Blogue d'un québécois expatrié en Angleterre. Comme toute forme d'autobiographie est constituée d'une large part de fiction, j'ai décidé de nommer le blogue Vraie Fiction.
Wednesday, 29 August 2012
Ending August
This is a quick post before I go to bed. August is soon going to end. With it, summer, at least to me, as I consider August to be the last summer month. I know it is not quite true, but it is a transitory month.Autumn is already looming anyway, and I saw signs of it today again: some leafs are falling already, some others are changing colours and I see mature fruits in the trees ready to be picked. In the train station I take from work, there were ripe plums from a tree falling on the pavement at the entrance. Wild harvest.
Souvenirs de fins de vacances
La question existentielle numéro 147 que j'ai récemment posée m'a amené à penser à mes propres souvenirs de fins de vacances. On n'est jamais autant en vacances que lorsqu'on est à l'âge d'aller à l'école. Il y a pleins de souvenirs qui me viennent à l'esprit, la plupart aigre-doux:
-Comme PJ, je me rappelle de lire des Mafalda. J'ai toujours aimé le personnage, je lisais ses histoires à l'année longue, mais je me rappelle surtout de les lire en août, à la fin de l'été et des vacances. Le blues du mois d'août, je le combattais, du moins le traitais comme ça. Les angoisses de Felipe sur le retour à l'école, je les partageais.
-Comme Cynthia, je me rappelle d'aller acheter le matériel scolaire, surtout à partir de la première année. Je me rappelle à quel point j'adorais mon premier sac à dos en cuir, ensuite le second qui était tout noir, plus tard l'étui à crayons noir que j'ai encore quelque part à Chicoutimi, allez savoir pourquoi. Il y a du matériel scolaire que je trouvais rassurant comme ça.
-Je me rappelle, tout jeune, n'avoir rien à faire un après-midi ensoleillé et soudainement sentir une odeur d'école, comme si j'y étais. L'horreur: j'étais en vacances mais mon esprit était déjà ailleurs.
-Je me rappelle la journée avant le premier jour d'école, que je trouvais toujours profondément déprimant.
-Comme PJ, je me rappelle de lire des Mafalda. J'ai toujours aimé le personnage, je lisais ses histoires à l'année longue, mais je me rappelle surtout de les lire en août, à la fin de l'été et des vacances. Le blues du mois d'août, je le combattais, du moins le traitais comme ça. Les angoisses de Felipe sur le retour à l'école, je les partageais.
-Comme Cynthia, je me rappelle d'aller acheter le matériel scolaire, surtout à partir de la première année. Je me rappelle à quel point j'adorais mon premier sac à dos en cuir, ensuite le second qui était tout noir, plus tard l'étui à crayons noir que j'ai encore quelque part à Chicoutimi, allez savoir pourquoi. Il y a du matériel scolaire que je trouvais rassurant comme ça.
-Je me rappelle, tout jeune, n'avoir rien à faire un après-midi ensoleillé et soudainement sentir une odeur d'école, comme si j'y étais. L'horreur: j'étais en vacances mais mon esprit était déjà ailleurs.
-Je me rappelle la journée avant le premier jour d'école, que je trouvais toujours profondément déprimant.
Tuesday, 28 August 2012
The empty stocks of cream fudge
The picture on the right is one of cream fudge being made in my parent's house. This is a trivial post, but it is to me an important issue. So last Saturday I went to the local sweet shop. It may have been my last trip, as it will be closing soon. I bought some cream fudge, as I usually do and other stuff. The fudge is all gone. it took me two days, if that. I should have stocked more. One day, I may have to actually make cream fudge myself. I tried once in my life, I ended up with caramel. I am a bad cook.
I thought I would finish this trivial post with a funny anecdote, a great unknown line that is sort of about sugar. It was said by a pupil in one of the schools I used to work with and I have wanted to immortalise it on Vraie Fiction for quite a while. It was a difficult time, but some of the children were adorable. When some were winging about doing a tedious task, I used to say: "Come on, you are not made of sugar! You are not gonna melt with the effort." I was in a history class in year 6 (I think) once and said this to one of the girls. Another girl then said laughing: "Yeah, you are not very sweet!" I tried to tell her off, but I was laughing too much. I managed to ask her to be nice to her fellow pupils, but I was still laughing. I remember that line every time I have somethign high in sugar.
I thought I would finish this trivial post with a funny anecdote, a great unknown line that is sort of about sugar. It was said by a pupil in one of the schools I used to work with and I have wanted to immortalise it on Vraie Fiction for quite a while. It was a difficult time, but some of the children were adorable. When some were winging about doing a tedious task, I used to say: "Come on, you are not made of sugar! You are not gonna melt with the effort." I was in a history class in year 6 (I think) once and said this to one of the girls. Another girl then said laughing: "Yeah, you are not very sweet!" I tried to tell her off, but I was laughing too much. I managed to ask her to be nice to her fellow pupils, but I was still laughing. I remember that line every time I have somethign high in sugar.
Question existentielle (147)
Parce que le mois d'août achève et que l'année scolaire va recommencer de manière imminente (elle l'est même déjà dans certains endroits), voici une question existentielle qui porte un peu sur le retour à l'école et qui ressemble à la question existentielle 17, sans toutefois la contenir:
-Quels sont vos souvenirs de la fin des vacances scolaires?
-Quels sont vos souvenirs de la fin des vacances scolaires?
Monday, 27 August 2012
Mellow Monday Music
I know I uploaded the score before, but I thought it would be a fitting post for this Monday. I also watched L.A. Confidential tonight. It is always a pleasure. Both the film and the score are perfect for a rainy day or a rainy night. If life was an epic crime story, it would sound like this.
La saison des araignées
Cette photo a été prise par mon père, c'est celle de l'une des épeires diadèmes qui avait élu résidence dans le jardin familial. On retrouve un autre portrait de la dame ici. J'ai également blogué sur nos résidentes tisseuses ici. Notez le nombre de métaphores pour dire "araignées" en un paragraphe, même court. Il risque d,y en avoir d'autres.
Enfin, j'ai téléchargé cette photo sur Vraie Fiction parce que c'est la saison des araignées, ou alors elle arrive à grands pas: vers la fin août et le début de septembre, alors que le temps se refroidit et que l'automne arrive. Ce qui veut dire qu'elles risquent de venir s'établir ici en locataires. Vous avez remarqué la même chose chez vous? J'utilise un repoussoir aux marrons pour les tenir éloignées (j'ai déjà blogué là dessus), mais comme il sent très fort je vais sans doute attendre de voir si les araignées se manifestent d'abord.
Enfin, j'ai téléchargé cette photo sur Vraie Fiction parce que c'est la saison des araignées, ou alors elle arrive à grands pas: vers la fin août et le début de septembre, alors que le temps se refroidit et que l'automne arrive. Ce qui veut dire qu'elles risquent de venir s'établir ici en locataires. Vous avez remarqué la même chose chez vous? J'utilise un repoussoir aux marrons pour les tenir éloignées (j'ai déjà blogué là dessus), mais comme il sent très fort je vais sans doute attendre de voir si les araignées se manifestent d'abord.
Monday musing
It is a bank holiday weekend in the UK, so I am not at work today. We do not have a Labour Day in September, so instead we have this late August holidays. But I have no idea why there is a public holiday today, I mean what is the excuse for it. I guess there is no excuse needed for a public holiday. Of course, it is rainy. A rainy Monday is always the same, whether you work or not. I used to strongly dislike Mondays when I was unemployed (you can see a glimpse of my state of mind then here). Now I can appreciate more free Mondays. When they are rainy they are monotonous, but at least they can be pleasant. All I need to do is put a DVD on or open a book.
Sunday, 26 August 2012
Un peu de profondeur...
Prof Solitaire a récemment publié un billet où il répondait à des questions lancées par Vincent Marissal sur son blogue il y a quelque temps déjà. Prof s'est prêté à l'exercice et a demandé à ses lecteurs de le faire. Je le fais donc:
-Qu'est-ce que la parole en politique?
C'est l'expression par un politicien (ou une politicienne) de ses idées, sans censure et sans langue de bois. C'est donc une chose rare.
-A-t-on le droit de mentir?
