Je ne croyais jamais bloguer sur Pamela Anderson, une "actrice" que j'ai toujours trouvée prodigieusement mauvaise et que je n'ai jamais aimée même quand elle était au faît de sa gloire (et que je n'ai jamais trouvée belle non plus, croyez-le ou non), mais quelques joyeux fonctionnaires tatas à Montréal me forcent la main. En fait, non seulement je vais bloguer sur elle, mais je vais la défendre! J'ai appris dans une chronique de Richard Martineau qu'on aurait censuré une pub faisant la promotion du végétarisme la mettant en vedette. Le motif: la publicité est sexiste. Dans le genre de décision imbécile, on ne fait pas mieux! Rappelons que c'est la même ville qui a carrément donné le contrôle de ses travaux d'infrastructure au crime organisé, qui a presque plus de bars de danseuses que de bars tout court, que c'est la ville dont la population tourne chaque victoire du Canadien en séries éliminatoires à l'émeute. Il n'y a pas de quoi donner des leçons de vertu, ni à devenir soudainement pudibond. Surtout quand on se vante d'être plus ouverte que les autres villes nord américaines et de ne pas souffrir du puritanisme anglo-saxon. On devrait pratiquer les rares vertus que l'on peut peut-être encore se vanter d'avoir.
La publicité elle-même est intelligente, provocatrice ce qu'il faut et reflète également une nouvelle réalité montréalaise: la vogue du végétarisme chic. Honteux. Cela dit, cette décision pathétique reflète également une réalité montréalaise, celle-ci malheureusement chronique: l'hypocrisie et l'incompétence de son administration.
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