When I went to Paris for Work, a month and a half ago or so, I saw at St Pancras International these pianos, available to the public of travellers to play on. I love train stations and trains on any day, even if it is to travel to a city for work, knowing that the journey will be long but the stay short, therefore the whole venture exhausting. In a nices comfortable station, waiting to take the train is often the most pleasant part of the journey. Which is not quite the case of St. Pancras: I could barely find a place to sit until I got through customs. But it has nice eating places and a decent bookshop. And now, and more especially, these pianos, that just improved the whole experience. The station becomes an improvised concert hall. This man at your left played, not perfectly but this was part of the charm, the Rondo Alla Turca of Mozart. It was a lovely moment. If ever reads this, I want to thank him. And as to give you a token of the experience, I have uploaded here Alla Turca. It was also about time to have some Mozart on this blog.
Blogue d'un québécois expatrié en Angleterre. Comme toute forme d'autobiographie est constituée d'une large part de fiction, j'ai décidé de nommer le blogue Vraie Fiction.
Monday, 30 June 2014
Le cidre et le rhum
Ceci est un petit billet de beuveries estivales. J'ai déjà blogué en anglais sur le cidre au rhum de Tutts Clump, Rum Cask. En fait, ce billet est une réécriture de ce que j'avais écrit il y a un an. Enfin bref, Rum Cask est un cidre brassé dans des barils de rhum et le goût en est donc un de cidre matiné de boisson forte. Pour moi, le cidre est une boisson nordique et je l'associe tant à l'été qu'à l'automne. L'été parce que le cidre est rafraîchissant, l'automne parce que c'est là que les pommes sont cueillies et consommées. Ce cidre-là est en plus fait de pommettes, que je cueillais à la toute fin de l'été et que j'associe aussi à l'automne... Mais Rum Cask ayant le goût du rhum, c'est vraiment un cidre d'été. Cette année, malheureusement, le marchand de vins qui le vendait dans ma ville a fait faillite et je ne le retrouve nulle part.
Sunday, 29 June 2014
Arvida seen from Italy
I blogged two years ago about a terrestrial globe in my Italian friend's family home in Bergamo. Well, she was kind enough to take pictures of the globe at my request. You can see one of it on your left. You can see Quebec of course, but if you look carefully you will notice what struck me about it. You will find it in the area of my region of Saguenay: the town (now borough) of Arvida is named on it as its center. Not Chicoutimi, the main city at the time (and still now, even though it has been renamed). This image is one of my most vivid memories of my friend's place. It can be explained for two reasons: 1)the globe is very old, according to my friend. 2)Arvida was at a time an important industrial town, because of its aluminum factory. It must have been considered a place worthy of mention on a globe, from an Italian's perspective. And Arvida does sound Italian. My mother comes from Arvida, so I have a special fondness for the place. And I find it funny that my friend and her family saw the name of the town over and over again when she was looking at the globe, probably never noticing it, but still there.
Les nouvelles chouclaques
Je me suis acheté hier de nouvelles chouclaques, littéralement. Je veux donc dire que je me suis acheté des souliers Clarks, à peu près semblables à ceux que je me suis achetés il y a un peu moins d'un an. Pour être plus précis, le 4 août 2013, j'avais même blogué à ce sujet. Je ne vais pas montrer de photo cette fois-ci, ça serait répétitif. Mais je me demande pourquoi ça me prend aussi peu de temps pour achever des chaussures. Celles achetées l'année dernière sont usées à la semelle! Enfin, comme les vacances arrivent, je veux pouvoir casser mes nouvelles afin d'être confortable quand je marcherai des heures et des heures dedans.
The return of the Bristol crocodile
The title of this post sounds very much like the title of a B movie. It may become one some day. Anyway, I blogged before about this urban legend when it first appeared in February this year. There had been sightings of a crocodile in Bristol. Well, England is full of legendary beasts and not so long ago, and even now, people believed that the countryside was full of unknown beasts. Anyway, the Bristol crock has been sighted again, and this time someone took a few snapshots... that don't show much. I am still very skeptical about it, as I was then. Four months down the line, the crocodile managed to remain off the radar and out of sight? I find it difficult to believe, especially in this day and age, when you can take pictures and videos so easily. I mean a video showing more than what looks like a log. Nevertheless, I find it a fascinating urban legend and new chapter of English cryptozoology. But until there is more evidence, I will remain skeptical. It can always become the inspiration for a good fictitious story.
Les lacustres et les riverains
Ainsi que promis dans ce billet, je parle dans celui-ci de lacustres et de riverains. Afin d'illustrer mon propos, j'ai téléchargé une photo de la Tamise. Je ne crois pas que je l'aie jamais montrée sur Vraie Fiction celle-là, même si elle date un peu (de l'été 2013). Alors donc, les lacustres et les riverains... Ca n'a l'air de rien, mais de vivre près d'une rivière ou d'un lac c'est une grande différence (ou sur une île, mais ça c'est une autre histoire). Je vis présentement dans une petite ville qui longe la Tamise. J'ai grandi à Chicoutimi, une ville qui longe la rivière Saguenay. On me demande parfois de par mon accent si je viens du Lac, mais en fait je viens bien entendu de la rivière, cette rivière si large qu'elle pourrait être un fleuve. Une rivière, c'est en mouvement, tranquille ou pas. C'est une ligne qui va d'un point à un autre sur la carte, qui sépare une rive d'une autre. La rivière nous force à se déplacer et je crois incite au voyage, sinon à l'errance. Je me demande parfois si ce n'est pas la rivière qui m'a influencé à m'expatrier. On suit une rivière comme on suit une route et comme une route elle finit toujours pas mener ailleurs, dans le vaste monde.
Alors qu'un lac, bien c'est plus stagnant, un lac. C'est en général plus tranquille aussi. C'est un point fixe, il ne sépare pas la terre comme le fait une rivière. On marche autour du lac, on le contourne, on peut partir d'un lac, on peut aller à un lac, mais il y a toujours ce point fixe dans l'espace. Un riverain peut avoir vécu à n'importe quel endroit longeant la rivière, la Tamise traverse bien des villes et des villages anglais, Chicoutimi n'est au fond qu'une ville parmi d'autres le long du Saguenay. Mais un lac, c'est autre chose: on dit de quelqu'un qu'il vient DU Lac, qu'il est Jeannois. Les lacs poussent les lacustres à la sédentarité. Ce n'est pas nécessairement une mauvaise chose: être constamment en mouvement épuise et puis il y a des limites aux charmes de la vie bohémienne.
Bien sûr, tout ce que j'ai dit plus haut est tiré par les cheveux. Je me serais retrouvé en Angleterre même si j'étais du Lac, et non pas du Saguenay. Mais on peut se permettre de s'amuser un peu sur un blogue qui s'appelle après tout Vraie Fiction.
Alors qu'un lac, bien c'est plus stagnant, un lac. C'est en général plus tranquille aussi. C'est un point fixe, il ne sépare pas la terre comme le fait une rivière. On marche autour du lac, on le contourne, on peut partir d'un lac, on peut aller à un lac, mais il y a toujours ce point fixe dans l'espace. Un riverain peut avoir vécu à n'importe quel endroit longeant la rivière, la Tamise traverse bien des villes et des villages anglais, Chicoutimi n'est au fond qu'une ville parmi d'autres le long du Saguenay. Mais un lac, c'est autre chose: on dit de quelqu'un qu'il vient DU Lac, qu'il est Jeannois. Les lacs poussent les lacustres à la sédentarité. Ce n'est pas nécessairement une mauvaise chose: être constamment en mouvement épuise et puis il y a des limites aux charmes de la vie bohémienne.
Bien sûr, tout ce que j'ai dit plus haut est tiré par les cheveux. Je me serais retrouvé en Angleterre même si j'étais du Lac, et non pas du Saguenay. Mais on peut se permettre de s'amuser un peu sur un blogue qui s'appelle après tout Vraie Fiction.
Saturday, 28 June 2014
The single gunshot that set the world ablaze
I thought about blogging the post at the exact time it happened, but I am not even sure we know of the exact time. Anyway, today is/was a very special anniversary, as a friend of Facebook reminded me by posting this article on his Wall: the 100th anniversary of the assassination of Archduke Franz Ferdinand. The gunshot that literally started World War 1, that set the whole world on fire. Of course there were a lot of tensions and factors that truly lead to the war, but this was nevertheless the spark that started it all. And I find it very ironic.
