peut lire au bas des explications plus précises sur le contexte et l'endroit au Québec, mais je ne crois pas qu'on puisse le distinguer, même en agrandissant l'image. Je ne me rappelle pas non plus des détails. Ce n'est pas du grand art, je doute que la forêt québécoise ait été aussi pastel, mais ça m'a quand même fait une forte impression, de voir une image du Québec au fond de l'Angleterre. J'imagine que je suis facilement impressionnable. Et portage est notre mot du jour. C'est un joli mot.
Tuesday, 26 April 2016
A flock of red kites
I took this picture about a week ago, walking back home. On it you can see red kites, a lot of them, flying over the roof of a nearby house. The South East of England is full of them, but it is rare to see so many gathered together like this. It is quite an impressive spectacle. It's not a great picture, but I wanted to share the experience, at least a token of it. Like I mentioned two years ago, red kites are our most distinctive avian neighbours. They are also, I think, our most distinguished ones. So this sight deserved to be mentioned on Vraie Fiction.
Question existentielle (283)
Tiens je viens de me rendre compte que les questions existentielles 282 et 223 sont les mêmes. espérons que celle-ci n'est pas une répétition d'une autre. Ça devient difficile de poser des questions existentielles originales. Mais enfin bref, avril est redevenu froid et salaud, ce qui m'amène à poser cette question existentielle:
-Quelle serait, dans un monde idéal où les mois se ressembleraient d'une année à l'autre, la température idéale du mois d'avril?
-Quelle serait, dans un monde idéal où les mois se ressembleraient d'une année à l'autre, la température idéale du mois d'avril?
Monday, 25 April 2016
A visit to Wallingford?
This may not happen, but there is a possibility for my wife and I, if we find time in our hectic schedule (due to house hunting), to revisit Wallingford in the near (or nearish) future. It would be great if it was possible. Wallingford is one of my favourite towns in England and I miss its independent bookshop. Now I promise my wife I would behave as our small flat is already cluttered with books, but I'm sure I can find the space for a small book or two, or I can buy one as a gift to someone. You know, to encourage local businesses. Wallingford is full of independent businesses by the way, one of the reasons I love it so much. These businesses contribute to the town's unique character. I have blogged about some of them in the past. Anyway, I will keep you posted about Wallingford in the future.
Le printemps sans le CH
Photo prise à l'Aéroport Trudeeau (que je préfère appeler Dorval). C'est vous dire que même si je ne suis plus guère le hockey les Canadiens de Montréal représentent encore quelque chose pour moi. enfant, j'ai aimé l'équipe avant d'aimer la ville, j'étais un partisan des Glorieux avant de devenir Montréalais d'adoption.Tout ça pour dire que j'ai lu avec intérêt, voire de la fascination, la chronique de Stéphane Laporte d'il y a une semaine. Parce que ça rejoint mes souvenirs d'enfance, une époque où il se rendaient en série et ils gagnaient. Pas toujours jusqu'à la coupe, mais assez souvent pour que, s'ils ne se rendaient pas en finale de conférence au moins, ça causait une commotion. En fait, en 1989, quand ils l'ont perdue en six, c'était quasiment une tragédie. Maintenant, c'est juste une humiliation de plus. Bon, maintenant qu'ils gagnent ou perdent, je ne les vois pas jouer, mais ça reste que ça m'attriste toujours un peu de savoir qu'il y aura un printemps sans CH.
Sunday, 24 April 2016
Nothing Like The Sun
My mistress' eyes are nothing like the sun;
Coral is far more red than her lips' red;
If snow be white,why then her are dun;
If hairs be wire, black wires grow on her head.
I have seen roses damask'd, red and white,
But no such roses see I in her cheeks;
And in some perfumes is there more delight
Than in her breath than my mistress reeks.
I love to hear her speak, yet well I know
That music hath a far more pleasing sound;
I grant I never saw a goddess go;
My mistress, when she walks, treads on the ground:
And yet, by heaven, I think my love as rare
As any she belied with false compare.
Sonnet 130, Shakespeare
"It was all a matter of a goddess - dark, hidden, deadly, horribly desirable. When did her image first dawn?"
Nothing Like the Sun, Anthony Burgess
Since yesterday, I have been thinking about one recommending one book to celebrate the Bard. It is Anthony Burgess' fictionalized biography Nothing Like The Sun. Burgess also wrote a "proper" biography of Shakespeare, for the little we know about the man, which is more a study about his work, and it is a great read in itself, but Nothing Like the Sun is a true masterpiece. It is everything Shakespeare in Love, to which it was unfairly compared, failed to be: intelligent, genuine and above all Shakespearean. Read more about the novel here and it gives you an idea of why it's so great. Here I am merely recommending it. For anyone who love Shakespeare, this is a must-read.
Coral is far more red than her lips' red;
If snow be white,why then her are dun;
If hairs be wire, black wires grow on her head.
I have seen roses damask'd, red and white,
But no such roses see I in her cheeks;
And in some perfumes is there more delight
Than in her breath than my mistress reeks.
I love to hear her speak, yet well I know
That music hath a far more pleasing sound;
I grant I never saw a goddess go;
My mistress, when she walks, treads on the ground:
And yet, by heaven, I think my love as rare
As any she belied with false compare.
Sonnet 130, Shakespeare
"It was all a matter of a goddess - dark, hidden, deadly, horribly desirable. When did her image first dawn?"
Nothing Like the Sun, Anthony Burgess
Since yesterday, I have been thinking about one recommending one book to celebrate the Bard. It is Anthony Burgess' fictionalized biography Nothing Like The Sun. Burgess also wrote a "proper" biography of Shakespeare, for the little we know about the man, which is more a study about his work, and it is a great read in itself, but Nothing Like the Sun is a true masterpiece. It is everything Shakespeare in Love, to which it was unfairly compared, failed to be: intelligent, genuine and above all Shakespearean. Read more about the novel here and it gives you an idea of why it's so great. Here I am merely recommending it. For anyone who love Shakespeare, this is a must-read.