De manière générale, le mensonge est parfois nécessaire, lorsqu'on ne veut pas blesser quelqu'un, ou lorsque dire la vérité risquerait de mettre en danger quelqu'un. En politique, il faut faire une distinction entre une omission et un mensonge. Le secret d'état est surtout une question d'omission: on n'informe pas le peuple ce qui n'est pas dans son intérêt de savoir, afin de protéger par exemple des troupes militaires.
-Y a-t-il une jouissance du pouvoir?
Bien sûr. Ce n'est pas un mal en soi. Cela dit, cela ne doit pas être une fin en soi. Je peux m'accomoder d'un politicien ambitieux si son ambition le pousse à faire de faire de grandes choses. Un homme de pouvoir n'a pas à être égoïste, en fait il se doit d'avoir un sens de l'État et je lui pardonnerai d'aimer le pouvoir.
-La nature est-elle à la disposition de l'homme?
Non. Pas plus qu'elle n'a de compte à lui rendre. La nature, que l'on entende par là l'environnement terrestre, les lois de la physique, de la chimie, est aveugle et indifférente à notre existence, ou à notre éventuelle disparition en tant qu'espèce. Cela dit, comme la nature est aussi l'environnement dans lequel l'homme vit, celui-ci se doit de la préserver.
-Quelle responsabilité avons-nous à l'égard des animaux?
Ce sont des créatures vivantes et dotées d'émotions. Il faut les respecter, les traiter de manière éthique et, autant que se faire se peu, il faut essayer de leur éviter des souffrances.
-Y a-t-il une différence absolue entre le bien et le mal?
Absolument (gag). Oui, mais cette origine n'est pas théologique ou spirituelle. Le meurtre, les génocides, la cruauté sadique, l'esclavage, ce sont tous des manifestations d'un mal qui est, dans l'existence humaine, absolu.
-Qu'est-ce que le sacré?
Étant athée et profondément areligieux, le sacré est un terme qui m'est difficile à définir. Ce qui est fondamentalement bien, peut-être?
-L'homme est-il naturellement sociable ou naturellement violent?
C'est une fausse dichotomie. Il peut être les deux et il l'est souvent. Un animal naturellement social et un animal violent. Ce qui ne veut pas dire qu'il doit être violent. Mais la violence n'est pas en soi contre nature, au contraire.
-Le désir de s'enrichir est-il naturel?
Comme bien des désirs, oui. Le désir de s'enrichir, quand il ne devient pas avarice, n'est pas mauvais en soi. L'argent amène une sécurité matériellle. C'est lorsqu'on veut s'enrichir au dépends des autres, lorsque ce désir domine nos rapports de solidarité et d'empathie qu'il devient malsain.
-De quoi parle-t-on quand on parle de la "dignité humaine"?
Demandez à qui en parle. Non sérieusement, il faut entendre par "dignité humaine" le respect des membres de cette espèce dans leur intégrité physique et morale. Est-ce trop vague?
-Qu'est-ce la démocratie?
Un système politique où le peuple est l'ultime souverain et décide de l'administration de la cité e, où chaque citoyen et résident peut exprimer ses idées et ses opinions sans peur de répression de la part de l'État.
-Qui est le peuple?
Question difficile. Je suis Québécois même si je ne vis plus au Québec, je fais tout de même parti de son peuple. Je vis en expatrié, je suis un immigrant ici en Angleterre et y suis résident permanent, j'y ai même droit de vote, mais je n'y ai pas ma citoyenneté. Quel est le peuple, donc? L'ensemble des gens qui partagent une culture, une langue (parfois plus qu'une), une histoire commune, y compris ceux qui ont décidé de l'adopter en s'intégrant de façon entière à cette communauté de gens. Ce qui me fait croire que je ne ferai jamais partie du peuple britannique.
-Qu'est-ce que "la République"?
Un système politique où le peuple est l'ultime souverain et décide de l'administration de la cité e, où chaque citoyen et résident peut exprimer ses idées et ses opinions sans peur de répression de la part de l'État. Oui, je crois que république et démocratie sont synonymes. En fait non, je crois qu'essentiellement la république découle de la démocratie (elle ne peut être république sans démocratie), qu'elle en est en fait l'aboutissement logique et complet.
-Où passe le clivage droite/gauche?
Au départ, le clivage droite/gauche représente un clivage entre conservateurs (droite), et réformistes (gauche). L'ennui, c'est qu'il ne tient plus. Un homme de droite qui veut que l'état s'immisce dans la vie de couple est pour l'interventionnisme de l'état, de facto. Il y a des gens de gauche qui sont pour un meilleur partage des richesses, pourtant ne veulent pas de séparation entre l'Église et l'État, ou alors sont prêts à accomoder des comportements religieux rétrogrades (donc conservateurs) au nom du multiculturalisme (valeur de gauche, du moins en théorie). Quant à moi, le seul vrai clivage qui tienne est entre humanistes et obscurantistes, lesquels peuvent être conservateurs ou d'une gauche bonasse/naïve.
-Le travail est-il un moyen de réalisation, d'épanouissement, ou une servitude?
Encore une fois, c'est une fausse dichotomie. Il peut être l'un ou l'autre, ou même tout ça successivement. Il est important de se réaliser dans son travail, mais souvent par nécessité (les emplois sont rares) ou par habitude il devient une servitude.
-Comment définir le bonheur?
Tu parles d'une question! Un état de contentement sans culpabilité, sans souffrance (sauf pour les masochistes), sans angoisse qui viennent le gâcher. Même cette définition est insatisfaisante.
-La vie a-t-elle un sens?
Non. Notre existence en tant qu'espèce et notre développement en tant qu'individu est dû à un concours de circonstances qui n'a absolument aucun sens.
-L'existence humaine comporte-t-elle sa part d'absurdité?
L'existence humaine est en soi absurde. Chaque être humain est sur ce monde par chance.
-Qu'est-ce que la parole en politique?
C'est l'expression par un politicien (ou une politicienne) de ses idées, sans censure et sans langue de bois. C'est donc une chose rare.
-A-t-on le droit de mentir?
De manière générale, le mensonge est parfois nécessaire, lorsqu'on ne veut pas blesser quelqu'un, ou lorsque dire la vérité risquerait de mettre en danger quelqu'un. En politique, il faut faire une distinction entre une omission et un mensonge. Le secret d'état est surtout une question d'omission: on n'informe pas le peuple ce qui n'est pas dans son intérêt de savoir, afin de protéger par exemple des troupes militaires.
-Y a-t-il une jouissance du pouvoir?
Bien sûr. Ce n'est pas un mal en soi. Cela dit, cela ne doit pas être une fin en soi. Je peux m'accomoder d'un politicien ambitieux si son ambition le pousse à faire de faire de grandes choses. Un homme de pouvoir n'a pas à être égoïste, en fait il se doit d'avoir un sens de l'État et je lui pardonnerai d'aimer le pouvoir.
-La nature est-elle à la disposition de l'homme?
Non. Pas plus qu'elle n'a de compte à lui rendre. La nature, que l'on entende par là l'environnement terrestre, les lois de la physique, de la chimie, est aveugle et indifférente à notre existence, ou à notre éventuelle disparition en tant qu'espèce. Cela dit, comme la nature est aussi l'environnement dans lequel l'homme vit, celui-ci se doit de la préserver.
-Quelle responsabilité avons-nous à l'égard des animaux?
Ce sont des créatures vivantes et dotées d'émotions. Il faut les respecter, les traiter de manière éthique et, autant que se faire se peu, il faut essayer de leur éviter des souffrances.
-Y a-t-il une différence absolue entre le bien et le mal?
Absolument (gag). Oui, mais cette origine n'est pas théologique ou spirituelle. Le meurtre, les génocides, la cruauté sadique, l'esclavage, ce sont tous des manifestations d'un mal qui est, dans l'existence humaine, absolu.
-Qu'est-ce que le sacré?
Étant athée et profondément areligieux, le sacré est un terme qui m'est difficile à définir. Ce qui est fondamentalement bien, peut-être?
-L'homme est-il naturellement sociable ou naturellement violent?
C'est une fausse dichotomie. Il peut être les deux et il l'est souvent. Un animal naturellement social et un animal violent. Ce qui ne veut pas dire qu'il doit être violent. Mais la violence n'est pas en soi contre nature, au contraire.
-Le désir de s'enrichir est-il naturel?
