Je suis avec intérêt l'actualité policière québécoise. Récemment, je suis plutôt servi côté vrai drame policier. Il y a eu la condamnation de Tony Conte dont j'ai parlé vendredi. Mais l'Affaire Davidson, sur la taupe du SPVM qui a tenté de vendre une liste d'agents doubles à la maffia, est plus troublante et plus rocambolesque. La chronique de Patrick Lagacé sur le sujet ici. Il y aurait là la matière d'un roman policier, mais dans le genre profondément tragique: un officier de police respecté de son entourage, un membre de l'élite même, qui trahit les siens, qui est ensuite en danger de mort et qui a peut-être été poussé au suicide par ses anciens collègues. Cette histoire-là, je l'ai lue à plusieurs reprises, vue aussi. Yves Boisvert mentionne Le Parrain II sur son blogue. Je pourrais en nommer d'autres.
Mais là, on parle de la réalité, pire, de l'actualité policière. La tragédie s'est jouée, se joue, dans notre époque, dans notre Québec. Les flics qui manquent de loyauté, je les méprise profondément. La faute d'Ian Davidson était plus grave, mais ses motivations sont jusqu'ici tellement nébuleuses que je suis plus troublé qu'en colère. Et peut-être aussi qu'à cause du suicide je ne peux pas le mépriser autant que je le ferais.
Je rêve d'un Québec sans crime organisé mais je me demande si ça sera possible un jour!
ReplyDeleteThey both sound like different experiences, why not try both, if you can, and decide to roll with the experience that you enjoy the most. Can't wait for a follow-up!
ReplyDelete@Tao.Owl-I am afraid you didn't understand the post: I was talking of the suicide of a mole in the Montreal police.
ReplyDeleteI meant to post a reply on Dinner and Opera? Sorry, I got ahead of myself!
ReplyDelete