Manger grec
Petite plogue gastronomique pour ce soir... Ce que vous voyez ici est un (une?) spanakopita, un classique de la gastronomie grecque, une tarte dont l'intérieur est un mélange de fromage feta et d'épinards. Lorsque l'été est en pleine force et qu'il fait donc chaud, c'est le repas idéal. Et puis c'est niaiseux à faire. Je vous recommande d'essayer ça un de ces quatre.
Sean Bean as Benny Griessel?
I have recently finished Thirteen Hours by Deon Meyer, maybe the most famous South African crime writer and one of my favorite crime writers. And I learned on the author's website that Sean Bean, famous for, well, many roles in many blockbuster movies and TV series which are so numerous I will not name, is in talk/rumored to play Benny Griessel, the recovering alcoholic cop who is the main character of the book, in a movie adaptation. I even read an old article from 2012 that he should actually star in the whole "Devil's Peak trilogy". Now I am a big fan of Sean Bean, because of those many movies and TV series which I will not list, so I would be over the moon if the project gets through. He would be perfect to play Benny Griessel. He has the physique and he has played before broken men and very convincingly. It would be even better if he can get the South African accent. The adaptations seem to be stuck in development hell, but if they ever get out of there... Well, I'll be very happy.
Quelques moments passés au Triangle des Bermudes
J'avais en tout cas l'impression d'y être, virtuellement parlant. Ma connexion Internet fonctionnait, mais certains sites, dont Facebook, ma boîte à courriels, La Presse et d'autres, ne fonctionnaient pas. Blogspot fonctionnait cependant. C'était le cas pour tous mes navigateurs et également tous mes appareils électroniques: mon ordinateur, mon iPod et également mon cellulaire. Alors je savais que ce n'était pas mon ordinateur qui me faisait des misères. Ensuite lorsque j'ai voulu comprendre pourquoi en cherchant dans google (qui fonctionnait)... je ne pouvais pas trouver accéder aux pages donnant des explications. Cela dit, maintenant tout est en ordre. Alors quelqu'un peut me dire maintenant comment éviter ça? S'il y a une solution bien entendue.
Friday, 27 June 2014
Anarchy in the UK
You have probably seen it before, I have seen it a dozen times, especially but not exclusively on Facebook, but it always has the same effect on me: I still find it hilarious. Sadly, anarchy is now very common in the United Kingdom, ad tea is drunk less and less, in favour of coffee. But the Brits were never foreign to lawlessness and downright barbarism when it came tea: they drink it with milk. Which I find extremely offensive. So whether tea is popular anymore or not, anarchy has always been rampant in this country.
Sinistres orchidées
Parlons d'orchidées, juste pour le fun. Enfin, juste comme excuse pour télécharger une photo d'orchidées. Je ne dirai rien de bien original ici, j'ai déjà blogué sur le sujet en anglais au moins une fois. Mais je me demande parfois si les orchidées ne sont pas les fleurs du mal. Mon père serait choqué: il les colectionne. Elles ont des formes qui rappellent tant le corps des araignées que la tête des serpents. D'ailleurs elles vivent dans des environnements chauds et humides, comme les araignées et les serpents vénéneux. Alors elles sont très belles, mais elles ont la beauté du diable. Le nom fleurs du mal leur irait bien.
Thursday, 26 June 2014
The perfume of cigars
I went to a pub last weekend, had a beer in the beer garden. I don't always go to beer gardens, because it is usually a place where smoking is allowed, but I went anyway because it was a big beer garden so I could avoid the smoke. Nasty, filthy, stinky cigarettes smoke. So I was enjoying a beer in the shade when I smell something else. There was a big burly British man smoking a huge cigar, one of those the size of a club that looked like the stuff you see stuck between Churchill's jaws on old pictures. And it smelled absolutely lovely. I don't know why, and it is a confession I have to make: although I hate cigarets, although I find smoking the nastiest and stupidest habit, cigars just smell so darn nice. Maybe it is because my dad used to smoke them, and does still sometimes. I am used to its perfume since childhood. In any case, I can't help it: it just smells nice.
Les lampadaires et les nuages
Je revenais du travail un peu plus tard ce soir, parce que c'était une de ces journées spéciales bien chargées qui me forcent à rester tard. C'est plutôt rare que ça arrive, heureusement parce que je les trouve épuisantes. Détail saisissant lorsque le train s'arrêta à une des gares sur le chemin: les lampadaires étaient allumés. Pourtant, nous sommes dans une période de l'année où le soir tombe très tard. Il fait jour jusqu'à dix heures environ. Et puis rendu dans ma ville d'adoption, quelques minutes plus tard, les lampadaires étaient éteints. J'ai compris pourquoi: il y avait des nuages gris et lourds de pluie, plus sombres dans l'autre ville. Ce qui a dû exciter des lampadaires plus sensibles.Ca n'a l'air de rien, mais j'ai vraiment trouvé ce détail anecdotique fascinant. Comme si on était, l'espace d'un instant, des mois plus tard.
Wednesday, 25 June 2014
The skeleton of a Smilodon
I am writing another post about a feline, but this one is sadly extinct. This (very bad) picture was taken at the Natural History Museum. It is of course the skeleton of a smilodon, the most famous saber-toothed cat. One of the museum's big attractions, it seems. The look is quite striking and even with only a skeleton the Smilodon is terrifying. Actually, he may look even scarier with only his skeleton on. You see his carnivorous teeth better and you could think he could jump, break through the glass and tear you apart with his fangs. I love all sorts of cats, big and small, and I love the predatory part of their nature (as I mentioned here). And you cannot have a more perfect predator than a Smilodon. Sadly, in the long road through life on Earth that is evolution, this big fella got lost. Which reminds me that however impressive a feline is, in the end he remains vulnerable, and might end up like this, a skeleton in a museum. So not only do I find the remains of this Smilodon impressive, I also find them tragic.
Tuesday, 24 June 2014
Quand vous mourrez de nos amours
Je ne voulais pas terminer la St-Jean avec un billet en anglais (je sais, je sais, réflexe de nationaleux, mais j'écris déjà beaucoup en anglais sur des billets plus lus et plus commentés). Alors pour terminer notre Fête Nationale, j'ai décidé d'y aller avec une chanson de Gilles Vigneault, ici interprétée par Rufus Wainwright, accompagné de sa mère et sa tante (les soeurs McGarrigle), juste parce que je veux éviter toute accusation d'anglophobie. Et puis vivant dans la perfide Albion, il faut éviter les susceptibilités anglaises... Il est un peu incontournable un jour de Fête Nationale et je voulais télécharger un air que je n'avais pas encore mis sur Vraie Fiction. Après Gens du Pays, Les gens de mon pays, Si les bateaux, tant d'autres, Je me suis dit que Quand vous mourrez de nos amours ferait l'affaire pour conclure le 24. C'est doux et mélancolique, et lorsque la fête se termine on se sent toujours un peu comme ça.
Return to Miss Montreal
I have blogged before about Miss Montreal, merely saying that I had purchased it, so happy to find a crime novel set in Montreal, by a Montreal born writer. Well, I am blogging about it again tonight, because 1)I finally read it (within a week actually) and 2)the story is set around/during the Fête Nationale, i.e. today.I will not write here a complete review, merely gave me some impressions. It was most definitely a pleasant read. Heck, I read it in a week, it was a good read. Nasty, violent, and set in my city, which is vividly depicted. To the homesick Quebecker, this novel is a blessing.
It has flaws, however: sometimes Montreal is too much like the one you see on postcards (the smoked meat joint is visited, the bagels joint is visited, the locals are sometimes a bit too typical), so it sometimes gives the city a certain exoticism that I don't recognize. That said, this may be due to the nature of the relationship between Shrier's characters and Montreal: they are visitors, not locals, and thus see the city as something foreign and exotic, at least in part. And I fall in the same trap myself when I talk of my city, to friends here or on this very blog. More importantly, there are a few downright implausible elements in Miss Montreal: I can buy that a far right, anti-Muslims party is founded by a member of the élite turned fascist, but not that it has its offices on the Plateau Mont-Royal, where a large population of North African immigration lives. I mean, back in the 2003 elections, Mario Dumont had its campaign posters vandalized with swastikas on his forehead and Hitler's mustache. And now the Plateau has elected and re-elected an MP of Iranian origins to represent them at the National Assembly. So a far-right party in Montreal? Maybe, but certainly not on the Plateau. I find it even far less plausible that the same party leader, would give a speech at the end of the Saint-Jean's concert, at the invitation of an artist who shared his views. It just simply wouldn't happen. You'd need a far-right artist, which is an unknown species in Québec, at least in the mainstream. And even if there had been one, the thing would have been considered far too controversial, even poisonous. There is also something else, but if I was mentioning it it would spoil the novel for you. Let's say that like in many superhero comic books, when an important event that could dramatically change the life of the city and maybe the whole nation happens, everything goes back to normal a few days after, just in time for Canada Day.