Comme bien des désirs, oui. Le désir de s'enrichir, quand il ne devient pas avarice, n'est pas mauvais en soi. L'argent amène une sécurité matériellle. C'est lorsqu'on veut s'enrichir au dépends des autres, lorsque ce désir domine nos rapports de solidarité et d'empathie qu'il devient malsain.
-De quoi parle-t-on quand on parle de la "dignité humaine"?
Demandez à qui en parle. Non sérieusement, il faut entendre par "dignité humaine" le respect des membres de cette espèce dans leur intégrité physique et morale. Est-ce trop vague?
-Qu'est-ce la démocratie?
Un système politique où le peuple est l'ultime souverain et décide de l'administration de la cité e, où chaque citoyen et résident peut exprimer ses idées et ses opinions sans peur de répression de la part de l'État.
-Qui est le peuple?
Question difficile. Je suis Québécois même si je ne vis plus au Québec, je fais tout de même parti de son peuple. Je vis en expatrié, je suis un immigrant ici en Angleterre et y suis résident permanent, j'y ai même droit de vote, mais je n'y ai pas ma citoyenneté. Quel est le peuple, donc? L'ensemble des gens qui partagent une culture, une langue (parfois plus qu'une), une histoire commune, y compris ceux qui ont décidé de l'adopter en s'intégrant de façon entière à cette communauté de gens. Ce qui me fait croire que je ne ferai jamais partie du peuple britannique.
-Qu'est-ce que "la République"?
Un système politique où le peuple est l'ultime souverain et décide de l'administration de la cité e, où chaque citoyen et résident peut exprimer ses idées et ses opinions sans peur de répression de la part de l'État. Oui, je crois que république et démocratie sont synonymes. En fait non, je crois qu'essentiellement la république découle de la démocratie (elle ne peut être république sans démocratie), qu'elle en est en fait l'aboutissement logique et complet.
-Où passe le clivage droite/gauche?
Au départ, le clivage droite/gauche représente un clivage entre conservateurs (droite), et réformistes (gauche). L'ennui, c'est qu'il ne tient plus. Un homme de droite qui veut que l'état s'immisce dans la vie de couple est pour l'interventionnisme de l'état, de facto. Il y a des gens de gauche qui sont pour un meilleur partage des richesses, pourtant ne veulent pas de séparation entre l'Église et l'État, ou alors sont prêts à accomoder des comportements religieux rétrogrades (donc conservateurs) au nom du multiculturalisme (valeur de gauche, du moins en théorie). Quant à moi, le seul vrai clivage qui tienne est entre humanistes et obscurantistes, lesquels peuvent être conservateurs ou d'une gauche bonasse/naïve.
-Le travail est-il un moyen de réalisation, d'épanouissement, ou une servitude?
Encore une fois, c'est une fausse dichotomie. Il peut être l'un ou l'autre, ou même tout ça successivement. Il est important de se réaliser dans son travail, mais souvent par nécessité (les emplois sont rares) ou par habitude il devient une servitude.
-Comment définir le bonheur?
Tu parles d'une question! Un état de contentement sans culpabilité, sans souffrance (sauf pour les masochistes), sans angoisse qui viennent le gâcher. Même cette définition est insatisfaisante.
-La vie a-t-elle un sens?
Non. Notre existence en tant qu'espèce et notre développement en tant qu'individu est dû à un concours de circonstances qui n'a absolument aucun sens.
-L'existence humaine comporte-t-elle sa part d'absurdité?
L'existence humaine est en soi absurde. Chaque être humain est sur ce monde par chance.
Saturday, 25 August 2012
A visit to the local sweet shop
As my readership knows, the local sweet shop, which I adore, is going to close in September, so imminently. I love sweet shops in general and this sweet shop in particular, because of the quality of their products (they make one of the best fudge I ever ate) and because the staff is so warm and friendly, as a sweet shops staff should be. Its closing is very bad news for the town, I genuinely think it lose some of its warmt and friendliness. So I went to the local sweet shop this afternoon. I bought the usual cream fudge, also liquorice, some lucky dips and chocolate. It will not be enough to keep them in business, but I will have enjoy their sweets before they close down.
Devinez qui lit Arvida
Nulle autre que Pauline Marois. Enfin, pas tout à fait, elle a le bouquin (que Denis Lessard qualifie à tort de roman), ainsi que je l'ai appris dans cette entrevue à La Presse. Le monde est vraiment petit. Au Québec, il l'est tout le temps, je ne devrais pas m'en étonner, mais ça a tout de même constitué une nouvelle pour moi que celle qui sera peut-être première ministre du Québec dans quelques jours a lu le livre écrit par mon cousin.
Friday, 24 August 2012
First blast of Autumn
Last Sunday, I blogged about a sudden rise of temperature, as we had a few days of pure heat, as if we had been in the middle of summertime. August looked and felt like July. Less than a week later, it suddenly feels and look like September, if not October. Today was cold, it was cloudy as if the skies were about to burst open and bleed water (cheap poetry I know) and it was windy. The trees were green, yet the feel was autumnal. We didn't have much of a summer this year, it often was too wet and too cool. I feared the following season would get too warm. Because of karma or something. It might still be the case. However, I think today we had a first blast of autumn, what it would be, cold and merciless.
Des betteraves
J'ai trouvé cette photo sur Dropbox, des betteraves en conserve faites maison. On cuisine pas mal, dans ma famille. Pour une fois c'est une photo relativement récente: elle a été prise le 19 août 2011. J'ai décidé de la télécharger sur Vraie Fiction, peut-être parce que je veux rougir le blogue d'un beau vermeil sanguin. Ou alors, j'ai envie de manger du pâté chinois avec des betteraves. Il fait froid aujourd'hui, enfin froid pour la saison, un mois d'août qui prend des airs de septembre, nous sommes dans cette période transitoire entre deux saisons. Je mangerais donc bien du pâté chinois avec des bettes, comme on dit au Saguenay (et ailleurs au Québec?).
Wednesday, 22 August 2012
The month of Augustus
We are approaching the end of August. It is a month I have ambivalent feelings about: it often gives me blues. But it is also the month named after Emperor Augustus. And I admire Augustus, although more for the fictitious portrayal of various pieces of fiction than . So I decided, to pay homage to the man, to upload a video from the miniseries Rome on Vraie Fiction. This is the scene where then Octavian Caesar (played by Simon Woods) becomes consul, shows himself as a ruthless man, yet a true leader. History makes powerful drama and great TV moments.
Une pensée à propos du cégep
C'est la rentrée dans bien des cégeps ces temps-ci. Mes deux années au cégep furent trop courtes: de toutes mes années d'études, ce furent mes préférées. Je l'ai d'ailleurs déjà blogué. Donc, quand je lis sur la rentrée au cégep, je me sens toujours nostalgique. Il y a cependant une chose qui m'a toujours agacé à propos de la rentrée cégépienne: elle arrive toujours trop tôt. Fin août, en fait même pas, c'est en effet très tôt. L'été n'est pas encore fini que l'on parle d'automne. C'est une manière étrange de marquer le temps. Mais malgré tout, j'étais toujours impatient d'y aller. Même mes années en Angleterre ne m'ont pas rendu aussi enthousiaste.
Monday, 20 August 2012
The Rosenkrantz Tower
I am publishing here, with my brother's permission, the tower I mentioned in my earlier blog. He took the photo from his cell (his cell phone, not a prison cell, obviously). It is the Rosenkrantz Tower from the Bergenhus Fortress, or so my brother says. It does not quite look like the picture on Wikipedia.
What can I say about it? The name reminds me of a character from Hamlet. The look of the tower reminds me of course of the medieval times, albeit it was built slightly after. I cannot help think about Dungeons & Dragons watching it. I am a terrible, incorrigible geek I guess. In any case, it is a beautiful tower.
What can I say about it? The name reminds me of a character from Hamlet. The look of the tower reminds me of course of the medieval times, albeit it was built slightly after. I cannot help think about Dungeons & Dragons watching it. I am a terrible, incorrigible geek I guess. In any case, it is a beautiful tower.