Un train pour Montréal
Il y a certaines nouvelles parfois qui semblent tellement bonnes qu'on n'ose pas y croire. Celle-ci en est une. Je sais que je fais dans le blogue ferroviaire souvent, presqu'autant sinon plus que dans la vie animale, mais c'est vraiment une bonne nouvelle qui mérite d'être publicisée: il y aura donc un train électrique (non, pas un train jouet) qui reliera notamment Brossard, Deux-Montagnes, Sainte-Anne-de-Bellevue et... L'Aéroport Trudeau. Dans une grande ville moderne comme Montréal, un transport en commun déficient pour desservir un aéroport international c'était, c'est encore, tout simplement honteux. Le train électrique règlera donc cette aberration. Et c'est LA raison pour laquelle je suis aussi heureux d'apprendre cette nouvelle.
Saturday, 23 April 2016
George and Will
Today is a particularly special day: it is both Saint George's Day and William Shakespeare's 400th death anniversary (and also it is believed, the date of his birthday). Today's Google Doodle could not choose which English icon to celebrate, so it was an homage to both: the Bard and some of his most famous plays in the middle and George on the left with the dragon he killed on the right.As usual on Saint George's Day, I uploaded the Doodle here. So today, read about the legend of Saint George, drink an English beer (plenty are named after St George and/or the dragon he slayed) and of course, of course, read or watch Shakespeare.
Ne pas se découvrir d'un fil
Photo prise au Totnes Museum, je la télécharge ici parce que ça illustre mon propos. Vous connaissez le proverbe: "En avril, ne te découvre pas d'un fil." Ma mère me le disait à tout bout de champ quand j'étais jeune, dès que le temps d'avril était doux. Ça me mettait en beau fusil. En grandissant, je me suis rendu compte à quel point le proverbe est véridique. Il faisait chaud ces temps-ci, un peu avant la mi-avril je bloguais en disant que ça ne pouvait pas durer. J'ai eu raison: depuis hier, il gèle presque. Alors voilà, ceci est un billet d'intérêt public. Prière de ne pas se découvrir d'un fil sous peine de geler.
Friday, 22 April 2016
Monkfish, king of the plates
This is the birthday meal I had yesterday in a local restaurant: monkfish. I first tried it a few years ago, again on my birthday (I usually have fish on my birthday), in the same local restaurant and really loved it, so I could not wait to have monkfish again. Yesterday was my second time. Good things come to those who wait, I guess. In any case, it was worth the wait.
The thing you need to know about monkfish is this: as a fish, in the ocean, it's ugly as sin, even by fish standards. Do a Google Images search and you'll see what I mean: they are scarier than sharks. It has more fitting names: fishing-frog, frog-fish and sea-devils. It would not sell so well if you would see one of these names on the menu, obviously. But once it is cooked and on a plate, it is truly the king of dishes. It truly has no bones to speak of (bog enough to easily separate the fish from it), it has plenty of flesh and is absolutely delicious. Especially accompanied with capers and olives like this one was. I adore olives and capers, so this monkfish dish seems to have been made for me. One of my cousins told me his gastronomic theory about fishes: "The uglier the fish, the tastier it is." My experiences with monkfish proved him right, so it deserves to be a great unknown line. In the ocean, it may be the ugly duckling, but in a plate, the monkfish is king.
The thing you need to know about monkfish is this: as a fish, in the ocean, it's ugly as sin, even by fish standards. Do a Google Images search and you'll see what I mean: they are scarier than sharks. It has more fitting names: fishing-frog, frog-fish and sea-devils. It would not sell so well if you would see one of these names on the menu, obviously. But once it is cooked and on a plate, it is truly the king of dishes. It truly has no bones to speak of (bog enough to easily separate the fish from it), it has plenty of flesh and is absolutely delicious. Especially accompanied with capers and olives like this one was. I adore olives and capers, so this monkfish dish seems to have been made for me. One of my cousins told me his gastronomic theory about fishes: "The uglier the fish, the tastier it is." My experiences with monkfish proved him right, so it deserves to be a great unknown line. In the ocean, it may be the ugly duckling, but in a plate, the monkfish is king.
Un paon
Non seulement Vraie Fiction pourrait parfois devenir un blogue sur la vie animale, il semblerait aussi ces temps-ci que je pourrais le transformer en blogue sur l'ornithologie, si j'en savais un peu plus sur les oiseaux.enfin bref, voici la photo d'un paon prise à Branféré. Malheureusement, Il n'avait pas ses plumes déployées. C'est néanmoins l'une des rares occasions où j'ai vu un paon en chair, en os et en plumes. C'est loin d'être mon oiseau préféré, en fait je le placerais pas loin de la queue de la liste, mais il faut bien avouer que le paon a une apparence assez singulière. En fait, je le trouve artificiel comme animal, je ne sais pas comment le dire autrement. Ils ont aussi un cri strident assez désagréable. Cela dit... Bien c'est quand même une présence remarquable sur un terrain et le paon fait d'assez jolies photos.
Tawny Owl (the bitter)
I try as much as possible not to judge a book by its cover and a beer by its label or name. That said, sometimes one gets curious by the appealing label of a certain beer. This was the case when I saw this little piece of advertisement in the steam train station of Totnes (or maybe Buckfastleigh) in Devon, promoting the Tawny Owl (or the Tawny Bitter as written on the image) from Cotleigh Brewery. I love all owls and I loved look on the image, dark and mysterious. I wondered if this beer still existed and had a colour similar to the bird of prey it takes its name after.
As I discovered, it does. Not only that, but the Tawny Owl is a proper bitter, just dark enough and with plenty of character. For once, its label didn't lie. Because as I found the beer at complete random in a garden center my wife and I sometimes go to. It was a couple of months ago, when I had completely forgotten the picture I had taken in Devon. And there it was, with other products of Cotleigh Brewery, all with names of birds of prey. I bought two for home. I will blog another time about the other beer, but the Tawny Owl has so far been one of the best discoveries I've made this year and I cannot wait to buy some more and drink it again. The brewery is from Somerset. I think we might go there one day on holidays.