Okay, I may sound too harsh now. I actually loved Miss Montreal, in spite and sometimes because of its flaws. It has great characters, a handful of villains and some nasty piece of urban violence. And it has Montreal, a character of its own. Sometimes looking a bit too much like a postcard, but still, there is authenticity even in postcards. For a summer read, especially around this time, I would heartily recommend it.
It has flaws, however: sometimes Montreal is too much like the one you see on postcards (the smoked meat joint is visited, the bagels joint is visited, the locals are sometimes a bit too typical), so it sometimes gives the city a certain exoticism that I don't recognize. That said, this may be due to the nature of the relationship between Shrier's characters and Montreal: they are visitors, not locals, and thus see the city as something foreign and exotic, at least in part. And I fall in the same trap myself when I talk of my city, to friends here or on this very blog. More importantly, there are a few downright implausible elements in Miss Montreal: I can buy that a far right, anti-Muslims party is founded by a member of the élite turned fascist, but not that it has its offices on the Plateau Mont-Royal, where a large population of North African immigration lives. I mean, back in the 2003 elections, Mario Dumont had its campaign posters vandalized with swastikas on his forehead and Hitler's mustache. And now the Plateau has elected and re-elected an MP of Iranian origins to represent them at the National Assembly. So a far-right party in Montreal? Maybe, but certainly not on the Plateau. I find it even far less plausible that the same party leader, would give a speech at the end of the Saint-Jean's concert, at the invitation of an artist who shared his views. It just simply wouldn't happen. You'd need a far-right artist, which is an unknown species in Québec, at least in the mainstream. And even if there had been one, the thing would have been considered far too controversial, even poisonous. There is also something else, but if I was mentioning it it would spoil the novel for you. Let's say that like in many superhero comic books, when an important event that could dramatically change the life of the city and maybe the whole nation happens, everything goes back to normal a few days after, just in time for Canada Day.
Okay, I may sound too harsh now. I actually loved Miss Montreal, in spite and sometimes because of its flaws. It has great characters, a handful of villains and some nasty piece of urban violence. And it has Montreal, a character of its own. Sometimes looking a bit too much like a postcard, but still, there is authenticity even in postcards. For a summer read, especially around this time, I would heartily recommend it.
L'exil et la Fête Nationale
Bonne Fête Nationale! Salut au Québec, ma terre natale, et à tous les Québécois, ceux qui y sont et les expatriés comme moi. Je m'apprête à célébrer la Saint-Jean loin du Québec pour la huitième fois d'affilée. Loin de son pays, you bet, même que je suis en exil dans la perfide Albion, ce n'est pas loin rien qu'un peu. Surtout un 24 juin. Je compte malgré tout célébrer. Les fêtes nationales, elles prennent tout leur sens lorsque célébrées par des expatriés. Alors afin de souligner le 24 et tout ce qu'il représente, je télécharge un autre classique de la chanson québécoise et un classique également de la Fête Nationale, C'est le début d'un temps nouveau de Renée Claude. Venant d'une époque où on pouvait être nationaliste québécois sans passer pour quétaine (ou pire, pour raciste) et où ledit nationalisme était aussi pimenté d'une bonne dose de flower power hippie. Il était également (momentanément?) débarrassé des carcans du catholicisme, avec lequel par ailleurs on le confondait souvent (en Angleterre, on confond nationalisme et monarchisme, ce qui est peut-être pire). Enfin bref, c'était le début d'un temps nouveau, lequel malheureusement est bien passé. Mais je ferai jouer bien des chansons québécoises ce soir dans la perdie Albion. À commencer par celle-ci.
Monday, 23 June 2014
The Italian Connection
Oh how I wish I could be in Manchester sometimes! It would be a nice time for a pilgrimage there. Anyway, the Anthony Burgess Foundation and the Societa Dante Alighieri are exploring these days the connection between my favourite writer (Burgess, not Dante) and Italy. They will, among other things, talk about his friendship with Sophia Loren, who inspired the character of Beatrice Joanna in The Wanting Seed and also one hagiographic article in Homage to Qwert Yuiop. Burgess also lived in Italy for an extensive part of his adult life and of course married an Italian, Liana, his second wife. And also, incidentally, someone I met personally. So Anthony Burgess had a very special relationship with Italy and Italian culture.
A relationship which in my own life, especially my youth (well, in my twenties), I semi-voluntarily tried to emulate. I made many Italian friends and acquaintances at university and later and tried to learn the language. I am still struggling with the latter, but thankfully I still have Italian friends, with whom I created strong bonds. I cannot visit Italy any time soon and beside I want to know the language more, enough to get by. Until then, a pilgrimage in Manchester at the ABF would calm my longing for Italy.
A relationship which in my own life, especially my youth (well, in my twenties), I semi-voluntarily tried to emulate. I made many Italian friends and acquaintances at university and later and tried to learn the language. I am still struggling with the latter, but thankfully I still have Italian friends, with whom I created strong bonds. I cannot visit Italy any time soon and beside I want to know the language more, enough to get by. Until then, a pilgrimage in Manchester at the ABF would calm my longing for Italy.
Encore Beau Dommage
Je sais que c'est mon deuxième billet en deux jours où je télécharge du Beau Dommage. Cela dit, j'ai deux bonnes raisons pour ce faire: 1)c'est le 24 juin demain, alors je veux que Vraie Fiction prenne les couleurs du Québec pour la Fête Nationale, y compris les couleurs musicales et 2)c'est lundi soir, comme dans Ginette, la chanson que vous pourrez écouter ce soir. Écrite sur un coin de table par Michel Rivard pour faire du remplissage dans leur premier disque, chanson parodique se moquant es chansons d'amour des années 50, c'est devenu le succès monstre que l'on sait. Je la trouve quant à moi intelligente et à certains égards profonde, une profondeur freudienne: le fétichisme des pieds est peut-être le thème central de la chanson. On nous rappelle le cours classique, les premiers amours où le désir se mêle à l'innocence et on nous apprend que Sorel, c'était (et c'est toujours) glauque, un endroit de perdition digne de Sodome et Gomorrhe. Ah oui, et Ginette est maintenant un prénom presque maudit. Enfin bref,on peut difficilement ne pas aimer.
Sunday, 22 June 2014
Early Countdown to Halloween (?)
It vaguely crossed my mind yesterday, and October Farm reminded me of it in her most recent post, but once the summer solstice is passed, slowly, very slowly, the days will be getting shorter, until autumn starts showing up. Which means, in other words, that we can start the countdown to Halloween. In the middle of a summer that is looking to be quite hot, this may seem incongruous. But is is not. In folklore, witches's Sabbath were celebrated in different times of the year, including tomorrow. As a child, I used to start reading horror stories during summertime, mixed with more summery reads. Our make belief games during summer, don't ask me why, were often centered about haunted houses and castles. And of course, Halloween was always in my mind. Anyway, talking about haunted houses, there is one house in this town that keeps reminding me of Halloween: the one with the Jack O'Lanterns above the ground floor windows. I first blogged about it last August. Last Halloween I could see no sign of celebration there, but they don't need to, I guess. I am strongly suspecting that this is actually haunted. It looks quite spooky anyway, and I thought I would upload the last picture I took of it, to mark this early countdown to Halloween.
Harmonie du soir à Châteauguay
Parce que c'est la Fête Nationale bientôt et que c'est dimanche, j'ai décidé de télécharger cette chanson de Beau Dommage. Peut-être la chanson la plus stupide du répertoire québécois, néanmoins c'est un classique. Et qu'est-ce que vous connaissez d'autre sur Châteauguay? Je sais, rien. Et la pêche aux crapets soleil, non plus. Pas plus que vous sauriez ce que c'est qu'un ouaouaron. Alors c'est une chanson bête, mais elle mérite d'être écoutée quand même, na.