"Toi tu viens du Lac"
C'est ce que m'a dit une cliente aujourd'hui au téléphone, d'emblée. Et je ne me rappelle même plus ce que je lui ai dit pour qu'elle reconnaisse l'accent! J'ai répondu: "Je viens du Saguenay en fait." Mais ça m'a fait un plaisir immense. J'ai eu pour le reste de l'après-midi le sourire béat fendu jusqu'aux oreilles. Il m'en faut peu pour être heureux. C'est quand même plus plaisant (avec l'accent, si, si! je l'ai encore après des années d'exil) que de se faire dire que j'ai l'accent suisse ou belge... Et même si on a un débile profond comme maire au Saguenay, je suis quand même fier de mes racines.
Sunday, 19 August 2012
A (last?) blast of summertime
If March and April are treacherous months, August is the month of surprises: after a cool month, we now have since Friday a heatwave. Well, I was not expecting it. I was resigned to have an almost non-Summer like we had last year, now I don't remember when was the last time I felt so hot. It might have been last year. Maybe even this year, but this a proper, long heatwave. I wonder if this is going to be the last time this year. I like a last blast of summery weather in August. As long as it does not last until mid September.
Chanson pour l'Auvergnat
J'ai récemment mentionné sur ce blogue que je serais originaire d'Auvergne. Je n'ai jamais visité cette région, j'en sais très peu de choses que la chanson de Brassens. Alors j'ai décidé, comme je l'avais promis alors, de la télécharger ici.
Saturday, 18 August 2012
An old tower and a great unknown line
As I mentioned yesterday in my rambling nostalgia post, my brother is in Norway. He already uploaded a few pictures on Facebook. The world has definitely become a much smaller place. Among them, a picture of an old (medieval?) tower, absolutely beautiful. I apologise if I did not publish here, but these are his pictures and he has a blog, so I will let him do it himself. That said, he wrote on Facebook a great unknown line, not a funny/comical one, but something that sums up in a nutshell the look of the old continent: "It wouldn't be Europe without an old tower". It is true. I wonder if only tourists or immigrants like me notice it.
Question existentielle (146)
Une question existentielle directement inspirée de ce billet en anglais, il y déjà un bout de temps:
-Quel est votre coin préféré à Montréal?
-Quel est votre coin préféré à Montréal?
Friday, 17 August 2012
Scandinavian memories
This picture was taken in my last trip to Québec. I took it, wondering where and how I would use it here on this blog. The pic is a bit blurry. I bought this Viking (or rather my parents bought it for me) in Denmark, back in 1989. It was the first of my second trip in a Scandinavian country. I am writing about this as my brother is now in Norway. It reminds me of my time in Scandinavian countries. I remember more my second visit, in Sweden. For a year, we have had a Swedish foreign exchange student who came to live with us. We got along well and call her our sister. A year later, in August 1994, we visited her and her family.
I remember a lot of things, fragments that make a blurry yet colourful picture. The almost prohibitive laws regarding alcohol consumption: a waiter refused to serve me a beer even though I was with my parents. The pathetic attempts I made at speaking English whenever I could (I got a beer for free because of this, they couldn't make me understand that I had to pay). The family cottage near the Baltic sea, where it was cool even though it was summertime. The dip in the Baltic sea, which was so very cold. My Swedish sister took a picture of my distorted face as I had gone down to the waistline in the water. Sadly I never received a copy of it. The reindeer stew. The fermented fish, which I couldn't dare to eat (I should have tried), the smell making me feel ill. The fjords, more magnificent than my own. The medieval festival in Visby. The midnight sun, still up in August.The midnight sun especially, actually. If I have to sum it up to one thing, it is maybe the midnight sun.
I remember a lot of things, fragments that make a blurry yet colourful picture. The almost prohibitive laws regarding alcohol consumption: a waiter refused to serve me a beer even though I was with my parents. The pathetic attempts I made at speaking English whenever I could (I got a beer for free because of this, they couldn't make me understand that I had to pay). The family cottage near the Baltic sea, where it was cool even though it was summertime. The dip in the Baltic sea, which was so very cold. My Swedish sister took a picture of my distorted face as I had gone down to the waistline in the water. Sadly I never received a copy of it. The reindeer stew. The fermented fish, which I couldn't dare to eat (I should have tried), the smell making me feel ill. The fjords, more magnificent than my own. The medieval festival in Visby. The midnight sun, still up in August.The midnight sun especially, actually. If I have to sum it up to one thing, it is maybe the midnight sun.
Le mollah du Saguenay
Je ne décolère pas. Le mollah Jean Tremblay a encore fait des siennes, cette fois-ci montrant sa profonde ignorance envers Dejmila Benhabib, candidate du Parti québécois dans Trois-Rivières, qui est personnellement pour le retrait du crucifix à l'Assemblée nationale (elle a parfaitement raison). Je sais, je sais, la controverse date déjà. Mais je ne décolère pas. Alors j'y ajoute mon grain de sel. Je ne m'y attarderai pas, quelques observations ici suffiront:
1)Je suis un gars de Chicoutimi. Mes valeurs, je les partage avec les partisans de la laicité, avec les irreligieux comme madame Benhabib qui veulent que l'Église et l'État soient séparés par un mur de feu. Le petit potentat qui veut transformer le Saguenay en Bible Belt francophone, il me donne le goût de ne jamais revenir dans une région que j'adore.
2)C'est quoi la solution du maire Jean Tremblay, pour les Québécois de souche comme moi, qui ne croient pas en Dieu, qui en ont soupé du catholicisme? La déportation ou l'exorcisme?
3)Jean Tremblay est une honte, un être méprisable. Je me console en disant qu'il y a des cons partout. En fait, j'ai dit bien des choses sur le crétin ignare sans éducation (même pas capable de prononcer un nom un tantinet exotique!) depuis que j'ai commencé ce blogue. J'ai dit tout le mal que je pouvais penser de lui sur Facebook. Des qualificatifs que je n'ose même pas dire ici de peur de choquer ma mère (à ce point). Mais je les dirai volontiers dans les commentaires...;-)
4)Les gens du Saguenay l'auront vraiment sur la conscience si ce débile profond se fait réélire. Il est la risée du Québec. Il est un fondamentaliste. Il est une dangereuse nuisance pour l'avenir de la région, rien de moins.
5)On ne peut pas rire des Américains pour leurs fondamentalistes. On a nos Bondieusards au Québec aussi.
1)Je suis un gars de Chicoutimi. Mes valeurs, je les partage avec les partisans de la laicité, avec les irreligieux comme madame Benhabib qui veulent que l'Église et l'État soient séparés par un mur de feu. Le petit potentat qui veut transformer le Saguenay en Bible Belt francophone, il me donne le goût de ne jamais revenir dans une région que j'adore.
2)C'est quoi la solution du maire Jean Tremblay, pour les Québécois de souche comme moi, qui ne croient pas en Dieu, qui en ont soupé du catholicisme? La déportation ou l'exorcisme?
3)Jean Tremblay est une honte, un être méprisable. Je me console en disant qu'il y a des cons partout. En fait, j'ai dit bien des choses sur le crétin ignare sans éducation (même pas capable de prononcer un nom un tantinet exotique!) depuis que j'ai commencé ce blogue. J'ai dit tout le mal que je pouvais penser de lui sur Facebook. Des qualificatifs que je n'ose même pas dire ici de peur de choquer ma mère (à ce point). Mais je les dirai volontiers dans les commentaires...;-)
4)Les gens du Saguenay l'auront vraiment sur la conscience si ce débile profond se fait réélire. Il est la risée du Québec. Il est un fondamentaliste. Il est une dangereuse nuisance pour l'avenir de la région, rien de moins.
5)On ne peut pas rire des Américains pour leurs fondamentalistes. On a nos Bondieusards au Québec aussi.
Thursday, 16 August 2012
Another food related great unknown line
I didn't notice it when I wrote it at first, but this post contains a great unknown line. Well, not quite. I wrote a variation of the last line. which was "comfort is a biochemical reaction" on Facebook: "Happiness is a biochemical reaction". In this version, this is definitely a great unknown line, or at least a worthy aphorism. It is again, just like last time, food related. I blog about something different next time, promise.