As I discovered, it does. Not only that, but the Tawny Owl is a proper bitter, just dark enough and with plenty of character. For once, its label didn't lie. Because as I found the beer at complete random in a garden center my wife and I sometimes go to. It was a couple of months ago, when I had completely forgotten the picture I had taken in Devon. And there it was, with other products of Cotleigh Brewery, all with names of birds of prey. I bought two for home. I will blog another time about the other beer, but the Tawny Owl has so far been one of the best discoveries I've made this year and I cannot wait to buy some more and drink it again. The brewery is from Somerset. I think we might go there one day on holidays.
Un arbre sur un escalier vert
Photo prise à Dartington dans le Devon. C'est une image saisissante, d'un arbre (je n'ai aucune idée de quelle sorte d'arbre) qui pousse sur la pente d'un terrain organisé comme un gigantesque escalier de gazon. Je voulais la partager sur Vraie Fiction, sans trop savoir pour quelle occasion. J'ai songé à en faire la photo du mois, dont le thème d'avril était "la nature en macro". Sauf que j'ai finalement estimé que la main humaine était beaucoup trop présente sur cette image, alors j'ai choisi autre chose mais toujours du Devon. Sauf que je voulais toujours partager cette photo, alors j'ai décidé que ce serait aujourd'hui, pour le Jour de la Terre. L'un de ses rituels est de planter un arbre. Ne pouvant pas le faire pour le moment, j'en montre un.
Thursday, 21 April 2016
A birthday memory about trains
I took this picture at the National Railway Museum in York, maybe my favourite museum in the world. It illustrates this post's topic. Today is my birthday and as it is often the case on my birthday I reminiscent of some of my past birthdays. Maybe it is because I'm getting older, maybe it is because the birthdays from childhood are always the best. But anyway, as far as I remember, I always loved trains, especially the family's electric train. This is likely why on one of my birthdays my parents bought me a book about the history of trains, one of these educational books for children. And... And I barely read it, only bits here and there. I remember being very underwhelmed by this present, shame on me. I don't know why, maybe because for me trains were either very fancy toys or very big ones, things that were dynamic, impressive and the images (none were photos, they were only simple drawings) did not convey the majesty and beauty of trains, railways and train stations. Maybe because it was not a story book and thus I didn't find it really exciting like fiction is. But now that I am a grownup and I have learned about the history of trains and railways, I would love to read this book again and see if it was any good. I think I'd appreciate it more now. My parents must have given it to charity, so this is unlikely to happen. All the same, I thought about this present today.
Marquise, si mon visage...
"Marquise, si mon visage
A quelques traits un peu vieux
Souvenez-vous qu'à mon âge
Vous ne vaudrez guère mieux"
C'est une tradition annuelle lorsque c'est ma fête: je télécharge sur le blogue les Stances à Marquise de Corneille, chantées par Georges Brassens. Avec un ajout des derniers vers bien ironique. À 39 ans, c'est ma dernière année avant la quarantaine, les quelques traits un peu vieux, je les vois comme plus distinctement dans le miroir.
A quelques traits un peu vieux
Souvenez-vous qu'à mon âge
Vous ne vaudrez guère mieux"
C'est une tradition annuelle lorsque c'est ma fête: je télécharge sur le blogue les Stances à Marquise de Corneille, chantées par Georges Brassens. Avec un ajout des derniers vers bien ironique. À 39 ans, c'est ma dernière année avant la quarantaine, les quelques traits un peu vieux, je les vois comme plus distinctement dans le miroir.
Wednesday, 20 April 2016
A republican moment
There is one thing I share with Queen Elizabeth II: we have the same birthday. Except that I am much younger. It means that tomorrow she'll be 90 and I 39. It also means that people spoke about it all day at work today. This is maybe the only one thing I hate about England: the reverence they have for someone who was born with blood right and holds her power and wealth for no other reason than this, and her subject's subservience. But to my great surprise, when I was on lunch today, I've heard from a colleague (one I don't know much) this amazing thing: "I think the monarchy had its days." I nearly clapped, I was so happy. She was saying this, matter-of-factly, to someone who was a staunch monarchist, so I nearly clapped. I did not want to start a controversy (I am good at that when it comes to take a bite at the queen, so to speak), but when the other started saying the usual weak argument that they are a return on investment because of tourism and prestige and so on, I said: "Then put them all into formol, and you would have the same result." I admit, this was borderline seditious and certainly lèse-majesté, but this made them laugh. Well, maybe not the royalists, but that is true: if a crowned head is so sound economically, they are basically crowned scarecrows. So I think it deserves to be a new great unknown line. In any case, it was part of a republican moment and I love living republican moments, especially here.
Archibald passe à Labatt
Nouvelle brassicole québécoise que je tiens de la page Facebook de mon frère PJ: la Microcrasserie Archibald se fait avaler (engloutir?) par Labatt. Bon, on parle de partenariat, mais on va s'entendre, dans les faits, parions que c'est Labatt qui va prendre maintenant les grosses décisions. Je vais avouer une chose tout de suite: à part La Chipie, qui passait à peine le test parce qu'elle était rousse (je suis superficiel et philistin comme ça), je trouvais les bières de la Microbrasserie assez insipides, à l'image de la matante qui donne son nom à l'une de leurs bières. Ce n'est pourtant pas faute d'avoir tenté de les aimer. Alors le mariage avec Labatt est peut-être aussi logique que mérité. Tout de même, quand une microbrasserie, même médiocre, se fait prendre par une grosse brasserie, surtout une dont j'exècre les produits comme c'est le cas de Labatt, ça me chagrine toujours.
Tuesday, 19 April 2016
A Shakespearean Anniversary
Well, sometimes one is reminded of something great coming, or something to commemorate: next week will be the 400th anniversary of the death of Shakespeare. I knew it already, but Radio Times reminded me with this cover for next week's TV schedule. Apparently, it will be the Shakespeare Season on the BBC. With plays by Shakespeare being featured, documentaries, with the great thespian actors of our time, and so on and so forth. So finally, finally, finally, something good on the telly. In times like this, I am glad to live in England.