The solo of the helicopter
I witnessed another sign of summertime today: the flight and sound of many airplanes and one helicopter. They fly all year round of course, but they seem more... audible and visible during the summer season. I am not sure why, maybe it is because the windows are open all the time. I hear them more anyway. But the helicopter is the one I identify most with summertime. They look like metallic mosquitoes in the sky, big or small, and their steady, monotonous buzz always make me think of the summer afternoon by the swimming pool of my childhood. Chicoutimi was near a military airbase, there were plenty of them flying around. Helicopters are for me the one of the symbols of modernity, the machines used by badguys in James Bond and other action movies. I think about it every time I hear one.
Les étés saguenéens
Je ne sais pas/ne suis pas certain si j'ai déjà téléchargé cette photo par le passé. C'est fort possible. Elle date de quelques années, juin 2007 pour être précis, une photo envoyée par mon père du jardon familial à Chicoutimi en été. J'ai décidé de la publier (la republier?) parce qu'elle montre qu'on peut avoir des étés à Chicoutimi, même au nord habité du Québec. La chaleur peut même y être insoutenable. Mais idéalement, les étés saguenéens sont comme dans cette photo: fleurissants, pleins de verdure et vraiment agréables. Je songeais à ça aujourd'hui, parce que l'été est en pleine forme ici et ce n'est pas ma saison préférée. Pour vraiment apprécier l'été, il faut être au bon endroit et le Saguenay est l'endroit idéal pour profiter de la saison. Je sonne comme un guide touristique, pourtant mes étés saguenéens n'ont jamais été des étés de touriste. Enfin bref, je m'ennuie de ma région.
Et soit dit en passant, la question existentielle 231 a besoin de réponses, car je compte écrire un billet à ce sujet. Qui sera ausi un peu à propos de ma région.
Et soit dit en passant, la question existentielle 231 a besoin de réponses, car je compte écrire un billet à ce sujet. Qui sera ausi un peu à propos de ma région.
Saturday, 21 June 2014
Midsummer
I have learned rencently, on one of the internet forums I sometimes go to that we are or we are near Midsummer, which is more or less the equivalent of the Summer's solstice. Which means today. Or tonight. The longest day of the year. In Sweden, Midsummer's Day is celebrated on the 24th of June, but from what I understand around Scandinavia it is more or less from June 21st until the the 24th. It is celebrated with old rituals which roots are deep in Paganism. To commemorate Midsummer and in a way to kick start the season I thought I would upload a picture of the mystery play I saw in Visby, during the medieval festival there. A medieval mystery play, the longest day of the year, summer in full bloom, it is a fitting image.
Question existentielle (231)
Je compte écrire un billet sur cette question existentielle, mais je tiens d'abord à la poser pour voir ce que cette question volontairement obscure vous inspire:
-Vous considérez-vous plutôt riverain ou plutôt lacustre?
-Vous considérez-vous plutôt riverain ou plutôt lacustre?
Catherine's Café in Wallingford
It is the weekend, a lovely sunny Saturday, maybe not quite the cold day you would need to fully appreciate afternoon tea and cakes, then again unless it's a heatwave you can't go wrong with tea and cakes on a lovely Saturday. As it is a weekend tradition on this blog, I am plugging today a place to enjoy food and drink. This time, it is Catherine's Café in Wallingford, the quintessential English town. It is called a café, but it is just as much a tea room. It serves honest, home make cakes and it is warm and friendly. One of the cakes was a bit dry, but then we went there near closing time, and anyway it was a lovely experience. There is something about small cafés in the corner of a street. If you know about feng shui, tell me what your hypothesis is. In any case, this is a pretty little independent café in a world that has too little of them.
Le solstice (et la Gaïa des Mosaïcultures)
C'est le 21 juin, le jour du solstice d'été. Le début officiel de l'été donc. C'est du moins le cas d'un point de
vue astronomique. Je considère le tout début de juin comme le
vrai début de la saison, sinon la fin mai. Cela dit, il faut bien souligner la journée la
plus longue de l'année, surtout qu'il fait aujourd'hui un soleil splendide (lire: on va le voir que c'est le solstice). J'ai souligné le printemps en avril avec une photo de la Gaïa des Mosaïcultures, je pensais qu'elle serait parfaite pour le solstice. Je la montre donc sous un nouvel angle, avec un faon qui mange dans sa main. Ca fait très estival. Tiens j'irais bien me promener aux Mosaïcultures aujourd'hui, si je pouvais. Et vous, comptez-vous célébrer le solstice?
Friday, 20 June 2014
Football in a nutshell
The World Cup is going on right now, as every single person on the planet knows, whether they love football or not. I happen to dislike it, I find the sport boring, slow and I find that here in England it brings the worst of people. So I am glad to know that England is eliminated now, even though they have one game left. I said on Facebook and at work something that sums up football for me: "Football is also called soccer, because it sucks." I think it deserves to be a great unknown line. My brother PJ had a few great ones as well about football, I might put them one day here, however I want to blog about football/soccer only a little. I don't want to spend more time on it than necessary.
That said, I was happily surprised when I discovered that not everyone is a football fan in this country. My manager and the other colleague in my small team at work both dislike football and avoid it like the plague it is. It is always good to know. I have also seen at least one pub advertising itself as a "football free zone" in my town. So I am not alone. it is always good to know.
That said, I was happily surprised when I discovered that not everyone is a football fan in this country. My manager and the other colleague in my small team at work both dislike football and avoid it like the plague it is. It is always good to know. I have also seen at least one pub advertising itself as a "football free zone" in my town. So I am not alone. it is always good to know.
Souvenirs de fins d'années scolaires
Nous sommes le 20 juin, bientôt le solstice d'été et je me suis mis à penser aujourd'hui à la fin de l'année scolaire au Québec, parce que les vacances commencent dans ce temps-là. Elles commençaient dans ce temps-là lorsque j'étais étudiant, en tout cas. Aux alentours du 20-21 juin. J'ai déjà écrit sur mes souvenirs de fins de vacances et aussi un peu sur la rentrée scolaire, ce soir je blogue sur les fins d'années scolaires de mon enfance/adolescence.
Première constatation: je ne me rappelle pas une seule fois où la fin de l'année scolaire, du primaire au secondaire, a été nuageuse, pluvieuse ou froide, même fraîche. Dans mon souvenir, et je sais que ça ne peut quasiment pas être exact, il faisait toujours beau et chaud. Long, long, longue journée, mais toujours une belle journée ensoleillée. Le matin du début des vacances pouvait être froid, voire glacial (je me rappelle d'ailleurs certains premiers jours de vacances qui étaient vraiment froids), mais dans mon souvenir les derniers jours d'école, surtout le dernier jour, étaient beaux et chauds. Cela dit, c'était long, la fin de l'année scolaire. Au secondaire, c'était le temps des examens. Au primaire, c'était pire, les examens terminés on recevait nos bulletins la dernière journée, mais entre temps on avait activités parascolaires après activités parascolaires. Pas toujours le fun, les activités parascolaires, quand je voulais être dehors et jouer, ou lire, ou me baigner, ou simplement être dehors et ne rien faire. Ce qu'il y avait de bien, c'était l'anticipation. Comme l'anticipation des fêtes, l'anticipation des vacances était souvent plus plaisant que les vacances elles-mêmes. Bon, d'accord, quand même pas, sauf que c'était néanmoins un agréable sentiment d'impatience.
Première constatation: je ne me rappelle pas une seule fois où la fin de l'année scolaire, du primaire au secondaire, a été nuageuse, pluvieuse ou froide, même fraîche. Dans mon souvenir, et je sais que ça ne peut quasiment pas être exact, il faisait toujours beau et chaud. Long, long, longue journée, mais toujours une belle journée ensoleillée. Le matin du début des vacances pouvait être froid, voire glacial (je me rappelle d'ailleurs certains premiers jours de vacances qui étaient vraiment froids), mais dans mon souvenir les derniers jours d'école, surtout le dernier jour, étaient beaux et chauds. Cela dit, c'était long, la fin de l'année scolaire. Au secondaire, c'était le temps des examens. Au primaire, c'était pire, les examens terminés on recevait nos bulletins la dernière journée, mais entre temps on avait activités parascolaires après activités parascolaires. Pas toujours le fun, les activités parascolaires, quand je voulais être dehors et jouer, ou lire, ou me baigner, ou simplement être dehors et ne rien faire. Ce qu'il y avait de bien, c'était l'anticipation. Comme l'anticipation des fêtes, l'anticipation des vacances était souvent plus plaisant que les vacances elles-mêmes. Bon, d'accord, quand même pas, sauf que c'était néanmoins un agréable sentiment d'impatience.