Wednesday, 15 August 2012
OMG (La photo du mois)
OMG comme dans "Oh my God", pour exprimet la surprise. Thème choisi par Cynthia. J'ai vraiment, mais vraiment ramé pour en trouver une. Finalement, j'ai trouvé, gracieuseté de mon père. C'est lui déguisé en évèque, à droite. Comme vous le voyez, je n'ai pas pu me sortir de l'aspect religieux du thème. La surprise, cela dit, est évidente pour celui qui regarde cette photo d'une autre époque: c'est suintant d'un catholicisme ridicule, une dévotion rien de moins que gênante. On devinera que je suis athée et un brin anticlérical. Je ne tenais pas à faire dans la controverse pour la photo du mois, mais je ne peux pas entièrement y échapper. En fouillant dans toutes les photos sur mon ordi, c'est celle-ci qui me fait réagir le plus, qui me surprend profondément, même si je l'ai vue et regardée des centaines de fois.
Jetez un coup d'oeil sur les autres surprises, théologiques ou non, des autres participants:
100driiine, A&G, Agrippine, Akaieric, Alban, Alexanne, Alexinparis, Alice Wonderland, André(eric)Fernandes, Anne, Anne Laure T, Anne-Cécile, Annick, Arwen, Ava, Batilou, Berliniquais, Bestofava, Blogoth67, Caprices de filles, Cara, CaramelMou , Carnet d’une Réunionnaise, Carnets d'images, Caro, Carole In England, Cathy, Cekoline, Céliano, Céline in Paris, Cessna, oui !, Champagne, Cherrybee, Chris et Nanou, Cindy Chou, Clara, Cocosophie, Cricriyom from Paris, Cynthia, Dan, Darkslam, David et Mélanie, Dorydee, Dr CaSo, Dreamteam, E, Elapstic, Emma, Escapade en Tunisie, Fanfan Raccoon, Filamots, Flo, florianL, François le Niçois, Frédéric, Galinette, Gilsoub, Gizeh, Guillaume, Hibiscus, Isabelle, J'adore j'adhère, Jean Wilmotte, jen et dam, Karrijini, Kob, Krn, Kyn, Kyoko, La Fille de l'Air, La Flaneuse, La Messine, La Papote, La Parigina, LaFamilleD , LaGodiche, Laurent Nicolas, Lauriane, Lavandine, L'Azimutée, Le Mag à lire, Les petits supplices !, Les voyages de Lucy, Les voyages de Seth et Lise, Lesegarten, Leviacarmina, Lhise, Lost in London, Louiki, Louisianne, Loutron glouton, Lucile et Rod, Lyonelk, magda627, Maïder, Mamysoren, Manola, Melting Pot, Mgie les bons tuyaux, Mistinguett, Narayan, Nataru, Nathalie, Nicky, Olivier, Ori, Oryann, Où trouver à Montréal ?, Petite Marie, Pilisi, Renepaulhenry, Sébastien, Sephiraph, Sinuaisons, Skipi, Stephane08, Stéphie&lesCacahuètes, Super Lisa, Tam, Tambour Major, Testinaute, The Mouse, Titem, Un jour une rencontre, Une niçoise, Vanilla, Véro Beramelo, Violette, Viviane, Xavier Mohr, Xoliv', Zaromcha.
Jetez un coup d'oeil sur les autres surprises, théologiques ou non, des autres participants:
100driiine, A&G, Agrippine, Akaieric, Alban, Alexanne, Alexinparis, Alice Wonderland, André(eric)Fernandes, Anne, Anne Laure T, Anne-Cécile, Annick, Arwen, Ava, Batilou, Berliniquais, Bestofava, Blogoth67, Caprices de filles, Cara, CaramelMou , Carnet d’une Réunionnaise, Carnets d'images, Caro, Carole In England, Cathy, Cekoline, Céliano, Céline in Paris, Cessna, oui !, Champagne, Cherrybee, Chris et Nanou, Cindy Chou, Clara, Cocosophie, Cricriyom from Paris, Cynthia, Dan, Darkslam, David et Mélanie, Dorydee, Dr CaSo, Dreamteam, E, Elapstic, Emma, Escapade en Tunisie, Fanfan Raccoon, Filamots, Flo, florianL, François le Niçois, Frédéric, Galinette, Gilsoub, Gizeh, Guillaume, Hibiscus, Isabelle, J'adore j'adhère, Jean Wilmotte, jen et dam, Karrijini, Kob, Krn, Kyn, Kyoko, La Fille de l'Air, La Flaneuse, La Messine, La Papote, La Parigina, LaFamilleD , LaGodiche, Laurent Nicolas, Lauriane, Lavandine, L'Azimutée, Le Mag à lire, Les petits supplices !, Les voyages de Lucy, Les voyages de Seth et Lise, Lesegarten, Leviacarmina, Lhise, Lost in London, Louiki, Louisianne, Loutron glouton, Lucile et Rod, Lyonelk, magda627, Maïder, Mamysoren, Manola, Melting Pot, Mgie les bons tuyaux, Mistinguett, Narayan, Nataru, Nathalie, Nicky, Olivier, Ori, Oryann, Où trouver à Montréal ?, Petite Marie, Pilisi, Renepaulhenry, Sébastien, Sephiraph, Sinuaisons, Skipi, Stephane08, Stéphie&lesCacahuètes, Super Lisa, Tam, Tambour Major, Testinaute, The Mouse, Titem, Un jour une rencontre, Une niçoise, Vanilla, Véro Beramelo, Violette, Viviane, Xavier Mohr, Xoliv', Zaromcha.
Monday, 13 August 2012
A blueberry pie
I know, I know, I have not later than this very evening blogged in French about blueberries. Guilty as charged. I am blueberrifying my blog. I also know I blog about food very often these days. I have no specific reason to upload this picture, apart from the fact that I crave blueberry pies. Okay, I have more reasons than this: it is the time of blueberry pies, when blueberries are still being harvested. There are so many ways to eat blueberries, this one is actually not my favourite (eating them natural or in dark chocolate), but I found myself in the mood for blueberry pie recently. Last time I had a blueberry pie was in 2009 in Montral, almost after I got out of the plane. Mum had baked it, and right after a supper of peanut buttet toasts I had something like two slices of pie. It tasted of home. Real home, as my region is by any practical means the Land of Blueberries. I blogged about it before too. So I guess I uploaded this picture because I miss the dessert as much as I miss home. It is also to mark harvest season, its beginning at least.
Je bleuis Vraie Fiction
Cette photo a été envoyée par mon père à ma demande via Dropbox. Ce sont bien sûr des bleuets. J'ai décidé de la télécharger sur ce blogue parce que j'ai décidé de le bleuiser. Je sais, je sais, je viens d'inventer un terme. trouvez-lui une définition exacte. On est en août, c'est le mois de la consommation de bleuets sous toutes ses formes, en tout cas dans mon coin de pays. Je dis souvent qu'un blogue change de couleurs avec le temps. Par conséquent, ce mois d'août, je montre des photos de bleuets, notamment. Vraie Fiction prend les couleurs du Saguenay Lac-Saint-Jean, des récoltes également, parce qu'elles commencent vraiment en août.
Sunday, 12 August 2012
High sea adventures (and a song)
This photo is the sign of a local pub, aptly called The Ship. When I drink there, I usually have a Smuggler or a Mutiny, depending of what's available. Strange name for a pub, as this town is close to a river, but far from the sea.
I was thinking about my childhood games around the family swimming pool, and many of them were high sea adventures. In a way, I didn't really grow up: instead of playing make belief games about high sea adventures, I daydream about them, drinking a beer with an evocative name, in a pub with an evocative name. The ship image reminds me of a movie I particularly love: 20,000 Leagues Under the Sea . it was showing on TV recently. I watched a bit of it, distractly. I said back in 2008 that I needed to buy the DVD. I still haven't done it. It is the kind of movie that needs to be watched during summertime. I better hurry up, as it will not be summer for much longer. I know I uploaded this song before, but since this blog needs music from time to time and since it is still summertime and I had this in mind, I thought I would upload it again, this time with Kirk Douglas's movie performance. It is quite funny, if you think about it, a genuine musical number in an adventure, high budget blockbuster movie. And it works beautifully.