Pandas roux et cartes postales
Photo prise à Branféré et ceci est un nouveau billet animalier. Enfin, c'est aussi ça. J'ai décidé récemment de me remettre à pratiquer l'art oublié de l'envoi de cartes postales. J'en ai envoyé quelques unes à la famille de mon filleul, dont une carte postale de Branféré, montrant bien entendu des pandas roux. Ce sont les pensionnaires les plus photogéniques du parc. J'ai envoyé la carte postale des pandas roux à l'aînée de la famille, qui a quatorze ans. Je crois que la mignonceté des pandas roux viendra à bout de tout cynisme adolescent et lui fera bien plaisir. Les filles de son âge, elles aiment encore les animaux mignons comme celui-ci.
Monday, 18 April 2016
A Volcanic Memory
I took this picture at the Natural History Museum, because it illustrates this post's topic. It is, of course, lava, as it says on the label. I am a few days late to commemorate the anniversary, but Facebook reminded me that six years ago (on the 15th of April), I was stranded in Montreal because of the volcanic eruption of Eyjafjallajökull. It is an Icelandic volcano, hence the mouthful. This is what I said on Facebook that day: "I am stranded in Montreal because of a volcanic eruption in Iceland, The existentialists were right: life is absurd." Now, looking back, I find the event just as absurd. And what I said then deserves to be a great unknown line.
Ma mère tricote
Signe que ma mère est à la retraite: elle s'est mise au tricot. Elle n'a jamais fait de tricot dans mon enfance, que je me souvienne. Mais là, elle en fait. Et elle a notamment tricoté cette couverture, dont elle est très fière. Si le tricot me semble une occupation ennuyeuse, j'ai une affection particulière pour les couvertures. Voir ce billet et celui-là. Les couvertures familiales, achetées à droite et à gauche, ont toutes une histoire. J'ai hâte de revenir au bercail et de pouvoir profiter de celle-ci. Il faudra que je revienne par temps froid, bien entendu. Mais bon, enfin, parce que je suis très fier du travail de ma mère, j'ai décidé de partager ma photo ici.
Sunday, 17 April 2016
Spring clean
Quick blog post because my wife and I have been very busy these days and we'll keep being busy in the days and weeks to come. We are going to move house and this week somebody is going to visit the flat we are currently renting, so we had/have to make a big Spring clean. it is still ongoing. Given that we are moving, it is actually a useful exercise, but it is often horrendous. It is quite useful to get rid of all the useless stuff one has accumulated over the years, but I could do without the dust. Moral of the story: Spring is not my favourite season.
Printemps qui commence...
C'est mon frère PJ qui a mis cette chanson sur Facebook, un aria tiré de Samson et Dalila de Camille Saint-Saëns. Oui, oui, il a composé des opéras aussi. Ici interprété par Maria Callas. Je n'ai jamais vu l'opéra au complet, mais j'ai entendu cet air chanté par la Callas parce qu'enfant mes parents faisaient jouer très souvent un CD d'elle où elle y chantait des arias d'opéras français, dont celui-ci. C'est l'un des premiers CDs que mes parents ont achetés. C'est un peu drôle de l'écouter aujourd'hui après tant d'années. Je n'ai jamais beaucoup associé Saint-Saëns au printemps. Enfin, le printemps est bien entamé ici, il ne commence pas, mais c'est néanmoins un aria approprié.
Saturday, 16 April 2016
The killer at the window
Remember the time when I used to upload a cover from pulp magazine Detective Tales and comment on it? I used to do it once every month or so. Well, I haven't done it since Fenruary 2014. I thought that I would try to revive the monthly tradition. This cover, from the April 1953 issue, I have actually uploaded before, in April 2008. So it is the first time I reuse an image from Detective Tales, but back then I had not commented on it much (I had written a quick post in the library as the internet had stopped working at home). It is maybe my favourite DT cover ever. It is so simple: one marskman looking at what may be his victim from the darkness of his room. The man in the street might be a bodyguard of the killer's true victim, a private eye, a man of importance, he might even only be a bystander. The marksman is nothing more than an extension of his weapon which takes center stage. The atmosphere is sinister and ominous. I mentioned before that I always wanted to write a story based on that image. I still do.
Comme une envie de gâteau forêt-noire
Ça m'arrive parfois d'avoir une rage de sucre et de vouloir quelque chose de bien décadent comme dessert. Il y a quelques semaines, c'était le cas et j'ai acheté deux morceaux de gâteau forêt-noire, un pour ma femme et un pour moi, à Pâtisserie Valérie. Et ça me prend encore ces temps-ci. Je crois que c'est ce que je vais m'acheter comme gâteau de fête (comme je l'ai fait l'année dernière), qui d'ailleurs arrive bientôt. Pour mes 39 ans, il me faut un gâteau qui a de la gueule.
Friday, 15 April 2016
The coral snake analogy
At the moment, I am reading The Martini Shot by George Pelecanos, my favourite crime writer. It is a collection of short stories, mostly crime related, and so far he proved that he controls this form just as much as he controls crime novels. Among the many things I love about his writing, is that he has a way with using old archetypes and bringing them into a contemporary, realistic setting and making them fresh and relevant. In one of his short stories, When You're Hungry, the protagonist, a private investigator looking for a wealth man who faked his death to enjoy life in the tropics, makes this analogy about the mistress of his target: "When I was a child I spotted a coral snake and thought it was the most beautiful thing I had ever seen. I started to follow it into the brush, when my mother slapped me very hard across the face." This is, in essence, what a femme fatale is. Someone beautiful, elegant, yet deadly and merciless, who exerts a fascination so intense than one overcomes the fear he or she may have towards the femme fatale. It is explained without even mentioning the term, by a simple analogy that works. I loved this analogy so much that I wanted to share it here. For more on femmes fatales, please read this entry on TV tropes. For more on coral snakes, please read Wikipedia. But truly, I think you have all you need to know with the analogy Pelecanos made.
La nature en macro (la photo du mois)
Une fois n'est pas coutume, le thème du mois d'avril pour la photo du mois a été d'une facilité désarmante à trouver. La nature anglaise est magnifique, en macro ou non, et je l'ai souvent photographiée. Alors voilà, photo prise de la rivière Dart, dans le Devon, entre Totnes et Dartmouth. C'est pas magnifique rien qu'un peu, la campagne anglaise.