Thursday, 19 June 2014
Liverpudlian (counter)culture
One of my Facebook friends put on her wall this silly internet article, 22 Things Only Students In Liverpool Will Understand. Well, I never was a Liverpool student, but I worked as a teacher in Liverpool and many if not most of my students were Scousers. So reading this silly article brought back some memories. Among them that I never quite got their accent, however charming I found it. Some of the vocabulary I never got either. Anyway, reading this, even though it is exaggerated and overall rather silly, really made me miss my time there. I do disagree with one thing: I am not certain the Beatles and their heavy heritage is as popular as the article seems to claim. And I have a confession to make: I don't remember the lambananas. Which is a darn shame, as I love that kind of quirky stuff. I guess I will need to revisit the city at some point.
Un hamburger végé (pour Prof Solitaire)
Comme vous le savez, il y a une guerre de photos de bouffe entre Prof Solitaire et moi. Je reprends les hostilités ce soir, parce que Prof a publié pas mal plus de billets de food porn que moi. Il faut bien savoir répondre avec toute la force nécessaire. Et comme il a téléchargé des photos de hamburgers écoeurants, je réplique non pas avec un dessert, mais avec une photo d'un burger végé de Mildred's. Vous ne le trouverez pas sur leur menu, c'était un spécial du jour. Le burger lui même était fait notamment de betteraves. Et les frites et la mayonnaise (au pesto si mon souvenir est exact) étaient délicieuses aussi. La preuve sans votre assiette qu'on peut manger végé sans regretter la viande, suffit de savoir où aller.
Wednesday, 18 June 2014
The weight of Manhattan
Today, my manager was reading online about absurd questions that have been known to be asked at job interviews, and he came with one that he found particularly tricky: "What is the weight of Manhattan?" He had the answer on his screen and asked us what we thought. I gave him the right answer immediately, which flabbergasted him. The answer is below, I will let you think about the question and see if you can get it without reading further. My second paragraph has clues that will help you.
I didn't know the answer, I had not read it on the internet before (as my manager suspected at first), however I knew how to deduce it. You know how to do it? If you are a bit familiar with René Magritte, it should come to you easily. In my case, I immediately remembered my course of linguistics in cégep and Ferdinand de Saussure. If you have been reading this far, you have enough clues to find out. And you know that the answer is not found through geology, physics or mathematics. Have you given up yet? Found it? Well, here it is: Manhattan has no weight. See, Manhattan is a word and thus is weightless. Simple linguistic: a sign has no relationship other than an arbitrary one to the concept it represents. Words have no weight, size, form or existence in themselves. I have to say, I am quite proud of myself.
I didn't know the answer, I had not read it on the internet before (as my manager suspected at first), however I knew how to deduce it. You know how to do it? If you are a bit familiar with René Magritte, it should come to you easily. In my case, I immediately remembered my course of linguistics in cégep and Ferdinand de Saussure. If you have been reading this far, you have enough clues to find out. And you know that the answer is not found through geology, physics or mathematics. Have you given up yet? Found it? Well, here it is: Manhattan has no weight. See, Manhattan is a word and thus is weightless. Simple linguistic: a sign has no relationship other than an arbitrary one to the concept it represents. Words have no weight, size, form or existence in themselves. I have to say, I am quite proud of myself.
Question existentielle (230)
J"espère ne l'avoir jamais posée. Cela dit, alors qu'on commente mon blogue, je n'ai pas toujours le temps de répondre immédiatement, ou du tout, aux commentaires. Je me suis donc posé cette question existentielle:
-Quand devrait-on répondre aux commentaires sur les billets d'un blogue?
-Quand devrait-on répondre aux commentaires sur les billets d'un blogue?
Tuesday, 17 June 2014
Sunset over Loxton
I have never been to Loxton, or indeed anywhere in South Africa. I discovered the town through Blood Safari, a crime novel of Deon Meyer. I blogged about it here. I am reading at the moment Thirteen Hours, so I thought about Loxton, even though the novel is not set there. I also remembered Meyer shot a movie in Loxton, and he had taken a lot of pictures and uploaded them on his Facebook page. A lot of beautiful pictures. So I shamelessly downloaded one to put here on Vraie Fiction. The most picturesque I could find. I don't like to share pictures I did not take myself (or at least a member of my family), but the town of Loxton has fascinated me since I started reading about it that I had decided to upload it. Its name is kind of banal, yet it looks so genuinely exotic, a small town in the middle of nowhere, at the edge of the world, on the other side of the world. So yes, I decided to upload this picture. In the end, it is a beautiful sunset.
Les Aventures de Virulysse (?)
J'écris ici une autre page de nostalgie enfantine, mais celle-ci a ceci de particulier que je n'ai presque pas connu ce dont je parle. En fait, je crois seulement avoir vu deux épisodes des Aventures de Virulysse. Une émission de science-fiction pour enfants avec des marionnettes qui se passait sur une ferme technologique. Le héros était un virus anthropomorphique, les méchants une bande de robots révoltés dirigés par Tecknok. C'est tout ce dont je me rappelle. On trouve très peu sur le sujet sur internet, à part deux extraits sur YouTube, que j'ai décidé de télécharger ici, ainsi qu'une page Facebook. À lire les résumés des épisodes et à voir (et entendre) les deux extraits, je crois qu'on a affaire à un classique oublié, un trésor perdu en fait. L'émission semblait généreusement déjantée avec une bonne dose de psychédélisme succédané des années 70. Et Tecknok semble sinistre à souhait. Des méchants sinistres, dans une télésérie québécoise, déjà c'est une rareté. J'aimerais bien la redécouvrir, mais je crains qu'il ne reste plus à ,a disposition que ces deux extraits et mes souvenirs, lesquels ne sont pas nombreux. La nostalgie a parfois une dimension tragique.
Monday, 16 June 2014
Tigers and other predators
This picture was taken at the Natural History Museum, it is one of those old stuffed animals they have, depicted in a dramatic pause. Here, a tiger eagerly eating the fresh carcass of its prey, a deer I think (or some kind of cervid anyway). I love these stuffed animals, the fact that they date back from ages, more than a century sometimes adds to the charm.I have no idea where the tiger is from or if the depiction is authentic: can such deer exist in the wild in the same environment as a tiger, does the flowering sapling behind them come from the same area as either the tiger or the deer? I don't care, it is beautiful and so life like.
And I have something to confess: while I find the tiger terrifying, I can't help not finding this image cruel. Or rather, I accept the cruelty of predatorism. It is true of every predator of the animal kingdom, it is even more true of feline predators. Tigers, in the end, are merely big cats, and I love cats. They hunt, but they always eat the kill. Which tones down the cruelty of the action. In fact, in the tiger's mind, there is no true cruelty, just hunger. Of course, I would not befriend a tiger. I will reserve this to its smaller cousins. All the same, I look at this image and cannot help finding the tiger quite cute.
And I have something to confess: while I find the tiger terrifying, I can't help not finding this image cruel. Or rather, I accept the cruelty of predatorism. It is true of every predator of the animal kingdom, it is even more true of feline predators. Tigers, in the end, are merely big cats, and I love cats. They hunt, but they always eat the kill. Which tones down the cruelty of the action. In fact, in the tiger's mind, there is no true cruelty, just hunger. Of course, I would not befriend a tiger. I will reserve this to its smaller cousins. All the same, I look at this image and cannot help finding the tiger quite cute.
Le mot du jour: falot
Tiens, ça fait un bail que je n'ai pas présenté de mot du jour. Celui d'aujourd'hui est l'adjectif falot, de l'anglais fellow. En français il a une toute autre signification. Il veut dire justement terne, insignifiant, ou encore insignifiant jusqu'à en être comique. Mot peu utilisé de nos jours, ce qui est dommage, car c'est une insulte qui a de la classe, je trouve, juste bien méprisante.
Sunday, 15 June 2014
The fragrance of lavender
The evil witch I used to have as a downstairs neighbour and who worked very hard to poison my life is now gone. As I think I mentioned before, she was also the self-appointed gardener of this block and self-proclaimed regent of the darn place. So anyway she sold her house, left the place and left the garden as it is, unattended. So plants keep on growing, untended. I should be angry, but I don't care one bit. The witch is gone, I prefer an untended garden to one that is run by a crazy busybody. But I noticed something today: lavender growing in various patches by the building. And I love the smell of lavender. I associate it more with the South of France, especially Provence, something that they put in clothes so they can smell fresh. I love the smell of lavender, when it is real, fresh lavender. I am kind of tempted to use the lavender of the garden in the same fashion, put some on my clothes to have the fragrance on them. It's not like anyone will care anyway. The gardeners that come here are basically glorified lawnmowers and they were doing what the witch was telling them to do, which is very little. Now they'll keep on mowing the lawn and do very little else. And the plants are going to grow wild anyway, until (and unless) someone in the board of administrators decide to do anything. That said, I am maybe just as keen to let the lavender grow wild. I will enjoy its fragrance in the garden and remember that the evil witch is gone every time I smell it.
