Marie-Claude Lortie a chroniqué sur la rentrée scolaire. C'est donc la rentrée scolaire cette semaine au Québec et ce le sera bientôt en Angleterre. J'avoue que je trouve ça un peu tôt en août. J'en souhaite une bonne à mes compatriotes blogueurs qui travaillent dans le monde de l'éducation.
La chronique de Marie-Claude Lortie ainsi que le blogue du Prof Solitaire m'ont fait réfléchir quant à ma relation avec le merveilleux monde de l'éducation. Ce sera l'une des rares années de ma vie où je ne participerai pas à la rentrée, soit en tant qu'étudiant soit en tant qu'enseignant. C'est quand même une expérience particulière pour moi, pas totalement nouvelle mais tout de même peu familière, car je suis naturellement porté à voir le temps et l'année qui s'écoule en fonction du calendrier scolaire. Lorsque j'étais enseignant, peu importe le niveau ou le milieu scolaire spécifique, j'attendais la rentrée avec un certain enthousiasme. Elle voulait dire que j'avais un revenu pour un certain temps et de quoi m'occuper. J'ai toujours trouvé le travail valorisant, peu importe le niveau. Le milieu de l'éducation lui-même, pas toujours. Enfin, maintenant j'en suis sorti (et je le dis avec le ton du toxicomane qui en avait assez).
Étudiant, c'était une autre paire de manches. J'ai longtemps détesté la fin des vacances plus que la rentrée elle-même. Il y a des rentrées scolaires que j'ai eues la mort dans l'âme: le secondaire un bien entendu, mais aussi le secondaire trois et ma première année à l'université. J'ai passé la plupart de mes études secondaires en solitaire, étrangement au cégep je me suis vite senti comme un poisson dans l'eau. C'est là que j'ai créé la grande majorité de mes liens d'amitié les plus durables. Ce sont aussi mes années d'éducation que j'ai le plus aimées. Le cégep, ça a été deux années trop courtes.
Cela dit, maintenant, lorsque je rentrerai de vacances, ce sera une journée de travail ordinaire. Je ne sais pas si j'aurai cette impression de suivre le calendrier scolaire.
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