J'ai récemment blogué sur Tony Tomassi, l'un des politiciens que je méprise le plus. Parmi les personnages publics que j'ai varlopé le plus, il y a le cardinal Marc Ouellet, le maire Jean Tremblay, Maxime Bernier et Yvan Delorme. J'ai traité ce beau monde tour à tour de dévot ignare, de mollah, d'idiot du village, de sinistre ensoutané, de chef incapable... Et je crois que toutes mes pointes étaient parfaitement méritées.
L'insulte est l'arme des faibles, paraît-il. Je n'en suis pas sûr. Parfois, quand on fait face à l'ignorance, la stupidité, la lâcheté, l'incompétence, l'insulte est une nécessité, une arme intellectuelle valable, voire même morale. Doit-on être poli envers un politicien véreux, un escroc, un chef de police incapable, un fanatique religieux, un hypocrite? Et je ne parle pas de certains collègues qui te prennent en grippe. Beaucoup trop de gens m'ont regardé de haut par le passé, alors que je travaillais dans une école, j'ai eu mes bêtes noires et je crois que j'aurais dû parfois dû avoir recours à l'insulte. Une insulte mordante, une insolence bien placée, bien aigre, bien méprisante. Il y a quelque chose d'honnête dans son usage. Et je me demande si mes lecteurs n'y ont pas eu recours, je veux dire sans rougir, insulter quelqu'un comme le capitaine Haddock, avec la colère du juste.
Pour être un bon insulteur, il faut aussi le physique de l'emploi. Comme le capitaine Haddock.
ReplyDeleteJe pense que quand les insultes sont honnêtes c'est seulement la vérité, bien que désagréable.
ReplyDeleteJe suis souvent coupable de ne pas filtrer ma penser et laisser filer ces choses désagréables que les gens trouvent insultantes.
Par contre je ne supporte pas les calomnies!