Une certaine idée du design (La photo du mois)
Surprise, le thème de juin, trouvé par Séphiraph, a été d'une facilité désarmante à trouver. Le thème était: "une certaine idée du design". Je l'apprends le 15 du mois dernier. Jusque là, rien. Puis, je me rends le 19 à Paris de Londres en Eurostar pour le travail. Donc, St Pancras International. Qu'y vois-je? Des pianos. Avec, sur chacun, un mot nous invitant à les utiliser. Alors voilà une certaine idée du design: une gare de trains internationale transformée en salle de concert géante pour pianistes improvisés. Ca rend cette partie du voyage plus agréable et une expérience en soi.
Allez voir les idées des autres:
A'icha, Agathe, Agnès, Akaieric, Alban, Alexinparis, Alice Wonderland, Angélique, Ann, Anne, Annick, Arwen, Aude, AurélieM, Ava, Bestofava, BiGBuGS, Blogoth67, Blue Edel, Calamonique, Cécile - Une quadra, Cécile Atch'oum, Céline in Paris, CetO, Champagne, Chat bleu, Chloé, Christophe, Claire's Blog, Crearine, Cricriyom from Paris, Cynthia, Dame Skarlette, DelphineF, Dr. CaSo, El Padawan, Elsa, eSlovénie, Eurydice, Fanfan Raccoon, Filamots, François le Niçois, Frédéric, Galinette, Geneviève T., Gilsoub, Giselle 43, Gizeh, Guillaume, hibiscus, Homeos-tasie, Isa ToutSimplement, Isaquarel, Joane, Josiane, Julia, Kantu, KK-huète En Bretannie, Krn, La Dum, La Fille de l'Air, La Nantaise à Paris, Lau* des montagnes, Laulinea, Laurent Nicolas, Laurie, Lavandine, Lavandine83, Les bonheurs d'Anne & Alex, Les Filles du Web, Louisianne, Lucile et Rod, Lyonelk, magda627, Mahlyn, Mamysoren, Maria Graphia, Marie, MauriceMonAmour, Memories from anywhere, Mimireliton, MissCarole, Morgane Byloos Photography, Nicky, Nie, Oscara, Philae, Pilisi, Pixeline, princesse Emalia, Proserpinne, Renepaulhenry, Rythme Indigo, Sandrine, Sephiraph, Sylvie, Testinaute, Thalie, The Parisienne, The Singapore Miminews, Trousse cadette, Tuxana, Vanilla, Woocares, Xoliv'
Allez voir les idées des autres:
A'icha, Agathe, Agnès, Akaieric, Alban, Alexinparis, Alice Wonderland, Angélique, Ann, Anne, Annick, Arwen, Aude, AurélieM, Ava, Bestofava, BiGBuGS, Blogoth67, Blue Edel, Calamonique, Cécile - Une quadra, Cécile Atch'oum, Céline in Paris, CetO, Champagne, Chat bleu, Chloé, Christophe, Claire's Blog, Crearine, Cricriyom from Paris, Cynthia, Dame Skarlette, DelphineF, Dr. CaSo, El Padawan, Elsa, eSlovénie, Eurydice, Fanfan Raccoon, Filamots, François le Niçois, Frédéric, Galinette, Geneviève T., Gilsoub, Giselle 43, Gizeh, Guillaume, hibiscus, Homeos-tasie, Isa ToutSimplement, Isaquarel, Joane, Josiane, Julia, Kantu, KK-huète En Bretannie, Krn, La Dum, La Fille de l'Air, La Nantaise à Paris, Lau* des montagnes, Laulinea, Laurent Nicolas, Laurie, Lavandine, Lavandine83, Les bonheurs d'Anne & Alex, Les Filles du Web, Louisianne, Lucile et Rod, Lyonelk, magda627, Mahlyn, Mamysoren, Maria Graphia, Marie, MauriceMonAmour, Memories from anywhere, Mimireliton, MissCarole, Morgane Byloos Photography, Nicky, Nie, Oscara, Philae, Pilisi, Pixeline, princesse Emalia, Proserpinne, Renepaulhenry, Rythme Indigo, Sandrine, Sephiraph, Sylvie, Testinaute, Thalie, The Parisienne, The Singapore Miminews, Trousse cadette, Tuxana, Vanilla, Woocares, Xoliv'
Saturday, 14 June 2014
More storms
So far this summer, storm lovers like me have been very lucky. After a powerful one in late May that seemed to kick start the season, we had another one last week and more recently last night, between Friday the 13th and Saturday. Yesterday was a very special day, both Friday the 13th and a full moon. Sadly, I could not see much of the full moon, but instead I experienced a powerful storm, which was pure bliss. The lightnings were very close and thus the following sound of thunder was, well... Close. I hope we will keep on getting spoiled with more storms like this one. I find them soothing. And it cools down the temperature afterwards, so it is not so hot and sticky. But more importantly, storms are beautiful.
Un dessert (pour Prof Solitaire)
Vous vous rappelez de ce billet? Prof Solitaire a repris les hostilités avec je sais pas trop combien de billets avec des photos de bouffe, comme ici par exemple. Surtout des desserts. Alors je me venge, ainsi que promis, puisqu'on me fait subir le supplice de Tantale. Voici la tarte au citron que l'on trouve au Grouse and Ale. Avec sorbet. Un dessert très estival. Bien entendu, moi je peux y aller sans problème, il n'y a qu'à réserver, et je peux si je veux me commander ça. Ou autre chose. Ils ont de très bons desserts. Alors que mon ami blogueur, il télécharge de la food porn. Mets ça dans ta pipe, Prof.
Friday, 13 June 2014
Black cats, full moon and Friday the 13th
This is not the best picture of Odin, but I had to upload a new one as it is Friday the 13th and it would not be Friday the 13th without a black cat. Sadly, Odin is no more with us in the flesh and his ashes are on the mantelpiece. But we have many pictures to remember him, including this one. It is a very special Friday the 13th today. Not because it is the only one of the year 2014, although that does make it special. But because it is also a full moon. Next time will be on August 13th, 2049. Full moons are the time of werewolves usually, but a black cat will do all the same, especially since I associated Odin with the full moon, what with his left eye that looked like one. And I understand the irony of showing a picture where you don't see it. See this picture for a better view of his lovely feline face. And happy Friday the 13th and full moon.
Le calvaire du football
Je fais une confession ici: j'exècre le football/soccer au plus haut point. Je trouve que c'est un sport lent, plate, avec des joueurs vulgaires, qui ici fait sortir tout ce qu'il y a de barbare, de sauvage, de stupide et de désagréable chez les peuple d'Europe et d'ailleurs sur la planète. Ici, en tout cas, le football, c'est laid. Et là c'est le Mondial. Alors on en a pour trois semaines. Je risque de trouver le temps long parfois... Un long calvaire.
Thursday, 12 June 2014
The fish & chips craving satisfied
I had been craving fish and chips for a while, I finally gave in last Saturday. This is not from the usual fish and chips shop I buy it, but it is in the same town. The shop I used last time was further away (the one I go to usually is about five minutes form home), but I had been curious about it for a while. It is a much cleaner, but they don't pour quite enough malt vinegar on it. The meal is certainly salty enough though. So this is what I had for dinner last Saturday, it filled me up, clogged my arteries and more importantly satisfied my craving. Next time I will eat fish and chips, it will most likely be in Devon. Because I want to try near the sea, where the fish is daily fresh and at its best. It will be one of my holiday treats.
Les canards l'été
Photo prise à Lane End, dans un étang qui est peut-être le seul véritable attrait du village. Il ne faisait pas chaud cette journée-là, mais il le fait aujourd'hui, nous sommes l'été. Il fait genre très chaud. Alors je regarde ces canards et ça me donne envie de plonger dans l'eau. J'envie les canards. J'associe les canards à l'automne plus que l'été, mais j'en remarque plus en été qu'à tout autre moment de l'année, bien qu'on puisse les voir à l'année longue ici. Petite remarque: on parle d'un temps de canard ou un froid de canard, pourtant d'autres animaux pourraient sans doute mieux illustrer ce genre de températures. Je trouve en fait que le canard peut parfois être un oiseau estival.