I was thinking about my childhood games around the family swimming pool, and many of them were high sea adventures. In a way, I didn't really grow up: instead of playing make belief games about high sea adventures, I daydream about them, drinking a beer with an evocative name, in a pub with an evocative name. The ship image reminds me of a movie I particularly love: 20,000 Leagues Under the Sea . it was showing on TV recently. I watched a bit of it, distractly. I said back in 2008 that I needed to buy the DVD. I still haven't done it. It is the kind of movie that needs to be watched during summertime. I better hurry up, as it will not be summer for much longer. I know I uploaded this song before, but since this blog needs music from time to time and since it is still summertime and I had this in mind, I thought I would upload it again, this time with Kirk Douglas's movie performance. It is quite funny, if you think about it, a genuine musical number in an adventure, high budget blockbuster movie. And it works beautifully.
Manon Lescaut: un lapsus estudiantin
Petite anecdote linguistique et lexicale ici, qui date d'il y a bientôt quinze ans, ce qui ne rajeunit personne. Ca m'est venu en tête récemment. Il fut un temps où j'étudiais la littérature à l'université. J'ai notammentsuivi un cours sur le roman français du XVIIIe siècle. Le second bouquin étudié lors du cours était Manon Lescaut de l'abbé Prévost. La structure narrative de Carmen lui ressemble étrangement, mais je lui préfère Carmen. Enfin bref, après l'examen de mi-session, en le commentant, la prof nous avait dit ceci, en parlant de certaines erreurs lexicales trouvées dans certaines copies: "Veuillez noter que Manon Lescaut aime le luxe, pas la luxure!" Je m'en rappelle encore.
A sandwich related great unknown line
It seems that most of the great unknown lines I find or say are food related. The last one was about alcohol. A month ago I wrote one about milk and tea. Yesterday, I went to a "new" café to buy a sandwich. I say "new" as the café opened this year. I am not into coffee, but I love to try new sandwich places and this café is just as much a sandwich counter as it is a café. And I love to encourage new businesses, especially since they have to tendency to struggle and close quickly here. So I ordered a smoked salmon sandwich,w hite bread. The man asked: "do you want cream cheese, lemon juice and rocket salad with this?" To which I replied: "Well, it seems that you know me already!" This is the great unknown line.
Gastronomie estivale
Cette photo a été prise en juillet, quand il s'était soudainement mis à faire beau et chaud. Nous sommes en août, il fait à nouveau beau et chaud, c'est (re) l'été pour un moment, alors je vais sans doute me faire ce genre de lunch aujourd'hui. Grilled cheese au feta sur pain ciabatta, avec des olives Crespo pour accompagner et une arranciata de San Pellegrino. Quelques observations sur le lunch en question:
1)Ils vendent de la San Pellegrino en Angleterre, alors les invasions romaines ont eu du bon.
2)Les olives c'est essentiel l'été.
3)La gastronomie estivale chez moi est fortement méditerranéenne, avec des influences grecques et italiennes très prononcées.
4)La comfort food change avec les saisons.
5)Je ne bois pas nécessairement d'alcool durant la journée.
1)Ils vendent de la San Pellegrino en Angleterre, alors les invasions romaines ont eu du bon.
2)Les olives c'est essentiel l'été.
3)La gastronomie estivale chez moi est fortement méditerranéenne, avec des influences grecques et italiennes très prononcées.
4)La comfort food change avec les saisons.
5)Je ne bois pas nécessairement d'alcool durant la journée.
Friday, 10 August 2012
An Epiphany about Rhinoceros by Ionesco
I was thinking about my recent post on Ionesco's Rhinoceros. About that time when I played it too. And it struck me, I had an epiphany about it: it is a zombie story. It is Night of the Living Dead with more dialogues and an absurd setting. At its core it is the story of an epidemy, one that strikes the body as much as the mind. And the rhinos are just as malevolent as the zombies, maybe even more so. Like many of Ionesco's plays, there is a very sinister side to it, that can be missed sometimes. I watched this performance of Jean's transformation on YouTube. I played the same scene, and indeed the Jean character. I think I got it better, because I played it sinister, like a man turning into a monster. Which is I think the whole point. The play is scary as much as it is funny.
Question existentielle (145)
Une question existentielle toute simple, mais possédant malgré cela une certaine profondeur. Je peux aussi la décliner à chaque mois:
-Comment est le mois d'août idéal pour vous?
-Comment est le mois d'août idéal pour vous?
Thursday, 9 August 2012
Italian civilisation in a nutshell
This is, in fact, a great known line, a great known tirade in fact, which I quoted before here. I have read it, I have heard it, yet I never watched (yet) the movie it is taken from. I will correct this as soon as possible. For some reason, it is in my mind tonight. So I decided to upload it here. Maybe I am in the mood for black and white movies. Or something. Or I have Italy in mind. In any case, here it is, in a few words, Italian civilisation in a nutshell:
Je m'ennuie de l'ancien appart à Montréal
J'avertis le lecteur tout de suite: jécris ici un court (enfin peut-être pas si court) billet nostalgique. Je sais, je sais: un autre. Il y a seize ans environ, j'emménageais à Montréal. Je ne sais plus à quelle date exactement. Mes parents nous avaient acheté un appart, à mes frères et moi, pour les études à Montréal. J'allais commencer l'université. J'y ai passé mes trois premières années de bacc, ensuite après mes études en Angleterres j'y ai habité trois autres années, de 2003 à 2006.
J'ai été un étudiant privilégié, surtout lors de mes études à Montréal, avec cet appart en plein coeur du Plateau Mont-Royal, alors que le quartier s'était déjà amplement gentrifié. Cela dit, pour le même prix en Angleterre, on a un chambre en ville dans un quartier louche (et encore). J'ai déjà blogué sur l'endroit il y a quelques années. Il m'est revenu à l'esprit ce soir, parce qu'on avait emménagé en août. Comme j'ai déjà publié quelques photos de l'appart, j'ai téléchargé une inédite ici. Ce n'est pas la meilleure, elle a été prise lorsque mes parents l'ont mis sur le marché. La cuisine était rarement en ordre comme ça. Mais enfin bref, il me manque ce soir.
J'ai été un étudiant privilégié, surtout lors de mes études à Montréal, avec cet appart en plein coeur du Plateau Mont-Royal, alors que le quartier s'était déjà amplement gentrifié. Cela dit, pour le même prix en Angleterre, on a un chambre en ville dans un quartier louche (et encore). J'ai déjà blogué sur l'endroit il y a quelques années. Il m'est revenu à l'esprit ce soir, parce qu'on avait emménagé en août. Comme j'ai déjà publié quelques photos de l'appart, j'ai téléchargé une inédite ici. Ce n'est pas la meilleure, elle a été prise lorsque mes parents l'ont mis sur le marché. La cuisine était rarement en ordre comme ça. Mais enfin bref, il me manque ce soir.
Wednesday, 8 August 2012
Wednesday is a long, slow Purgatory
This is the thing that came to my mind tonight: if Mondays are Hell, then Wednesdays are a Purgatory. I am no longer a Catholic, but I guess this is what it means to be a cultural Catholic: you often perceive life with the same emotional framework. There was plenty to do at work, enough to keep me busy, but it was still boring, it was tiresome, it was long. I got plenty of endorphin shots in the form of a Snicker bar and, in the morning, donuts. I have been bad.
The particular thing about the suffering in Purgatory is that it is supposed to be temporary (unlike Hell). It may take a few eons, it may be just as painful as receiving hellish torments, but you are not there forever. I am not sure if it is so comforting. But every Wednesday, in the middle of the week, where the energy you had at the beginning is gone and the weekend so far away, it is necessary if you want to keep your sanity to repeat to yourself that this is temporary.
The particular thing about the suffering in Purgatory is that it is supposed to be temporary (unlike Hell). It may take a few eons, it may be just as painful as receiving hellish torments, but you are not there forever. I am not sure if it is so comforting. But every Wednesday, in the middle of the week, where the energy you had at the beginning is gone and the weekend so far away, it is necessary if you want to keep your sanity to repeat to yourself that this is temporary.
Je suis originaire d'Auvergne?
Je faisais un peu de recherche sur les noms de familles québécois. Ca m'arrive parfois. C'est un passe-temps comme un autre, pas dépourvu d'intérêt. Je connais plus mes racines écossaises (sans doute plus nord-irlandaises/ulsteroises) maternelles que celles de mon père. Je suis tombé sur ce site. Et je suis étonné: mon nom de famille est originaire d'Auvergne. Moi qui croyais que c'était un nom normand! Je me l'étais laissé dire par certains Français, comme quoi ils n'y connaissent rien. J'aurais donc du sang auvergnat. Je ne connais rien de l'endroit, sauf la chanson de Brassens. Je vais sans doute la télécharger ici un jour. D'ici là, je digère la nouvelle. Je suis originaire d'Auvergne.
