"Colette ne voulait point coiffer Sainte-Catherine! On le savait
depuis longtemps au village des Rassis, aussi chaque année, les malins,
qui la voyaient toujours sans amoureux, ne manquaient-ils pas d’aller
lui présenter leurs plus sincères condoléances.Ils se préparaient encore
en 187* à recommencer leur sempiternel refrain, sous la fenêtre de la
belle découragée quand, dès la matinée du 25 novembre, une nouvelle
incroyable... stupéfiante, se répandit par tout le village: Colette
avait avoué en secret, à une intime, que c’était sa dernière
Sainte-Catherine, et que la journée ne se passerait point sans que l’on
vît du nouveau."
Je me devais de souligner qu'aujourd'hui est la Sainte-Catherine, la patronne des vieilles filles. Parce que les saints catholiques peuvent être pathétiques comme ça. Mais plus sérieusement, on ne la fête plus au Québec, mais pour moi c'est une fête que j'associe surtout à un conte que j'affectionne particulièrement et dont j'ai cité le début plus haut pour vous donner le goût de le lire: À la Ste-Catherine. Aussi appelé La Sainte-Catherine de Colette sur certains sites. Il est assez difficile à trouver de nos jours, alors dépêchez-vous de le lire. Je l'ai plogué plus d'une fois, la première en 2008, des mois avant la Sainte-Catherine d'ailleurs. Vous pouvez en lire plus sur ce que je pense de la fête ici et ici. Mais ultimement, c'est le conte qui fait la Sainte-Catherine, avec ses diableries et ses peurs toutes catholiques. Allez, lisez-le maintenant.
Merci pour la découverte ... en tout cas je suis contente de ne pas avoir vécu dans ce temps là où les femmes devaient justifier publiquement de leur vie privée!
ReplyDeleteOui, c'est assez de son époque.
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