Wednesday, 11 June 2014
Summer days and weather
This picture is the one of the family's crapabble tree, I uploaded it here because it illustrates today's topic. Nothing looks more like starting summer than a tree in full bloom. So anyway, touch wood, it seems that summer is finally here. it is warm, sometimes even hot, always sunny, except in the evening when it rains. The weather is absolutely splendid. Yesterday at work, during one of my short breaks, I was saying this to a colleague, that the weather was splendid and then, being unable to say more on the subject he said: "Well, since we cannot complain anymore about the weather, we better find other topics of conversation." Because it illustrates how rare summer seems to be sometimes, how unlikely it is, I think it deserves to be a great unknown line. We do obsess a lot about it here. But hey, we have a summer. I am an autumnal person, but it is nice to have a summer to appreciate too. There were years when it never showed up.
Le Tartuffe du Saguenay
Ca faisait longtemps que j'évitais de parler de lui. Je l'évitais comme la peste qu'il est en fait, sauf sur Facebook où je commente sur certaines pages qui veulent comme moi en finir avec lui. Je parle bien entendu du mollah Jean Tremblay, l'idiot du village devenu maire de Chicoutimi, puis de Saguenay, le mélagomane catholique dévot. Je n'ai rien dit sur son livre de merde, rien dit du pape qui l'a reçu, mis en mains propres par le sinistre ensoutané. Je n'ai rien dit quand il a comparé dans son illumination d'enfant de choeur l'eucharistie et la pénétration.Et puis... Et puis le taliban saguenéen a dit ceci. Ce n'est pas tant son mépris des journalistes qui m'enrage et me trouble. C'est déplorable, mais c'est à la mesure de l'homme. Et ce n'est pas comme si l'esprit critique étouffe les médias locaux qui couvrent les actions du maire. Ce n'est pas non plus ce qu'il dit à propos des athées. Il les traite comme des citoyens de seconde classe, mais je le savais déjà. Non, ce qui me choque c'est qu'il ait nié ses propos après. Cet homme est un dangereux sectaire et un illuminé, on le savait déjà. On le savait fondamentaliste. On le savait raciste depuis l'attaque contre Djemila Benhabib. On le soupçonnait même sans doute cliniquement dément depuis ses déclarations bizarres sur la pénétration. Maintenant, il est en plus un tartuffe, un hypocrite doublé d'un lâche, incapable de défendre ses propres opinions, car il sait bien qu'ils sont débiles. Et c'est parce que ça le rend encore plus dangereux qu'il doit décoller au plus sacrant du siège de maire.
Tuesday, 10 June 2014
Age, alcohol and a great unknown line
It was the birthday of my youngest brother on Sunday, he is now 33, the age of Christ as they say. It makes me feel quite old, knowing that my youngest brother is 33. Just ponder about it for a moment. Anyway, 33 is the kind of birthday one celebrates, and he did, so he came up with this on hos Facebook wall the next day: "At 33, I am feeling old. Although it may due to to alcohol." This is a new great unknown line and thus I wanted to share it.
Le 321e et sa signification
Il m'arrive parfois de relire les billets des années précédentes. Je relis assez souvent, enfin plus souvent que les autres, l'année 2009. Une chose m'a frappé: en tout et pour tout, je n'ai écrit que 320 billets. Je sais que j'écris beaucoup, plus que dans bien d'autres blogues, mais 320, c'est très peu comparativement aux autres années. En juin, il n'y en avait que 14. Or cette année, c'est ce mois-ci, avec mon 321e billet, que j'ai déjà dépassé la production de 2009. Alors bon, pourquoi est-ce que ça a été une année modeste? Je n'étais pas plus occupé côté travail, mais celui que j'avais me tuait l'inspiration et me sapait l'énergie, physique comme morale. Je devais faire une heure et demie à l'aller et ensuite au retour, à cause de l'ouvrage. J'étais vraiment ma payé. Je n'étais pas apprécié de mes collègues, qui étaient pour la plupart des bitches. Je pensais en tirer de l'expérience qui aurait pu faire de moi un enseignant, ça m'a dégoûté autant du métier que du milieu. 2009 a été, sauf vers la fin, une année de merde. Job de merde, dans un environnement de merde, dans une école de merde. Bon, c'était aussi parce que pendant mes vacances je bloguais beaucoup moins... Mais c'était surtout une certaine fatigue généralisée. Quand je trouve les temps difficiles au travail, je pense à ces moments-là, à cette année 2009.
Monday, 9 June 2014
20 minutes of Italian conversation
Yesterday, I had a drink with my Italian friend (the one who is my former colleague). Tired to hear me say my usual line, she offered me to spend fifteen minutes speaking Italian. Fifteen minutes that became twenty and were among the longest twenty minutes of my life. It was a frustrating, often humiliating experience. Basically, she asked me to tell her about my weekend in Italian. The problem is that I know little verbs, and none of them in the past tense. So I blabbered, stuttered and I hated it. And I hate hating to learn something I love. I am not sure it was a very useful 20 minutes: I learn a few extra words, but cannot remember the verbs at all, those verbs that made me stutter and struggle. So I feel like I may have wasted 20 minutes. The idea of spending time exclusively learning the language was a good one, not so much the organization. Moral of the story: I need to organize a better learning discipline. And I may need a less sarcastic teacher. Although for the latter that may be my pride talking.
Le frère et le filleul
La photo de gauche a été prise à ma propre fête, ce sont des cadeaux achetés et emballés par ma mère (elle sait s'y prendre pour l'emballage) et ils servent à illustrer mon propos. Hier, c'était la fête de mon plus jeune frère ainsi que de mon filleul. Coïncidence intéressante. Je n'ai pas oublié de les appeler pour leur souhaiter bonne fête, mais je n'ai pas pu rejoindre mon filleul comme d'habitude. Quelques observations:
1)Le temps passe vite: mon frère a 33 ans (l'âge du Christ) et mon filleul en a neuf. Ca ne rajeunit personne.
2)Je n'ai pas acheté de cadeaux pour mon petit frère (en partie parce que je ne sais pas quoi lui acheter), mais j'ai acheté ceux de mon filleul depuis quelques semaines déjà. Je ne sais pas si et quand je l'enverrai, je pensais lui remettre en personne, mais encore là ça me fait un peu honte de le donner de manière si tardive. Je suis paraît-il le meilleur parrain du monde. Je me le sens moins, à voir avec quel retard il reçoit ses cadeaux de moi.
3)C'est drôle comme je peux m'ennuyer autant d'un petit bonhomme que je ne vois pas souvent.
1)Le temps passe vite: mon frère a 33 ans (l'âge du Christ) et mon filleul en a neuf. Ca ne rajeunit personne.
2)Je n'ai pas acheté de cadeaux pour mon petit frère (en partie parce que je ne sais pas quoi lui acheter), mais j'ai acheté ceux de mon filleul depuis quelques semaines déjà. Je ne sais pas si et quand je l'enverrai, je pensais lui remettre en personne, mais encore là ça me fait un peu honte de le donner de manière si tardive. Je suis paraît-il le meilleur parrain du monde. Je me le sens moins, à voir avec quel retard il reçoit ses cadeaux de moi.
3)C'est drôle comme je peux m'ennuyer autant d'un petit bonhomme que je ne vois pas souvent.
Sunday, 8 June 2014
A femme fatale
This is another painting from Fabian Perez, who is my favorite contemporary painter. its title is Tess IV, according to his website, which I find rather dry and impersonal. There is another one titled Saba with Glass of Red Wine, featuring the same model I think, if not the same character, but I prefer this one. In the Saba painting, she looks rather bored, in this one she seems to be enjoying her red wine very much. I would have titled it Femme Fatale. I would title most of Perez's painting featuring women Femme Fatale actually. He painted the archetype perfectly, its dark haired version at least. This is why I was making a distinction between the model and the character earlier: whoever is the model, whether her name is Saba or not, she is not this character, living a completely different life on the frame, an existence one of glamor and luxury, but not devoid of danger, maybe even a hint of tragedy.
Apart from my usual fascination for the work of Fabian Perez (even though I am a philistine when it comes to art), I am uploading this painting because it is one that accompanies the hot summer nights of drinking to come. It it is a beautiful summer day today, if a bit hot and sticky, I thought to bring a bit of glamor and exoticism to it. Perez is the painter of hot summer nights. I also love to read crime fiction and as I mentioned before I associate many of his paintings with crime fiction. If I could write a story for each one of them, it would be some hardboiled, even noir stuff. With plenty of femmes fatales to write about. Sadly, I did not see yet his new exhibition. Something to look forward to, if it is stoll going on.