Et pour les natures des autres, voyez aux liens suivants:
AF News, Akaieric, Alban, Alexinparis, Angélique, Aude, Autour de Cia, BiGBuGS, Blogoth67, Brindille, Calamonique, Cara, Carole en Australie, Champagne, Chat bleu, Chiffons and Co, Chloé, Christophe, Claire's Blog, Cocazzz, Cécile, CécileP, Céline in Paris, Danièle.B, DelphineF, Dom-Aufildesvues, E, El Padawan, Estelle, Eurydice, Eva INside-EXpat, François le Niçois, Frédéric, Gilsoub, Giselle 43, Guillaume, Homeos-tasie, J'habite à Waterford, Josette, Julie, KK-huète En Bretannie, Koalisa, Krn, La Fille de l'Air, Lau* des montagnes, Laulinea, Laurent Nicolas, Lavandine, Lavandine83, Les Bazos en Goguette, Loulou, Luckasetmoi, Lyonelk, magda627, Mamysoren, Marie, MauriceMonAmour, Milla la galerie, Mimireliton, Mireille, Mirovinben, Mon Album Photo, Morgane Byloos Photography, MyLittleRoad, Nanouk, Nicky, Noz & 'Lo, Pat, Philae, Philisine Cave, Pilisi, Pixeline, Renepaulhenry, Rythme Indigo, Sinuaisons, Sous mon arbre, Tambour Major, Testinaute, Thalie, Tuxana, Voyager en photo, Woocares, Xoliv'.
Thursday, 14 April 2016
Krav Maga and TBBT
I don't watch The Big Bang Theory anymore, except the reruns, when I flick through the channels. But I recently remembered that Krav Maga was mentioned, if not featured, in one of these episodes. It was in The Desperation Emanation. In the episode, Leonard is set on a blind date by Howard and Bernadette with Joy, a tomboy who is loud, vulgar, obnoxious... and does Krav Maga. It was not the first time I've heard about it, but it contributed to my growing interest in the Israeli self defense system. It's only twenty seconds of the whole episode, but it leaves a lasting impression. Now that I am learning it, I find its depiction in the sitcom surprisingly accurate, I must say.
Avril sournois?
"Heureux d'un printemps qui m'chauffe la couenne", comme le dit la chanson. Soudainement, depuis une semaine environ, avril est devenu de plus en plus doux. Il fait presque chaud. Pas tout à fait, mais tout de même, nous avons du temps doux. Et avril entamera demain sa seconde moitié. Le printemps est devenu printanier comme il l'est dans l'imagination bête et édulcorée des rêveurs. Quiconque est né en avril (c'est mon cas) sait que ça n'a que peu de chances de durer. Avril est un mois sournois et je me demande quand est-ce qu'il va montrer son visage malicieux.
Wednesday, 13 April 2016
Cat in a box
I thought I would not blog about Domino so soon after my last post on the subject, but sometimes circumstances and a good (well, somewhat good) snapshot forces me to turn Vraie Fiction into a feline blog again. Anyway, I am trying to clear up the mess that are my bookshelves these days, trying to pack the books to lessen the amount of work when we have to move out. So I found this single Amazon cardboard box to fill it with some books. Apparently, we are really low on cardboard boxes, of all things. I was too quick to throw the ones we used to move in to the recycling, years ago. But anyway, before I could fill it, Domino got really curious about this new box. Our cat loves cardboard boxes, like all cats apparently. So he jumped in there, sat in it, looked around as if he was in a tower. He stared at me looking at him for a while, nut not enough so I could take a good picture. This is the best shot I could take. Domino looks so darn adorable, even when he is naughty.
Un marabout
Vraie Fiction fait encore dans la vie animale ce soir. Cette photo prise au parc de Branféré. C'est un marabout d'Afrique. Je savais que c'était un oiseau, mais je n'en avais jamais vu avant et je ne savais même pas quel air il avait. Maintenant je sais: un volatile(oui, il peut voler) moche et assez rébarbatif d'apparence. Enfant, tout ce que je connaissais du marabout c'est la maison d'édition qui lui a pris son nom. On y publiait des Bob Morane, entre autres. Depuis l'année dernière, je peux mettre un visage (?) sur un nom. Tout de même, quelle sale gueule. Il fallait bien que le fondateur de la maison d'édition ait l'oiseau comme totem scout, à en croire l'article de Wikipedia, pour qu'il lui emprunte son nom. Bon, il a une laideur sympathique, mais laideur quand même.
Tuesday, 12 April 2016
Starbar
Sometimes after lunch, I try to calm my sweet tooth and give myself a sugar boost with a chocolate bar. This is what I did today, with Cadbury's Starbar, something I did not remember trying before. I sually have a Snickers, but this is not exclusive. This one has many things similar to a Snickers bar actually: it has peanuts and and caramel. The caramel is smoother though. That said, I can't help suspecting strongly that this is Cadbury's answer to Snickers (Starbar was launched in 1976, Snickers in 1930). And I was unconvinced. I am not sure why. It is a good enough chocolate bar, it's just not... original enough, I guess. Snickers is stocky, it's like a working man's chocolate bar. This has a fancier wrapping, a pompous name, but it's just an imitation. I will stick to the original for now on, thank you very much. Or the Snickers with hazelnuts, which is maybe my favourite chocolate bar nowadays. But Starbar? Even the wrapping irritates me a bit.
Une catapulte et le mistral
Vous vous rappelez que samedi dernier, j'ai blogué sur le mistral. Je me suis notamment demandé s'il était possible de le prendre en photo. Mon père m'a donc envoyé aujourd'hui des photos du mistral, enfin d'un voyage que mes parents ont fait en Provence et où ils ont expérimenté le mistral. On ne le voit pas, mais on voit ses effets, le paysage un peu désertique et le sol aride. Le vent souffle à 90 kilomètres/heure, ça vous donne une idée de sa force. C'est pas une petite brise. Et en plus, il y a une catapulte sur certaines photos. Une catapulte, rien que ça! Si je ne me trompe pas c'est un trébuchet. En bas à droite, pour l'échelle, vous voyez mon père. Alors bon, je trouvais cette photo tellement cool que j'ai voulu la partager.