Tuesday, 7 August 2012
Snickers and energy boosts
Maybe it is the weather, maybe it is because I work so darn hard sometimes, but I have discovered that in the afternoon I often feel deflated after lunch and I am in need of an energy boost. I go the lazy way: instead of making a healthy balanced lunch, I munch something quickly then get myself a chocolate treat fill of sugar and bad stuff, but it also allows me to get the energy I need (and the comfort) to finish my day. Since Café2U is gone, I have to get my sugar intakes from the vending machine. I have tried many different chocolate bars, but now I have settle for Snickers. I don't find them as good as their sisters the Mars bars, but they have peanuts in them, so that means it has also proteins, not only sugar, so I don't feel so guilty eating it. But I love peanuts too. And chocolate. And caramel. So I have the essential energy and the just as essential endorphin to survive the afternoon. Moral of the story: comfort is a biochemical reaction.
Le karma du mois d'août
Il y a deux ans, je me demandais dans une question existentielle si le mois d'août était un non mois. Je ne le crois plus, mais c'est un mois transitoire, comme je le pense depuis des années. Ces jours-ci, il ressemble étrangement à l'automne. Dans les prochains jours, l'été est supposé revenir. Je l'espère pour deux raisons: 1)on n'en a pas eu assez, de températures estivales, 2)un mois d'août trop froid annonce souvent un retour de l'été en septembre. Et là, c'est trop tard pour que j'apprécie, je suis alors dans un état d'esprit automnal. Je crains comme ça le karma du mois d'août. Quand c'est encore l'été, ça va. Mais une température trop misérable comme on en a présentement amène souvent en cotnrepartie des chaleurs à l'automne. C'était le cas l'année dernière. Je dis ça, mais en 2007 l'été avait été pourri et l'automne n'en avait pas moins été précoce. Peut-être que je m'imagine des choses. Suis-je le seul à trouver qu'août a un certain karma?
Monday, 6 August 2012
An anecdote about rhinoceroses
I remembered something today, I don't know why exactly. A conversation I had more than two years ago with my then colleagues at the last school I worked in. I am not very nostalgic from that era, although I did enjoy the people there. I never felt I was very important, for the administration I was little more than nothing, but with the teachers and teaching assistants I did feel part of the team. They treated me well. And because of this I was more sociable with them than I was with the people working at the previous school. So I talked more. This is an anecdote about one of those conversations.
It was near the end of my contract, at lunchtime. For some reasons, somebody mentioned rhinos. One of the history teachers, an Irishman, said that the name black rhinoceros and white rhinoceros had nothing to do with their colour. And he kept talking about rhinoceros, telling us that he had learned a lot about these animals, for some reason. I mentioned Ionesco's play Rhinoceros, in which I once performed the role of Jean, who turns in the middle act into a rhino on stage. I mentioned it on the blog here. It was a troubled production, but I was very proud of my performance, so I do mention it from time to time. My rhino obsessed colleague knew about the play, he had an actor friend who even had sent it a copy of one its performances in English. I thought it was strange, I read little about rhinos for the play and this guy's only interest in a classic French absurd play was that it featured his favourite animal. So this was the anecdote. I kind of miss the lunch time conversations there.
It was near the end of my contract, at lunchtime. For some reasons, somebody mentioned rhinos. One of the history teachers, an Irishman, said that the name black rhinoceros and white rhinoceros had nothing to do with their colour. And he kept talking about rhinoceros, telling us that he had learned a lot about these animals, for some reason. I mentioned Ionesco's play Rhinoceros, in which I once performed the role of Jean, who turns in the middle act into a rhino on stage. I mentioned it on the blog here. It was a troubled production, but I was very proud of my performance, so I do mention it from time to time. My rhino obsessed colleague knew about the play, he had an actor friend who even had sent it a copy of one its performances in English. I thought it was strange, I read little about rhinos for the play and this guy's only interest in a classic French absurd play was that it featured his favourite animal. So this was the anecdote. I kind of miss the lunch time conversations there.
Pas de voleurs à Arvida?
C'est la deuxième fois en deux jours que je publie une nouvelle rérionale sur Vraie Fiction encore une fois à cause de ce que petit frère a écrit sur son mur de Facebook. C'est une nouvelle saguenéenne bien moins agréable, en fait franchement déprimante: deux maisons ont été saccagées à/au Saguenay, l'une dans le secteur nord de Chicoutimi, l'autre à Jonquière. Pour être plus précis, sur la rue Gay Lussac dans le quartier Sainte-Thérèse à Arvida. La rue Gay Lussac, c'est là où demeurait ma grand-mère (vous pouvez voir la maison ici). Nous y avons passé beaucoup de temps étant jeunes.
Dans le bouquin de mon cousin, ma grand-mère dit souvent "y a pas de voleurs à Arvida". C'était peut-être vrai de son temps, mais ce n'est plus vrai maintenant. Ce ne l'était sans doute pas du mien non plus: Jonquière ayant "avalé" Arvida et Jonquière n'étant pas en reste de bandits, comme chaque Saguenéen sait (le nombre de bars per capita indiquerait une présence du crime organisé), il a dû entacher au moins un peu la petite ville qui n'en plus une. Mais un cambriolage sur Gay Lussac, c'est une invasion d'un territoire sacré pour moi, celui de l'innocence enfantine.
Dans le bouquin de mon cousin, ma grand-mère dit souvent "y a pas de voleurs à Arvida". C'était peut-être vrai de son temps, mais ce n'est plus vrai maintenant. Ce ne l'était sans doute pas du mien non plus: Jonquière ayant "avalé" Arvida et Jonquière n'étant pas en reste de bandits, comme chaque Saguenéen sait (le nombre de bars per capita indiquerait une présence du crime organisé), il a dû entacher au moins un peu la petite ville qui n'en plus une. Mais un cambriolage sur Gay Lussac, c'est une invasion d'un territoire sacré pour moi, celui de l'innocence enfantine.
Sunday, 5 August 2012
A storm and the evening sun
This is another post about the little nothings that make life. Today we had a few storms, from late in the morning until the afternoon. I absolutely love storms, with the schizophrenic summer we have been having (cold, then hot, then not so hot again) they have been rare so I enjoy them when they come. So far this summer had plenty of rain, but little storm.
But the storm made me rediscover something else I did not enjoy much this summer: reading outside. Because it has been raining a lot, I didn't go outside much to read. In the early evening, as the sun had come out, I went in the garden to read a few pages. The air was fresh and wet, just comfortable enough, and there was the smell of smoke in the air (I wonder where it came from, I couldn't see any smoke). Smoke during summertime (or at any time indeed) can have sinister overtones, but it just smelled lovely. I think I might read by candlelight one evening, just for the smell of it. I should read outside more often too, and not only when it is hot.
But the storm made me rediscover something else I did not enjoy much this summer: reading outside. Because it has been raining a lot, I didn't go outside much to read. In the early evening, as the sun had come out, I went in the garden to read a few pages. The air was fresh and wet, just comfortable enough, and there was the smell of smoke in the air (I wonder where it came from, I couldn't see any smoke). Smoke during summertime (or at any time indeed) can have sinister overtones, but it just smelled lovely. I think I might read by candlelight one evening, just for the smell of it. I should read outside more often too, and not only when it is hot.
Des nouvelles des bleuets (au propre comme au figuré)
Ah, les nouvelles rérionales! Je ne les consulte pas assez, mais depuis que je suis expatrié je les consulte beaucoup plus. Enfin, un peu plus. Durant mes années à Montréal, c'est à peine si je lisais le Quotidien quand je retournais au Saguenay Mais enfin bref, mon petit frère a publi sur sa page Facebook un article du Quotidien sur le Festival du Bleuet de Dolbeau-Mistassini. À chaque année, ils font une tarte aux bleuets géante. Je mange les bleuets nature plus qu'en tarte, PJ est l'amateur de tartes aux bleuets de la famille, cela dit j'en mangerais bien maintenant. Je n'ai jamais mis les pieds au Festival du Bleuet. Ca manque peut-être à ma culture.