Apart from my usual fascination for the work of Fabian Perez (even though I am a philistine when it comes to art), I am uploading this painting because it is one that accompanies the hot summer nights of drinking to come. It it is a beautiful summer day today, if a bit hot and sticky, I thought to bring a bit of glamor and exoticism to it. Perez is the painter of hot summer nights. I also love to read crime fiction and as I mentioned before I associate many of his paintings with crime fiction. If I could write a story for each one of them, it would be some hardboiled, even noir stuff. With plenty of femmes fatales to write about. Sadly, I did not see yet his new exhibition. Something to look forward to, if it is stoll going on.
Les copains des perrons aujourd'hui dispersés
"Je me fous du monde entier
Quand Frédéric me rappelle
Les amours de nos vingt ans
Nos chagrins, notre chez-soi
Sans oublier
Les copains des perrons
Aujourd'hui dispersés aux quatre vents
On n'était pas des poètes
Ni curés, ni malins
Mais papa nous aimait bien
Tu t'rappelles le dimanche ?
Autour d'la table,
Ça riait, discutait
Pendant qu'maman nous servait"
C'est la deuxième fois que j'utilise ce titre pour un billet, la troisième fois que le télécharge Frédéric. Claude Léveillée sera mort depuis deux ans demain. Relire mon premier billet pour savoir ce que je pense de cette chanson, qui est pour moi l'apologie parfaite de la nostalgie. C'est dimanche, ça me vient encore plus en tête. Peut-être que j'idéalise le passé, mais c'est la nature du nostalgique que de l"idéaliser. Et enfin bref, j'ai cette chanson en tête aujourd'hui.
Quand Frédéric me rappelle
Les amours de nos vingt ans
Nos chagrins, notre chez-soi
Sans oublier
Les copains des perrons
Aujourd'hui dispersés aux quatre vents
On n'était pas des poètes
Ni curés, ni malins
Mais papa nous aimait bien
Tu t'rappelles le dimanche ?
Autour d'la table,
Ça riait, discutait
Pendant qu'maman nous servait"
C'est la deuxième fois que j'utilise ce titre pour un billet, la troisième fois que le télécharge Frédéric. Claude Léveillée sera mort depuis deux ans demain. Relire mon premier billet pour savoir ce que je pense de cette chanson, qui est pour moi l'apologie parfaite de la nostalgie. C'est dimanche, ça me vient encore plus en tête. Peut-être que j'idéalise le passé, mais c'est la nature du nostalgique que de l"idéaliser. Et enfin bref, j'ai cette chanson en tête aujourd'hui.
Saturday, 7 June 2014
The Detective Tales cover for June
This is again this time of the month when I upload a cover from Detective Tales and comment on it. I have chosen an odd one this time, from June 1936. I say odd one because it has a villain literally leashing out of a bookshelf, while the damsel in distress jumps away from him. The hero is gunning away at an unknown adversary, a common trope in pulp magazines, at least in Detective Tales. His shirt is teared apart on his left arm. What strikes me about the this cover is of course the mustachioed villain showing up like a jack-in-the-box from a hidden door/secret passage. Not so much how he looks like, he looks like a a stereotypical elegant villain, or what he is trying to do, grabbing the heroine (does he want to hold her to death?), but where he comes from, or rather what camouflaged the secret door. A bookshelf. Maybe I am reading too much into it, but I find it a nice little mise en abyme, evil jumping off the books.
Humour tilliesque
Je reproduis ici un gag tiré de Libellule s'évade, première aventure de Gil Jourdan. Je pensais à certains gags lorsque j'écrivais récemment ce billet, je voulais illustrer par un exemple l'humour de Maurice Tillieux. Elle est bien entendu de Libellule, le cambrioleur réformé. À l'entrée d'un immeuble où est écrit la consigne: "Essuyez vos pieds," Libellule y ajoute: "et pas ceux des autres." C'est tordant dans le genre bête.
Rusted from the Rain
It has been stormy all morning today, with thunder and lightning and heavy rain. Which got me in the mood for stormy music. Stormy weather usually does. Here is Rusted from the Rain by Billy Talent. A rock song like I love them for your Saturday.
Les bleuets de la Panthère Verte
Je plogue rarement ce que je n'ai pas mangé jusqu'ici, mais une fois n'est pas coutume et j'ai confiance en la Panthère Verte, le restaurant végétalian-bio ayant été la découverte gastronomique de mon dernier séjour à Montréal. Bref, pour un temps limité, vous pouvez manger leur tarte crue à la vanille-bleuet. C'est leur spécial du mois de juin. Il y a des moments comme ça où je m'ennuie de Montréal. je dis ça et je crois que ce dessert serait encore plus approprié au Saguenay. Je crois que c'est un peu pour fêter le Québec qu'ils ont choisi un dessert aux bleuets, mais le bleuet étant le fruit de ma région...
Friday, 6 June 2014
What's the matter Lagerboy?
Well, it is Friday, which means it is beer time, beer o'clock right now and I thought I would upload here what is maybe my favorite beer advert ever. This is of course for the flagship of Wychwood Brewery, the Hobgoblin. I have blogged about it a number of times and will do it again. I love the use of folklore for the beer's imagery, this sort of mascot that is the hobgoblin, here smiling mischievously, the tip of his nose reddening, offering the viewer a beer. And there's the motto, in your face: "What's the matter Lagerboy, afraid you might taste something?" Need I say more? That is my attitude towards the lager culture that has been plaguing England, in a nutshell.
Des totems (?)
Quelqu'un a envie de voir un monument attrape-touristes bien quétaine? Ces totems, genre, ou genres de totems, par exemple. Photo prise par mon père au Saguenay, je ne suis pas certain où. La Baie? Ailleurs? Je ferai un addendum si nécessaire. Mais enfin bref, ce sont des totems. Je ne sais pas si j'aime ou je déteste. Ca peut être quétaine et j'aime quand même, mais là vraiment je regarde cette photo et je demeure perplexe. Est-ce beau, est-ce laid? Ca pourrait être pire, bien pire. Et déjà je trouve ces totems plus sympathiques.
Thursday, 5 June 2014
The cry of the crow
This is another post about the wildlife at the train station. I took this picture about two weeks ago, when I was waiting for the train to go home. So I was waiting, being mildly bored, when I heard the distinctive cry of the crow. Unlike the last encounter with crows I blogged about, this was a single one, all alone. He cawing loudly, flying around, then settled for this tree just by the platform. And he kept cawing there. And that is all. I just love crows, love their attitude and I thought it was a good picture, so I uploaded it here tonight.
À propos du pommetier
Je publie une autre photo du pommetier ce soir. Pas très différente de celle publiée il y a quelques jours. Je la publie tout d'abord parce que c'est une photo estivale et que mon blogue suit les saisons, dans ses sujets et ses couleurs et qu'il n'y a rien de plus estival qu'un pommetier en fleurs pour moi. Comme un pommetier pleins de fruits mûrs est signe de l'automne qui arrive, mais c'est un sujet pour un autre billet, lors d'un autre mois. Juin, ça ressemble à ça, à un arbre couvert de fleurs blanches. Et ainsi que mon plus jeune frère l'a dit et mon autre frère l'a rapporté dans mon billet précédent, le pommetier bourdonne de bourdons. Ca aussi, c'est très estival. J'aimerais y être pour quelques instants.
Wednesday, 4 June 2014
The fallen crown of Spain
Anybody in the mood for a controversial post? I did not have time to blog about it, but I wanted to. As you probably know already, King Juan Carlos of Spain abdicated. Because of a number of controversies and scandals, all very minor in comparison to the real scandal of monarchy: its existence now. His abdication may be one more nail in the coffin of this anachronistic, backward institution. In Spain anyway, where republicanism is actually shared by an important portion of the population. Spain is not my favorite country, but these days I envy them, or at least what is happening, because there may be a momentum for the monarchy to fall there. And if this happens, this may influence some other kingdoms, say the United one, to question their own crowned heads, to question, maybe even challenge, said crowned heads' legitimacy to the power they own and their relevance in a democracy (answer: they have none whatsoever). You have guessed that I am a staunch republican. And I know that this is far from the end, that the crown of Spain fell on the old king to get on the head of a new one. Nevertheless, reading these sort of news always give me a furious joy.