Monday, 11 April 2016
A stick in the train
I took this picture about six months ago, give or take, one morning in the train of my commute to work. A stick, stuck between two seats. Who put it there and why, if only to make a practical joke and maybe get someone hurt in the meantime? I stared at it, took the picture, then took it away because I thought it could be dangerous. Why did I take the photo? Because I have sometimes time to waste and I get obsessed about the most trivial detail. I kid you not, I got literally obsessed about that darn stick and its presence in the train. I wanted to blog about it, but postponed it for all these months because I had better topics to blog about than a stick! Maybe it is a side effect of my tendency to misanthropy, I focus on inanimate objects rather than my fellow primates. This may be the most trivial post I have ever written since I started blogging. Nevertheless, what was that stick doing in the train?
Un raton laveur à la porte
Photo prise par mon frère PJ, dans sa maison située dans le dortoir que l'on appelle Gatineau. Vous voyez l'intrus qui se montre le bout du museau au coin de la porte? Un raton laveur, qui paraît-il voulait manger les restants de St-Hubert. Sauf au zoo, je n'ai jamais eu la chance de voir des ratons laveurs d'aussi proche. J'en ai vu quelques uns de loin, généralement dans le coin des poubelles. Vu comme ça, c'est un animal peu glorieux, mais avec la fourrure noire autour des yeux, on dirait qu'il porte un masque de cambrioleur. Ce qui le rend déjà plus intéressant. Il a bien une allure de cambrioleur d'ailleurs sur cette photo. Comme c'était une rencontre singulière, même si elle n'est pas arrivée à moi, j'ai pensé bloguer sur le sujet.
Sunday, 10 April 2016
Action Men
I blogged last Tuesday about a local shop for menswear that used in its window some figures that looked somewhat gay to promote their 100% British made clothes. They had strangely warm clothes that seemed to advertise an autumn collection and that could be found nowhere in the shop. It did make me long for autumn. But anyway, I was wondering what they were. My wife could tell straight away: they are Action Men. A brand of action figures very popular here apparently, a sort of British G.I. Joe and Barbie doll for boys. Apparently my brother-in-law was quite found of them when he was a kid. That is something I would have loved too, if I had grown up in England. So the shop owners channeled childhood nostalgia when they created this display. It is rather clever. I know I'd fall for it. But what I want to buy now are action figures... and that military green jumper that does not even exist! (if you don't understand the last part, see my previous post on the subject).
La Symphonie pastorale
Tiens, c'est une journée bien pritanière aujourd'hui, assez douce et plaisante. Alors j'ai songé à partager ici de la musique appropriée, et j'ai tout de suite pensé à la Symphonie numéro 6, dite Pastorale, de Ludwig Van Beethoven. Je l'ai en tête depuis ce matin. Afin d'accompagner le billet, j'y ajoute également une illustration tirée de Beethoven raconté aux enfants du Petit Ménestrel. C'était le premier livre-disque de la série que j'ai reçu, pour ma fête, qui est d'ailleurs en avril, alors je rajoute une nouvelle épaisseur de circonstances. L'illustration est un peu haustère, mais on y voit Beethoven dans la nature, alors ça doit bien être suffisant. La symphonie est ici dirigée par Herbert Von Karajan, c'est du moins ce que dit YouTube.
Blue Sapphire Tea
I took this picture in Bettys in York. it was getting late and near the end of our holidays, we wanted to go somewhere for dinner/supper that was we couldn't find anywhere else, or almost, and apparetly Bettys is an institution there. It was a lovely experience, but I want to focus on this post on one specific product; the tea I had after the meal. So I ordered their Blue Sapphire Tea. And it was one of the best teas I've ever had. This was a very delicate black tea, soothing and heart warming after a whole day walking through the city. No milk, no sugar, no lemon. Perfection in simplicity.
Calembourgeois
Mon frère PJ a commis ce calembour atroce sur Facebook: "Je ne fais que des jeux de mots sophistiqués. En un mot, je calembourgeoise." Épouvantable, n'est-ce pas? Il me fallait partager cette atrocité ici.
Saturday, 9 April 2016
Ninja cat
Sometimes, my wife suggests that I turn Vraie Fiction into a complete cat blog. I have no intention to do so, but being a cat lover, cats are a constant source of inspiration for me. And here is a new anecdote about Domino: he showed up to be a feline ninja cat recently: he jumped up from the bedside cabinet to the top of the wardrobe. One single jump. I have no idea why he did this, I guess he was in his exploration mode. Since he does not leave the flat anymore, he does get wild sometimes and wants to check every single spot in the house. With this particular spot, he reached a new peak, so to speak. And I have to admit, I am impressed.
Mistral
Bon, parlons du mistral. En Angleterre, c'est une chaîne de boutiques de vêtements pour femmes, dont la franchise dans la petite ville où je vis est maintenant fermée. C'est un signe tragique du déclin de la rue principale, mais c'est une autre histoire. À chaque fois que je voyais ce signe, je pensais au vent du midi de la France. J'ai d'ailleurs fait l'expérience du mistral lors d'un séjour dans le Midi en 2001, comme je l'ai écrit dans ce billet qui date de deux ans environ. C'était le printemps, comme maintenant et même si ça fait longtemps je me rappelle encore comme le mistral était un vent avec du caractère. Le printemps est pour moi le vent printanier. Sans doute plus à cause du temps de l'année où je l'ai rencontré que d'autre chose. Je voudrais bien en refaire l'expérience. Parmi les photos que j'ai prises à l'époque, celles du paysage du Languedoc, je me demande si on pouvait y voir le mistral. Faudra revoir les photos, prises à l'époque ancienne où elles n'étaient pas numériques. D'ici là, cette photo est la seule que j'ai qui représente le mistral. Ce qui est aussi un peu tragique.