Saturday, 4 August 2012
The Detective Tales cover for August
Well, this is the time of the month where I post here a cover from Detective Tales. This month was slightly easier than the last. There was plenty of Fu Manchus and racist covers, but a few that were different than what I uploaded before. I decided to go for something both simpler than before and ridiculously melodramatic. This is the cover from August 1946. You see a blonde femme fatale painting sticks of dynamite red to pass them on as candles. I wonder if she is using wax or painting. They look dangerously similar to candles. I wonder who is/are the intended victim(s). Her expression is one of cold calculation and pure evil. Sometimes I think nothing looks as evil as a blonde femme fatale. I hope you enjoy.
Liverpool au Québec
J'ai appris hier dans Cyberpresse la sortie d'un film de Manon Briand, appelé... Liverpool. Vous trouverez la bande annonce ici. Un mélange de comédie romantique et d'histoire policière. Curieux mélange, qui peut faire du meilleur comme du pire. Le titre est inspiré d'une chanson de Renée Martel. Je la connaissais plus pour son Je vais à Londres. Autrement, je la connais très peu. Manon Briand, je la connais encore moins. Le film ne semble avoir rien à voir avec la ville qui m'a adopté pendant un an. je dis adopté, en fait j'y ai vécu neuf mois, c'était donc, dans mon aventure anglaise, une sorte de mère porteuse qui m'a couvé. J'ai vécu en Angleterre avant, mais Liverpool a une place particulière dans mon coeur.
Ca me fait donc un autre film québécois à voir, même si la critique est mitigée. Au moins, il m'a déjà fait découvrir une chanson québécoise sur Liverpool. Je ne sais rien de Renée Martel, comme je l'ai dit, mais je trouve que cette chanson décrit la ville avec beaucoup d'authenticité. Alors j'ai décidé de la télécharger ici.
Ca me fait donc un autre film québécois à voir, même si la critique est mitigée. Au moins, il m'a déjà fait découvrir une chanson québécoise sur Liverpool. Je ne sais rien de Renée Martel, comme je l'ai dit, mais je trouve que cette chanson décrit la ville avec beaucoup d'authenticité. Alors j'ai décidé de la télécharger ici.
Friday, 3 August 2012
A great (translated) unknown line
My brother is in Paris. Tonight is his last night and he wrote something on his Facebook wall which made me laugh. I translate it here, as a great unknown line: "Last day in Paris. Last chance to kill my liver dead." A friend told him he has strange aims in life. In Paris, this one is feasible and a fairly low price.
Question existentielle (144)
Je commence à craindre que je répète mes questions existentielles. Je pose donc celle-ci avec une certaine angoisse:
-Quelle musique écouter un vendredi soir?
-Quelle musique écouter un vendredi soir?
Thursday, 2 August 2012
The night of the werewolf
This sounds like the title of a horror movie, I know. It is absolutely random, but it actually IS the title of a horror movie. I swear I didn't mean it and didn't know about this movie until I googled it a few minutes ago just out of curiosity. The same title came to my mind as I was watching the moon and I wanted to use it. Sometimes I like to write posts based on a good title, not knowing where it will lead to. Maybe I am thinking more and more about Halloween already...
So as I mentioned yesterday, it is the full moon tonight. Which means it is the time where lycanthropes turn into their beastial state, turn into werewolves. I am not as big a fan of werewolves as I am of vampires, but still like them. Anecdote here: in Quebec folklore, a man turns into a werewolf if he has not been to confession for seven years and has behaved like a heathen/Godless man all this time. That sounds like me, as I once mentioned here. But it is difficult to tell, as I am naturally hairy. Am I turning into a werewolf tonight? I have been craving steak and chips, which is a rare occurence indeed. So it might be a telltale sign.
So as I mentioned yesterday, it is the full moon tonight. Which means it is the time where lycanthropes turn into their beastial state, turn into werewolves. I am not as big a fan of werewolves as I am of vampires, but still like them. Anecdote here: in Quebec folklore, a man turns into a werewolf if he has not been to confession for seven years and has behaved like a heathen/Godless man all this time. That sounds like me, as I once mentioned here. But it is difficult to tell, as I am naturally hairy. Am I turning into a werewolf tonight? I have been craving steak and chips, which is a rare occurence indeed. So it might be a telltale sign.
Es-tu l'oeil du ciel borgne?
J'utilise comme titre une citation tirée de la Ballade à la lune d'Alfred de Musset. Ce n'est pas la première fois que je cite Musset ou sa Ballade. Autre recyclage, involontaire celui-là: c'est la seconde fois en deux jours que mon titre de billet est une question, mais, faut-il le souligner, pas une question existentielle. J'écris ceci parce que c'est la pleine lune ce soir et je tenais à le rappeler à mon lectorat de manière poétique. La pleine lune a vraiment l'air de l'oeil du ciel borgne. Allez la regarder ce soir.
Wednesday, 1 August 2012
The bats and the moon
I have been spending the last few minutes looking at the window, wide eyed. The sun was nearly down, but the moon on the other hand was nearly full, so there was enough light so I could see very well the bats flying. Quick shadows flying over the garden. I could not take pictures sadly, the bats are simply too fast. And the moon shining was simply gorgeous.
We learn things every day (or every night). I checked on Google if tonight was not a full moon, I discovered that it was tomorrow, but more importantly that we will have two full moons in August. More about it here. The second one is called, well a Blue Moon. More on this on Wikipedia. Anyway, I know the bats were never gone, but it was nice to see them again, so well, in such an atmospheric setting.
We learn things every day (or every night). I checked on Google if tonight was not a full moon, I discovered that it was tomorrow, but more importantly that we will have two full moons in August. More about it here. The second one is called, well a Blue Moon. More on this on Wikipedia. Anyway, I know the bats were never gone, but it was nice to see them again, so well, in such an atmospheric setting.
Août est-il?
Je sais que je commence le billet et le mois par un calembour atroce comme titre, pour trois raisons, sans doute toutes mauvaises: 1)je voulais écrire autre chose comme titre que "C'est le premier août ajourd'hui", 2)je n'arrive pas à mettre d'accent grave sur le u et ça m'agace et 3)j'avais ce calembour atroce en tête. Enfin bref, c'est le premier août.
Le premier août représente bien des choses pour moi, des bonnes et des moins bonnes. C'est le mois de l'Empereur Auguste. C'est surtout un mois transitoire: entre les vacances et le retour à l'école quand on était enfants (et qui nous reviens à l'âge adulte), entre deux saisons, c'est l'été qui lentement devient l'automne, parfois trop rapidement, parfois il s'étend jusqu'en septembre, parfois il est schizophrénique et passe de la canicule au fraîcheurs d'une autre saison. Aujourd'hui, c'est une journée d'août froide, qui a l'air de vouloir déjà passer à autre chose. Le mois d'août me rend facilement mélancolique. Mais il a aussi des bons côtés: c'est le début des récoltes. J'ai décidé d'ailleurs de commencer le mois sur une note plus positive, avec une photo des pommettes de la maison (envoyée par père sur Dropbox), que l'on cueillait en août (d'habitude un peu plus tard dans le mois mais quand même). Quand on trouve le temps trop long, ou trop court, il nous reste toujours la cueillette.
Le premier août représente bien des choses pour moi, des bonnes et des moins bonnes. C'est le mois de l'Empereur Auguste. C'est surtout un mois transitoire: entre les vacances et le retour à l'école quand on était enfants (et qui nous reviens à l'âge adulte), entre deux saisons, c'est l'été qui lentement devient l'automne, parfois trop rapidement, parfois il s'étend jusqu'en septembre, parfois il est schizophrénique et passe de la canicule au fraîcheurs d'une autre saison. Aujourd'hui, c'est une journée d'août froide, qui a l'air de vouloir déjà passer à autre chose. Le mois d'août me rend facilement mélancolique. Mais il a aussi des bons côtés: c'est le début des récoltes. J'ai décidé d'ailleurs de commencer le mois sur une note plus positive, avec une photo des pommettes de la maison (envoyée par père sur Dropbox), que l'on cueillait en août (d'habitude un peu plus tard dans le mois mais quand même). Quand on trouve le temps trop long, ou trop court, il nous reste toujours la cueillette.