Wednesday, 25 September 2013

Pelleter des nuages

J'ai lu avec intérêt ce texte d'opinion d'Éric Samson paru dans Urbania. Notamment parce que, comme lui, j'ai étudié en Études françaises à l'Université de Montréal, un domaine souvent vu comme inutile. Incidemment, je ne me rappelle plus l'avoir connu. Il n'était peut-être pas de mes années là-bas. Contrairement à bien de mes anciens camarades de mon alma mater, j'ai présentement un travail et une carrière bien loin de mon domaine: je n'enseigne plus, ni le français ni la littérature, et je ne suis pas libraire, ou blbliothécaire. J'ai souvent la nostalgie de l'enseignement, surtout l'enseignement de la littérature, mais je dois admettre que j'ai réussi à me débrouiller dans l'entreprise privée, à bien des égards beaucoup mieux que dans le merveilleux monde de l'éducation. Surtout ici en Angleterre. Ce qui me fait dire que l'éducation que j'ai reçue a finalement été utile, même si je ne cherchais pas à apprendre quelque chose d'utile. Il Je déteste au plus haut point l'expression "pelleter des nuages", qui est anti-intellectuelle, ignare et peut-être même obscurantiste. L'étude de la littérature m'a appris à structurer ma pensée et à communiquer intelligemment, ce qui est déjà ça de gagné.

1 comment:

  1. Apprendre à penser et à s'exprimer c'est un bon début mais parfois c'est difficile de trouver une entreprise qui veut bien de nous: trop diplômé, pas assez d’expérience.

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