Friday, 8 April 2016
About Wimpy
Sometimes you want to make fresh food and eat healthy. And some other times you just want to treat yourself with some junk food because even though you know it's bad... It feels good. Bottom line: I love a good burger and chips, sometimes I even love a cheap burger and chips, with a cola from a fast food chain. No, I do not mean McDonald's, I am referring to Wimpy. Which is not a poor man's McDonald's, it is rather a slightly fancier, more posh, a little bit more upmarket (but only very slightly) fast food chain. There is one Wimpy in the little town where I live, it is where my wife and I had one of our first Friday meals here and since then it remains one of our favourite places when we feel lazy and hungry... Or simply when we want to enjoy a true guilty pleasure. It is Friday, like that very first time I ate there, as it is a tradition on this blog I plug a menu or a meal from a restaurant on Friday, so tonight it is Wimpy's turn. It's not fancy at all. It's just good in a bad (very bad) way.
"Phèdre va au théâtre"
Petite plogue théâtrale: si jamais vous êtes à Chicoutimi du 27 au 28 avril, allez voir Phèdre va au théâtre à la salle Le Ménestrel du Cégep de Chicoutimi. Je ne sais pas ce que c'est exactement, mais c'est organisé (mis en scène?) par mon ancien professeur de Lettres Jean Potvin. J'imagine que ça parle du mythe de Phèdre dans ses différentes incarnations théâtrales peut-être qu'on y jouera un peu de la pièce de Racine que j'ai moi même étudiée et par la suite enseignée dans une autre vie. Du temps de mes belles années au cégep, j'ai participé à une lecture publique justement sous la direction de Jean Potvin (avec Hervé Bouchard, maintenant écrivain). Alors je parle d'expérience quand je dis que c'est à voir.
Thursday, 7 April 2016
A nickname revisited?
As you may know if you have been reading this blog for a while, my Krav Maga instructor rechristened me Guilly, because he cannot pronounce Guillaume. I mentioned it here. Guilly is not a great warrior name and for such a violent self-defense discipline it is downright pathetic. But I remembered recently that it is actually very close to an old nickname I had during my time in cégep: Guili Guili, which means in French "tickle, tickle". A lousy word play on my name. I had many others and this one was not the main one, nevertheless I thought it was a funny coincidence that I have been tagged such a similar nickname. Given that I can be ticklish, this actually may be a fitting nickname.
Les nouveaux signets de la Bouquinerie
Vous vous rappelez sans doute que j'ai déjà blogué sur l'un signets de ma librairie de livres usagés préférée à Montréal, la Bouquinerie du Plateau. J'ai appris sur leur page Facebook qu'ils ont maintenant des nouveaux signets, pour souligner le printemps. Des marque-pages, j'en ai pleins, des improvisés, des obtenus gratuitement, des achetés, des récents, des vieux de vingt ans. J'en fais une collection involontaire. J'ai une affection particulière pour ceux de la Bouquinerie. Celui-ci, j'aimerais l'avoir également. Il y a un chat dessus en plus, enfin naturellement, parce que la Bouquinerie du Plateau semble aimer les chats. Et un chat qui ronronne, c'est vrai que c'est le compagnon de lecture idéal. Donc, je songe me stocker de nouveaux marque-pages lors de mon prochain séjour à Montréal. Morale de l'histoire: je suis incorrigible.
Wednesday, 6 April 2016
Living plush toys
Remember when I blogged in November last year about red pandas? Well, it struck me that I had much better pictures of red pandas from our visit to Branféré. When I say they look like living breathing plush toys, that is what I mean. Just look at this one! He is so cute with his cute little face and fiery fur. I regret not buying a plush toy at their likeness in the shop, I fell that much in love with them. Maybe next time.
Martine Découvre le Death Metal
Oh les trésors sur lesquels l'on tombe sur Internet (même s'ils sont parfois des trésors de méchanceté)! Vous connaissez la série Martine, avec l'héroïne du même nom qui vivait des "aventures" bébêtes et gentilles, dans un univers mignon, inoffensif, naïf et surtout pastel? Ma mère nous en avait acheté quelques uns lorsque mes frères et moi étions petits. Je ne sais pas si c'est parce qu'elle n'avait pas eu de fille et qu'elle s'était résignée à partager ce monument (!) de la littérature (!!) enfantine avec nous. Or, il y a des comiques qui ont fait des parodies des couvertures. Souvent ce n'est que le titre qui est changé. Pas dans ce cas-ci. Je l'ai entrevue sur l'application Facebook de mon cellulaire. Je ne sais pas qui l'a mise sur son Mur, mais je l'ai vite trouvée via Google. Je me venge donc de Martine et de ses aventures bêtes.
Tuesday, 5 April 2016
100% Made In Britain
These figures of men are in the shop window of one of the local independent (and expensive) businesses that are still standing. It sells menswear. Expensive menswear. British menswear, as many of the figures proudly display: "100% Made In Britain". They all look strong and to be honest some look a bit gay. Maybe it's the foppish scarf some of them wear, maybe the beards, maybe it's because there are no women whatsoever among them, but anyway. Some look quite sinister too. This one at the back for instance, holding the 100% sign for instance: he has a scar on his face, from his cheekbone down, which I don't know if you can see. He looks like a goon from a Bond movie, or an old pulp magazine. Kind of cool, actually. But what struck me was his jumper. Dark green, with a hunter/military cut it looks surprisingly similar to the out of price olive green jumper I found at Heathrow back in 2013. Been obsessing about it ever since. I checked on the shop's website if they had the equivalent man sized, but no. They don't have the elegant military jumper that I would love to wear in autumn. Because it would really fit that season. And I know: I am longing for autumn already and April has barely started. But anyway, the shop only has suits, shoes and shirts. No comfy jumper with leather patches on the shoulder. Maybe it is all for the best. 100% Made in Britain usually means out of price for people living here.
Une gargouille qui a du chien
Bon, je sais, je commets un calembour atroce d'entrée de jeu. Ceci est une photo d'une des nombreuses gargouilles de la maison familiale. Pas ma préférée, mais son visage canin a de l'allure et lui donne un air particulièrement grotesque et démoniaque. Si vous avez peur des chiens, vous aurez encore plus peur maintenant en la regardant. Si vous aimez les chiens, vous pouvez comprendre un peu l'état d'esprit de ceux qui les craignent. En plus elle a des ailes de chauve-souris (comme bien des gargouilles), ce qui la rend encore plus effrayante. Imaginez cette bête-là vous poursuivre... en volant! Bon peut-être que les ailes sont trop petites pour supporter son poids, mais sait-on jamais. Enfin bref, c'est une bien laide, donc une bien belle, gargouille.
Monday, 4 April 2016
Not the useful kind...
Recently, I was mentioning to my mother-in-law that I stopped using the title doctor in my correspondence with estate agents, because they believe I am a medical doctor and thus think I make a lot of money and that always disappoint them when they discover that I am a doctor in literature. They feel cheated and I fear it could cause me prejudice, as they say. My mother-in-law told me a joke she heard from a friend: "I'm a doctor, just not the useful kind." This is cruel, self-deprecating, yet very true. It kind of sucks, because I want my studies to be recognized, even if I no longer work in academia or even in my field of expertise. So yes, I'm a doctor, just not the useful kind. And that is a new great unknown line.
Étymologie du mot "guillemet"
Tiens, j'ai appris quelque chose aujourd'hui, par pur hasard: le mot guillemet vient de Guillaume, selon le Larousse. Je ne le savais pas du tout.Nommé d'après Guillaume Le Bé, imprimeur et inventeur présumé desdits guillemets. À noter que les guillemets français je n'arrive pas à les faire sur ce blogue. Je crois que si je modifiais légèrement mon clavier ce serait possible, mais je suis trop vegge pour le faire. Après tout, on n'est pas à l'Académie ici. Cela dit, c'est quand même amusant que mon nom est à l'origine du terme. Et guillemet est donc notre mot du jour.
Sunday, 3 April 2016
Mozart's #hashtags
I found this meme a while ago on Facebook and was wondering of the right moment to use it. And now is the right moment. it is funny and it is of course absolutely true. Mozart used hashtags and to great effect way before hashtags were cool. He was ahead of his time. Now, he is as modern and relevant as he was then. I decided to share it tonight as my wife, who is in the local orchestra, gave a concert yesterday where she played, among other things, the overture of Le Nozze di Figaro. So it is time to share some hashtags in music. See if you can identify them in the overture.
Les corneilles dans le parc
J'ai pris cette photo hier, lors de ce qui est peut-être notre première promenade printanière dans le parc près de chez nous. Les corneilles sont de retour. Enfin, je dis elles sont de retour, mais je ne crois pas qu'elles soient parties à quelque moment de l'année que ce soit. Je les remarque plus facilement en avril, c'est tout. L'année dernière, j'avais pris cette photo au même moment de l'année. Il y avait tout de même une différence majeure: hier était une journée chaude alors que l'année dernière on gelait. La seule constance, ce sont les corneilles sur le gazon. J'aime bien les revoir. On dirait qu'elles prennent possession du parc chaque mois d'avril.
The books for April
At the beginning of the month, Waterstones sent me a mailer with their April books of the month. I never go for their recommendation, as I have my own ideas about what books should be read when and very rarely buy and read books on the bestsellers' list, which basically is what the books of the month of Waterstones or any other bookstore chain are. But as I am tidying the bookshelves for an upcoming yet undetermined move, it struck me that in spite of the many books I have, I am not certain what to read this April. I read seasonally (more about it on this post) and April is a schizophrenic month, changing temperature within a few hours and thus my mood. I will most likely go for some crime fiction because I love the genre, but I do not want to limit myself to it. I try as much as possible during the year to read some "high" literature, old classics or what have you. Something that is not genre literature. Maybe April will be a good month for it. What is certain is that I have plenty of books to go through so do not need to buy more... Although I am tempted. And you, what are your books of the month?
Un bon temps pour le cidre?
C'est ce que je me demande. C'est le printemps, qui n'est pas la saison des pommes, donc pas la saison du cidre. Enfin c'est mon raisonnement. Je consomme très peu hors saison, que ce soit du cidre ou d'autre chose et pour moi la pomme est à son meilleur en automne. Cela dit, le cidre est une boisson rafraîchissante, presque un jus alcoolisé. Boire un bon cidre, c'est vraiment boire une pomme fermentée et c'est rafraîchissant. L'année dernière, on en avait bu chez mes beaux-parents en Bretagne, à l'apéro. Et le cidre a fait un excellent apéritif. Comme il fait (parfois) plus doux, ce serait peut-être le bon temps pour en boire. La difficulté est de trouver un bon cidre. Dans le Devon, où j'ai pris cette photo (au Totnes Museum), on y brasse parmi les meilleurs cidres anglais. Ici, il y a pleins de cidres cheaps et dégueulasses, produits industrialisés inventés pour se saouler. Il y avait une épicerie fine qui vendait des cidres artisanaux, dont des cidres du Devon, mais elle n'existe plus depuis deux ans déjà. Alors c'est peut-être le temps de boire du cidre, mais ce n'est sans doute pas le bon endroit.
Saturday, 2 April 2016
This cat is not a music lover
Here is a new post about Domino, soon after the last one, because we learned something new about him recently. No, I will not turn Vraie Fiction into a feline blog, I mean more than it already is. But anyway, my wife, who is on holiday, was practicing her flute today, with music coming off her laptop to accompany her, when Domino reacted in his usual way when he is unhappy: fast and capriciously. He jumped on the sheets of music, watching her flute as if it was a snake ready to bite. My wife took this picture of the felonious feline. I am not sure if it is fear or shock that are in his eyes. And we are not sure if it was because he disliked the music coming from the laptop or the flute itself. One thing is certain however: this cat is not a music lover.
Quais du Polar
Petite annonce pour les amateurs de romans policiers vivant dans l'Hexagone: j'ai appris sur Facebook via la page de Deon Meyer qu'il existe un festival du roman policier à Lyon, qui s'appelle Quais du Polar. Du premier au trois avril inclusivement. Pour les chanceux qui peuvent y aller, Deon Meyer y est, alors vous êtes doublement chanceux. Croyez-le ou non, je n'ai jamais mis les pieds dans un festival de littérature policière. Mais j'adorerais voir celui-là. Ah oui, et le poster est joli, avec Marianne en femme fatale, blonde hitchcockienne sous la pluie, sur fond rouge sang... Ca rentre au poste, comme on dit au Saguenay.